Dans les arènes de l'éducation

Tu torées … Je torée … ils nous aurons ?
Ai-je tort ?
Il est des situations proches de ce poème-fiction avec certaines classes quand le torero
Aux forts et fragiles toreros, mes frères.
Les arènes,
Pénétrer dans l'enclos, la peur à fleur de sable,
Mais savoir le public attentif à l'effort,
Procure au combattant le plus grand réconfort;
Pour affronter la bête: un « plus » indispensable.
Je connais une arène où l'habit de lumière
N'est fait que des reflets des lampes au néon;
Où le torero, seul, pénètre à reculons:
L'animal est retors, qu'en penses-tu mon frère ?
On entre dans l'enclos, la peur à fleur de table.
Délaissé du public - absent du corps à corps -
Indifférent au mieux parfois nous donnant tort,
On gère, au jour le jour, un équilibre instable!
Car il y a huis clos pour ces combats farouches;
Les yeux multipliés sont toujours à l'affût
D'un faux pas, d'une erreur, danger souvent diffus:
On pense à la victoire et puis le coup fait mouche !
Pas de mal apparent, mais en dedans ça saigne !
N'attends pas de remords, l'adversaire est sans coeur !
Observe bien les yeux, vois ce regard moqueur !
On en connaît l'éclat ... pour peu que l'on enseigne !
S'il n'est pas de bon ton, que d'étaler les choses,
S'il faut savoir cacher certaines vérités,
Minimiser des faits qui peuvent irriter,
Ce n'est pas mon credo: tant pis si j'indispose!
Certains vont s'écrier « oust! à la Verrière !*
Avant tout: l'enfermer ! C'est un fou dangereux ! »
Tout est bien plus facile en se bouchant les yeux:
Vous savez ce discours, ô toreros, mes frères !
Mais quand viendra le jour où, las des pirouettes,
Le dernier combattant, le front sur le genou,
Implorera le ciel pour un ultime coup,
Les gens s'étonneront des arènes muettes !
Il régnera dès lors au plus profond des plaines
Un silence absolu, comme un brouillard malsain,
Uniquement troublé par le terrible essaim
Des dictateurs portés par l'ignorance humaine !
La violence alors sera de nouveau reine.
On verra la bêtise envahir les pays,
Et d'en haut, nous dirons aux peuples ébahis:
Pas italien ! Je précise bien: pas italien !

Préambule Baudelairien :
Dans une vie antérieure, je fus trouvère.
Pas italien, mais, j’ai plus de souvenir que si j’avais connu Milan.
Belles épineuses,
Je t’offre, Madame, ces quelques roses
- je le réclame ! - après deux mois de chasteté, de vous priez ô ma chère âme de me laisser vous chahuter ! Je suis en droit - oui ! je le pense ! - d’user de mon droit d’ingérence ! Je m’en vais bousculer de suite vos doux froufrous et puis ensuite je vais tendrement m’immiscer en votre chaude intimité ! … Vous laissez faire en bredouillant quelques propos peu convaincants! Pourquoi cacher avec des mots votre désir coulant à flots : je vois en cette résurgence l’obligation d’agir d’urgence ! Je serais lâche - et même pire ! - de vous laisser à vos soupirs : je vais agir - je dois le faire ! - c’est un devoir humanitaire ! Je vous sens prête, à l’évidence, à jouir de mon droit d’ingérence ! L’au-delà me paraît, toutes prophéties confondues, n’être qu’une vaste fumisterie ! Maintenant, je peux me tromper et je m’interroge : quelle religion va me récupérer pour me faire subir mon châtiment d’impie ? Naître. Se bâtir, se construire : être ! Bâtir, construire, planter, semer, récolter et … crever : Voilà l’ordre des choses ! Le reste n’est que foutaises ! Je le dis, je l’affirme, je suis à l’aise, j’ose : Voilà l’ordre des choses ! Toute autre projection ne peut être qu’un vaste fourre-tout débordant d’hypothèses, bâties sur d’improbables thèses, dont je dis « qu’elles se taisent » ! Un point, c’est tout ! Les bleus - blacks - blancs - beurs ne comptent pas pour du beurre ! Et un … et deux … et trois à un ! Et un … et deux … et trois à un ! Et un … et deux … et trois à un ! La vieille branche, Ce matin, j’ai frôlé une branche. D’une voix compatissante, elle m’a dit : « alors, ça va ma vieille branche ? » J’en suis resté interdit ! Qu’une branche parle, passe encore, mais, qu’elle m’adresse la parole sur se ton, je dis non, non et non : pas d’accord ! Interloqué, je me suis précipité devant mon miroir pour vérifier. Verdict sans appel : des rides à la pelle ! Les yeux dans les yeux, j’ai interpellé ce traite à tain : « Dis dons toi ! On se regarde tous les matins, nous vivons sous le même toit et tu ne m’as même pas signalé que je prenais un coup de vieux … un sérieux coup de vieux ! » Sans baiser les yeux, il m’a répondu : « J’ai bien essayé, mais quand tu me regardes tu ne me vois pas … tu ne te vois pas … mon vieux ! » Furieux ! J’étais furieux ! J’ai brisé mon faux jeton de miroir et suis allé chercher dans une armoire, ma meilleure scie ! …Si ! Histoire, histoire de faire voir à cette satanée branche de quel bois se chauffe une « vieille branche » ! Mais avant même de commencer à la scier … j’ai glissé ! Une seconde avant de m’écraser, je l’ai entendue ricaner : « Tiens, ça fait le quatrième cette année ! Ils vont pouvoir taper le carton, les macchabées ! En attentant … en attendant de pouvoir jouer aux osselets ! » Connexion, Pile, je suis en « T » … un « T » fort maté ! Face, je suis en « V ». J’en connais qui sont hantés par ma face en « V » ! D’autres sont tentés par mon pile en « T » ! Certains encore, rêvent de ma liaison « T – V » à hémisphères séparés … par cordon interposé ! Moi, j’attends tout simplement celui qui, avec doigté, saura délicatement m’écarter pour … franchement se connecter ! Surclassé Wanadoo ! A.O.L. : à la poubelle ! Connexion haut débit assurée - c’est garanti ! - avec … le septième ciel ! Pas besoin de logiciel. On oublie le Wi-Fi : on se branche et c’est parti ! Et moi, à terre, sur mon unique corde, je gratterai cet air pour qu’enfin je m’aligne parfaitement sur Sting ! … Qui suis-je ? L’espoir assassiné, J’ai longtemps rêvé … je me suis assoupi … et … j’en suis mort. Ce n’est pas moi qui suis devant toi ce soir, ce n’est pas moi. Le sens-tu ? Le sais-tu ? Ô, toi qui me côtoies et qui n’a rien vu. Chinoiserie, Un chinois, bien dans ses baskets, faisait marcher sa femme à la baguette … comme il se doit ! Mais un jour, autour d’un bol de riz, elle se moqua de lui : la chinoise rit ! Vexé, le chinois se dit : « Si ma chinoise rit, je vais être déshonoré ! » Emoi ! Il la questionna : « Pourquoi ris-tu de moi ? » Elle lui répondit : « Ne vois-tu pas, mon mari, que l’on a mis, dans ton dos, un poisson ? » Le mari, marri, tâta son dos : c’était oui ! Trahison ! Ce n’était là, pourtant, qu’un poisson d’avril … chinois ! Mais le mari rit jaune … comme il se doit ! Il mit à sa chinoise une bonne toise à coups de baguette et… lui fit sa fête ! Moralité chinoise : Quand on est femme de chinois, on ne rit pas à table, c’est tout ! Moralité française : Un chinois a peut-être une natte, voir une tresse, mais ce n’est pas une patate quand il s’agit d’évacuer son stress ! A méditer, un point c’est tout ! De l’amour à la vie il n’y a qu’un pas ; de l’amour à la mort… aussi … quelquefois. Pourtant - pourtant ! - un simple geste suffit pour éviter cela ! Amours hévéanescents, Des amours de passage, des amours de vacances, à la fois fous et sages, chapeautés de bon sens : petit bout de latex, que l’on met, que l’on ôte, car les amours « Kleenex » fatalement capotent !
Religion: impie soit-il !
La vie … point !
Allez les bleus !
La vieille branche
Connexion haut débit garantie
Tout homme qui a perdu sa faculté de rêver est déjà mort
Chine: Us et coutûmes dard populaire
Vacances: sortez couverts !