Euthanasie,Chantal Sébire, le poème du jour : « La politique de l’autruche » de … Rotpier
Préambule :
J’avais écrit ce poème en septembre 2003 pour l’affaire Imbert. Rien n’a bougé depuis au niveau de la loi ! Les personnes en fin de vie sont toujours en attente d'une fin décente.
Pourquoi le sujet de l’euthanasie est-il tabou en France ?
Pourquoi les politiques de gauche comme de droite font-ils la sourde oreille dès que l’on aborde le sujet ?
Chaque fois qu’une demande est faite par une personne d’autoriser la médecine à mettre fin à ses jours, la réponse est la même : « la loi et l’éthique en France nous l’interdit » Ça, nous le savons ! Nous ne sommes pas idiots ! Ce que nous demandons, c’est de changer la loi !
Nos voisins de Belgique, des Pays Bas et aussi ceux de Suisse ( qui autorisent le suicide assisté ) seraient-ils des sauvages, des monstres ? Non ! C’est nous qui sommes des arriérés !
Pierre Dupuis
Poème déjà publié
Photo-montage Pierre
Parce que, dans une démocratie évoluée comme la nôtre, il est totalement injuste de refuser ce choix à quelqu’un qui le fait, en toute lucidité, à un moment donné.
La politique de l’autruche
ou … la tête dans l’urne,
Chaque jour, un peu plus, des rigoles se creusent
sur mon pauvre visage agité par des tics ;
nul besoin d’un expert pour faire un diagnostic :
c’est la pile des ans qui se fait dévoreuse !
Ma carcasse se tasse et devient dérangeante,
la couleur de ma peau s’approche du mastic ;
dans les yeux des enfants, je lis le pronostic :
« il me fait peur ce vieux avec sa voix tremblante ! »
Mon passage ici-bas c’est avéré fertile,
si j’en fais le bilan, le solde est positif ;
il ne faut surtout pas aggraver le passif
en restant trop longtemps une charge inutile.
Je ne suis plus capable en toute indépendance
d’assurer mon départ par un acte discret,
il fallait y penser - c’est mon plus grand regret ! - :
il faut savoir trancher avant la décadence !
Il est temps - oui ! grand temps - de quitter cette terre,
je ne peux ni ne veux, à la vie, m’amarrer ;
je demande à la loi de ne plus me barrer
l’accès de ce chemin : j’en suis propriétaire !
C’est un choix personnel mais j’en connais tant d’autres
qui voudraient bien pouvoir décider de leur sort,
qui peut mettre un veto, qui peut nous donner tort :
c’est notre volonté, n’imposez pas la vôtre !
Un simple mot chez vous provoque l’amnésie,
mais dans certains pays il ne fait plus frémir :
les gens ont tout compris, leur âme a su mûrir,
ce mot que vous boudez ce nomme « euthanasie » !
Si vous ne voulez pas passer pour des baudruches,
vous, messieurs les élus, il faut légiférer,
il est passé le temps de toujours différer
il va falloir cesser de jouer les autruches !
De gauche ou bien de droite, oubliez les clivages !
Ce sujet délicat n’est pas des plus porteur ?
Raison de plus pour vous : soyez à la hauteur
et vous serez alors dignes de nos suffrages !
Arrêtez d’esquiver au nom de la Patrie !
Le sujet est tabou ? A vous de l’expliquer !
Quant aux grands offusqués, il faut les impliquer :
obligez-les, deux jours, à vivre en gériatrie !
Pierre Dupuis
En l'honneur de la disparition du dernier Poilu: Lazarare Ponticelli :Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine, je vous propose de partager les chansons et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Une chanson de Jacques Brel : « Jaurès »
Pour la partie de la chanson grisée qui traite de la boucherie de 14-18 et en l’honneur du der des ders de la der des ders :
Lazare Ponticelli
Ils finissaient en débutant
Les douze mois s'appelaient décembre
Quelle vie ont eu nos grand-parents
Entre l'absinthe et les grand-messes
Ils étaient vieux avant que d'être
Quinze heures par jour le corps en laisse
Laissent au visage un teint de cendres
Oui notre Monsieur, oui notre bon Maître
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
On ne peut pas dire qu'ils furent esclaves
De là à dire qu'ils ont vécu
Lorsque l'on part aussi vaincu
C'est dur de sortir de l'enclave
Et pourtant l'espoir fleurissait
Dans les rêves qui montaient aux cieux
Des quelques ceux qui refusaient
De ramper jusqu'à la vieillesse
Oui notre bon Maître, oui notre Monsieur
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Si par malheur ils survivaient
C'était pour partir à la guerre
C'était pour finir à la guerre
Aux ordres de quelque sabreur
Qui exigeait du bout des lèvres
Qu'ils aillent ouvrir au champ d'horreur
Leurs vingt ans qui n'avaient pu naître
Et ils mouraient à pleine peur
Tout miséreux oui notre bon Maître
Couverts de prèles oui notre Monsieur
Demandez-vous belle jeunesse
Le temps de l'ombre d'un souvenir
Le temps de souffle d'un soupir
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Bon partage !
Rotpier
Le poème du jour: " Le petit couloir " de ... Rotpier
Le petit couloir,
On naît,
on n’est.
On vit
à l’envi.
Plus d’envie :
on s’ennuie.
On se lasse,
on se tasse.
On se rabougrit,
on vire au gris.
On plisse,
on glisse,
on dévisse.
On dévale,
on s’étale,
ça fait mal !
Puis c’est l’heure
et … on meurt !
En raccourci :
Bonjour … bonsoir
avec, entre deux,
trois petits points : un petit couloir
… un petit couloir appelé vie !
Pas de quoi en faire une histoire !
Pierre Dupuis
Le poème du jour: " Echouage " de ... Rotpier
Merci à Marie Bretagne pour m’avoir permis d’utiliser cette photo comme source d’inspiration pour ce poème.
Photo de Marie-Bretagne
Echouage,
Sa barque … il l’avait bien menée !
Tenant la barre fermement
Et gardant le cap vaillamment
Pendant un bon paquet d’années.
Capable de vivre en apnée
Des jours et des jours, crânement,
Refusant dédaigneusement
Toute aide, y compris spontanée !
Mais, avec ses coups de boutoir,
Le temps, inlassable matoir,
Avait ébranlé sa carcasse.
Il avait dès lors dérivé
Et, comme une vieille barcasse,
Avait fini par s’échouer.
Pierre Dupuis
Le dicton du jour et ceux des jours suivants … selon Rotpier !
Les dictons de la semaine … selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Bonne fête à tous les saints de la semaine !
A la Saint Vivien
Rotpier ne trouve rien !
… Hé bé ! ça commence bien !
Si tu crèves
à la Sainte Rosine,
le lendemain, tu mets une Justine !
… La même que ton voisin :
il faut la même Justine pour tout le monde !
A la Saint Rodrigue,
à Rouen, on s’irrigue
le gosier avec un bon coup de Cid !
Mais on reste assez lucide
pour ne point bailler aux corneilles !
A la Sainte Mathilde, mon gars,
si tu n’es pas une brèle :
elle reviendra !
Mais, si à la Sainte Louise
elle n’est toujours pas là :
tu seras dans la mouise !
Aux Rameaux,
un bon coup de calva
guérit tous les maux !
On dit aussi, à tort,
que ça réveille les morts !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Elections obligent : aux urnes citoyens : le petit billet de … Rotpier !
Aux urnes citoyens !
J’avoue avoir toujours eu un faible pour les seins « bol » de la République
Rappel :
Dimanche dernier : c’était la fête des grand-mères. Aujourd’hui : c’est la fête des grands maires … et des petits aussi !
Enfin, les gagnants vont faire la fête et les perdants, la tête ! Cela ne se joue qu’à une lettre près ! ( un peu comme ce qui suit ! )
Aux urnes citoyens !
Aujourd’hui, gai ou taciturne,
renfermé ou exubérant,
oiseau de nuit ou bien diurne,
très réservé ou conquérant :
tu mets ton bulletin dans l’urne !
Si tu ne le fait pas : ça craint !
Et même non content demain :
ne vient pas nous briser les … burnes ! *
* Là, Pierre… gesticule ! Mais le Rotpier s’en fiche !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Journée de le femme oblige : Les pensées du jour de … Rotpier !
Journée de le femme oblige : Les pensées du jour de … Rotpier !
La pensée sérieuse :
Le concept de la femme objet a tendance à disparaître et fort heureusement pour elles ! Car, avec l’accélération comportementale du principe de la société de consommation où les objets sont jetés dès qu’ils sont démodés et avant même qu’ils ne soient usés, elles ne pèseraient plus bien lourd !
Les pensées beaucoup moins sérieuses :
La pensée chaleureuse mise en application par le sieur Landru:
Femme au foyer, chaleur assurée !
La contrepèterie :
Mieux vaut femme folle à la messe que ……………. !
Le grand principe :
La femme doit toujours marcher derrière l’homme, sauf en terrain miné !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Journée de la femme oblige, le poème du jour: " Femme en soi " de ... Rotpier
Très bonne journée mesdames!
Femme en soi,
Dieu créa la femme.
Pour ne pas être en reste, le diable mit
dans sa prunelle une petite flamme.
Le poète l 'habilla de vers,
le couturier de soie.
L 'homme la déshabilla
et l 'aima.
Ainsi soie style.
Pierre Dupuis
Bienvenue chez les Ch’ tis ! Le poème du jour « Ch’ a, ch’ é du free ch’ ti ! » du bon Normand …Rotpier !
Avertissement :
Je ne suis absolument pas certain de l’aurtaugraffe : mon correcteur aurtaugraffyc à rendu l’âme !
Je vous rappelle que je suis Normand et que je pratique le free Ch’ti !
Si, dans les lecteurs, il y a un Ch’ ti il pourra toujours corriger !
Photo prise sur le net
Ch’ a, ch’ é du free ch’ ti !
Vin dious biloute,
ch’ é po pou dire,
ch’ a tin la route
j’ t’ l’ fais po dire !
Avec les moules
ch’ e nous dans l’Nord
la bièr’ ch’ a coule
ch’ a ch’ é d’accord !
Et Ch' ur la route,
y en a des tas :
vin donc biloute
poch’ ton cul là !
Y a pas d’ doute
ch’ a mon Rotpier
mon ch’ tio biloute :
on va s’ torcher !
Le Rotpier
Boon appétit !
Rotpier
En prime, le dicton du Nord :
Si tu paies le resto le midi : t’as des chances d’avoir la moule le soir !
En Ch' ti: Ch' i tu payes le rech' to le midi: to des chanch' d'avoir la moule le ch'oir !
Toujours Boon appétit !
Rotpier
Le poème du jour très coloré : « Prise de bec » de … Rotpier
Préambule important :
Toutes interprétations par rapport à des faits ou des personnages existants ou ayant existés, ne peut-être que le fruit de l’imagination débordante du lecteur.
Pierre décline toutes responsabilités.
Pierre
Rotpier assume tout !
Rotpier
Merci à Marie Bretagne pour m’avoir permis d’utiliser cette photo comme source d’inspiration pour ce poème… surtout pour celui-ci !
Photo de Marie-Bretagne
Prise de bec,
Eh, toi ! Tu la veux ma photo ?
Bon, tu l’as maintenant mon coco !
Tu m’as mis dans ta boite
mais … ne me mets pas en boite !
Si, très consciencieusement,
je me lisse les plumes,
c’est pour embellir mon costume :
ça ébouriffe un max … le vent !
Je n’ai pas les moyens, moi, pauvre manant,
de passer au pressing !
Si je veux être le plus séduisant,
le plus beau, le plus charmant,
le résident le plus … « bling-bling » :
je ne peux compter que sur mon charme,
pour séduire, c’est ma seule arme !
Je n’ai pas, pour casser la cabane,
une paire de Ray Ban,
ni des rêves de Rolex !
Si je suis un peu coloré,
je ne le dois pas à Bolloré !
Je ne peux compter que sur mon sex-appeal :
je me dois d’être beau, de face comme de pile !
Et pour cela, coup vache,
pour ma beauté, je ne fréquente pas les salons !
Tu comprends ça au moins … pauvre tâche ?
Non ?
Eh bien … casse-toi pauvre con !
Pierre Dupuis