poesie
Les sonnets du jour pour rendre hommage à un petit polisson : "L’exhibitionniste," Le titi de Bruxelles" et " Invitation," ... de Pierre
Exergue :
Je me dois de préciser à toutes les personnes qui passent me lire que j’ai écrit ces poèmes en hommage au célèbre petit bonhomme de Bruxelles la semaine dernière et que j’ai publié ce billet dans la matinée avant que je ne sois au courant des attentats de Bruxelles. La conjonction des deux relève donc de la plus pure coïncidence.
Néanmoins, je me félicite d’avoir rendu hommage au petit bonhomme, à tous les Bruxellois et par extension à tous nos amis belges.
J’ajouterais, en plagiant quelque peu un autre belge, le plus grand des chanteurs pour moi, Jacques Brel :
« Et il pisse comme je pleure
pour nos amis fidèles
dans la ville de Bruxelles
dans la ville de Bruxelles
dans la ville de Bruxelles … »
L’exhibitionniste,
Je suis un exhibitionniste,
Printemps, été, automne, hiver,
J’ai toujours le zizi à l’air
Mais j’ai très peu d’antagonistes !
Les passants sont très humanistes,
Ils me pardonnent ce travers
Car je ne suis pas un pervers :
Je suis le chouchou des touristes !
Par milliers ils viennent me voir,
Pas question de les décevoir,
Fièrement et sans état d’âme
Je montre mon petit pénis
À tout le monde et même aux dames
… Car je suis le Manneken-Pis !
xxxxxxxxxxxx
Le titi de Bruxelles,
Je suis un titi de Bruxelles,
Un peu gavroche à ma façon,
Pas du tout un mauvais garçon
Et dans ce rôle moi j’excelle !
On me tient même la chandelle
… C’est un tantinet polisson !
Mais cela me plait dans le fond
… surtout quand c’est des demoiselles !
La police a un œil sur moi,
On me cajole comme un roi,
On craint fort qu’on ne me kidnappe !
On m’a déjà volé jadis,
Je ne suis pourtant pas le pape
… Simplement le Manneken-Pis !
xxxxxxxxxxxxx
Invitation,
Si à Bruxelles vous passez,
Venez me rendre une visite,
Le quartier Saint Jacques j’habite
… la Grand Place est tout à coté !
Vous ne pouvez pas me manquer,
Tout un monde cosmopolite
Me photographie et s’agite
En riant de me voir … pisser !
Je suis à moi seul un symbole
Véhiculant des paraboles
Vantant l’humour des bruxellois !
Cet esprit je le perpétue
Tous les jours c’est un bel exploit
… pour une petite statue !
Pierre Dupuis
Les deux images sont du net ... à défaut d'être très nettes !
L’exhibitionniste,
Je suis un exhibitionniste,
Printemps, été, automne, hiver,
J’ai toujours le zizi à l’air
Mais j’ai très peu d’antagonistes !
Les passants sont très humanistes,
Ils me pardonnent ce travers
Car je ne suis pas un pervers :
Je suis le chouchou des touristes !
Par milliers ils viennent me voir,
Pas question de les décevoir,
Fièrement et sans état d’âme
Je montre mon petit pénis
À tout le monde et même aux dames
… Car je suis le Manneken-Pis !
xxxxxxxxxxxx
Le titi de Bruxelles,
Je suis un titi de Bruxelles,
Un peu gavroche à ma façon,
Pas du tout un mauvais garçon
Et dans ce rôle moi j’excelle !
On me tient même la chandelle
… C’est un tantinet polisson !
Mais cela me plait dans le fond
… surtout quand c’est des demoiselles !
La police a un œil sur moi,
On me cajole comme un roi,
On craint fort qu’on ne me kidnappe !
On m’a déjà volé jadis,
Je ne suis pourtant pas le pape
… Simplement le Manneken-Pis !
xxxxxxxxxxxxx
Invitation,
Si à Bruxelles vous passez,
Venez me rendre une visite,
Le quartier Saint Jacques j’habite
… la Grand Place est tout à coté !
Vous ne pouvez pas me manquer,
Tout un monde cosmopolite
Me photographie et s’agite
En riant de me voir … pisser !
Je suis à moi seul un symbole
Véhiculant des paraboles
Vantant l’humour des bruxellois !
Cet esprit je le perpétue
Tous les jours c’est un bel exploit
… pour une petite statue !
Pierre Dupuis
Les deux images sont du net ... à défaut d'être très nettes !
Eglise et Pédophilie, viol encore et toujours : le poème du jour de Pierre : " Tu le diras un jour "
.
Toute corrélation avec des faits d’actualité est parfaitement justifiée. Si dieu* existe et compte tenu qu’il régit tout, il est au bas mot complice.
Amis croyants, interrogez-vous !
Lien :
Image du net modifiée par moi-même
Tu le diras un jour …
Neuf ans,
tu avais neuf ans.
Lui ? Quarante… à peu près.
Il t’en imposait
…il en imposait à tout le monde !
Il était l’autorité reconnue.
Reconnu de tous.
Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !
Toi, plus que tout autre.
Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.
Oh ! il avait soigneusement choisi !
Il avait de l’expérience: la science de l’infamie !
Des bruits avaient bien circulé …
mais il en circule tant… des bruits !
Et puis … si gentil, si près des enfants !
Lui, l’organisateur des veillées,
des ballades, des feux de camp,
des sorties, des colos,
des voyages en bateau
et toujours le bon mot !
Si serviable, si près des enfants …
Trop près !
Beaucoup trop près !
Avec ta naïveté et ta timidité,
tu n’avais rien vu venir.
Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,
l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !
Et … c’était arrivé.
Après … des promesses ! … des menaces !
Trois fois il a recommencé !
Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.
Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.
Il a continué les promesses … les menaces
… beaucoup plus les menaces !
Mentalement, il t’a bâillonné,
il t’a mis dans sa nasse !
Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !
Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !
Image claire et nette dans ta mémoire
qui remonte certains soirs
… certains soirs un peu plus noirs.
Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,
d’un fait plus fort que les autres
… un procès ?
Une lecture sur le sujet ?
Une émission de télé ?
ou bien tout simplement … l’amour !
L’amour et toute la confiance en une femme,
pour qu’enfin tu parles, que tu dises,
que tu accuses le maudit, l’infâme !
Le calculateur !
Le manipulateur !
Le maître chanteur !
Le persécuteur !
L’abject prédateur !
Et d’autres suivront !
Oui ! D’autres suivront !
Et vous éviterez que nuise encore le scélérat
… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !
Pierre Dupuis
Journée de la femme ... "Les pépettes" : le poème du jour de ... Pierre !
.
Un petit mélange de Pierre et de Rotpier pour célébrer la journée de la femme ...
Un très ancien poème …
.
Un p’tit clin d’œil façon princesse
et pas plus haut’ qu’un bout de zan !
Ça joue déjà tout en finesse
une pépette de trois ans !
Une poitrine qui progresse
et qui attir’ les courtisans :
ça se transforme en chasseresse
une pépette de treize ans !
Un peu de stress et de détresse,
des p’tits amis mais pas d’amant :
ça doute un peu mais - sans confesse -
une pépette de seize ans !
Et puis un jour, volent les tresses !
il n’est plus temps le temps d’avant :
ça succombe sous les caresses
une pépett’ de dix huit ans !
Qu’elle soit ta femme ou ta maîtresse,
câlins malins très désarmants :
ça réduit bien ton tiroir-caisse
une pépette de trente ans !
Coule le temps, passe tigresse,
tout en douceur, chemin faisant,
ça s’assagit - sauf les diablesses ! -
une pépette avec les ans !
Pierre Dupuis
"Le déjeuner des canotiers" ... un poème de ... Pierre
.
Il y a longtemps que je ne m'étais pas prêté à cet exercice alors je m'y colle sous la forme d'un préambule et de deux sonnets.
Je vous brosse le tableau, la scène se passe en 1881 ...
Image du net
Préambule :
Je vous emmène faire un tour
quelque part sur les bords de Seine
où la joie de vivre et l’amour
composaient d’improbable scènes.
Les notables et les bourgeois
s’encanaillaient avec délice,
avec des demi-sel matois,
des cocottes et des actrices.
Avec seulement leurs chapeaux
les canotiers avaient la cote,
les femmes tombaient aussitôt
avant même qu’ils ne canotent !
Renoir du bout de son pinceau
a su saisir les attitudes
et les regards des commensaux :
fruit d’une grande promptitude.
xxxxxxxxxxx
Le déjeuner des canotiers, impressions ressenties,
Insouciance et légèreté
Voila l’impression qui domine,
Elles se lisent sur les mines :
Qu’il fait bon en ce jour d’été !
Conversations au débotté
Et les visages s’illuminent
Les yeux brillants qui s’accoquinent
Débordent de frivolité.
Derrière les bambous la Seine
Coule ignorante de la scène,
Sa berge sera promenoir
Et témoin de joutes galantes
Dès que la nuit affriolante
Aura mis son grand éteignoir.
xxxxxxxxxxx
Le petit monde du tableau,
Au premier plan Renoir a mis
La femme au chien et Caillebotte,
Le peintre était un grand ami,
La femme était une jeunotte.
Mais elle lui avait promis
De dire oui sans fausse note
Et elle lui avait permis
Que dans le noir il la bécote !
La scène se passe à Chatou
Au restaurant de la Fournaise,
Tout le monde s’y trouve à l’aise :
Tous se connaissent peu ou prou !
Certains sont des grandes pointures
Dans le milieu de la peinture.
Pierre Dupuis
Pour plus d'information :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_D%C3%A9jeuner_des_canotiers
" Cortège ": le poème du jour de ... Pierre
Aujourd'hui derrière ... demain devant ... ce n'est pas toujours le premier qui décroche le billet gagnant ...
.
Au suivant ...
Cortège,
En cortège derrière
le dernier qui s’en va,
que tu sois Paul ou Pierre
tu y penses déjà :
… « Le prochain … c’est moi ? »
Doucement tu chemines
et l’ombre des cyprès,
voyant que tu rumines
t’enveloppe de près
murmurant : « C’est possible mon gars ! »
Et soudain tu frissonnes,
tu presses un peu le pas,
tu rejoins la colonne
évitant le faux-pas
et tu te dis :
« J’ai encore le temps
… le temps de ne pas être devant. »
Pourtant … pourtant
... tu sens... tu sens
que l’ombre des cyprès t’enveloppe déjà !
Pierre Dupuis
Aujourd'hui derrière ... demain devant ... ce n'est pas toujours le premier qui décroche le billet gagnant ...
.
Au suivant ...
Cortège,
En cortège derrière
le dernier qui s’en va,
que tu sois Paul ou Pierre
tu y penses déjà :
… « Le prochain … c’est moi ? »
Doucement tu chemines
et l’ombre des cyprès,
voyant que tu rumines
t’enveloppe de près
murmurant : « C’est possible mon gars ! »
Et soudain tu frissonnes,
tu presses un peu le pas,
tu rejoins la colonne
évitant le faux-pas
et tu te dis :
« J’ai encore le temps
… le temps de ne pas être devant. »
Pourtant … pourtant
... tu sens... tu sens
que l’ombre des cyprès t’enveloppe déjà !
Pierre Dupuis
Auvergne ... allez, un petit tour en Auvergne : le poème du jour de Rotpier " Aventure auvergnate, "
C'était il y a 6 ou 7 ans, les auvergnats et ceux qui ont visité l’Auvergne devraient y retrouver leurs moutons !
Aventure auvergnate,
Là-bas au pays des Arvernes,
j’ai pas vu Vercingétorix,
ce n’est pas une baliverne :
même pas croisé Astérix !
Je suis donc parti en balade,
par monts, par vaux et sur les puys :
les gambettes en marmelade,
foi de Rotpier, foi de Dupuis !
Un cratère rempli de flotte :
voila le Gour de Tazenat !
Trempette avec ou sans culotte,
ça ne soigne pas le zona !
Au tout premier puy de la chaîne,
j’ai voulu faire le guignol,
j’ai pris sans que cela ne traîne
une bûche au Puy Montcognol !
En bas du Puy de Louchadière,
j’ai rencontré, pauvre de moi,
une louche contrebandière
qui trafiquait dans le Viagra !
J’ai négocié deux ou trois doses :
ma femme approuvait des deux mains !
Nous n’avons pas gagné grand-chose :
trois minutes sur deux heur’ vingt !
J’ai visité le Puy Chopine :
il faisait chaud , j’ai picolé !
Un pandore a vu ma trombine,
aussitôt il m’a fait souffler !
Le ballon a viré de suite,
ça lui a fait ni chaud ni froid :
il a rigolé de ma cuite
… il était plus bourré que moi !
La grande gendarmette à nattes
l’était aussi bien entendu,
la bourrée était auvergnate :
une fille venant du cru !
Je suis monté au Puy de Dôme
par le chemin des muletiers,
il y avait même des mômes,
mais eux n’avaient pas mal au pieds !
J’ai voulu me servir d’eMule
mais quand j’ai ouvert mon ordi,
il a fait sa tête de mule :
il n’y avait pas de wi-fi !
J’ai bien vu le Puy de la vache,
mais je n’ai pas pu voir le veau :
il était au Puy de la Tache
histoire de monter plus haut !
J’ai mis les pieds dans une grotte :
j’ai eu peur car il faisait noir !
En plus j’ai glissé sur la crotte
d’une saleté de clébard !
Je suis passé près de l’usine
Michelin de Clermont-Ferrand,
je n’y ai pas vu Mélusine
mais Bibendum assurément !
Il avait l’air plutôt patraque :
il était gonflé de partout !
Peut-être des coups de matraques
d’ouvriers pas contents du tout !
J’ai trouvé qu’il riait bien jaune,
un peu comme un ara qui rit,
pourvu qu’il garde ses neurones
pour éviter l’hara-kiri !
Un auvergnat très sympathique
m’a donné quatre bouts de pain
mais quand j’ai quitté sa boutique
il m’a fait : « C’est trois euros vingt !
Fini le temps du bon vieux Georges,
il faut casquer pour un quignon,
sinon on te prend par la gorge
pour que tu craches ton pognon !
A Vichy j’ai pris la pastille
sans être au quatorze juillet,
ma femme qui est très gentille
a applaudi sans sourciller !
J’ai tout vu mais pas le régime,
j’ai vu l’amont mais pas Laval,
pas vu Reynaud, pas vu Régine
et même pas le Maréchal !
Je suis passé par La Bourboule
mais Zidane n’était pas là,
du coup j’en ai perdu la boule
et j’ai chanté a capella !
A Thiers j’ai croisé ma banquière
au bras d’un mec pas très futé,
j’ai évité cette rombière :
nous sommes à couteaux tirés !
Le gars fabriquait des viroles
et des manches pour les couteaux,
ell’ va lui filer la vérole :
c’est toujours son petit cadeau !
Je suis allé à Chamalières
sans y rencontrer le d’Estaing.
Valery s’était fait la paire,
Anémone avait mauvais teint !
Mourir idiot c’est imbécile,
j’ai donc visité Vulcania :
ce n’est ni super ni débile
… y compris la cafétéria !
Les auvergnats font triste mine :
l’endroit leur a coûté bonbon !
Une facture qui culmine
plus haut que les puys et les monts !
Aimant bien la mythologie,
j’espérais rencontrer Vulcain :
il devait être de sortie
ou alors planqué dans un coin !
Mis à part ces espiègleries,
visitez la chaîne des puys,
l’Auvergne est vraiment très jolie,
foi de Rotpier, foi de Dupuis !
Rotpier ou Pierre DUPUIS
et non DUPUY !
C'était il y a 6 ou 7 ans, les auvergnats et ceux qui ont visité l’Auvergne devraient y retrouver leurs moutons !
Aventure auvergnate,
Là-bas au pays des Arvernes,
j’ai pas vu Vercingétorix,
ce n’est pas une baliverne :
même pas croisé Astérix !
Je suis donc parti en balade,
par monts, par vaux et sur les puys :
les gambettes en marmelade,
foi de Rotpier, foi de Dupuis !
Un cratère rempli de flotte :
voila le Gour de Tazenat !
Trempette avec ou sans culotte,
ça ne soigne pas le zona !
Au tout premier puy de la chaîne,
j’ai voulu faire le guignol,
j’ai pris sans que cela ne traîne
une bûche au Puy Montcognol !
En bas du Puy de Louchadière,
j’ai rencontré, pauvre de moi,
une louche contrebandière
qui trafiquait dans le Viagra !
J’ai négocié deux ou trois doses :
ma femme approuvait des deux mains !
Nous n’avons pas gagné grand-chose :
trois minutes sur deux heur’ vingt !
J’ai visité le Puy Chopine :
il faisait chaud , j’ai picolé !
Un pandore a vu ma trombine,
aussitôt il m’a fait souffler !
Le ballon a viré de suite,
ça lui a fait ni chaud ni froid :
il a rigolé de ma cuite
… il était plus bourré que moi !
La grande gendarmette à nattes
l’était aussi bien entendu,
la bourrée était auvergnate :
une fille venant du cru !
Je suis monté au Puy de Dôme
par le chemin des muletiers,
il y avait même des mômes,
mais eux n’avaient pas mal au pieds !
J’ai voulu me servir d’eMule
mais quand j’ai ouvert mon ordi,
il a fait sa tête de mule :
il n’y avait pas de wi-fi !
J’ai bien vu le Puy de la vache,
mais je n’ai pas pu voir le veau :
il était au Puy de la Tache
histoire de monter plus haut !
J’ai mis les pieds dans une grotte :
j’ai eu peur car il faisait noir !
En plus j’ai glissé sur la crotte
d’une saleté de clébard !
Je suis passé près de l’usine
Michelin de Clermont-Ferrand,
je n’y ai pas vu Mélusine
mais Bibendum assurément !
Il avait l’air plutôt patraque :
il était gonflé de partout !
Peut-être des coups de matraques
d’ouvriers pas contents du tout !
J’ai trouvé qu’il riait bien jaune,
un peu comme un ara qui rit,
pourvu qu’il garde ses neurones
pour éviter l’hara-kiri !
Un auvergnat très sympathique
m’a donné quatre bouts de pain
mais quand j’ai quitté sa boutique
il m’a fait : « C’est trois euros vingt !
Fini le temps du bon vieux Georges,
il faut casquer pour un quignon,
sinon on te prend par la gorge
pour que tu craches ton pognon !
A Vichy j’ai pris la pastille
sans être au quatorze juillet,
ma femme qui est très gentille
a applaudi sans sourciller !
J’ai tout vu mais pas le régime,
j’ai vu l’amont mais pas Laval,
pas vu Reynaud, pas vu Régine
et même pas le Maréchal !
Je suis passé par La Bourboule
mais Zidane n’était pas là,
du coup j’en ai perdu la boule
et j’ai chanté a capella !
A Thiers j’ai croisé ma banquière
au bras d’un mec pas très futé,
j’ai évité cette rombière :
nous sommes à couteaux tirés !
Le gars fabriquait des viroles
et des manches pour les couteaux,
ell’ va lui filer la vérole :
c’est toujours son petit cadeau !
Je suis allé à Chamalières
sans y rencontrer le d’Estaing.
Valery s’était fait la paire,
Anémone avait mauvais teint !
Mourir idiot c’est imbécile,
j’ai donc visité Vulcania :
ce n’est ni super ni débile
… y compris la cafétéria !
Les auvergnats font triste mine :
l’endroit leur a coûté bonbon !
Une facture qui culmine
plus haut que les puys et les monts !
Aimant bien la mythologie,
j’espérais rencontrer Vulcain :
il devait être de sortie
ou alors planqué dans un coin !
Mis à part ces espiègleries,
visitez la chaîne des puys,
l’Auvergne est vraiment très jolie,
foi de Rotpier, foi de Dupuis !
Rotpier ou Pierre DUPUIS
et non DUPUY !
" Mon ami le lavoir, " : un poème de ... Pierre !
Préambule :
Il ne s’agit là que d’une simple fiction, mais … si cela n’a pas été, cela aurait pu être !
Le grand privilège des poètes est de pouvoir relater des choses extraordinaires sans que l’on ne les prenne totalement pour des fous … du moins, le croient-ils !
Pierre Dupuis
Image du net
Mon ami le lavoir,
C’est un très vieux lavoir dont les poutres fendues
ont traversé le temps et les générations,
malgré le poids des ans, même les plus tordues
se portent vaillamment sans trop d’altération.
Les tuiles de son toit ont abrité des foules
de femmes aux battoirs agiles et bruyants,
caquetant aussi fort qu’un escadron de poules
pour échanger des faits sérieux ou croustillants !
Elles arrivaient tôt pour faire les lessives,
brouettes et paniers remplis jusqu’à ras bords,
des jeunes chantonnant ou des vieilles poussives
s’attelaient au travail, toujours à bras le corps !
Pour oublier le mal, pour tromper la fatigue
- des heures à genoux dans des boites de bois ! -
elles se racontaient jusqu’aux moindres intrigues :
tout le monde y passait, des pauvres aux bourgeois !
En a-t-il entendu des histoires coquines !
Des récits avérés ou d’autres inventés,
comme le jeune abbé et la grande rouquine
dont les rapports étaient plutôt mouvementés !
Le notaire assiégeant la gironde soubrette,
qui avait tout tenté avant d’être éconduit
et Jean, le jardinier, dont la large brouette
servait gaillardement de lit certaines nuits !
Le calme revenait vers la fin de journée
et tous les animaux reprenaient possession
du lieu qu’ils fréquentaient tout au long de l’année,
obligés d’accepter la cohabitation !
Les oiseaux s’abritaient aux creux de la charpente,
les rongeurs grignotaient les miettes des repas,
les poissons revenaient sauter dans l’eau courante :
c’est le monde animal qui reprenait le pas !
Le lavoir accueillait avec plaisir ces hôtes,
des bruissements, des chants et quelques ronds dans l’eau
ne venait pas troubler, au point qu’il en sursaute,
une sérénité à coucher sur tableau !
Pourtant, certaines fois, il n’était pas tranquille,
la nuit favorisant quelque autres visiteurs,
certains très attachants, d’autres bien plus hostiles,
des gentils, des méchants plus ou moins prédateurs !
Il partageait parfois des instants romantiques :
les serments les plus fous des jeunes amoureux,
éclairés par la lune aux reflets chromatiques,
des serments qui duraient longtemps ou bien très peu !
Combien de vagabonds ou de traîne-savates
avait-il abrité certaines nuits d’hiver ?
Il avait vu un jour un ancien acrobate
s’asseoir au bord de l’eau pour déclamer des vers !
Pendant une période, il y a bien des lustres,
vers le coup de minuit un groupe de brigands
s’y rassemblait souvent et cette bande illustre
venait y préparer de sombres guet-apens !
Sous la révolution - je parle de la grande ! -
son partage avait fait l’objet de changements :
fini le bon vouloir du seigneur qui commande,
chacun avait son tour plus équitablement !
Il avait la mesure aussi du temps des guerres
par la diminution des habits masculins,
gilets et pantalons, il n’en voyait plus guère :
les hommes sur le front n’étaient plus aux moulins.
J’ai la chance d’avoir obtenu sa confiance
en venant tous les jours discuter avec lui,
il ne voit plus grand monde et c’est l’insignifiance
qui s’installe aujourd’hui, comme pour le vieux puits.
Ils ont régné naguère, étant incontournables,
on venait de fort loin pour se fournir en eau ;
quant aux mères Denis - profils incomparables ! -
le lavoir résonnait au son de leurs sabots !
Heureusement pour eux certains ont pris conscience
que c’était un devoir de les garder debout,
en nos modernes temps où s’étale la science,
un coup d’œil au passé n’est pas mauvais du tout !
Epilogue :
Tu le vois mon ami, j’ai tenu ma promesse,
j’ai couché sur papier certains de tes récits,
j’ai restreint fortement les histoires de fesses :
deux strophes seulement … j’ai beaucoup rétréci !
Tu as - je le sais bien ! - des tableaux en réserve,
c’est pourquoi je viendrais encore auprès de toi
et dans un siècle ou deux - je connais bien ta verve ! -
à quelqu’un d’inconnu … tu parleras de moi !
Pierre Dupuis
Préambule :
Il ne s’agit là que d’une simple fiction, mais … si cela n’a pas été, cela aurait pu être !
Le grand privilège des poètes est de pouvoir relater des choses extraordinaires sans que l’on ne les prenne totalement pour des fous … du moins, le croient-ils !
Pierre Dupuis
Image du net
Mon ami le lavoir,
C’est un très vieux lavoir dont les poutres fendues
ont traversé le temps et les générations,
malgré le poids des ans, même les plus tordues
se portent vaillamment sans trop d’altération.
Les tuiles de son toit ont abrité des foules
de femmes aux battoirs agiles et bruyants,
caquetant aussi fort qu’un escadron de poules
pour échanger des faits sérieux ou croustillants !
Elles arrivaient tôt pour faire les lessives,
brouettes et paniers remplis jusqu’à ras bords,
des jeunes chantonnant ou des vieilles poussives
s’attelaient au travail, toujours à bras le corps !
Pour oublier le mal, pour tromper la fatigue
- des heures à genoux dans des boites de bois ! -
elles se racontaient jusqu’aux moindres intrigues :
tout le monde y passait, des pauvres aux bourgeois !
En a-t-il entendu des histoires coquines !
Des récits avérés ou d’autres inventés,
comme le jeune abbé et la grande rouquine
dont les rapports étaient plutôt mouvementés !
Le notaire assiégeant la gironde soubrette,
qui avait tout tenté avant d’être éconduit
et Jean, le jardinier, dont la large brouette
servait gaillardement de lit certaines nuits !
Le calme revenait vers la fin de journée
et tous les animaux reprenaient possession
du lieu qu’ils fréquentaient tout au long de l’année,
obligés d’accepter la cohabitation !
Les oiseaux s’abritaient aux creux de la charpente,
les rongeurs grignotaient les miettes des repas,
les poissons revenaient sauter dans l’eau courante :
c’est le monde animal qui reprenait le pas !
Le lavoir accueillait avec plaisir ces hôtes,
des bruissements, des chants et quelques ronds dans l’eau
ne venait pas troubler, au point qu’il en sursaute,
une sérénité à coucher sur tableau !
Pourtant, certaines fois, il n’était pas tranquille,
la nuit favorisant quelque autres visiteurs,
certains très attachants, d’autres bien plus hostiles,
des gentils, des méchants plus ou moins prédateurs !
Il partageait parfois des instants romantiques :
les serments les plus fous des jeunes amoureux,
éclairés par la lune aux reflets chromatiques,
des serments qui duraient longtemps ou bien très peu !
Combien de vagabonds ou de traîne-savates
avait-il abrité certaines nuits d’hiver ?
Il avait vu un jour un ancien acrobate
s’asseoir au bord de l’eau pour déclamer des vers !
Pendant une période, il y a bien des lustres,
vers le coup de minuit un groupe de brigands
s’y rassemblait souvent et cette bande illustre
venait y préparer de sombres guet-apens !
Sous la révolution - je parle de la grande ! -
son partage avait fait l’objet de changements :
fini le bon vouloir du seigneur qui commande,
chacun avait son tour plus équitablement !
Il avait la mesure aussi du temps des guerres
par la diminution des habits masculins,
gilets et pantalons, il n’en voyait plus guère :
les hommes sur le front n’étaient plus aux moulins.
J’ai la chance d’avoir obtenu sa confiance
en venant tous les jours discuter avec lui,
il ne voit plus grand monde et c’est l’insignifiance
qui s’installe aujourd’hui, comme pour le vieux puits.
Ils ont régné naguère, étant incontournables,
on venait de fort loin pour se fournir en eau ;
quant aux mères Denis - profils incomparables ! -
le lavoir résonnait au son de leurs sabots !
Heureusement pour eux certains ont pris conscience
que c’était un devoir de les garder debout,
en nos modernes temps où s’étale la science,
un coup d’œil au passé n’est pas mauvais du tout !
Epilogue :
Tu le vois mon ami, j’ai tenu ma promesse,
j’ai couché sur papier certains de tes récits,
j’ai restreint fortement les histoires de fesses :
deux strophes seulement … j’ai beaucoup rétréci !
Tu as - je le sais bien ! - des tableaux en réserve,
c’est pourquoi je viendrais encore auprès de toi
et dans un siècle ou deux - je connais bien ta verve ! -
à quelqu’un d’inconnu … tu parleras de moi !
Pierre Dupuis
"L’épatant charcutier," : le poème bien gras du jour de ... Rotpier
Image du net
L’épatant charcutier,
Natif de Saint-Jean-Pied-de-Port,
il avait mis le nez dehors
juste le jour du mardi gras
et son visage était ingrat !
Ses copains se moquaient de lui
– ce qui n’était pas très gentil ! –
ils lui disaient en aparté :
« ton pif il est tout épaté ! »
Il s’en plaignit à ses parents,
des gens pas très intelligents !
Après deux jours de réflexion,
son père lui dit : «Mon garçon :
J’y voit un signe du destin :
ton nez épaté c’est très bien !
Tu vas apprendre le métier,
tu feras un bon charcutier ! »
Comme il était un enfant sage
il entra en apprentissage
chez un charcutier dont l’épouse
ne portait rien dessous sa blouse !
Très loin d’être un tas de saindoux,
elle avait de jolis sein doux
et des jambonneaux comme il faut,
très vite il ne fut plus puceau !
Le patron ne se fâcha pas,
chaque fois c’était comme ça,
lui avait la main baladeuse
et s’occupait de ses vendeuses !
C’est dans ces bonnes conditions
qu’il aborda la profession,
il apprit vite le métier :
au C.A.P. il fut premier !
Il entama un tour de France
pour parfaire ses connaissances,
de l’est à l’ouest, du sud au nord
il devint vraiment un cador !
Il se lança dans les concours
du boudin aux topinambours,
des tripes à la tequila,
de l’andouillette au ratafia !
Du saucisson en médaillon
et de la saucisse aux graillons,
du pâté aux macaronis
et des paupiettes aux radis !
Sans compter ses spécialités :
la merguez au vin de curé,
le chorizo de ragondin
et les rognons de marcassin !
C’est lors de l’un de ces concours
qu’il rencontra le grand amour,
son prénom c’était Henriette,
elle était plutôt grassouillette !
Mais bon poids fait bonne mesure,
même avec sa drôle de hure
il la trouva fort à son goût
et tomba vite à ses genoux !
Dès lors il aima follement
sa grasse Henriette du Mans,
une fille de charcutier
dont le père était trépassé.
La maman avait disjoncté,
passant son temps à picoler,
la boutique battait de l’aile
malgré un très grand potentiel !
Il prit l’affaire à bras le corps,
l’Henriette du Mans d’abord !
Si bien qu’il lui fit un enfant
au bout de deux mois seulement !
Ils s’épousèrent sans cantique
et ils reprirent la boutique
qui grâce à sa grande expérience
devint une vraie référence !
Ils connurent le grand bonheur :
l’enfant eut un frère et trois sœurs !
Les clients étaient épatés :
tous avaient le nez épaté !
Sauf la maman… c’était marrant !
Epilogue :
Ainsi se termine l’histoire,
elle est vraie vous pouvez me croire !
J’ai cédé mes droits à Pathé :
ils ont été fort épatés !
L’adaptation a commencé,
dans le rôle du charcutier
ils voudraient avoir Depardieu :
pour le gras on ne fait pas mieux !
Et dans le rôle d’Henriette
ils voudraient une grassouillette
dépassant les cent dix kilos
avec d’énormes jambonneaux !
Si vous connaissez alentour
une vraie bête de concours,
téléphonez donc chez Pathé :
il y a un lot à gagner !
Cinquante kilos de rillettes,
une nuit avec Henriette,
une biture avec Gérard
et cent bouteilles de pinard !
Dépêchez-vous, ça vaut le coup,
c’est beau lot :qu’en pensez-vous ?
Mais évitez votre belle-mère
… après il faudrait vous la faire !
Rotpier
Image du net
Image du net
L’épatant charcutier,
Natif de Saint-Jean-Pied-de-Porc,
il avait mis le nez dehors
juste le jour du mardi gras
et son visage était ingrat !
Ses copains se moquaient de lui
– ce qui n’était pas très gentil ! –
ils lui disaient en aparté :
« ton pif il est tout épaté ! »
Il s’en plaignit à ses parents,
des gens pas très intelligents !
Après deux jours de réflexion,
son père lui dit : «Mon garçon :
J’y voit un signe du destin :
ton nez épaté c’est très bien !
Tu vas apprendre le métier,
tu feras un bon charcutier ! »
Comme il était un enfant sage
il entra en apprentissage
chez un charcutier dont l’épouse
ne portait rien dessous sa blouse !
Très loin d’être un tas de saindoux,
elle avait de jolis sein doux
et des jambonneaux comme il faut,
très vite il ne fut plus puceau !
Le patron ne se fâcha pas,
chaque fois c’était comme ça,
lui avait la main baladeuse
et s’occupait de ses vendeuses !
C’est dans ces bonnes conditions
qu’il aborda la profession,
il apprit vite le métier :
au C.A.P. il fut premier !
Il entama un tour de France
pour parfaire ses connaissances,
de l’est à l’ouest, du sud au nord
il devint vraiment un cador !
Il se lança dans les concours
du boudin aux topinambours,
des tripes à la tequila,
de l’andouillette au ratafia !
Du saucisson en médaillon
et de la saucisse aux graillons,
du pâté aux macaronis
et des paupiettes aux radis !
Sans compter ses spécialités :
la merguez au vin de curé,
le chorizo de ragondin
et les rognons de marcassin !
C’est lors de l’un de ces concours
qu’il rencontra le grand amour,
son prénom c’était Henriette,
elle était plutôt grassouillette !
Mais bon poids fait bonne mesure,
même avec sa drôle de hure
il la trouva fort à son goût
et tomba vite à ses genoux !
Dès lors il aima follement
sa grasse Henriette du Mans,
une fille de charcutier
dont le père était trépassé.
La maman avait disjoncté,
passant son temps à picoler,
la boutique battait de l’aile
malgré un très grand potentiel !
Il prit l’affaire à bras le corps,
l’Henriette du Mans d’abord !
Si bien qu’il lui fit un enfant
au bout de deux mois seulement !
Ils s’épousèrent sans cantique
et ils reprirent la boutique
qui grâce à sa grande expérience
devint une vraie référence !
Ils connurent le grand bonheur :
l’enfant eut un frère et trois sœurs !
Les clients étaient épatés :
tous avaient le nez épaté !
Sauf la maman… c’était marrant !
Epilogue :
Ainsi se termine l’histoire,
elle est vraie vous pouvez me croire !
J’ai cédé mes droits à Pathé :
ils ont été fort épatés !
L’adaptation a commencé,
dans le rôle du charcutier
ils voudraient avoir Depardieu :
pour le gras on ne fait pas mieux !
Et dans le rôle d’Henriette
ils voudraient une grassouillette
dépassant les cent dix kilos
avec d’énormes jambonneaux !
Si vous connaissez alentour
une vraie bête de concours,
téléphonez donc chez Pathé :
il y a un lot à gagner !
Cinquante kilos de rillettes,
une nuit avec Henriette,
une biture avec Gérard
et cent bouteilles de pinard !
Dépêchez-vous, ça vaut le coup,
c’est beau lot :qu’en pensez-vous ?
Mais évitez votre belle-mère
… après il faudrait vous la faire !
Rotpier
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Le cancer, ce n'est pas que pour les autres : " A la grande tombola de la vie, j’ai gagné … " le poème du jour de ... Pierre
Préambule :
« Les mots s’envolent, les écrits restent ».
C’est le principal avantage de l’écriture sur la parole. J’en vois un autre : coucher ses idées sur papier oblige à choisir et à peser ses mots. Quand cela est fait, la relecture permet de les valider ou pas. Ce qui est loin d’être négligeable.
Voici quelques mots sur mes maux.