La pensée du jour ... selon Rotpier
La pensée du jour :
Quand j’étais vivant, il m’est arrivé très souvent de côtoyer des jeunes qui étaient déjà vieux dans leurs têtes.
Maintenant, je côtoie les mêmes et ils s’inquiètent du temps qu’il fera demain : quand on est con, même mort, on reste con !
Mondialisation et délocalisations
Petite pensée sérieuse ( pour une fois ! ) :
Quand on me demande ce que je pense de la mondialisation et de sa corollaire, le phénomène des délocalisations, voilà ce que je réponds :
Lisez ou relisez la fable de La Fontaine « Le chêne et le roseau » et vous connaîtrez mon avis.
Cette tempête, phénomène économique irréversible, est totalement impossible à juguler. Même si l’on arrive à installer quelques brise-vents, il va falloir s’adapter et cela va être extrêmement difficile et douloureux.
Pour vous éviter de rechercher, je vous joins le texte et une illustration de la fable.

Le chêne un jour dit au roseau :
" Vous avez bien sujet d'accuser la nature ;
Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ;
Le moindre vent, qui d'aventure
Fait rider la face de l'eau,
Vous oblige à baisser la tête,
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n'auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l'orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
- Votre compassion, lui répondit l'arbuste,
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci :
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ;
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. " Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
L'arbre tient bon ; le roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au ciel était voisine,
Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Jean de La Fontaine
Passé dix-huit ans, il est raisonnable d'ôter son voile !
Transition :
Perdre ses « l » pour gagner ses « m », d’un seul coup !
Des filles aux femmes,
Décider ou subir, c’est une tombolA
Enchantée ou bien ou pas, déception ou cadeaU
Savoir braver un jour les tabous ancestrauX
Finaliser son choix : précoce ou bien tardiF
Impatiente à passer de jeune fille à femmE
L ’après se pose alors : vivre ou pas en tandeM
Le principe est aussi vieux que MathusaleM
Eviter le statut de bigote modèlE
Surtout ne pas finir dans un club de pucelleS
Pas besoin de notice : on s’affranchit facile :
Attendre trop longtemps serait acte imbécile !
Le dicton - poème du jour selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
Si tu comptes sur l’Immaculée Conception
pour assurer la continuité de l’espèce
c’est que tu en tiens une épaisse !
Laisse tomber et passe à l’action,
pas besoin de dessin : bouge tes fesses !
Le dicton - poème du jour selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
A la Saint Ambroise
si ta voisine s’apprivoise
tu seras, c’est assuré,
pour tes longues nuits d’hiver, paré !
Mais …
Si elle te colle une bonne toise
tu finiras l’année à Ambroise !
Les dictons du jour selon Rotpier :
Les dictons du jour :
A la Saint Nicolas, Sarko rêve de ne pas être chocolat !
Si la neige n’arrive pas à la Saint Nicolas, c’est le père Noël et ses rênes qui l’auront dans le baba !
: Plaidoyer pour lhygiène et la santé publique !
Préambule :
Ce petit poème n’est pas un modèle de pure poésie, pourtant, je l’aime bien !
Une patronne de restaurant qui en avait assez des gens qui ne respectaient pas les toilettes de son établissement, m’avait demandé d’écrire quelque chose d’humoristique à afficher dans ce lieu. Voici ce que cela à donné :

Bonjour !
Je suis le petit coin,
de moi, on prend bien soin !
On me frotte, on me brique,
on me lave, on m’astique !
Il me plait d’être frais,
mais à mon grand regret,
je reçois des personnes
ont le Q. I. plafonne
au niveau de leur cul :
je m’excus’ d’être cru !
Le plaisir imbécile
de ces esprits débiles
est de pisser de loin
ou de fair’ dans les coins !
Ces gens-là, je les classe
dans les grands dégueulasses !
Il me faudrait des bras
pour chopper ces mecs-là ! *
Je leur tremp’rais la tête
dans ma propre cuvette
pour qu’on puisse au dehors
identifier les porcs ! **
Je fais un dur métier, pas souvent reconnu.
Certaines fois il faut montrer bien de courage !
Mais je dois confesser un énorme avantage :
il m’arriv ' d’admirer de jolis petits culs !
* Je vous assure qu’il y a aussi des filles !
** Je tiens à m’excuser auprès des porcs : ils sont bien souvent plus propres que ces saligots-là !
Les haïkus du jour ... selo Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Le haïku du jour :
Gazon sous les bras
multicolore à souhait
se barbant souvent
Le haïku libéré du jour :
Emballage ôté
fort matage conseillé
on branche et ça marche
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un petit commentaire !
Arnaques et endoctrinements par les sectes : un fait bien Raël !
Préambule :
Fermer les yeux sur ce Raël danger serait une erreur, une monumentale erreur … que dis-je ! … une erreur cosmique !
Je ne parle que de cet exemple, mais il y en a, hélas, beaucoup d’autres !

Arnaque cosmique
ou … Au-delà du Raël
Elsa restait là … immobile,
presque fascinée par ce personnage habile
et fin tacticien.
Tout de blanc vêtu,
il vissait son regard pointu
dans le sien.
Sa propre mère l’avait convaincue de
« venir Voir ! »
Voir l’élu ! Le grand théoricien :
le fils d’une Terrienne et d’un extraterrestre :
Un dieu vivant … très, très intéressé par
… son ego, le fric et le sexe !
En arrière plan : une soucoupe !
Pour la mise en scène, il avait les moyens :
il ne crachait pas dans la soupe !
- Non ! Il ne crachait pas dans la soupe ! -
Sa mère, béate, le regard illuminé,
était subjuguée.
Autour du grand ordonnateur,
des personnages satellites se déplaçaient :
« Les apôtres du Maître ! »
Des méritants ? Pour lui, sûrement !
En réalité, des complices, des profiteurs !
Les profiteurs de cette belle arnaque
qui, s’appuyant sur la crédulité humaine,
organisaient des initiations orgiaques !
Des scènes qui n’avaient rien à envier
aux débauches romaines :
réjouissances émanant du même vivier !
Elsa réagit !
Son regard s’arracha de celui du gourou
et effectua un balayage panoramique :
le cliché enregistré déclancha son courroux !
Elle n’avait que dix-sept ans,
mais elle avait la chance
d’avoir le caractère bien trempé :
sûrement l’héritage des leçons de son père !
Instantanément, elle avait mesuré
les dangers de la clique :
un jugement sûr,
basé sur de solides repères.
Tournant le dos, elle s’en alla.
Le front plissé, elle pensait avec rage
aux irréparables ravages
que ces hommes pouvaient causer
à bien des filles de son âge !
Dire merde à la vie ... si l'on peut encore !
Merde à la vie,
Un jour, j’en suis certain,
je dirais merde à la vie.
Quand ? … Je n’en sais trop rien
… un jour … le jour où j’en aurais envie !
Peut-être que cette mégère
m’aura trop fait de misères.
Peut-être qu’un jour, s’imposant en monarque,
elle aura trop chargé la barque
- Ma barque ! -
Elle en est tout à fait capable !
Elle en sera tout à fait coupable !
Je ne suis pas prêt, du tout, à être son sujet :
je ne suis pas un homme objet !
Je veux choisir !
Je veux pouvoir choisir !
J’espère que cette grande prêtresse
n’aura pas la traîtresse
de me coller un handicap !
Un handicap du genre à m’empêcher
de lui faire un pied de nez !
Je la vois déjà, riant sous cape,
devant mes vains efforts pour lui échapper !
Mais … il se pourrait aussi
qu’elle en ait assez de moi … avant moi !
Et … si c’était elle qui me larguait … tout bonnement !
Et … si c’était elle qui résiliait … mon abonnement !
Elle en est tout à fait capable cette
donzelle aux idées insondables !
J’aurais bonne mine ! Impensable !
Mais … après tout … ce ne serait peut-être pas si mal
… cette façon de quitter le bal !