poesie
"Métamorphose foldingue et décousue," ... un poème déjanté de ... Rotpier !
Image du net
Métamorphose foldingue et décousue,
Je suis devenu athée tard :
une incubation prolongée !
J’étais un peu dans le brouillard :
ma raison était submergée !
Je suis devenu athée tard,
une éducation catholique
laisse des traces, c’est vachard,
comme la peste bubonique !
Je suis devenu athée tard,
et depuis j’aime les grenouilles
sauf celles de bénitier car
elles ont le frifri qui rouille !
Je suis devenu athée tard,
je ne suis pas un imbécile
et je planque mes cuisses car
elles pourraient finir dans l’huile !
Je suis devenu athée tard,
maintenant je saute et coasse,
on dit de moi : « Il est jobard ! »
mais je suis bien dans mes godasses !
Je suis devenu athée tard,
j’ai fréquenté des amphis bien,
des nuls aussi, c’est le hasard,
comme les rendez-vous pubiens !
Je suis devenu athée tard,
j’ai des palmes entre les doigts,
pas les académiques car
je ne les ai pas eu ma foi !
Je suis devenu athée tard,
j’ai horreur des fauteuils crapaud,
je leur trouve un coté bâtard :
j’ai cette pensée dans la peau !
Je suis devenu athée tard,
j’aime bien l’écologie verte
mais pas les verts soixante-huitards
qui cavalent après leur perte !
Je suis devenu athée tard,
je n’aime pas ceux qui grenouillent
dans des religions de hasard
et qui s’en mettent plein les fouilles !
Je suis devenu athée tard
mais si jamais un dieu existe,
je ne suis pas contre un rancard
je tiens à rester progressiste !
Je suis devenu athée tard,
et je suis certain que la chose
ne sera pas - aucun espoir ! -
sans l’ombre d’une sinistrose !
Je suis devenu athée tard,
toutes les religions m’hérissent
et je les charge à la hussard
les sachant mystificatrices !
je suis devenu athée tard,
j’ai un penchant pour le blasphème,
je n’en fais pas un étendard
mais de temps à autres j’en sème !
Je suis devenu athée tard,
ma dialectique est décousue,
tant que ce n’est pas mon falzar
j’aurais la langue bien pendue !
Photo du net bidouillée par le Rotpier
Attention ! Je garde un œil sur vous !
Image du net
Métamorphose foldingue et décousue,
Je suis devenu athée tard :
une incubation prolongée !
J’étais un peu dans le brouillard :
ma raison était submergée !
Je suis devenu athée tard,
une éducation catholique
laisse des traces, c’est vachard,
comme la peste bubonique !
Je suis devenu athée tard,
et depuis j’aime les grenouilles
sauf celles de bénitier car
elles ont le frifri qui rouille !
Je suis devenu athée tard,
je ne suis pas un imbécile
et je planque mes cuisses car
elles pourraient finir dans l’huile !
Je suis devenu athée tard,
maintenant je saute et coasse,
on dit de moi : « Il est jobard ! »
mais je suis bien dans mes godasses !
Je suis devenu athée tard,
j’ai fréquenté des amphis bien,
des nuls aussi, c’est le hasard,
comme les rendez-vous pubiens !
Je suis devenu athée tard,
j’ai des palmes entre les doigts,
pas les académiques car
je ne les ai pas eu ma foi !
Je suis devenu athée tard,
j’ai horreur des fauteuils crapaud,
je leur trouve un coté bâtard :
j’ai cette pensée dans la peau !
Je suis devenu athée tard,
j’aime bien l’écologie verte
mais pas les verts soixante-huitards
qui cavalent après leur perte !
Je suis devenu athée tard,
je n’aime pas ceux qui grenouillent
dans des religions de hasard
et qui s’en mettent plein les fouilles !
Je suis devenu athée tard
mais si jamais un dieu existe,
je ne suis pas contre un rancard
je tiens à rester progressiste !
Je suis devenu athée tard,
et je suis certain que la chose
ne sera pas - aucun espoir ! -
sans l’ombre d’une sinistrose !
Je suis devenu athée tard,
toutes les religions m’hérissent
et je les charge à la hussard
les sachant mystificatrices !
je suis devenu athée tard,
j’ai un penchant pour le blasphème,
je n’en fait pas un étendard
mais de temps en tant j’en sème !
Je suis devenu athée tard,
ma dialectique est décousue,
tant que ce n’est pas mon falzar
j’aurais la langue bien pendue !
Photo du net bidouillée par le Rotpier
Attention ! Je garde un œil sur vous !
Vendredi 13 ... jour de chance ? Pas si sûr ! ... "la chance" un poème de ... Rotpier
Demain: vendredi 13 ... jour de chance ,
... pas si sûr !
A trop jouer au con,
on finit par se prendre à son propre jeu !
Image du net
Croisez les doigts, sauf …
les manchots ça va de soi !
( Petit clin d’œil à Brassens )
Rotpier
14-18 ... la der des ders ... le rêve transformé en cauchemard ! ... le billet de Pierre
Vous avez déjà lu ce billet et j'espère que vous aimerez le relire.
Je regroupe tout ce que j'ai écrit sur ce sujet ô combien douloureux ...
Le jugement guerrier,
Ils étaient partis à la guerre
une fleur au bout du fusil,
la der des ders - sûr, la dernière ! -
après ça ce serait fini.
Ils ont creusé profond la terre
tel les autres en face aussi,
pas question de se laisser faire :
c’était parti pour le gâchis !
Dégoûtés par le grand carnage,
certains ont dit « On n’y va plus ! »
arc-boutés et bien résolus.
Jugés pour manque de courage,
ils ont fini au champ d’horreur
une fleur à l’endroit du cœur.
Pierre Dupuis
Image du net
.
En 3ème:
J’ai écrit ce poème après avoir lu le Goncourt 2013 « Au revoir là-haut » de Pierre Lemaitre qui traite en partie de ce drame.
Si vous ne l’avez pas lu, je vous le conseille vivement et vous met un lien pour un résumé plutôt bien fait : http://blogs.lexpress.fr/les-8-plumes/2013/11/26/au-revoir-la-haut-de-pierre-lemaitre-prix-goncourt-2013/
Images du net
La mort a le grand avantage de ne point
laisser de séquelles à ceux qui la rencontre …
Souvenirs et regrets d’une gueule cassée,
Pourquoi donc ne suis-je pas mort
quand cet obus venu du nord
a emporté, mon sang se glace,
presque la moitié de ma face.
Je veux bien aller en enfer,
j’ai connu le feu et le fer,
que peut-il arriver de pire,
J’aimerais bien l’entendre dire !
Et les officiers sabre au clair,
les explosions et les éclairs,
les tranchées, les rats et la boue,
les vieilles barbes sur les joues !
Et les assauts et les reculs
et les sombres et froids calculs
pour gagner quelques hectomètres
et obligés de se soumettre !
Les gazés et les fusillés,
les braves qui avaient osé
dire à la maréchalerie :
« Assez de cette boucherie ! »
Les copains désarticulés
et tous les regards affolés
et la mitraille et la mitraille
laissant de fumantes entrailles !
.
Les infirmiers et les brancards,
les jeunes et les vieux briscards,
les chirurgiens coupant des membres,
les corps torturés qui se cambrent !
Et ceux d’en face tout comme nous,
terrés aussi aux fond des trous
et obligés sous la mitraille
de s’élancer vaille que vaille !
Les mêmes de chaque coté
à ordonner, à exiger,
d’aller se faire ouvrir les trippes
au nom des sacrés grands principes !
Pourquoi donc ne suis-je pas mort ?
J’aurais dû, j’en ai grand remords,
en terminer là-bas sur place
pour ne plus me voir dans la glace !
Mais que peut-on faire bon sang
quand on s’est vidé de son sang
et que l’on n’est plus qu’une loque,
une proie pour staphylocoques !
Après …
Après, affronter les regards
avec les yeux plein de brouillard
des amis et de la famille
et pire encore ceux des filles !
Au début de la compassion,
ensuite de la répulsion
et parfois même une grimace
… ferais-je mieux, moi, à leur place ?
Pourquoi donc ne suis-je pas mort
quand cet obus venu du nord
a emporté, mon sang se glace,
presque la moitié de ma face ?
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux
Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie
Le bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait
C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières
Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait
L'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairait
Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé
Les lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyait
Un soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter
Si je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris là
Et la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber
Y a cinquante ans c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
A une servante sans fiancé
Le deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidée
Bon partage,
Pierre
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux
Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie
Le bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait
C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières
Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait
L'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairait
Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé
Les lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyait
Un soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter
Si je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris là
Et la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber
Y a cinquante ans c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
A une servante sans fiancé
Le deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidée
Bon partage,
Pierre
Relation très tendue entre ... " La poutre et le pendu, " ... un poème très très ancien de ... Pierre !
Un très ancien poème ... noir !
Image du net
La poutre et le pendu,
Pourquoi en était-il arrivé là ?
Il ne le savait plus très bien.
Pas quelque chose de précis… non.
Plutôt une accumulation de petits riens
… aux yeux des autres !
Petits riens qui, un matin, pèsent lourd…
très lourd, dans la besace de la vie.
Il n’était pas pressé… non .
Il prenait son temps : méthodique,
très méthodique.
Allant jusqu’à me caresser pour se faire pardonner
de m’ajouter un nœud, un de plus,
un… pas très catholique !
Il flatta aussi la vieille caisse avant de la mettre en place
et, tranquillement, se prépara.
Avec lui même il s’accorda ;
avec le chanvre, il s’encorda.
Puis, brusquement, laissant dans son sillage
la longue ligne droite de sa vie
toujours réglée toujours en ordre
il se paya la fantaisie
de prendre le dernier virage
à fond la caisse et … à la corde !
.
Et moi…moi, au-dessus de lui,
à l’autre bout de lui,
je ne dis rien.
Je fais tranquillement, honnêtement,
mon travail de poutre : je tiens !
Un très ancien poème ... noir !
Image du net
La poutre et le pendu,
Pourquoi en était-il arrivé là ?
Il ne le savait plus très bien.
Pas quelque chose de précis… non.
Plutôt une accumulation de petits riens
… aux yeux des autres !
Petits riens qui, un matin, pèsent lourd…
très lourd, dans la besace de la vie.
Il n’était pas pressé… non .
Il prenait son temps : méthodique,
très méthodique.
Allant jusqu’à me caresser pour se faire pardonner
de m’ajouter un nœud, un de plus,
un… pas très catholique !
Il flatta aussi la vieille caisse avant de la mettre en place
et, tranquillement, se prépara.
Avec lui même il s’accorda ;
avec le chanvre, il s’encorda.
Puis, brusquement, laissant dans son sillage
la longue ligne droite de sa vie
toujours réglée toujours en ordre
il se paya la fantaisie
de prendre le dernier virage
à fond la caisse et … à la corde !
Et moi…moi, au-dessus de lui,
à l’autre bout de lui,
je ne dis rien.
Je fais tranquillement, honnêtement,
mon travail de poutre : je tiens !
" Autoportrait," ... un poème de Pierre
Préambule :
L’autoportrait est un exercice périlleux, peut-être encore plus à l’écrit qu’au pinceau.
Bien se connaître soi-même est pratiquement une gageure !
On croit savoir et un jour on s’aperçoit que non.
Mais, rien n’empêche de relever le défit et d’essayer quand même.
Autoportrait,
Je suis un poète atypique
passé par la case prolo,
quand je suis la cible de piques
on me les lance ex-nihilo !
Je pèche un peu en rhétorique
car j’ai quitté les cours très tôt,
j’ai un alibi authentique :
à seize ans j’étais au boulot !
J’ai quand même appris mes classiques
préférant Zola à Hugo,
pour ce qui est de la musique
je vais de Wagner à Renaud !
Mes inclinations poétiques
vont du bon Villon à Queneau
en passant par les élastiques
des souliers troués de Rimbaud !
Je suis large sur la rythmique :
je laisse faire mon stylo !
Certains esprits monolithiques
me qualifient de rigolo !
Réguliers ou acrobatiques
mes vers ne sont pas idéaux,
ils sont sérieux ou drolatiques,
polis ou taillés au couteau !
Ils sont peu souvent syntaxiques :
je cultive le quiproquo !
Mais ils sont rarement toxiques
sauf bien sûr contre les fachos !
De l’amour à la politique
je brosse un peu tous les tableaux,
qu’ils soient morbides ou phalliques,
si ça dérange peu me chaut !
Mes textes sont très éclectiques
rasant parfois le caniveau,
je m’accommode des critiques
… tout en préférant les bravos !
Certains me trouvent sympathique,
d’autres me traitent de charlot,
à ceux-là moi je fais la nique
avant de leur tourner le dos !
Tantôt tendre, tantôt caustique,
parfois gentil, parfois salaud,
érotique ou bien hérétique
et bien sûr très souvent cabot !
Quand la Camarde boulimique
m’intimera : " Viens mon coco ! "
je lui dirais sans polémique :
" Attends je range mon stylo !
Je ne te fais pas de supplique
après tout tu fais ton boulot,
ne prend pas cet air pathétique
toi qui a la mort dans la peau ! "
Chacun doit déposer sa chique
un peu plus tard, un peu plus tôt,
il n’y a là rien de tragique :
c’est juste effacer un tableau !
Un banquet sans chant ni musique
réunira dans mon caveau
des légions de vers boulimiques
qui gémiront : " Il n’est pas gros ! "
Ils repartiront faméliques
après m’avoir sucé les os
en quête d’un hypothétique
festin digne de commensaux !
La crémation dont la pratique
a vraiment le vent dans le dos
réduit de façon très drastique
les macchabées … maigres ou gros !
L’avenir est problématique :
pour ces vers-là c’est Waterloo !
Quant à ceux de la poétique,
éviteront-ils le tombeau ?
C’est un portrait très elliptique
que je vous sers sur un plateau,
gagnerais-je une pluie de piques
ou une envolée de chapeaux ?
Préambule :
L’autoportrait est un exercice périlleux, peut-être encore plus à l’écrit qu’au pinceau.
Bien se connaître soi-même est pratiquement une gageure !
On croit savoir et un jour on s’aperçoit que non.
Mais, rien n’empêche de relever le défit et d’essayer quand même.
Autoportrait,
Je suis un poète atypique
passé par la case prolo,
quand je suis la cible de piques
on me les lance ex-nihilo !
Je pèche un peu en rhétorique
car j’ai quitté les cours très tôt,
j’ai un alibi authentique :
à seize ans j’étais au boulot !
J’ai quand même appris mes classiques
préférant Zola à Hugo,
pour ce qui est de la musique
je vais de Wagner à Renaud !
Mes inclinations poétiques
vont du bon Villon à Queneau
en passant par les élastiques
des souliers troués de Rimbaud !
Je suis large sur la rythmique :
je laisse faire mon stylo !
Certains esprits monolithiques
me qualifient de rigolo !
Réguliers ou acrobatiques
mes vers ne sont pas idéaux,
ils sont sérieux ou drolatiques,
polis ou taillés au couteau !
Ils sont peu souvent syntaxiques :
je cultive le quiproquo !
Mais ils sont rarement toxiques
sauf bien sûr contre les fachos !
De l’amour à la politique
je brosse un peu tous les tableaux,
qu’ils soient morbides ou phalliques,
si ça dérange peu me chaut !
Mes textes sont très éclectiques
rasant parfois le caniveau,
je m’accommode des critiques
… tout en préférant les bravos !
Certains me trouvent sympathique,
d’autres me traitent de charlot,
à ceux-là moi je fais la nique
avant de leur tourner le dos !
Tantôt tendre, tantôt caustique,
parfois gentil, parfois salaud,
érotique ou bien hérétique
et bien sûr très souvent cabot !
Quand la Camarde boulimique
m’intimera : « Viens mon coco ! »
je lui dirais sans polémique :
« Attends je range mon stylo ! »
Je ne te fais pas de supplique
après tout tu fais ton boulot,
ne prend pas cet air pathétique
toi qui a la mort dans la peau !
Chacun doit déposer sa chique
un peu plus tard, un peu plus tôt,
il n’y a là rien de tragique :
c’est juste effacer un tableau !
Un banquet sans chant ni musique
réunira dans mon caveau
des légions de vers boulimiques
qui gémiront : « Il n’est pas gros ! »
Ils repartiront faméliques
après m’avoir sucé les os
en quête d’un hypothétique
festin digne de commensaux !
La crémation dont la pratique
a vraiment le vent dans le dos
réduit de façon très drastique
les macchabées … maigres ou gros !
L’avenir est problématique :
pour ces vers-là c’est Waterloo !
Quant à ceux de la poétique,
éviteront-ils le tombeau ?
C’est un portrait très elliptique
que je vous sers sur un plateau,
gagnerais-je une pluie de piques
ou une envolée de chapeaux ?
“Coup de chaud dans le métro” un poème avec une mise en garde de ... Rotpier !
Allez, un petit coup de chaud
à l'approche de l'hiver !
... Et aussi une mise en garde
pour ne pas finir avec des précieuses ridicules !
Coup de chaud dans le métro,
Il avait pris un coup de chaud
en détaillant ses hémisphères,
paire du bas, paire du haut :
véritables calorifères !
C’est par le plus grand des hasards,
sur un escalier mécanique,
qu’il remarqua - nom d’un pétard ! -
celles du bas au galbe unique !
Il les avait au ras des yeux :
elle avait trois marches d’avance !
Un panorama merveilleux
qui supplantait Saint-Paul de Vence !
Quand tout en haut de l’escalier,
elle reprit sa marche souple,
le mouvement de balancier
lui coupa carrément le souffle !
Il calcula rapidement
que pour rester en équilibre,
il fallait bien que sur l’avant
ce soit aussi du beau calibre !
Alors il lui fila le train
- celui arrière à l’évidence ! -
en retenant très fort ses mains
qui voulaient entrer dans la danse !
A peine arrivés sur le quai,
la rame se pointa bondée :
il se retrouva tout plaqué,
les yeux sur la belle avancée !
Les deux hémisphères du haut
étaient aussi très remarquables :
la nana avait des lolos
qui poussaient à se mettre à table !
Libres de tout harnachement
ils tressautaient tout à leur guise,
à chaque à-coup très franchement,
usant le pull de la marquise !
La marquise qui remarqua
cette expertise licencieuse,
banda ses forces et lui cloqua
son beau genou dans les précieuses !
Le coup de chaud se transforma
dans la seconde en incendie,
en douleur de très grand format
et en coup de tachycardie !
Elle lui dit en souriant :
« N’en fais pas une maladie,
ça passera avec le temps :
prends ça avec philosophie !
Mon mec est bien plus beau que toi
et si je balance mes fesses,
si mes nénés font contrepoids,
c’est pour que je sois sa déesse ! "
Moralité :
A moins d’avoir des droits dessus,
ne vas pas trop lorgner les filles :
un petit coup d’œil et pas plus
ou gare aux bijoux de famille !
Rotpier
Allez, un petit coup de chaud
à l'approche de l'hiver !
... Et aussi une mise en garde
pour ne pas finir avec des précieuses ridicules !
Coup de chaud dans le métro,
Il avait pris un coup de chaud
en détaillant ses hémisphères,
paire du bas, paire du haut :
véritables calorifères !
C’est par le plus grand des hasards,
sur un escalier mécanique,
qu’il remarqua - nom d’un pétard ! -
celles du bas au galbe unique !
Il les avait au ras des yeux :
elle avait trois marches d’avance !
Un panorama merveilleux
qui supplantait Saint-Paul de Vence !
Quand tout en haut de l’escalier,
elle reprit sa marche souple,
le mouvement de balancier
lui coupa carrément le souffle !
Il calcula rapidement
que pour rester en équilibre,
il fallait bien que sur l’avant
ce soit aussi du beau calibre !
Alors il lui fila le train
- celui arrière à l’évidence ! -
en retenant très fort ses mains
qui voulaient entrer dans la danse !
A peine arrivés sur le quai,
la rame se pointa bondée :
il se retrouva tout plaqué,
les yeux sur la belle avancée !
Les deux hémisphères du haut
étaient aussi très remarquables :
la nana avait des lolos
qui poussaient à se mettre à table !
Libres de tout harnachement
ils tressautaient tout à leur guise,
à chaque à-coup très franchement,
usant le pull de la marquise !
La marquise qui remarqua
cette expertise licencieuse,
banda ses forces et lui cloqua
son beau genou dans les précieuses !
Le coup de chaud se transforma
dans la seconde en incendie,
en douleur de très grand format
et en coup de tachycardie !
Elle lui dit en souriant :
« N’en fais pas une maladie,
ça passera avec le temps :
prends ça avec philosophie !
Mon mec est bien plus beau que toi
et si je balance mes fesses,
si mes nénés font contrepoids,
c’est pour que je sois sa déesse ! "
Moralité :
A moins d’avoir des droits dessus,
ne vas pas trop lorgner les filles :
un petit coup d’œil et pas plus
ou gare aux bijoux de famille !
Rotpier
Horoscope et couple: les grandes interrogations de Rotpier : " Les douze signes et le vilain petit canard, " ... et pis c'est tout !
Choisir une compagne
en fonction de son signe astral,
n’est pas chose facile !
Rotpier
Image du net
Les douze signes et le vilain petit canard,
Vous vous posez maintes questions
quand il vous faut choisir un signe
pour construire une relation
qui ne vire pas à la guigne !
Je vous propose une excursion
mais sans vous donner de consigne ! -
au pays de mes réflexions
que dans ces quelques vers j’aligne !
xxxxxxx
Si je m’entiche d’un Bélier
dont le papa est capricorne,
finirais-je tout humilié
affublé de très longues cornes ?
Si je craque pour un Taureau,
tomberais-je sur une vache ?
Comme le dit l’ami Roro :
certaines sont vraiment des taches !
Si je tombe sur un Gémeaux
qui, parait-il, n’est pas facile,
aurais-je avec elle des mots ?
Ce serait vraiment imbécile !
Si je brulais pour un Cancer,
combien de temps aurais-je à vivre ?
Combien de temps avant les vers ?
Ce n’est pas écrit dans les livres !
Si je fais l’amour à un Lion,
la tiendrais-je par la crinière
pour éviter sa rébellion
quand je ferais un tour derrière ?
Si par un miracle accompli,
je tombais sur une vraie Vierge,
cela ne ferait pas un pli,
mais aurais-je besoin d’un cierge ?
Pourtant le summum des fléaux
ce serait bien qu’une Balance
m’offre son amour sur plateau
et me colle une chaude … offense !
Si je me piquais d’un Scorpion :
combien de jours avant la tombe ?
Rien à voir avec les morpions :
sitôt piqué, sitôt tu tombes !
Si je tombais, tout par hasard,
sur une femme Sagittaire,
pourrais-je sans trop de bazar
arriver à la faire taire ?
Et si j’avais un coup de cœur
pour une jolie Capricorne,
aurais-je beaucoup de bonheur
ou bien une vie des plus mornes ?
Si je séduis une mignonne
qui soit du signe du Verseau,
voudra-t-elle en bonne amazone
sacrifier au recto verso ?
Et si je ferrais un Poisson,
à la messe ou bien dans la rue,
je sais que j’aurais des soupçons :
entre l’ange ou bien la morue !
xxxxxxxxxxx
Je ne sais pas si vous avez
choisi parmi ces douze strophes,
un signe qui pourrait coller
pour limiter la catastrophe !
Mais il faut bien un jour choisir
car même si l’on vire tante,
les signes restent et le désir
c’est de pouvoir planter sa … tente !
Voilà le grand panorama,
le tour complet de l’horoscope,
je rentre dans l’anonymat
avant que l’on me télescope !
Rotpier
Le faux mage complètement rapé :
Image bidouillée par le Rotpier
... ça fout les boules, pas vrai ?
De la haute couture, du cousu main ? ... "Haute couture de l'esprit" ... un poème de Pierre
Un très ancien poème sans aucune retouche
sauf ... la présentation !
Image du net : exquise esquisse de Christian Lacroix
Haute couture de l'esprit,
Cent fois, sur le métier,
J'ai remis mon ouvrage,
J'ai repris le sentier
Du travail avec rage.
Souvent comme une brute
J'ai cassé puis refait:
Créer en la minute
Le chef-d’œuvre parfait !
Et de fil en aiguille
J'ai forcé mon esprit
A vous bâtir, ô fille
Merveilleuse et sans prix !
J'ai respecté la trame :
Pas un petit défaut !
Et vous devenez dame
Aux atouts triomphaux !
Et je m'en vais rêvant
A ta chair épicée,
Sur un exquis divan
Mes rêves t'ont hissée.
Pierre Dupuis
Image du net
Un très ancien poème sans aucune retouche
sauf ... la présentation !
Image du net : exquise esquisse de Christian Lacroix
Haute couture de l'esprit,
Cent fois, sur le métier,
J'ai remis mon ouvrage,
J'ai repris le sentier
Du travail avec rage.
Souvent comme une brute
J'ai cassé puis refait:
Créer en la minute
Le chef-d’œuvre parfait !
Et de fil en aiguille
J'ai forcé mon esprit
A vous bâtir, ô fille
Merveilleuse et sans prix !
J'ai respecté la trame :
Pas un petit défaut !
Et vous devenez dame
Aux atouts triomphaux !
Et je m'en vais rêvant
A ta chair épicée,
Sur un exquis divan
Mes rêves t'ont hissée.
Pierre Dupuis
Image du net
"L'écume de l'amer " ... un poème de Pierre qui n'est pas encore un être tas ...
Image du net: tableau du peintre Alexandre Nozal
L’écume de l’amer,
C’était en mars soixante huit
… enfin si j’en crois ma mémoire,
une passion en déficit
infiniment attentatoire.
J’arpentais alors Etretat
et ses chemins et ses falaises,
où avaient résonné nos pas
jusqu’à ce que je lui déplaise.
Je ne sais toujours pas pourquoi
- brouillard aux yeux ? - j’ignore encore,
mais je me suis retrouvé là
devant l’aiguille en sémaphore.
Sur notre amour détricoté
j’ai versé des vagues de larmes,
cherchant la maille ayant sauté
sans déclencher la moindre alarme.
Sur un hoquet des plus amers
le mien est passé sous la porte,
il est parti finir en mer,
c’est là que les vents les emportent.
Il en est ainsi des amours
qui naissent et se concrétisent,
qu’on croit qu’il vont durer toujours
et qui sur les écueils se brisent.
Sur un abysse ou un haut-fond
se trouve un très grand cimetière
où les amours qui se défont
brodent les légendes côtières.
Image du net: tableau du peintre Alexandre Nozal
L’écume de l’amer,
C’était en mars soixante huit
… enfin si j’en crois ma mémoire,
une passion en déficit
infiniment attentatoire.
J’arpentais alors Etretat
et ses chemins et ses falaises,
où avaient résonné nos pas
jusqu’à ce que je lui déplaise.
Je ne sais toujours pas pourquoi
- brouillard aux yeux ? - j’ignore encore,
mais je me suis retrouvé là
devant l’aiguille en sémaphore.
Sur notre amour détricoté
j’ai versé des vagues de larmes,
cherchant la maille ayant sauté
sans déclencher la moindre alarme.
Sur un hoquet des plus amers
le mien est passé sous la porte,
il est parti finir en mer,
c’est là que les vents les emportent.
Il en est ainsi des amours
qui naissent et se concrétisent,
qu’on croit qu’il vont durer toujours
et qui sur les écueils se brisent
Sur un abysse ou un haut-fond
se trouve un très grand cimetière
où les amours qui se défont
brodent les légendes côtières.
Nota: Déjà publié mais repris et augmenté... de nos jours tout augmente ...