Le poème du jour : «Confidence cœur ouvert » … un peu testamentaire … par Rotpier
Pensée … un peu testamentaire :
Si un jour j’en arrive là, je veux que l’on suive le fil de la pensée de ce poème dans le cas où je ne serais plus en état mental de le demander moi-même.
Photo prise sur le net
Confidence à cœur ouvert,
Mon sang est bien trop vieux
et bouche mes artères,
qui ne sont guère mieux :
ils n’en font pas mystère !
Presque tout est usé
en ma vieille machine :
des pièces de musée
et mon coeur qui s’échine !
Je crois qu’il se lézarde :
son rythme est bien haché !
Lassé le myocarde
qui va bientôt lâcher !
On parle de fissures
qu’il faudrait colmater !
Faire des épissures :
mieux vaudrait se hâter !
Lâchez-moi la carcasse :
je ne vaux plus un clou !
Je suis bon pour la casse :
je suis au bout du bout !
Remettre des rustines
sur un vieux pneu pourri
serait chose crétine !
Aïe ! … Ça fait mal quand je ris !
Juste un peu de morphine
pour juguler le mal
et une nuit affine
je quitterais le bal !
Lâchez-moi la carcasse :
je ne vaux plus un clou !
Je suis bon pour la casse :
je suis au bout du bout !
Pierre Dupuis
Le petit arrêt rebus + L’interrogation et aussi la grosse connerie du jour : de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Le rébus du jour :
Petite aide : Un certain "client" ................ se reconnaitra sûrement rapidement !
Bon travail !
Comme celui-ci est cout: en prime .........
L’interrogation et aussi la grosse connerie du jour :
Johnny Depp n’aurait-il pas de la famille en Pologne … quelqu’un qui compte beaucoup du coté de Gdansk … ? ...Car, c’est bien lui qui lèche Vanessa … non ?
Mille excuses : c’est le Rotpier !!!
Et pis c’est tout pour aujourd’hui !
Rotpier
Rotpierreries en vrac !!! …Par Rotpier ! … Surprenant … non ?
Rotpierreries en vrac !!! …Par Rotpier ! … Surprenant … non ?
Nota : Ces Rotpierreries ne sont certainement que des verroteries : normal, je ne suis pas riche !
Probabilités de devenir bonne sœur !
Décliné en 3 versions : hier, aujourd’hui et demain :
Hier :
Mathématiquement, sur le plan des probabilités, la chance de devenir bonne sœur, pour une jeune fille, était directement proportionnelle avec la moyenne de la longueur des jupes qu’elle portait.
Aujourd’hui :
Mathématiquement, sur le plan des probabilités, la chance de devenir bonne sœur, pour une jeune fille, est inversement proportionnelle à la surface, adjacente à son nombril, découverte.
Demain :
Mathématiquement, sur le plan des probabilités, la chance de devenir bonne sœur, pour une jeune fille, sera, quelque soit sa mode vestimentaire, totalement nulle : il n’y aura plus de bonnes sœurs !
PS : je l’avoue : je suis très cartésien !
Des nouvelles du petit Nicolas :
Sarko reçu en grandes pompes à la Maison Blanche : normal, vu comment il cire les siennes à Bush !
Suspens à la Maison Blanche : Combien de temps encore avant que Sarko ne roule des pelles à Bush ?
La pensée du jour ( au prix du baril, elle vaut son pesant d’or … noir … ? ) :
Comme disait Loulou Gasté à Line Renaud : puisque tu n’as pas de pétrole, aie des idées: fais-moi une petite pipe Line … dans ta cabane au Canada ou ailleurs !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui !
Rotpier
Le poème du jour « Manipulation » de … Rotpier
Manipulation,
Le vieil homme relisait,
avec ses yeux fatigués d’aujourd’hui,
le livre de sa vie
… un long roman.
Manifestement,
il ne comprenait pas tout
des orientations qu’il avait prises,
comme si … comme si,
à certains moments,
il n’avait plus eu prise
sur les évènements.
Mais… mais alors qui,
oui , qui avait piloté tout cela ?
Qui était le véritable
auteur du roman de sa vie ?
Qui avait tenu la plume,
chapitre par chapitre,
et l’avait entraîné
au long de ses chemins ?
De nombreux chemins,
au bord desquels
il était passé du sérieux
au, certaines fois, trois-quarts pitre ?
Qui était le véritable
auteur du roman de sa vie ?
Quelqu’un de redoutable,
puisque lui, l’acteur principal,
s’était laisser manipuler
comme un gosse … à l’envi !
Fatigué, il se frotta les yeux
et, les deux coudes sur la table,
s’endormit.
Un vieil homme relisait,
avec ses yeux fatigués d’aujourd’hui,
le livre de sa vie
… un long roman
… un long roman bientôt fini.
Pourtant, une dernière chose
l’intriguait encore
… encore un peu
qu’avait, « l’autre », sous la plume
… pour le clore ?
Pierre Dupuis
Note :
Pour : « qu’avait, « l’autre », sous la plume… pour le clore ? »
Rotpier dirait : « De l’eau de javel ! »
Mais il faut pardonner à Rotpier : c’est un esprit simple qui a le cerveau un peu ... en javelle !
La main dans le SAC ! Le dicton du jour et des jours suivants … selon Rotpier !
Le dicton du jour et des jours suivants … selon Rotpier !
Les dictons de la semaine … selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Nota : Le premier, je l’avais raté hier ! La justice l’a enfin rattrapé : depuis le temps qu’il magouille, ce serait quand même bien de le prendre la main dans le SAC ! Ce serait du civisme !
A Saint Charles ? J’ y passe..quoi !
Quand je vais à Marseille :
je m’y gare !
A la Sainte Sylvie,
comme disait Vartan,
il faut se faire à l’idée !
car à la Saint Léonard,
il sera trop tard !
A la Sainte Carine,
sans haine,
les dents perdent leurs racines !
A la Saint Geoffroy,
si tu cailles,
t’as qu’à rester chez toi !
Si Théodore :
surtout ne le réveille pas,
même pour mettre la nappe au Léon !
Pour le onze, j’arrête:
je signe l’ ARMISTICE !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui !
Et pis c’est tout… pour demain aussi : je ne suis pas là !
Rotpier
Mes deux seins sans frontières, le poème du jour: « Droit d’ingérence? » de … Rotpier
Il faut, de temps à autre, devenir le Kouchner de l’amour si l’on veut faire avancer … la chose et l’entendre dire : « voilà mes deux seins sans frontière ! »
Rotpier
Droit d’ingérence,
Je suis en droit
- je le réclame ! -
après deux mois de chasteté,
de vous priez
ô ma chère âme
de me laisser vous chahuter !
Je suis en droit
- oui ! je le pense ! -
d’user de mon droit d’ingérence !
Je m’en vais bousculer de suite
vos doux froufrous et puis ensuite
je vais tendrement m’immiscer
en votre chaude intimité !
…
Vous laissez faire en bredouillant
quelques propos peu convaincants!
Pourquoi cacher avec des mots
votre désir coulant à flots :
je vois en cette résurgence
l’obligation d’agir d’urgence !
Je serais lâche - et même pire ! -
de vous laisser à vos soupirs :
je vais agir - je dois le faire ! -
c’est un devoir humanitaire !
Je vous sens prête, à l’évidence,
à jouir de mon droit d’ingérence !
Pierre Dupuis
Déjà publié
Le poème du jour « Encore un pas … ou pas ? » de … Rotpier
A Jean-François qui m’autorise à utiliser ses photos comme catalyseur poétique.
Photo de Jean-François
Encore un pas … ou pas ?
A bout, au bout,
tout au bout.
La fin du voyage ?
La fin du broyage ?
Ou bien … ou bien
… le retour en arrière.
Tout recommencer,
oublier les hier,
rechercher les étés
… qu’allait-il décider ?
Le pas en avant ?
Le pas en arrière ?
Le monde des vivants ?
Celui sans lumières ?
Il ne savait pas.
Ou bien … ou bien encore
… laisser faire.
Laisser une planche
glissante ou pourrie
décider pour lui.
Au bout, à bout,
fatigué des chimères,
prêt à tout
… prêt à tout sans tabou.
Encore un pas ?
Encore un pas ou pas ?
… il ne se décidait pas.
Pierre Dupuis
Petites nouvelles du commerce local et de la vie en général, à Bourg-la-Reine ou … ailleurs ! … par Rotpier ! … Suite !
Petites nouvelles du commerce local et de la vie en général, à Bourg-la-Reine ou … ailleurs ! … par Rotpier ! … Suite !
Voici donc la suite ! Qui décoiffe aussi !
Pour votre confort ( dans le cas ou vous n’auriez pas tout appris par cœur et que vous voudriez réviser ) je vous mets le tout en sachant que la nouvelle partie est de couleur différente ! Décidément, on en voit de toutes les couleurs avec ce sacré Rotpier !
Petites nouvelles du commerce local
et de la vie en général,
à Bourg-la-Reine ou … ailleurs !
La bouchère a été élue « Reine de la ville » !
Maintenant, le boucher à la reine !
Et, à Bourg- la- Reine, c’est tout un programme ! Il se sort les tripes pour la contenter, mais elle a pris la grosse tête et fait sa tête de cochon !
La boulangère est jalouse et assure, avec des éclairs dans les yeux, qu’elle a de plus belles miches qu’elle et la traite de grosse andouille !
Ça amuse le cafetier qui, en douce, se tape le pastis avec le boucher et le boulanger et aussi la p’tite crémière qui se fait du beurre avec ses p’tits pots à lait dont on se demande s’il ne va pas tourner (le lolo !) tant ça balance de tous les cotés !
Le boulanger, lui, est dans le pétrin : il a fait un bâtard à sa p’tite vendeuse !
La débitante de tabac débite beaucoup d’ Amsterdamer mais a beaucoup de mal à placer ses pipes … pas au goût des clients ? Le problème, c’est qu’on se demande où passe le tabac ! Pour le savoir, il faudrait expérimenter, mais là, le problème est délicat et il faudrait être très culotté!
La fleuriste fait régulièrement des fleurs à ses clients, son mari c’est à ……. ses clients aussi ! C’est le bouquet : la clientèle est exclusivement masculine à part quelques travelos !
L’électricien recharge régulièrement la mercière qui a de plus en plus de boutons : il y aurait-il un problème de voltage ? Personne n’est au courant !
La charcutière a les seins doux et des pieds de cochon, ce qui la gène un peu pour marcher !
L’opticien ( à sa mémère ! ) louche beaucoup dans le corsage de ses clientes. Sa femme, très jalouse, lui met des cailloux dans ses lentilles :
le pauvre en a les yeux tout rouges !
Le restaurateur secoue très fort les nouilles, ce qui ne l’empêche pas d’avoir six enfants dont un complètement secoué !
Le bourrelier a une ficelle, ce qui le gêne pour faire pipi !
La marchande des quatre saisons affirme qu’il n’y en a plus (de saisons), mais elle ne raconte que des salades pour pouvoir vendre ses légumes et ses fruits plus chers ( ses salades aussi d’ailleurs !)
Le marchand de cycles s’est franchement mis à la pédale, maintenant,
il est obligé d’équiper son vélo de selles extra larges !
Le notaire a tiré les affaires au clerc, mais l’opération ne s’est pas avérée juteuse ! Il faut dire que le clerc n’est plus tout jeune ! Enfin, tout cela n’est pas clair du tout !
Le banquier suit de très près la fluctuation des bourses : il bien peur de manquer bientôt de liquidités. La banquière s’en fout : le petit caissier lui fait de sérieux versements en liquide régulièrement !
Le peintre travaille très tard chez le chauffeur routier qui est souvent absent à cause de son travail. Il se chuchote que sa femme ne fait pas du tout tapisserie !
Le fripier est toujours mal fagoté et a de plus en plus de rides, ce qui chiffonne sa femme qui a des varices mais ne connaît pas l’avarice !
Quant au tripier, même en se les sortant, il n’arrive pas à s’en sortir : les abats se vendent très mal ! Pour garder le moral et s’occuper, il tripote sa femme à longueur de journée : la pauvre a du mal à supporter le rythme !
Le mécano bricole souvent sous le capot de ses jeunes clientes : à croire que les nouvelles mécaniques sont plus fragiles que les anciennes !
Le brocanteur retape des vieux fauteuils Louis XIV et se tape la vieille Louisette qui n’est pas loin d’être une antiquité ! Il dit que cela n’est pas grave car il adore les vieilles choses ! D’autre part, à force de rempailler les chaises, il en a le dos scié. Il n’ose plus faire de cannage, de peur de canner sur place !
La coiffeuse à un cheveu sur la langue, il paraît que son coquin aussi ! Quand ils se roulent des pelles, c’est emmerdant :ça fait des nœuds !
Le libraire vends de revues cochonnes après les avoir déjà lues : les couvertures ne sont plus très fraîches !
Le plombier a toujours sa sacoche sur le dos et aussi deux autres sous les yeux ! Il faut dire que ses clientes sont très exigeantes et l’appellent en pleine nuit pour des branchements dont on ne sait pas exactement où ils se situent !
Le dentiste fait toujours la gueule, à croire qu’il a une dent contre tout le monde ! Même ses amis de bridge n’y échappent pas !
La postière a pris un mauvais pli : elle tâte les choses des facteurs ! Certains ne disent rien, d’autres gesticulent en disant qu’elle n’a pas mandat pour faire cela !
Le serrurier, un type très jaloux, a posé une ceinture de chasteté à sa femme. En même temps, il n’est pas très malin non plus : il apprend à son commis (un chaud lapin ! ) comment crocheter les serrures ! Faut être un peu con quand même !
La femme du menuisier est une enflammée du chaudron ! A son mari qui a bien du mal à la satisfaire, elle dit : « Je comprends pas, toi qui travaille le chêne à longueur de journée, que tu aies un si petit gland ! » Quand il en a marre, il laisse le cuisinier s’occuper du chaudron !
Le cordonnier prend régulièrement son pied avec la trimardeuse du trottoir d’en face ! Cela ne lui coûte rien qu’un petit ressemelage de chaussures de temps en temps : le bitume, ça use les godasses !
Le marchand de charbon emploie des blacks au noir. Quand ils livrent dans les caves, on ne sait plus qui est qui entre les livreurs et les sacs de charbon !
Le marchand de citron ( un grossiste qui a aussi un gros kyste) lui, emploie un chinois, on ne sait pas si c’est au black, mais il est tellement petit qu’on se demande si il ne le presserait pas un peu ?
Le quincaillier et son associé (un type pourri de vis) vendent leurs gonds par paires. Avec eux deux, ça fait un joli stock de paire de gonds en magasin !
Le marchand de primeur a appris le dernier qu’il était cocu ! C’est pas la peine de travailler dans le primeur toute la journée et d’être informé en dernier des nouvelles ! Il se console avec le chef de gare en se pintant à l’anisette : entre collègues, il faut bien se consoler ! Surtout que la femme du chef de gare, la Micheline, a l’entrée du tunnel facile ! Certains disent que, vu la largeur, même le train y passerait ! Bon, c’est pas sûr : il y en a qui déraillent un peu ……. quoique … quand on connaît la Micheline …………. ?
Le garde-champêtre n’a plus de tambour pour annoncer ses avis. Ce qui ne l’empêche pas de jouer, sauvage, de la baguette à certaines adresses où on le voit souvent traîner se guêtres ! Même qu’une des dames où il en joue souvent, a été surnommée « Peau de tambour » ! Il faut dire qu’elle a une belle caisse qui mérite des roulements répétés ! Les autres, jalouses, disent « tant bourre la peau qu’elle s’use » Tout le monde ne comprend pas, mais lui, il s’en fout et rigole !
Le directeur des pompes funèbres est en cheville avec le menuisier pour la fourniture des cercueils. Quand les affaires marchent bien, ils se tapent une bonne pinte de bière à la santé des morts ! Pour le remercier, le menuisier lui laisse s’occuper du chaudron de sa femme : ça fait plaisir à l’autre et lui, ça le repose !
Deux ou trois employés municipaux ( les plus déconneurs ! ) ont, pour lui faire une petite farce, coincé un jeune stagiaire et lui on fait faire une petite gâterie par la machine à aspirer les papiers sur les trottoirs ! Depuis, le pauvre a la voix qui devient de plus en plus aiguë, sans que l’on sache exactement pourquoi.
La maîtresse d’école, une célibataire délurée, ne se contente pas de jouer à la maîtresse qu’à l’école : elle a des soirées très chargées ! Le lendemain, elle est toute pâle devant son tableau noir ! Ce qui fait dire à Toto, un élève très déluré lui aussi : « Elle s’est encore fait pété le dico hier soir ! » On ne voit pas trop bien l’image, ou alors … peut-être que, sur le sien ... de dico ... il en est resté au « Q » … il se pourrait bien que ce soit cela !
Le bedeau a été surpris par M. le curé dans la sacristie, complètement bourré au vin de messe, en train de faire sa fête à la bonne en levant une burette (les siennes étant bien placées) et en chantant à tue-tête : »Tiens, en v’ la d’ la burette, tiens en v’ la d’ la du goupillon ! … La bonne paraissait aux anges, ce qui à rendu très jaloux M. le curé !
Le courtier en assurances du centre, assure que c’est chez lui que l’on trouve le meilleur rapport qualité prix pour les contrats. Celui du bout de la ville aussi ! On ne sait plus lequel croire ! Surtout qu’en plus, au niveau de la prévoyance des risques, ils sont aussi nul l’un que l’autre : ils ont engrossé leur secrétaire tous les deux !
Le maire s’en fout royalement de tout ça, ce qui l’intéresse c’est de faire de grands travaux, dans le secret espoir qu’un jour une rue porte son nom !
Le journaliste de service : Rotpier
Dernière minute :
On vient d’apprendre que, finalement, ( on se doutait bien un peu que cela allait finir par s’emmancher comme ça ! )
le fleuriste allait se pacser avec le marchand de cycles ! Ils vont déménager et s‘installer en corse du coté de Calvi et s’occuper de la réinsertion ( je ne sais pas si le mot est bien choisi dans le présent contexte … ?) des anciens légionnaires. C’est les chèvres du coin qui vont être contentes de pouvoir se reposer un peu !
D’autre part, la boulangère, pour se venger de son mari infidèle a décidé de poser nue sur le calendrier des boulangères intitulé : « Festival de miches » et qui se vend comme des petits pains ! Elle à quand même, par dignité personnelle, refusé d’être intégralement nue : elle a gardé un petit ruban au poignet gauche !
Voilà, voilà, les dernières nouvelles que je peux vous donner ! J’irais, l’été prochain, en Corse pour voir comme se passe la réinsertion des anciens de la Légion : j’espère que cela ne finira pas en eau de boudin ! Tiens, tiens en v’là …………………… !!!
Le journaliste de service : Rotpier …………. toujours au plus près de la vérité !
Toussaint : Le poème du jour… de circonstance : «Regrets » de … Rotpier
Poème qui va bien avec la journée et j’aime particulièrement avoir écrit.
La photo a été prise dans le cimetière d’un des petits villages de mon enfance en Normandie. Il est resté exactement dans le même état ………….. pas tout à fait : les grilles ont continué à se délabrer ! J'adore ce cimetière ... pour autant que l'on puisse en aimer un.
Aujourd’hui, la grisaille est de mise sur la Normandie pour toute la journée : tout est en accord.
Pierre
Photo de Pierre
De Frédéric Dard :
« Si j’avais su que je l’aimais tant,
je l’aurais encore aimé davantage »
Regrets,
Grisaille.
Oui, « grisaille » était le mot
qui habillait le mieux l’homme.
… Qui habillait tout d’ailleurs.
Le lieu.
Un vieux cimetière aux grilles aussi délabrées
qu’un rêve de ferrailleur.
Le temps.
Un crachin soutenu qui vous traverse
un pardessus aussi sûrement qu’une averse.
L’atmosphère.
Lourde, pesante, plombifère.
Il était là. Droit. Figé.
Devant lui, une tombe
où finissaient de faner quelques fleurs.
Etait-ce ses larmes sur son visage ?
Etait-ce la pluie qui lui prêtait les siennes ?
Nul ne pouvait savoir … mais elles coulaient.
Une pensée, lue bien avant, ne le quittait plus.
Elle était là, prenante, lancinante.
Il ne se souvenait plus de l’auteur
… peu importait d’ailleurs,
il l’avait faite sienne, elle était son adage :
« Si j’avais su que je l’aimais tant,
je l’aurais encore aimée davantage. »
Et il restait là. Droit. Figé.
Les larmes étaient salées.
Pendant ce temps,
tranquillement, imperceptiblement, inexorablement,
les grilles continuaient à se délabrer.
Déja publié