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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Un poème tout frais tout chaud : "Des lolos mais pas de Margot," ... de ... Rotpier !

12 Janvier 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

 

Tout frais tout chaud ... comme le lait des lolos de Margot !

 

Les lolos de Margot

Image du net un peu malaxée par le Rotpier

 

Des lolos mais pas de Margot,

Elle avait dessous son corsage

Des lolos qui ne l’étaient pas,

Qui s’agitaient au moindre pas :

Grosses tensions sur son passage !

Pour les hommes, même les sages,

Cela confinait à l’appât

Et donnait sans mea culpa

Des réflexes de malaxage !

Mais pas de gougoutte à son chat

Comme l’ingénue du grand Georges :

Margot elle ne l’était pas

Même en défaut de soutien-gorge !

Elle avait son propre matou

A lui elle permettait tout !

                                                        Rotpier
 

 

 

Tout frais tout chaud ... comme le lait des lolos de Margot !

 

Les lolos de Margot

Image du net un peu malaxée par le Rotpier

 

Des lolos mais pas de Margot,

Elle avait dessous son corsage

Des lolos qui ne l’étaient pas,

Qui s’agitaient au moindre pas :

Grosses tensions sur son passage !

Pour les hommes, même les sages,

Cela confinait à l’appât

Et donnait sans mea culpa

Des réflexes de malaxage !

Mais pas de gougoutte à son chat

Comme l’ingénue du grand Georges :

Margot elle ne l’était pas

Même en défaut de soutien-gorge !

Elle avait son propre matou

A lui elle permettait tout !

                                                        Rotpier
 
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Le poème du jour : "L'espoir" ... de Pierre

5 Janvier 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

Quand il n'y a plus d'espérance

tout devient rance.

 

 Par les temps qui courent,

cela ne peut faire que du bien !

 
 
 
Photo câline prise du le net
 
 

.

L’espoir,

Quand on a tout perdu,

quand l’existence est morne ;

que l’on s’est morfondu

bien au-delà des bornes :

Il arrive souvent !

Parfois sans crier gare,

amené par le vent,

ou bien des formes rares.

Au bas d’un pantalon :

c’est un chat qui se frotte !

Un souffle d’aquilon

qui te siffle une note !

Le rire d’un enfant

devant la mappemonde !

La terre alors vraiment

recommence sa ronde !

Mais …

Comment se nomme-t-il

ce faiseur de miracle ?

Cet esprit volatil,

distillateur d’oracle ?

Tout simplement : « l’Espoir ! »

Fini le laminoir !

Tu retrouves l’envie,

tu n’es plus dans le noir :

… tu retrouves la vie !

Et … à ton tour …

Si tu jouais au chat,

ou bien au vent qui danse ?

Entre deux entrechats

tu serais « Providence ! »

Tu deviendrais … semeur d’espoir !

Pierre Dupuis

 

Le semeur de Millet : image prise sur le net

 

 

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"L’hiver indien," l'un de mes premiers poème (1999 ? ) ... Pierre

29 Décembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées

 

 

On ne peut pas toujours faire flèche de tous bois ... 

.

Un de mes premiers poèmes

écrit dans une période un peu tourmentée…

.

Image du net

L’hiver indien,

Depuis longtemps déjà, dans mes sommeils agités,

mon esprit mélangeait les choses :

des faits lointains qui me revenaient avec clarté,

des faits actuels puisés dans des journaux du soir,

des faits futurs déjà gravés dans ma mémoire.

Dans mon crâne-laboratoire

s’effectuait la lente et profonde alchimie de tout cela.

Bouillonnait ensemble cette nuit-là :

une très vieille légende indienne,

une  caisse de retraite avec un trou béant,

des voitures incendiées dans la plaine

et un vieillard me ressemblant.

Le tout était liquéfié dans un creuset combinatoire,

mon crâne-alambic recueillait avec soin

la quintessence de ce magma malsain

d’où s’échappaient d’inquiétantes fumerolles noires.

La pression montait.

Tout allait exploser, quand…

un rêve jaillit en exutoire.

 Un vieil indien me ressemblant,

tenant deux torches en sautoir

et sous le bras un réservoir,

s’éloignait de son pas pesant.

Dans sa démarche oscillatoire,

on sentait bien sa volonté :

« il fallait en finir ce soir !»

Toute la tribu, sans s’émouvoir,

perdait de vue le vieil indien,

lorsque soudain, dans le lointain,

jaillit le feu libératoire.

Hochant la tête pour tout adieu

la grappe humaine se disloqua,

matérialistes et ambitieux

les jeunes oubliaient déjà.

… Un vieil indien me ressemblant

tenant deux torches en sautoir

s’évaporait dans l’air du soir.

                               Pierre Dupuis

 

Photo pour l'hiver indien

Image composée à partir d'éléments du net

.

Déjà publié !

On ne peut pas toujours faire flèche de tous bois ... 

.

Un de mes premiers poèmes

écrit dans une période un peu tourmentée…

.

Image du net

L’hiver indien,

Depuis longtemps déjà, dans mes sommeils agités,

mon esprit mélangeait les choses :

des faits lointains qui me revenaient avec clarté,

des faits actuels puisés dans des journaux du soir,

des faits futurs déjà gravés dans ma mémoire.

Dans mon crâne-laboratoire

s’effectuait la lente et profonde alchimie de tout cela.

Bouillonnait ensemble cette nuit-là :

une très vieille légende indienne,

une  caisse de retraite avec un trou béant,

des voitures incendiées dans la plaine

et un vieillard me ressemblant.

Le tout était liquéfié dans un creuset combinatoire,

mon crâne-alambic recueillait avec soin

la quintessence de ce magma malsain

d’où s’échappaient d’inquiétantes fumerolles noires.

La pression montait.

Tout allait exploser, quand…

un rêve jaillit en exutoire.

 Un vieil indien me ressemblant,

tenant deux torches en sautoir

et sous le bras un réservoir,

s’éloignait de son pas pesant.

Dans sa démarche oscillatoire,

on sentait bien sa volonté :

« il fallait en finir ce soir !»

Toute la tribu, sans s’émouvoir,

perdait de vue le vieil indien,

lorsque soudain, dans le lointain,

jaillit le feu libératoire.

Hochant la tête pour tout adieu

la grappe humaine se disloqua,

matérialistes et ambitieux

les jeunes oubliaient déjà.

… Un vieil indien me ressemblant

tenant deux torches en sautoir

s’évaporait dans l’air du soir.

                               Pierre Dupuis

 

Photo pour l'hiver indien

Image composée à partir d'éléments du net

.

Déjà publié !

 

 

 

 

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" Ali, Ali : il faut te faire soigner le Rotpier ! " Le poème déjanté du jour de ... Rotpier

22 Décembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour, #Humour

 

 

J'espère que cette histoire vous rendra, comme Ali, baba !

.

 

 
Image du net

Ali, Ali : il faut te faire soigner le Rotpier !

Ali est un gentil garçon

qui travaille chez un libraire,

ne le traitez pas d’âne … non !

on n’a jamais vu Ali braire !

Ali mange souvent des figues,

il bosse Porte des Lilas,

il ne ressent pas la fatigue :

on n’a jamais vu Ali las !

Ali a une de ces frites :

il n’est pas du tout limaçon !

Je vois bien Ali aux marmites

mais ne vois pas Ali maçon !

L’ami Ali n’est pas sorcier :

ce n’est vraiment pas son image !

Si c’était vrai je serais scié :

je ne vois pas mon Ali mage !

Ali est un garçon croyant

et il met sa belle liquette

pour la grand messe de Royan :

c’est beau à voir quand Ali quête !

Ali a été étonné

de voir passer dans la casbah,

quarante voleurs sous son nez

et là j’ai vu Ali baba !

Aline a épousé Ali

qui a un truc de belle taille !

Aline prie au pied du lit :

« Il faut à tout prix qu’Ali maille ! »

J’en ai fini avec Ali

car je ne trouve plus de rime !

Je laiss’ tomber en somme Ali :

pas la peine que je m’escrime !

Mais …

Mais là, je vois blanchir Ali

… et je sens pousser un plumage !

Il me transforme en bengali :

c’est le grand retour d’Ali mage !

 

Rotpier

Image à peine trafiquée du Rotpier

 

J'espère que cette histoire vous rendra, comme Ali, baba !

.

 

 
Image du net

Ali, Ali : il faut te faire soigner le Rotpier !

Ali est un gentil garçon

qui travaille chez un libraire,

ne le traitez pas d’âne … non !

on n’a jamais vu Ali braire !

Ali mange souvent des figues,

il bosse Porte des Lilas,

il ne ressent pas la fatigue :

on n’a jamais vu Ali las !

Ali a une de ces frites :

il n’est pas du tout limaçon !

Je vois bien Ali aux marmites

mais ne vois pas Ali maçon !

L’ami Ali n’est pas sorcier :

ce n’est vraiment pas son image !

Si c’était vrai je serais scié :

je ne vois pas mon Ali mage !

Ali est un garçon croyant

et il met sa belle liquette

pour la grand messe de Royan :

c’est beau à voir quand Ali quête !

Ali a été étonné

de voir passer dans la casbah,

quarante voleurs sous son nez

et là j’ai vu Ali baba !

Aline a épousé Ali

qui a un truc de belle taille !

Aline prie au pied du lit :

« Il faut à tout prix qu’Ali maille ! »

J’en ai fini avec Ali

car je ne trouve plus de rime !

Je laiss’ tomber en somme Ali :

pas la peine que je m’escrime !

Mais …

Mais là, je vois blanchir Ali

… et je sens pousser un plumage !

Il me transforme en bengali :

c’est le grand retour d’Ali mage !

 

Rotpier

Image à peine trafiquée du Rotpier

Déjà publié !

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" Décapiter l'hydre DAECH " ou " Opération Hercule " ... un poème acrostiche de ... Pierre

14 Décembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Billet d'humeur, #Pensées

Préambule :

 Reculer dans le temps la destruction de DAECH est une erreur fondamentale puisque ce pseudo état, mais véritable organisation terroriste, se renforce de jour en jour malgré l’augmentation de l’intensité des frappes aériennes ciblées. DAECH est la gangrène actuelle du monde et l’on ne peut pas faire autre chose que de trancher pour éviter la propagation de l’infection. Plus on recule et plus cela coûtera cher en vies humaines, soldats et population civile, et en argent.

 Pierre Dupuis  

 

L'Hydre de Lerne est une créature de la mythologie grecque : tuer l'Hydre de Lerne constitue le deuxième des douze travaux d’Hercule.

Si une opération d’envergure était menée sur tous les fronts il serait, à mon sens, judicieux de la nommer : Opérattion Hercule

 

L'hydre de Lerne

Image du net

 

Décapiter DAECH

 

 

L'Hydre de Lerne est une créature de la mythologie grecque : tuer l'Hydre de Lerne constitue le deuxième des douze travaux d’Hercule.

Si une opération d’envergure était menée sur tous les fronts il serait, à mon sens, judicieux de la nommer : Opérattion Hercule

 

L'hydre de Lerne

Image du net

 

Décapiter DAECH

 

 

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Le poème acrostiche du jour : " Amour fou " de ... Pierre

3 Décembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

C'est un très ancien poème-acrostiche !

Amour et acrostiche ... un duo gagnant ?

 

Amour fou poème

 

Déjà publié  mais jamais usé !

 

 

C'est un très ancien poème-acrostiche !

Amour et acrostiche ... un duo gagnant ?

 

Amour fou poème

 

Déjà publié  mais jamais usé !

 

 

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Le poème du jour tout chaud tout frais : " Le borné, " de ... Pierre ! ( Pas Pierre le borné SVP ! )

1 Décembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées

 

 

Borne ou borné

Image du net

Il est des gens dont la tête est plus dure
que cette pierre de bornage
et dont les idées sont plus floues que cette image ! 

 

Le borné,

Toujours certain d’avoir raison,

Toujours pétri de certitudes

Et ce sur une foultitude

De sujets de tout horizon.

Il ne remet pas en question

Des vérités en désuétude,

Il se raidit et il élude

Les demandes d’explication.

La relativité existe,

Il n’y a rien de fantaisiste

À affirmer et c’est certain

Que sous toutes les latitudes

Les campés sur leurs certitudes

Sont frappés du sceau des crétins !

             Péroraison :

Ceci est une théorie,

Un essai de démonstration

Et si c’est une connerie

Je remettrais tout en question !

Je ne voudrais pas qu’on me taxe

Ni de génie ni de crétin,

D’ailleurs très souvent ma syntaxe

Passe bien près de l’incertain !

Si l’on me traite d’imbécile,

Je dis : « Rien n’est définitif ! »

Tous les jugements sont fragiles :

Dans la vie tout est relatif !

Il y a quand même une entorse

à ce « Rien n’est définitif » :

c’est l’instant où bombant le torse

la Parque nous prend par les tifs !

                               Pierre Dupuis

 

Einstein

Image du net, cette fois-ci très nette

mais ... tout est relatif, même la longueur des cheveux ! 

... De la langue aussi !

 

Borne ou borné

Image du net

Il est des gens dont la tête est plus dure
que cette pierre de bornage
et dont les idées sont plus floues que cette image ! 

 

Le borné,

Toujours certain d’avoir raison,

Toujours pétri de certitudes

Et ce sur une foultitude

De sujets de tout horizon.

Il ne remet pas en question

Des vérités en désuétude,

Il se raidit et il élude

Les demandes d’explication.

La relativité existe,

Il n’y a rien de fantaisiste

À affirmer et c’est certain

Que sous toutes les latitudes

Les campés sur leurs certitudes

Sont frappés du sceau des crétins !

             Péroraison :

Ceci est une théorie,

Un essai de démonstration

Et si c’est une connerie

Je remettrais tout en question !

Je ne voudrais pas qu’on me taxe

Ni de génie ni de crétin,

D’ailleurs très souvent ma syntaxe

Passe bien près de l’incertain !

Si l’on me traite d’imbécile,

Je dis : « Rien n’est définitif ! »

Tous les jugements sont fragiles :

Dans la vie tout est relatif !

Il y a quand même une entorse

à ce « Rien n’est définitif » :

c’est l’instant où bombant le torse

la Parque nous prend par les tifs !

                               Pierre Dupuis

 

Einstein

Image du net, cette fois-ci très nette

mais ... tout est relatif, même la longueur des cheveux ! 

... De la langue aussi !

 

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Le poème du jour : " La rousse semeuse de maux, " de ... Rotpier

25 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Humour

 

 

Des maux et des mots ... démo : 

 

Rousse

Image du net bidouillée par le Rotpier

 

.

La rousse semeuse de maux,

Elle avait un petit sourire

Qui laissait pantois les garçons

Et un coté pince-sans-rire

Qu’elle cultivait sans façon.

Allaient-ils se faire éconduire

Ou passer sous son édredon ?

Répertorier ou bien maudire

Ses nombreuses taches de son ?

Pas  facile à cerner la rousse :

Une énigme que sa frimousse !

Et toujours la même question :

Même teinte à tous les étages ?

Et pour la vérification

Ne pas essuyer un : « Dégage ! »

        Péroraison :

 Voila l’espoir énigmatique

Mais ne manquant pas de piquant

Que de façon systématique

La rousse semait à tous vents !

                                                Rotpier

 

Rousse 2

Image du net, c'est net !

Des maux et des mots ... démo : 

 

Rousse

Image du net bidouillée par le Rotpier

 

.

La rousse semeuse de maux,

Elle avait un petit sourire

Qui laissait pantois les garçons

Et un coté pince-sans-rire

Qu’elle cultivait sans façon.

Allaient-ils se faire éconduire

Ou passer sous son édredon ?

Répertorier ou bien maudire

Ses nombreuses taches de son ?

Pas  facile à cerner la rousse :

Une énigme que sa frimousse !

Et toujours la même question :

Même teinte à tous les étages ?

Et pour la vérification

Ne pas essuyer un : « Dégage ! »

        Péroraison :

 Voila l’espoir énigmatique

Mais ne manquant pas de piquant

Que de façon systématique

La rousse semait à tous vents !

                                                Rotpier

 

Rousse 2

Image du net, c'est net !

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" Écrin de classe " : un poème de Pierre qui a plus d'une corde dans son arc !

24 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Atelier d'écriture 14

 

 

Écrin de classe,

Tout contre bas

la contrebasse

fait «  la,la,la ! »

et se prélasse !

L’archet malin

qui la chatouille

se fait gredin

avec papouilles !

De grands frissons,

de longues plaintes,

voilà le son

de la complainte !

Et bien au chaud,

elle ronronne,

moite berceau :

la place est bonne !

Tout contre bas

la contrebasse

fait «  la,la,la ! »

et se prélasse !

                 Rêve …

J’aimerais bien

avoir ma place

en cet écrin

de grande classe !

          Je voudrais …

Aux noirs souliers,

faire la nique,

prendre mon pied

… tout en musique !

Mais je n'ai pas

la moindre chance :

je reste là

hors de la danse !

                                               Pierre Dupuis

 

 

Atelier d'écriture 14

 

Écrin de classe,

Tout contre bas

la contrebasse

fait «  la,la,la ! »

et se prélasse !

L’archet malin

qui la chatouille

se fait gredin

avec papouilles !

De grands frissons,

de longues plaintes,

voilà le son

de la complainte !

Et bien au chaud,

elle ronronne,

moite berceau :

la place est bonne !

Tout contre bas

la contrebasse

fait «  la,la,la ! »

et se prélasse !

                 Rêve …

J’aimerais bien

avoir ma place

en cet écrin

de grande classe !

          Je voudrais …

Aux noirs souliers,

faire la nique,

prendre mon pied

… tout en musique !

Mais je n'ai pas

la moindre chance :

je reste là

hors de la danse !

                                               Pierre Dupuis
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Le poème et les réflexions du jour : " Dérapage non contrôlé mais … pas forcément de l’auteur, " de ... Pierre

19 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées, #Billet d'humeur

 

Préambule :

 Il n’est pas pire ineptie que de croire que la démocratie, une fois acquise, demeure éternelle. Elle est à la fois forte et fragile, ce qui implique de la défendre bec et ongles contre toute attaque, extérieure comme intérieure.

 

Des limites de la démocratie,

 La démocratie est sans conteste la meilleure façon pour un pays d’être gouverné mais … parce qu’il y a un « mais » ! Elle n’est pas à l’abri de se saborder elle-même par le fait de l’ignorance, de l’inconséquence et de la versatilité d’une partie des citoyens qui la composent.

Les apprentis dictateurs à l’affût le savent bien qui les manipulent en les brossant dans le sens du poil à coup d’attrape-tout et d’exacerbation de leur haine et de leur racisme latents envers les « autres ». Autres qui peuvent très bien être leurs propres voisins et même des membres de leur propre famille. Ces manipulations s’appellent tout simplement le populisme ! Qu’il soit de droite ou bien de gauche, il aboutit inévitablement un jour ou l’autre à la dictature.

Les politiques démocrates ne peuvent pas dénoncer tout haut ce que j’énonce ici ( bien qu’ils le sachent parfaitement ! ) car ce serait se tirer une balle dans le pied et tarir complètement la source des voix des quelques hésitants. Il ne leur reste plus qu’à essayer de raisonner ces électeurs potentiels sans grand espoir d’y parvenir.

Il importe donc que ce soit des gens de la société civile qui tentent de le faire en sachant aussi que quand l’ignorance et la bêtise sont sur les rails il est très difficile de les arrêter, l’histoire l’a prouvé à maintes reprises aux quatre coins de la terre.

N’étant ni homme politique ni homme important mais républicain convaincu, j’ai décidé d’apporter cette petite pierre à l’édifice de la démocratie. Elle est ce qu’elle est, mais elle est et a le mérite d’être. Elle est brute et tranchante comme silex puisque totalement expurgée de toute trace de langue de bois.

 Pierre Dupuis

 

Tocsin

Image du net

 

Préambule :

Il faut encore et toujours sonnet le tocsin !

 

 

Dérapage non contrôlé mais

… pas forcément de l’auteur,

Sonnet premier :

Il est des gens très hermétiques

qui gobent les attrape-tout *

et nul besoin d’être caustique

pour encore enfoncer le clou !

Sur le plan purement pratique

autant le dire sans tabou,

leur QI est problématique :

à peine plus qu’un sapajou !

Comptons que jamais ils ne volent

car je vous fiche ma parole

que ce genre d’individus

criards et cons comme des mouettes

pourraient nous déféquer dessus

en y allant à l’aveuglette !

* Programme politique assez vaste pour attirer un grand nombre de voix d’électeurs, que l’on peut qualifier plus prosaïquement d’attrape-couillons !

xxxxxxxxxxxxxx

Sonnet second :

 

Quand je pense que ceux-là votent

cela me fait froid dans le dos,

une ficelle, une carotte

et leurs voix tombent aussitôt !

Changeant de bord comme de chiotte,

brandissant leur nouveau drapeau,

retournant vestes et culottes

quitte à se faire mettre gros !

Vous allez dire : « Il exagère 

sous l’emprise de la colère ! »

Moi calmement je vous dis « Non ! »

Je ne supprime aucune ligne,

c’est clair et net et non abscons :

je confirme persiste et signe !

xxxxxxxxxxx

Sonnet troisième :

 

Je ne fais pas de politique,

je ne cours pas après les voix

et les discours dithyrambiques

je m’en bas l’œil ça va de soit !

Je comprends que ma dialectique

puisse choquer et je conçois

qu’on l’abhorre et qu’on la critique

mais sur tout cela je m’assois !

Quand je vois la classe ouvrière

tomber la tête la première

gaiement dans le piège infernal

du populisme vomitoire

je crie à l’affront national :

ils ne connaissent plus l’histoire !

Péroraison :

 

Quoi que l’on dise ou que l’on fasse

l’éternel recommencement

remettra les gens face à face

pour en découdre allègrement !

C’est chaque fois la même chose,

on dit que c’est la der des der

mais la haine se réimpose,

métastasant comme cancer !

Et au sein de chaque famille

de nombreuses prises de bec

partiront sur une broutille

et flamberont comme bois sec !

Cela durera des années,

se propageant comme typhus,

des relations empoisonnées

comme dans l’affaire Dreyfus !

J’aurais pu évoquer la peste

comme vecteur de mal connu,

surtout la brune qui empeste

beaucoup plus fort selon Camus !

On y laissera tous des plumes

mais les responsables diront

drapés dans leurs nouveaux costumes :

« Ce n’est pas nous ! » … à l’unisson !

Ils ne pourront pourtant pas dire :

« Si seulement nous avions su ! »

partout l’information transpire

et ce tous médias confondus !

Mais il faut en avoir l’envie

et arrêter de s’abrutir

avec des émissions pourries

tout juste bon à abêtir !

Tous les grands chantres populistes

tablent sur le repli sur soi

qui selon tous les spécialistes

conduirait au chaos tout droit !

De nos jours vivre en autarcie

n’est que chimère et illusion,

ceux qui prônent cette ineptie

ont d’autres buts : leurs ambitions !

Car ne nous voilons pas la face

c’est bien de cela qu’il s’agit :

manipuler la populace

et puis l’asservir à l’envi !

Raviver le feu de la haine

et du racisme en même temps

venant des profondeurs lointaines

et couvant chez les ignorants !

Lever des meutes phalangères,

des milices prêtes à tout,

ne dites pas que j’exagère,

regardez tout autour de vous !

Dans un bar allez boire un verre,

observez bien et écoutez,

vous en entendrez de sévères

et vous ne pourrez plus douter !

Fermez les yeux et en images

vous les verrez vociférer

et s’élancer pour le lynchage

de quelques cercles désignés !

L’histoire est remplie de ces scènes

mais l’amnésie est de rigueur,

la peste brune est pathogène

et se propage avec vigueur !

Au bout de la triste aventure,

quand les combats seront finis,

quand on dressera la facture

viendra l’heure du grand déni !

Responsables mais pas coupables :

on connaît le refrain par cœur,

au moment de se mettre à table

tous deviendront enfants de chœur !

Mais il y aura les portables

comme impitoyables mouchards,

Facebook et autres redoutables

outils pour piéger les cafards !

Rien de nouveau en ce bas monde,

les pigeons restent les pigeons,

quelques grains et ils font la ronde

… certains même tendent le fion !

Avec ce genre de poème

je ne me ferai pas d’ami

et à vrai dire je crois même

que j’ouïs déjà des ennemis !

S’ils viennent sonner à ma porte

j’essaierai de leur expliquer

pourquoi j’ai agi de la sorte,

je tenterai de m’appliquer !

Mais ils n’auront pas la patience

d’attendre avant de me lyncher,

ces gens sont pétris d’obédience

et peu enclin à s’épancher !

Avec ce genre de poème

je ne me ferai pas d’ami,

ce n’est pas pour moi un dilemme :

ce que je pense je le dis !

                                 Pierre Dupuis

 

 

 

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