De l'Irak au Liban, les bruit sont toujours les mêmes

Poème écrit le 27 décembre 2002
Ce fut, hélas, un vœu pieux, mais c’était écrit d’avance.
L’actualité nous prouve que l’histoire est un éternel recommencement, même si des raisons de survie ont remplacé des sombres magouilles d’intérêts.
Les chenilles font le même bruit. Les obus et les roquettes pénètrent dans les chairs de la même façon : la guerre, c’est toujours aussi con.
Vœu,
Au loin … là-bas …
elle se dessine.
Ses contours encore flous, déjà s’enracinent
…dans le sable.
Des bruits montent …
Le vent n’y est pour rien
… les sauterelles non plus.
Des chenilles ? … Peut-être bien.
Mais … d’étranges chenilles bruyantes allant par paires,
portant de lourdes carapaces hérissées d’antennes singulières,
et … libérant de fulgurants papillons orangés.
Attention : danger !
Et de la mer ?
… Des bruits de flotte
…de moins en moins vagues
qui étalent ceux des vagues,
par d’inquiétantes silhouettes grises dérangées.
Danger !
Au loin … là-bas
… elle se dessine
… de plus en plus claire ;
son profil s’affine :
c’est bien elle : on la sait … la guerre !
Comme toujours les raisons avancées sont nébuleuses,
les meilleures bien souvent trompeuses :
derrière les grandes paroles,
derrière les slogans édulcorés des banderoles
se profile le spectre tentaculaire
… des intérêts !
Ces raisons, je les hais !
Je fais un vœu,
le vœu d’un merveilleux cadeau.
Un vœu vibrant :
l’espoir qu’il n’y ait jamais d’attaque,
ni par terre, ni par eau,
même si je sais que sévit en Irak,
un ignoble tyran
avec, à sa botte, un état bourreau.
Un petit haïku ... selon Rotpier !
Avertissement pour les nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Le haïku du jour :
Un haïku pareil
mérite qu’on s’y attarde :
c’est tout un poème.
L'intégrisme et l'intolérence sont des fléaux ... même en poésie !
L’intolérance et l’intégrisme ont toujours été des fléaux et ce, dans toutes les disciplines : la poésie, pourtant langage universel, n’y échappe pas.
L’art sans fard,
La rime riche à tout prix,
La pauvre a bien le droit d’être,
Dans le vers et dans l’esprit !
Mieux vaut parfois l’assonance
Qui coule comme l’airain
En donnant la résonance
D’un clair et juste refrain !
J’entends déjà la sentence
D’un tenant du vers parfait,
Qui me critique et me tance :
Honte à lui, c’est un forfait !
Mieux vaut parfois l’assonance
Qui coule comme l’airain
Et donne la résonance
D’un clair et juste refrain !
Faut-il passer des nuits blanches
A vouloir changer la fin
D’un vers dont la nonchalance
Est elle-même l’écrin ?
Mieux vaut parfois l’assonance
Et donne la résonance
D’un clair et juste refrain !
La rime riche à tout prix,
La pauvre a bien le droit d’être,
Dans le vers et dans l’esprit !
Mais …
Point de chasse aux sorcières !
Quand elle vient à propos,
La belle est toujours princière :
Pas de murs, pas de vopos !
A propos du hïaku
Que faire de son haïku ?
Interrogation :
Le composer, c’est bien !
Encore faut-il savoir où
poser son haïku !
Réponse :
Sur son blog bien sûr !
Donc je pose, en douceur, mon petit haïku :
L’évidence est là,
mais pourquoi s’y conformer
si l’on veut surprendre ?
Dim ou autres, avec ou sans couture mais ... des bas, pas des collants ... bien sûr !
J’ai eu, dans ma vie, des hauts et des bas.
Paradoxalement, j’ai eu des hauts faciles d’accès et des bas très difficiles à atteindre !
J’ai versé ma dîme à Dim et pourtant, remarque qui ne manque pas de sel : j’ai parfois ramassé des gabelles !
Le haut du bas,
Première fois ( oh ! quel délice ! )
Qu'il m'est permis, depuis le bas,
De remonter ( elle est complice ? )
Ma main si haut le long du bas.
J 'entre en tournoi : je suis en lice !
Preux chevalier, prompt au combat !
Mais... Doucement ! Tout en malice !
Ne gâche pas de doux ébats.
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : c’est pas gagné !
Faut-il ou pas tout dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Plus que deux doigts ( je me débats )
Pour parvenir, exquis supplice,
A la frontière ( oh ! Mon cœur bat )
Entre couture et cuisse lisse.
Et c'est gagné ! J 'en suis baba !
Un doux froufrou : les bas coulissent.
Joli travail et chapeau bas !
Pas de voyeurs ! ( Le rideau glisse ).
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : oui ! j’ai gagné !
Fallait-il ou pas dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Elle est en bas, mais n’en a plus !
Je suis en haut ? Je ne sais plus !
J’ai faim du haut et puis du bas !
Et… j’en profit’ puisqu’elle est là !
Le dicton un peu paillard du jour
Le dicton paillard du jour :
Préambule : Qui maîtrise bien sont art, est très souvent sollicité … parfois tard *
* quand l’art est le fouet, on peut remplacer par : « père fouettard »
Dicton sous-tendu : Qui aime bien, chatte y vient .
Bon … on en reste là : j’ai à faire …
PS : Je ne sais pas si je vais laisser cet article longtemps sur mon blog !
Haute couture: Rykiel, Gautier, Saint-Laurent, Balmain ...

Haute couture :
Rykiel, Gautier, Saint-Laurent, Balmain … n’ont plus qu’à bien se tenir …
Haute couture de l'esprit,
Cent fois, sur le métier,
J'ai remis mon ouvrage,
J'ai repris le sentier
Du travail avec rage.
Souvent comme une brute
J'ai cassé puis refait:
Créer en la minute
Le chef-d’œuvre parfait !
Et de fil en aiguille
J'ai forcé mon esprit
A vous bâtir, ô fille
Merveilleuse et sans prix !
J'ai respecté la trame :
Pas un petit défaut !
Et vous devenez dame
Aux atouts triomphaux !
Et je m'en vais rêvant
A ta chair épicée,
Sur un exquis divan
Mes rêves t'ont hissée.
Les mains

Les mains,
Des mains qui s'ignorent,
des mains qui se cherchent,
des mains qui se trouvent.
Des mains qui se voient,
qui se frôlent,
qui se découvrent.
Des mains qui se caressent,
qui s'étreignent,
qui s'affolent !
Des mains qui se lassent,
qui s'affrontent !
Qui se blessent !
Des mains qui s'écartent,
qui se menacent !
Qui s'éloignent.
Des mains qui se perdent,
des mains qui s'oublient,
des mains qui s'ignorent.
Et ma tête
entre les miennes.