poesie
Un poème tout frais tout chaud : "Des lolos mais pas de Margot," ... de ... Rotpier !
Tout frais tout chaud ... comme le lait des lolos de Margot !
Image du net un peu malaxée par le Rotpier
Des lolos mais pas de Margot,
Elle avait dessous son corsage
Des lolos qui ne l’étaient pas,
Qui s’agitaient au moindre pas :
Grosses tensions sur son passage !
Pour les hommes, même les sages,
Cela confinait à l’appât
Et donnait sans mea culpa
Des réflexes de malaxage !
Mais pas de gougoutte à son chat
Comme l’ingénue du grand Georges :
Margot elle ne l’était pas
Même en défaut de soutien-gorge !
Elle avait son propre matou
A lui elle permettait tout !
Tout frais tout chaud ... comme le lait des lolos de Margot !
Image du net un peu malaxée par le Rotpier
Des lolos mais pas de Margot,
Elle avait dessous son corsage
Des lolos qui ne l’étaient pas,
Qui s’agitaient au moindre pas :
Grosses tensions sur son passage !
Pour les hommes, même les sages,
Cela confinait à l’appât
Et donnait sans mea culpa
Des réflexes de malaxage !
Mais pas de gougoutte à son chat
Comme l’ingénue du grand Georges :
Margot elle ne l’était pas
Même en défaut de soutien-gorge !
Elle avait son propre matou
A lui elle permettait tout !
Le poème du jour : "L'espoir" ... de Pierre
.
Quand il n'y a plus d'espérance
tout devient rance.
Par les temps qui courent,
cela ne peut faire que du bien !
.
L’espoir,
Quand on a tout perdu,
quand l’existence est morne ;
que l’on s’est morfondu
bien au-delà des bornes :
Il arrive souvent !
Parfois sans crier gare,
amené par le vent,
ou bien des formes rares.
Au bas d’un pantalon :
c’est un chat qui se frotte !
Un souffle d’aquilon
qui te siffle une note !
Le rire d’un enfant
devant la mappemonde !
La terre alors vraiment
recommence sa ronde !
Mais …
Comment se nomme-t-il
ce faiseur de miracle ?
Cet esprit volatil,
distillateur d’oracle ?
Tout simplement : « l’Espoir ! »
Fini le laminoir !
Tu retrouves l’envie,
tu n’es plus dans le noir :
… tu retrouves la vie !
Et … à ton tour …
Si tu jouais au chat,
ou bien au vent qui danse ?
Entre deux entrechats
tu serais « Providence ! »
Tu deviendrais … semeur d’espoir !
Pierre Dupuis
Le semeur de Millet : image prise sur le net
"L’hiver indien," l'un de mes premiers poème (1999 ? ) ... Pierre
On ne peut pas toujours faire flèche de tous bois ...
.
Un de mes premiers poèmes
écrit dans une période un peu tourmentée…
.
L’hiver indien,
Depuis longtemps déjà, dans mes sommeils agités,
mon esprit mélangeait les choses :
des faits lointains qui me revenaient avec clarté,
des faits actuels puisés dans des journaux du soir,
des faits futurs déjà gravés dans ma mémoire.
Dans mon crâne-laboratoire
s’effectuait la lente et profonde alchimie de tout cela.
Bouillonnait ensemble cette nuit-là :
une très vieille légende indienne,
une caisse de retraite avec un trou béant,
des voitures incendiées dans la plaine
et un vieillard me ressemblant.
Le tout était liquéfié dans un creuset combinatoire,
mon crâne-alambic recueillait avec soin
la quintessence de ce magma malsain
d’où s’échappaient d’inquiétantes fumerolles noires.
La pression montait.
Tout allait exploser, quand…
un rêve jaillit en exutoire.
Un vieil indien me ressemblant,
tenant deux torches en sautoir
et sous le bras un réservoir,
s’éloignait de son pas pesant.
Dans sa démarche oscillatoire,
on sentait bien sa volonté :
« il fallait en finir ce soir !»
Toute la tribu, sans s’émouvoir,
perdait de vue le vieil indien,
lorsque soudain, dans le lointain,
jaillit le feu libératoire.
Hochant la tête pour tout adieu
la grappe humaine se disloqua,
matérialistes et ambitieux
les jeunes oubliaient déjà.
… Un vieil indien me ressemblant
tenant deux torches en sautoir
s’évaporait dans l’air du soir.
Pierre Dupuis
Image composée à partir d'éléments du net
.
Déjà publié !
On ne peut pas toujours faire flèche de tous bois ...
.
Un de mes premiers poèmes
écrit dans une période un peu tourmentée…
.
L’hiver indien,
Depuis longtemps déjà, dans mes sommeils agités,
mon esprit mélangeait les choses :
des faits lointains qui me revenaient avec clarté,
des faits actuels puisés dans des journaux du soir,
des faits futurs déjà gravés dans ma mémoire.
Dans mon crâne-laboratoire
s’effectuait la lente et profonde alchimie de tout cela.
Bouillonnait ensemble cette nuit-là :
une très vieille légende indienne,
une caisse de retraite avec un trou béant,
des voitures incendiées dans la plaine
et un vieillard me ressemblant.
Le tout était liquéfié dans un creuset combinatoire,
mon crâne-alambic recueillait avec soin
la quintessence de ce magma malsain
d’où s’échappaient d’inquiétantes fumerolles noires.
La pression montait.
Tout allait exploser, quand…
un rêve jaillit en exutoire.
Un vieil indien me ressemblant,
tenant deux torches en sautoir
et sous le bras un réservoir,
s’éloignait de son pas pesant.
Dans sa démarche oscillatoire,
on sentait bien sa volonté :
« il fallait en finir ce soir !»
Toute la tribu, sans s’émouvoir,
perdait de vue le vieil indien,
lorsque soudain, dans le lointain,
jaillit le feu libératoire.
Hochant la tête pour tout adieu
la grappe humaine se disloqua,
matérialistes et ambitieux
les jeunes oubliaient déjà.
… Un vieil indien me ressemblant
tenant deux torches en sautoir
s’évaporait dans l’air du soir.
Pierre Dupuis
Image composée à partir d'éléments du net
.
Déjà publié !
" Ali, Ali : il faut te faire soigner le Rotpier ! " Le poème déjanté du jour de ... Rotpier
J'espère que cette histoire vous rendra, comme Ali, baba !
.
Ali, Ali : il faut te faire soigner le Rotpier !
Ali est un gentil garçon
qui travaille chez un libraire,
ne le traitez pas d’âne … non !
on n’a jamais vu Ali braire !
Ali mange souvent des figues,
il bosse Porte des Lilas,
il ne ressent pas la fatigue :
on n’a jamais vu Ali las !
Ali a une de ces frites :
il n’est pas du tout limaçon !
Je vois bien Ali aux marmites
mais ne vois pas Ali maçon !
L’ami Ali n’est pas sorcier :
ce n’est vraiment pas son image !
Si c’était vrai je serais scié :
je ne vois pas mon Ali mage !
Ali est un garçon croyant
et il met sa belle liquette
pour la grand messe de Royan :
c’est beau à voir quand Ali quête !
Ali a été étonné
de voir passer dans la casbah,
quarante voleurs sous son nez
et là j’ai vu Ali baba !
Aline a épousé Ali
qui a un truc de belle taille !
Aline prie au pied du lit :
« Il faut à tout prix qu’Ali maille ! »
J’en ai fini avec Ali
car je ne trouve plus de rime !
Je laiss’ tomber en somme Ali :
pas la peine que je m’escrime !
Mais …
Mais là, je vois blanchir Ali
… et je sens pousser un plumage !
Il me transforme en bengali :
c’est le grand retour d’Ali mage !
Rotpier
Image à peine trafiquée du Rotpier
J'espère que cette histoire vous rendra, comme Ali, baba !
.
Ali, Ali : il faut te faire soigner le Rotpier !
Ali est un gentil garçon
qui travaille chez un libraire,
ne le traitez pas d’âne … non !
on n’a jamais vu Ali braire !
Ali mange souvent des figues,
il bosse Porte des Lilas,
il ne ressent pas la fatigue :
on n’a jamais vu Ali las !
Ali a une de ces frites :
il n’est pas du tout limaçon !
Je vois bien Ali aux marmites
mais ne vois pas Ali maçon !
L’ami Ali n’est pas sorcier :
ce n’est vraiment pas son image !
Si c’était vrai je serais scié :
je ne vois pas mon Ali mage !
Ali est un garçon croyant
et il met sa belle liquette
pour la grand messe de Royan :
c’est beau à voir quand Ali quête !
Ali a été étonné
de voir passer dans la casbah,
quarante voleurs sous son nez
et là j’ai vu Ali baba !
Aline a épousé Ali
qui a un truc de belle taille !
Aline prie au pied du lit :
« Il faut à tout prix qu’Ali maille ! »
J’en ai fini avec Ali
car je ne trouve plus de rime !
Je laiss’ tomber en somme Ali :
pas la peine que je m’escrime !
Mais …
Mais là, je vois blanchir Ali
… et je sens pousser un plumage !
Il me transforme en bengali :
c’est le grand retour d’Ali mage !
Rotpier
Image à peine trafiquée du Rotpier
Déjà publié !
" Décapiter l'hydre DAECH " ou " Opération Hercule " ... un poème acrostiche de ... Pierre
Préambule :
Reculer dans le temps la destruction de DAECH est une erreur fondamentale puisque ce pseudo état, mais véritable organisation terroriste, se renforce de jour en jour malgré l’augmentation de l’intensité des frappes aériennes ciblées. DAECH est la gangrène actuelle du monde et l’on ne peut pas faire autre chose que de trancher pour éviter la propagation de l’infection. Plus on recule et plus cela coûtera cher en vies humaines, soldats et population civile, et en argent.
Pierre Dupuis
L'Hydre de Lerne est une créature de la mythologie grecque : tuer l'Hydre de Lerne constitue le deuxième des douze travaux d’Hercule.
Si une opération d’envergure était menée sur tous les fronts il serait, à mon sens, judicieux de la nommer : Opérattion Hercule
Image du net
L'Hydre de Lerne est une créature de la mythologie grecque : tuer l'Hydre de Lerne constitue le deuxième des douze travaux d’Hercule.
Si une opération d’envergure était menée sur tous les fronts il serait, à mon sens, judicieux de la nommer : Opérattion Hercule
Image du net
Le poème du jour tout chaud tout frais : " Le borné, " de ... Pierre ! ( Pas Pierre le borné SVP ! )
Image du net
Le borné,
Toujours certain d’avoir raison,
Toujours pétri de certitudes
Et ce sur une foultitude
De sujets de tout horizon.
Il ne remet pas en question
Des vérités en désuétude,
Il se raidit et il élude
Les demandes d’explication.
La relativité existe,
Il n’y a rien de fantaisiste
À affirmer et c’est certain
Que sous toutes les latitudes
Les campés sur leurs certitudes
Sont frappés du sceau des crétins !
Péroraison :
Ceci est une théorie,
Un essai de démonstration
Et si c’est une connerie
Je remettrais tout en question !
Je ne voudrais pas qu’on me taxe
Ni de génie ni de crétin,
D’ailleurs très souvent ma syntaxe
Passe bien près de l’incertain !
Si l’on me traite d’imbécile,
Je dis : « Rien n’est définitif ! »
Tous les jugements sont fragiles :
Dans la vie tout est relatif !
Il y a quand même une entorse
à ce « Rien n’est définitif » :
c’est l’instant où bombant le torse
la Parque nous prend par les tifs !
Image du net, cette fois-ci très nette
mais ... tout est relatif, même la longueur des cheveux !
... De la langue aussi !
Image du net
Le borné,
Toujours certain d’avoir raison,
Toujours pétri de certitudes
Et ce sur une foultitude
De sujets de tout horizon.
Il ne remet pas en question
Des vérités en désuétude,
Il se raidit et il élude
Les demandes d’explication.
La relativité existe,
Il n’y a rien de fantaisiste
À affirmer et c’est certain
Que sous toutes les latitudes
Les campés sur leurs certitudes
Sont frappés du sceau des crétins !
Péroraison :
Ceci est une théorie,
Un essai de démonstration
Et si c’est une connerie
Je remettrais tout en question !
Je ne voudrais pas qu’on me taxe
Ni de génie ni de crétin,
D’ailleurs très souvent ma syntaxe
Passe bien près de l’incertain !
Si l’on me traite d’imbécile,
Je dis : « Rien n’est définitif ! »
Tous les jugements sont fragiles :
Dans la vie tout est relatif !
Il y a quand même une entorse
à ce « Rien n’est définitif » :
c’est l’instant où bombant le torse
la Parque nous prend par les tifs !
Image du net, cette fois-ci très nette
mais ... tout est relatif, même la longueur des cheveux !
... De la langue aussi !
Le poème du jour : " La rousse semeuse de maux, " de ... Rotpier
Des maux et des mots ... démo :
Image du net bidouillée par le Rotpier
.
La rousse semeuse de maux,
Elle avait un petit sourire
Qui laissait pantois les garçons
Et un coté pince-sans-rire
Qu’elle cultivait sans façon.
Allaient-ils se faire éconduire
Ou passer sous son édredon ?
Répertorier ou bien maudire
Ses nombreuses taches de son ?
Pas facile à cerner la rousse :
Une énigme que sa frimousse !
Et toujours la même question :
Même teinte à tous les étages ?
Et pour la vérification
Ne pas essuyer un : « Dégage ! »
Péroraison :
Voila l’espoir énigmatique
Mais ne manquant pas de piquant
Que de façon systématique
La rousse semait à tous vents !
Image du net, c'est net !
Des maux et des mots ... démo :
Image du net bidouillée par le Rotpier
.
La rousse semeuse de maux,
Elle avait un petit sourire
Qui laissait pantois les garçons
Et un coté pince-sans-rire
Qu’elle cultivait sans façon.
Allaient-ils se faire éconduire
Ou passer sous son édredon ?
Répertorier ou bien maudire
Ses nombreuses taches de son ?
Pas facile à cerner la rousse :
Une énigme que sa frimousse !
Et toujours la même question :
Même teinte à tous les étages ?
Et pour la vérification
Ne pas essuyer un : « Dégage ! »
Péroraison :
Voila l’espoir énigmatique
Mais ne manquant pas de piquant
Que de façon systématique
La rousse semait à tous vents !
Image du net, c'est net !
" Écrin de classe " : un poème de Pierre qui a plus d'une corde dans son arc !
Écrin de classe,
Tout contre bas
la contrebasse
fait « la,la,la ! »
et se prélasse !
L’archet malin
qui la chatouille
se fait gredin
avec papouilles !
De grands frissons,
de longues plaintes,
voilà le son
de la complainte !
Et bien au chaud,
elle ronronne,
moite berceau :
la place est bonne !
Tout contre bas
la contrebasse
fait « la,la,la ! »
et se prélasse !
Rêve …
J’aimerais bien
avoir ma place
en cet écrin
de grande classe !
Je voudrais …
Aux noirs souliers,
faire la nique,
prendre mon pied
… tout en musique !
Mais je n'ai pas
la moindre chance :
je reste là
hors de la danse !
Écrin de classe,
Tout contre bas
la contrebasse
fait « la,la,la ! »
et se prélasse !
L’archet malin
qui la chatouille
se fait gredin
avec papouilles !
De grands frissons,
de longues plaintes,
voilà le son
de la complainte !
Et bien au chaud,
elle ronronne,
moite berceau :
la place est bonne !
Tout contre bas
la contrebasse
fait « la,la,la ! »
et se prélasse !
Rêve …
J’aimerais bien
avoir ma place
en cet écrin
de grande classe !
Je voudrais …
Aux noirs souliers,
faire la nique,
prendre mon pied
… tout en musique !
Mais je n'ai pas
la moindre chance :
je reste là
hors de la danse !
Le poème et les réflexions du jour : " Dérapage non contrôlé mais … pas forcément de l’auteur, " de ... Pierre
Préambule :
Il n’est pas pire ineptie que de croire que la démocratie, une fois acquise, demeure éternelle. Elle est à la fois forte et fragile, ce qui implique de la défendre bec et ongles contre toute attaque, extérieure comme intérieure.
Des limites de la démocratie,
La démocratie est sans conteste la meilleure façon pour un pays d’être gouverné mais … parce qu’il y a un « mais » ! Elle n’est pas à l’abri de se saborder elle-même par le fait de l’ignorance, de l’inconséquence et de la versatilité d’une partie des citoyens qui la composent.
Les apprentis dictateurs à l’affût le savent bien qui les manipulent en les brossant dans le sens du poil à coup d’attrape-tout et d’exacerbation de leur haine et de leur racisme latents envers les « autres ». Autres qui peuvent très bien être leurs propres voisins et même des membres de leur propre famille. Ces manipulations s’appellent tout simplement le populisme ! Qu’il soit de droite ou bien de gauche, il aboutit inévitablement un jour ou l’autre à la dictature.
Les politiques démocrates ne peuvent pas dénoncer tout haut ce que j’énonce ici ( bien qu’ils le sachent parfaitement ! ) car ce serait se tirer une balle dans le pied et tarir complètement la source des voix des quelques hésitants. Il ne leur reste plus qu’à essayer de raisonner ces électeurs potentiels sans grand espoir d’y parvenir.
Il importe donc que ce soit des gens de la société civile qui tentent de le faire en sachant aussi que quand l’ignorance et la bêtise sont sur les rails il est très difficile de les arrêter, l’histoire l’a prouvé à maintes reprises aux quatre coins de la terre.
N’étant ni homme politique ni homme important mais républicain convaincu, j’ai décidé d’apporter cette petite pierre à l’édifice de la démocratie. Elle est ce qu’elle est, mais elle est et a le mérite d’être. Elle est brute et tranchante comme silex puisque totalement expurgée de toute trace de langue de bois.
Pierre Dupuis
Image du net
Préambule :
Il faut encore et toujours sonnet le tocsin !
Dérapage non contrôlé mais
… pas forcément de l’auteur,
Sonnet premier :
Il est des gens très hermétiques
qui gobent les attrape-tout *
et nul besoin d’être caustique
pour encore enfoncer le clou !
Sur le plan purement pratique
autant le dire sans tabou,
leur QI est problématique :
à peine plus qu’un sapajou !
Comptons que jamais ils ne volent
car je vous fiche ma parole
que ce genre d’individus
criards et cons comme des mouettes
pourraient nous déféquer dessus
en y allant à l’aveuglette !
* Programme politique assez vaste pour attirer un grand nombre de voix d’électeurs, que l’on peut qualifier plus prosaïquement d’attrape-couillons !
xxxxxxxxxxxxxx
Sonnet second :
Quand je pense que ceux-là votent
cela me fait froid dans le dos,
une ficelle, une carotte
et leurs voix tombent aussitôt !
Changeant de bord comme de chiotte,
brandissant leur nouveau drapeau,
retournant vestes et culottes
quitte à se faire mettre gros !
Vous allez dire : « Il exagère
sous l’emprise de la colère ! »
Moi calmement je vous dis « Non ! »
Je ne supprime aucune ligne,
c’est clair et net et non abscons :
je confirme persiste et signe !
xxxxxxxxxxx
Sonnet troisième :
Je ne fais pas de politique,
je ne cours pas après les voix
et les discours dithyrambiques
je m’en bas l’œil ça va de soit !
Je comprends que ma dialectique
puisse choquer et je conçois
qu’on l’abhorre et qu’on la critique
mais sur tout cela je m’assois !
Quand je vois la classe ouvrière
tomber la tête la première
gaiement dans le piège infernal
du populisme vomitoire
je crie à l’affront national :
ils ne connaissent plus l’histoire !
Péroraison :
Quoi que l’on dise ou que l’on fasse
l’éternel recommencement
remettra les gens face à face
pour en découdre allègrement !
C’est chaque fois la même chose,
on dit que c’est la der des der
mais la haine se réimpose,
métastasant comme cancer !
Et au sein de chaque famille
de nombreuses prises de bec
partiront sur une broutille
et flamberont comme bois sec !
Cela durera des années,
se propageant comme typhus,
des relations empoisonnées
comme dans l’affaire Dreyfus !
J’aurais pu évoquer la peste
comme vecteur de mal connu,
surtout la brune qui empeste
beaucoup plus fort selon Camus !
On y laissera tous des plumes
mais les responsables diront
drapés dans leurs nouveaux costumes :
« Ce n’est pas nous ! » … à l’unisson !
Ils ne pourront pourtant pas dire :
« Si seulement nous avions su ! »
partout l’information transpire
et ce tous médias confondus !
Mais il faut en avoir l’envie
et arrêter de s’abrutir
avec des émissions pourries
tout juste bon à abêtir !
Tous les grands chantres populistes
tablent sur le repli sur soi
qui selon tous les spécialistes
conduirait au chaos tout droit !
De nos jours vivre en autarcie
n’est que chimère et illusion,
ceux qui prônent cette ineptie
ont d’autres buts : leurs ambitions !
Car ne nous voilons pas la face
c’est bien de cela qu’il s’agit :
manipuler la populace
et puis l’asservir à l’envi !
Raviver le feu de la haine
et du racisme en même temps
venant des profondeurs lointaines
et couvant chez les ignorants !
Lever des meutes phalangères,
des milices prêtes à tout,
ne dites pas que j’exagère,
regardez tout autour de vous !
Dans un bar allez boire un verre,
observez bien et écoutez,
vous en entendrez de sévères
et vous ne pourrez plus douter !
Fermez les yeux et en images
vous les verrez vociférer
et s’élancer pour le lynchage
de quelques cercles désignés !
L’histoire est remplie de ces scènes
mais l’amnésie est de rigueur,
la peste brune est pathogène
et se propage avec vigueur !
Au bout de la triste aventure,
quand les combats seront finis,
quand on dressera la facture
viendra l’heure du grand déni !
Responsables mais pas coupables :
on connaît le refrain par cœur,
au moment de se mettre à table
tous deviendront enfants de chœur !
Mais il y aura les portables
comme impitoyables mouchards,
Facebook et autres redoutables
outils pour piéger les cafards !
Rien de nouveau en ce bas monde,
les pigeons restent les pigeons,
quelques grains et ils font la ronde
… certains même tendent le fion !
Avec ce genre de poème
je ne me ferai pas d’ami
et à vrai dire je crois même
que j’ouïs déjà des ennemis !
S’ils viennent sonner à ma porte
j’essaierai de leur expliquer
pourquoi j’ai agi de la sorte,
je tenterai de m’appliquer !
Mais ils n’auront pas la patience
d’attendre avant de me lyncher,
ces gens sont pétris d’obédience
et peu enclin à s’épancher !
Avec ce genre de poème
je ne me ferai pas d’ami,
ce n’est pas pour moi un dilemme :
ce que je pense je le dis !