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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Les sonnets du jour pour rendre hommage à un petit polisson : "L’exhibitionniste," Le titi de Bruxelles" et " Invitation," ... de Pierre

22 Mars 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

Exergue :

Je me dois de préciser à toutes les personnes qui passent me lire que j’ai écrit ces poèmes en hommage au célèbre petit bonhomme de Bruxelles la semaine dernière et que j’ai publié ce billet dans la matinée avant que je ne sois au courant des attentats de Bruxelles. La conjonction des deux relève donc de la plus pure coïncidence.

Néanmoins, je me félicite d’avoir rendu hommage au petit bonhomme, à tous les Bruxellois et par extension à tous nos amis belges.

 J’ajouterais, en plagiant quelque peu un autre belge, le plus grand des chanteurs pour moi, Jacques Brel :

« Et il pisse comme je pleure

pour nos amis fidèles

dans la ville de Bruxelles

dans la ville de Bruxelles

dans la ville de Bruxelles … »

 

                                                          Pierre Dupuis

 

Manneken-pis

 

Il me fallait bien sonnet trois fois
pour rendre hommage à ce petit gaillard …

 

L’exhibitionniste,

Je suis un exhibitionniste,

Printemps, été, automne, hiver,

J’ai toujours le zizi à l’air

Mais j’ai très peu d’antagonistes !

Les passants sont très humanistes,

Ils me pardonnent ce travers

Car je ne suis pas un pervers :

Je suis le chouchou des touristes !

Par milliers ils viennent me voir,

Pas question de les décevoir,

Fièrement et sans état d’âme

Je montre mon petit pénis

À tout le monde et même aux dames

… Car je suis le Manneken-Pis !

xxxxxxxxxxxx

Le titi de Bruxelles,

Je suis un titi de Bruxelles,

Un peu gavroche à ma façon,

Pas du tout un mauvais garçon

Et dans ce rôle moi j’excelle !

On me tient même la chandelle

… C’est un tantinet polisson !

Mais cela me plait dans le fond

… surtout quand c’est des demoiselles !

La police a un œil sur moi,

On me cajole comme un roi,

On craint fort qu’on ne me kidnappe !

On m’a déjà volé jadis,

Je ne suis pourtant pas le pape

… Simplement le Manneken-Pis !

xxxxxxxxxxxxx

Invitation,

Si à Bruxelles vous passez,

Venez me rendre une visite,

Le quartier Saint Jacques j’habite

… la Grand Place est tout à coté !

Vous ne pouvez pas me manquer,

Tout un monde cosmopolite

Me photographie et s’agite

En riant de me voir … pisser !

Je suis à moi seul un symbole

Véhiculant des paraboles

Vantant l’humour des bruxellois !

Cet esprit je le perpétue

Tous les jours c’est un bel exploit

… pour une petite statue !

 

                                Pierre Dupuis

 

Mannaken-Pis (3)

Les deux images sont du net ... à défaut d'être très nettes ! 

 

Manneken-pis

 

Il me fallait bien sonnet trois fois
pour rendre hommage à ce petit gaillard …

 

L’exhibitionniste,

Je suis un exhibitionniste,

Printemps, été, automne, hiver,

J’ai toujours le zizi à l’air

Mais j’ai très peu d’antagonistes !

Les passants sont très humanistes,

Ils me pardonnent ce travers

Car je ne suis pas un pervers :

Je suis le chouchou des touristes !

Par milliers ils viennent me voir,

Pas question de les décevoir,

Fièrement et sans état d’âme

Je montre mon petit pénis

À tout le monde et même aux dames

… Car je suis le Manneken-Pis !

xxxxxxxxxxxx

Le titi de Bruxelles,

Je suis un titi de Bruxelles,

Un peu gavroche à ma façon,

Pas du tout un mauvais garçon

Et dans ce rôle moi j’excelle !

On me tient même la chandelle

… C’est un tantinet polisson !

Mais cela me plait dans le fond

… surtout quand c’est des demoiselles !

La police a un œil sur moi,

On me cajole comme un roi,

On craint fort qu’on ne me kidnappe !

On m’a déjà volé jadis,

Je ne suis pourtant pas le pape

… Simplement le Manneken-Pis !

xxxxxxxxxxxxx

Invitation,

Si à Bruxelles vous passez,

Venez me rendre une visite,

Le quartier Saint Jacques j’habite

… la Grand Place est tout à coté !

Vous ne pouvez pas me manquer,

Tout un monde cosmopolite

Me photographie et s’agite

En riant de me voir … pisser !

Je suis à moi seul un symbole

Véhiculant des paraboles

Vantant l’humour des bruxellois !

Cet esprit je le perpétue

Tous les jours c’est un bel exploit

… pour une petite statue !

 

                                Pierre Dupuis

 

Mannaken-Pis (3)

Les deux images sont du net ... à défaut d'être très nettes ! 

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Eglise et Pédophilie, viol encore et toujours : le poème du jour de Pierre : " Tu le diras un jour "

15 Mars 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées, #Billet d'humeur

.

Toute corrélation avec des faits d’actualité est parfaitement justifiée. Si dieu*  existe et compte tenu qu’il régit tout, il est au bas mot complice.

Amis croyants, interrogez-vous !

  * n’importe lequel ! 
J'ai déjà mis ce poème plusieurs fois et je le remettrais chaque fois que le problème se reposera ... mais je crois, hélas, qu'il faudrait que je le laisse en permanence ...
Pierre 

Lien :

http://www.leparisien.fr/faits-divers/affaire-barbarin-un-nouveau-temoignage-accablant-15-03-2016-5628207.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.fr%2

 

 

Tu le diras un jour

Image du net modifiée par moi-même

Tu le diras un jour …

Neuf ans,

tu avais neuf ans.

Lui ?  Quarante… à peu près.

Il t’en imposait

…il en imposait à tout le monde !

Il était l’autorité reconnue.

Reconnu de tous.

Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !

Toi, plus que tout autre.

Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.

Oh ! il avait soigneusement choisi !

Il avait de l’expérience: la science de l’infamie !

Des bruits avaient bien circulé …

mais il en circule tant… des bruits !

Et puis … si gentil, si près des enfants !

Lui, l’organisateur des veillées,

 des ballades, des feux de camp,

des sorties, des colos,

des voyages en bateau

 et toujours le bon mot !

Si serviable, si près des enfants …

Trop près !

Beaucoup trop près !

 Avec ta naïveté et ta timidité,

 tu n’avais rien vu venir.

Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,

l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !

Et … c’était arrivé.

Après … des promesses ! … des menaces !

Trois fois il a recommencé !

Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.

Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.

Il a continué les promesses … les menaces

… beaucoup plus les menaces !

Mentalement, il t’a bâillonné,

il t’a mis dans sa nasse !

Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !

Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !

Image claire et nette dans ta mémoire

qui remonte certains soirs

… certains soirs un peu plus noirs.

Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,

d’un fait plus fort que les autres

… un procès ?

Une lecture sur le sujet ?

Une émission de télé ?

ou bien tout simplement … l’amour !

 L’amour et toute la confiance en une femme,

pour qu’enfin tu parles, que tu dises,

que tu accuses le maudit, l’infâme !

Le calculateur !

Le manipulateur !

Le maître chanteur !

Le persécuteur !

L’abject prédateur !

Et d’autres suivront !

Oui ! D’autres suivront !

Et vous  éviterez que nuise encore le scélérat

… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !

 

 

                                                   Pierre Dupuis

 

 

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Journée de la femme ... "Les pépettes" : le poème du jour de ... Pierre !

8 Mars 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour, #Pensées

.

Un petit mélange de Pierre et de Rotpier pour célébrer la journée de la femme ...

 

Un très ancien poème …

 Image du net

.

Les pépettes,

 Un p’tit clin d’œil façon princesse

et  pas plus haut’ qu’un bout de zan !

Ça joue déjà tout en finesse

une  pépette de trois ans !

Une poitrine qui progresse

et qui attir’ les courtisans :

ça se transforme en chasseresse

une pépette de treize ans !

Un peu de stress et de détresse,

des p’tits amis mais pas d’amant :

ça doute un peu mais - sans confesse -

une pépette de seize ans !

Et puis un jour, volent les tresses !

il n’est plus temps le temps d’avant :

ça succombe sous les caresses

une pépett’ de dix huit ans !

Qu’elle soit ta femme ou ta maîtresse,

câlins malins très désarmants :

ça réduit bien ton tiroir-caisse

une pépette de trente ans !

Coule le temps, passe tigresse,

tout en douceur, chemin faisant,

ça s’assagit - sauf les diablesses ! -

une pépette avec les ans !

                  

                                        Pierre Dupuis

 

 

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"Le déjeuner des canotiers" ... un poème de ... Pierre

1 Mars 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

Il y a longtemps que je ne m'étais pas prêté à cet exercice alors je m'y colle sous la forme d'un préambule et de deux sonnets.

Je vous brosse le tableau, la scène se passe en 1881 ...

Le déjeuner des canotiers

Image du net

       Préambule :

Je vous emmène faire un tour

quelque part sur les bords de Seine

où la joie de vivre et l’amour

composaient d’improbable scènes.

Les notables et les bourgeois

s’encanaillaient avec délice,

avec des demi-sel matois,

des cocottes et des actrices.

Avec seulement leurs chapeaux

les canotiers avaient la cote,

les femmes tombaient aussitôt

avant même qu’ils ne canotent !

Renoir du bout de son pinceau

a su saisir les attitudes

et les regards des commensaux :

fruit d’une grande promptitude.

 

xxxxxxxxxxx

 

 

Le déjeuner des canotiers, impressions ressenties,

Insouciance et légèreté

Voila l’impression qui domine,

Elles se lisent sur les mines :

Qu’il fait bon en ce jour d’été !

Conversations au débotté

Et les visages s’illuminent

Les yeux brillants qui s’accoquinent

Débordent de frivolité.

Derrière les bambous la Seine

Coule ignorante de la scène,

Sa berge sera promenoir

Et témoin de joutes galantes

Dès que la nuit affriolante

Aura mis son grand éteignoir.

 

xxxxxxxxxxx

 

Le petit monde du tableau,

Au premier plan Renoir a mis

La femme au chien et Caillebotte,

Le peintre était un grand ami,

La femme était une jeunotte.

Mais elle lui avait promis

De dire oui sans fausse note

Et elle lui avait permis

Que dans le noir il la bécote !

La scène se passe à Chatou

Au restaurant de la Fournaise,

Tout le monde s’y trouve à l’aise :

Tous se connaissent peu ou prou !

Certains sont des grandes pointures

Dans le milieu de la peinture.

 

                                      Pierre Dupuis

Pour plus d'information :

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_D%C3%A9jeuner_des_canotiers

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" Cortège ": le poème du jour de ... Pierre

22 Février 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées

Aujourd'hui derrière ... demain devant ... ce n'est pas toujours le premier qui décroche le billet gagnant ...

.

Au suivant ...

 
 
 

 

 
Image du net modifiée par Pierre
 
 
 
 
 

Cortège,

En cortège derrière

le dernier qui s’en va,

que tu sois Paul ou Pierre

tu y penses déjà :

… « Le prochain … c’est moi ? »

Doucement tu chemines

et l’ombre des cyprès,

voyant que tu rumines

t’enveloppe de près

murmurant : « C’est possible mon gars ! »

Et soudain tu frissonnes,

tu presses un peu le pas,

tu rejoins la colonne

évitant le faux-pas

et tu te dis :

« J’ai encore le temps

… le temps de ne pas être devant. »

Pourtant … pourtant

 ... tu sens... tu sens 

que l’ombre des cyprès t’enveloppe déjà !

                                                      Pierre Dupuis

 

Aujourd'hui derrière ... demain devant ... ce n'est pas toujours le premier qui décroche le billet gagnant ...

.

Au suivant ...

 
 
 

 

 
Image du net modifiée par Pierre
 
 
 
 
 

Cortège,

En cortège derrière

le dernier qui s’en va,

que tu sois Paul ou Pierre

tu y penses déjà :

… « Le prochain … c’est moi ? »

Doucement tu chemines

et l’ombre des cyprès,

voyant que tu rumines

t’enveloppe de près

murmurant : « C’est possible mon gars ! »

Et soudain tu frissonnes,

tu presses un peu le pas,

tu rejoins la colonne

évitant le faux-pas

et tu te dis :

« J’ai encore le temps

… le temps de ne pas être devant. »

Pourtant … pourtant

 ... tu sens... tu sens 

que l’ombre des cyprès t’enveloppe déjà !

                                                      Pierre Dupuis

 
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Auvergne ... allez, un petit tour en Auvergne : le poème du jour de Rotpier " Aventure auvergnate, "

16 Février 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour, #Humour

 

 

C'était il y a 6 ou 7 ans, les auvergnats et ceux qui ont visité l’Auvergne devraient y retrouver leurs moutons !

 

 
 
 
Image du net
 
 

Aventure auvergnate,

 

Là-bas au pays des Arvernes,

j’ai pas vu Vercingétorix,

ce n’est pas une baliverne :

même pas croisé Astérix !

 

Je suis donc parti en balade,

par monts, par vaux et sur les puys :

 les gambettes en marmelade,

foi de Rotpier, foi de Dupuis !

 

Un cratère rempli de flotte :

voila le Gour de Tazenat !

Trempette avec ou sans culotte,

ça ne soigne pas le zona !

 

Au tout premier puy de la chaîne,

j’ai voulu faire le guignol,

j’ai pris sans que cela ne traîne

une bûche au Puy Montcognol !

 

En bas du Puy de Louchadière,

j’ai rencontré, pauvre de moi,

une louche contrebandière

qui trafiquait dans le Viagra !

 

J’ai négocié deux ou trois doses :

ma femme approuvait des deux mains !

Nous n’avons pas gagné grand-chose :

trois minutes sur deux heur’ vingt !

 

J’ai visité le Puy Chopine :

il faisait chaud , j’ai picolé !

Un pandore a vu ma trombine,

aussitôt il m’a fait souffler !

 

Le ballon a viré de suite,

ça lui a fait ni chaud ni froid :

il a rigolé de ma cuite

… il était plus bourré que moi !

 

La grande gendarmette à nattes

l’était aussi bien entendu,

la bourrée était auvergnate :

une fille venant du cru !

 

Je suis monté au Puy de Dôme

par le chemin des muletiers,

il y avait même des mômes,

mais eux n’avaient pas mal au pieds !

 

J’ai voulu me servir d’eMule

mais quand j’ai ouvert mon ordi,

il a fait sa tête de mule :

il n’y avait pas de wi-fi !

 

J’ai bien vu le Puy de la vache,

mais je n’ai pas pu voir le veau :

il était au Puy de la Tache

histoire de monter plus haut !

 

 

J’ai mis les pieds dans une grotte :

j’ai eu peur car il faisait noir !

En plus j’ai glissé sur la crotte

d’une saleté de clébard !

 

Je suis passé près de l’usine

Michelin de Clermont-Ferrand,

je n’y ai pas vu Mélusine

mais Bibendum assurément !

 

Il avait l’air plutôt patraque :

il était gonflé de partout !

Peut-être des coups de matraques

d’ouvriers pas contents du tout !

 

J’ai trouvé qu’il riait bien jaune,

un peu comme un ara qui rit,

pourvu qu’il garde ses neurones

pour éviter l’hara-kiri !

 

Un auvergnat très sympathique

m’a donné quatre bouts de pain

mais quand j’ai quitté sa boutique

il m’a fait : « C’est trois euros vingt !

 

Fini le temps du bon vieux Georges,

il faut casquer pour un quignon,

sinon on te prend par la gorge

pour que tu craches ton pognon !

 

A Vichy j’ai pris la pastille

sans être au quatorze juillet,

ma femme qui est très gentille

a applaudi sans sourciller !

 

J’ai tout vu mais pas le régime,

j’ai vu l’amont mais pas Laval,

pas vu Reynaud, pas vu Régine

et même pas le Maréchal !

 

 

Je suis passé par La Bourboule

mais Zidane n’était pas là,

du coup j’en ai perdu la boule

et j’ai chanté a capella !

 

A Thiers j’ai croisé ma banquière

au bras d’un mec pas très futé,

j’ai évité cette rombière :

nous sommes à couteaux tirés !

 

Le gars fabriquait des viroles

et des manches pour les couteaux,

ell’  va lui filer la vérole :

c’est toujours son petit cadeau !

 

Je suis allé à Chamalières

sans y rencontrer le d’Estaing.

Valery s’était fait la paire,

Anémone avait mauvais teint !

 

Mourir idiot c’est imbécile,

j’ai donc visité Vulcania :

ce n’est ni super ni débile

… y compris la cafétéria !

 

Les auvergnats font triste mine :

l’endroit leur a coûté bonbon !

Une facture qui culmine

plus haut que les puys et les monts !

 

Aimant bien la mythologie,

j’espérais rencontrer Vulcain :

il devait être de sortie

ou alors planqué dans un coin !

 

Mis à part ces espiègleries,

visitez la chaîne des puys,

l’Auvergne est vraiment très jolie,

foi de Rotpier, foi de Dupuis !

 

 

                                  Rotpier ou Pierre DUPUIS

                                                et non DUPUY !

 

C'était il y a 6 ou 7 ans, les auvergnats et ceux qui ont visité l’Auvergne devraient y retrouver leurs moutons !

 

 
 
 
 
Image du net
 
 

Aventure auvergnate,

 

Là-bas au pays des Arvernes,

j’ai pas vu Vercingétorix,

ce n’est pas une baliverne :

même pas croisé Astérix !

 

Je suis donc parti en balade,

par monts, par vaux et sur les puys :

 les gambettes en marmelade,

foi de Rotpier, foi de Dupuis !

 

Un cratère rempli de flotte :

voila le Gour de Tazenat !

Trempette avec ou sans culotte,

ça ne soigne pas le zona !

 

Au tout premier puy de la chaîne,

j’ai voulu faire le guignol,

j’ai pris sans que cela ne traîne

une bûche au Puy Montcognol !

 

En bas du Puy de Louchadière,

j’ai rencontré, pauvre de moi,

une louche contrebandière

qui trafiquait dans le Viagra !

 

J’ai négocié deux ou trois doses :

ma femme approuvait des deux mains !

Nous n’avons pas gagné grand-chose :

trois minutes sur deux heur’ vingt !

 

J’ai visité le Puy Chopine :

il faisait chaud , j’ai picolé !

Un pandore a vu ma trombine,

aussitôt il m’a fait souffler !

 

Le ballon a viré de suite,

ça lui a fait ni chaud ni froid :

il a rigolé de ma cuite

… il était plus bourré que moi !

 

La grande gendarmette à nattes

l’était aussi bien entendu,

la bourrée était auvergnate :

une fille venant du cru !

 

Je suis monté au Puy de Dôme

par le chemin des muletiers,

il y avait même des mômes,

mais eux n’avaient pas mal au pieds !

 

J’ai voulu me servir d’eMule

mais quand j’ai ouvert mon ordi,

il a fait sa tête de mule :

il n’y avait pas de wi-fi !

 

J’ai bien vu le Puy de la vache,

mais je n’ai pas pu voir le veau :

il était au Puy de la Tache

histoire de monter plus haut !

 

 

J’ai mis les pieds dans une grotte :

j’ai eu peur car il faisait noir !

En plus j’ai glissé sur la crotte

d’une saleté de clébard !

 

Je suis passé près de l’usine

Michelin de Clermont-Ferrand,

je n’y ai pas vu Mélusine

mais Bibendum assurément !

 

Il avait l’air plutôt patraque :

il était gonflé de partout !

Peut-être des coups de matraques

d’ouvriers pas contents du tout !

 

J’ai trouvé qu’il riait bien jaune,

un peu comme un ara qui rit,

pourvu qu’il garde ses neurones

pour éviter l’hara-kiri !

 

Un auvergnat très sympathique

m’a donné quatre bouts de pain

mais quand j’ai quitté sa boutique

il m’a fait : « C’est trois euros vingt !

 

Fini le temps du bon vieux Georges,

il faut casquer pour un quignon,

sinon on te prend par la gorge

pour que tu craches ton pognon !

 

A Vichy j’ai pris la pastille

sans être au quatorze juillet,

ma femme qui est très gentille

a applaudi sans sourciller !

 

J’ai tout vu mais pas le régime,

j’ai vu l’amont mais pas Laval,

pas vu Reynaud, pas vu Régine

et même pas le Maréchal !

 

 

Je suis passé par La Bourboule

mais Zidane n’était pas là,

du coup j’en ai perdu la boule

et j’ai chanté a capella !

 

A Thiers j’ai croisé ma banquière

au bras d’un mec pas très futé,

j’ai évité cette rombière :

nous sommes à couteaux tirés !

 

Le gars fabriquait des viroles

et des manches pour les couteaux,

ell’  va lui filer la vérole :

c’est toujours son petit cadeau !

 

Je suis allé à Chamalières

sans y rencontrer le d’Estaing.

Valery s’était fait la paire,

Anémone avait mauvais teint !

 

Mourir idiot c’est imbécile,

j’ai donc visité Vulcania :

ce n’est ni super ni débile

… y compris la cafétéria !

 

Les auvergnats font triste mine :

l’endroit leur a coûté bonbon !

Une facture qui culmine

plus haut que les puys et les monts !

 

Aimant bien la mythologie,

j’espérais rencontrer Vulcain :

il devait être de sortie

ou alors planqué dans un coin !

 

Mis à part ces espiègleries,

visitez la chaîne des puys,

l’Auvergne est vraiment très jolie,

foi de Rotpier, foi de Dupuis !

 

 

                                  Rotpier ou Pierre DUPUIS

                                                et non DUPUY !

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" Mon ami le lavoir, " : un poème de ... Pierre !

9 Février 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Préambule :

 Il ne s’agit là que d’une simple fiction, mais … si cela n’a pas été, cela aurait pu être !

Le grand privilège des poètes est de pouvoir relater des choses extraordinaires sans que l’on ne les prenne totalement pour des fous … du moins, le croient-ils !

 Pierre Dupuis

Image du net

Mon ami le lavoir,

 

C’est un très vieux lavoir dont les poutres fendues

ont traversé le temps et les générations,

malgré le poids des ans, même les plus tordues

se portent vaillamment sans trop d’altération.

 

Les tuiles de son toit ont abrité des foules

de femmes aux battoirs agiles et bruyants,

caquetant aussi fort qu’un escadron de poules

pour échanger des faits sérieux ou croustillants !

 

Elles arrivaient tôt pour faire les lessives,

brouettes et paniers remplis jusqu’à ras bords,

des jeunes chantonnant ou des vieilles poussives

s’attelaient au travail, toujours à bras le corps !

 

Pour oublier le mal, pour tromper la fatigue

- des heures à genoux dans des boites de bois ! -

elles se racontaient jusqu’aux moindres intrigues :

tout le monde y passait, des pauvres aux bourgeois !

 

En a-t-il entendu des histoires coquines !

Des récits avérés ou d’autres inventés,

comme le jeune abbé et la grande rouquine

dont les rapports étaient plutôt mouvementés !

 

 Le notaire assiégeant la gironde soubrette,

qui avait tout tenté avant d’être éconduit

et Jean, le jardinier, dont la large brouette

servait gaillardement de lit certaines nuits !

 

Le calme revenait vers la fin de journée

et tous les animaux reprenaient possession

du lieu qu’ils fréquentaient tout au long de l’année,

obligés d’accepter la cohabitation !

 

Les oiseaux s’abritaient aux creux de la charpente,

les rongeurs grignotaient les miettes des repas,

les poissons revenaient sauter dans l’eau courante :

c’est le monde animal qui reprenait le pas !

 

Le lavoir accueillait avec plaisir ces hôtes,

des bruissements, des chants et quelques ronds dans l’eau

ne venait pas troubler, au point qu’il en sursaute,

une sérénité à coucher sur tableau !

 

Pourtant, certaines fois, il n’était pas tranquille,

la nuit favorisant quelque autres visiteurs,

certains très attachants, d’autres bien plus hostiles,

des gentils, des méchants plus ou moins prédateurs !

 

Il partageait parfois des instants romantiques :

les serments les plus fous des jeunes amoureux,

éclairés par la lune aux reflets chromatiques,

des serments qui duraient longtemps ou bien très peu !

 

Combien de vagabonds ou de traîne-savates

avait-il abrité certaines nuits d’hiver ?

Il avait vu un jour un ancien acrobate

s’asseoir au bord de l’eau pour déclamer des vers !

 

Pendant une période, il y a bien des lustres,

vers le coup de minuit un groupe de brigands

s’y rassemblait souvent et cette bande illustre

venait y préparer de sombres guet-apens !

 

Sous la révolution - je parle de la grande ! -

son partage avait fait l’objet de changements :

fini le bon vouloir du seigneur qui commande,

chacun avait son tour plus équitablement !

 

Il avait la mesure aussi du temps des guerres

par la diminution des habits masculins,

gilets et pantalons, il n’en voyait plus guère :

les hommes sur le front n’étaient plus aux moulins.

 

J’ai la chance d’avoir obtenu sa confiance

en venant tous les jours discuter avec lui,

il ne voit plus grand monde et c’est l’insignifiance

qui s’installe aujourd’hui, comme pour le vieux puits.

 

Ils ont régné naguère, étant incontournables,

on venait de fort loin pour se fournir en eau ;

quant aux mères Denis - profils incomparables ! -

le lavoir résonnait au son de leurs sabots !

 

Heureusement pour eux certains ont pris conscience

que c’était un devoir de les garder debout,

en nos modernes temps où s’étale la science,

un coup d’œil au passé n’est pas mauvais du tout !

                  

                 Epilogue :

 

Tu le vois mon ami, j’ai tenu ma promesse,

j’ai couché sur papier certains de tes récits,

j’ai restreint fortement les histoires de fesses :

deux strophes seulement … j’ai beaucoup rétréci !

 

Tu as - je le sais bien ! - des tableaux en réserve,

c’est pourquoi je viendrais encore auprès de toi

et dans un siècle ou deux - je connais bien ta verve ! -

à quelqu’un d’inconnu … tu parleras de moi !

 

                                                Pierre Dupuis

Préambule :

 Il ne s’agit là que d’une simple fiction, mais … si cela n’a pas été, cela aurait pu être !

Le grand privilège des poètes est de pouvoir relater des choses extraordinaires sans que l’on ne les prenne totalement pour des fous … du moins, le croient-ils !

 Pierre Dupuis

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Mon ami le lavoir,

 

C’est un très vieux lavoir dont les poutres fendues

ont traversé le temps et les générations,

malgré le poids des ans, même les plus tordues

se portent vaillamment sans trop d’altération.

 

Les tuiles de son toit ont abrité des foules

de femmes aux battoirs agiles et bruyants,

caquetant aussi fort qu’un escadron de poules

pour échanger des faits sérieux ou croustillants !

 

Elles arrivaient tôt pour faire les lessives,

brouettes et paniers remplis jusqu’à ras bords,

des jeunes chantonnant ou des vieilles poussives

s’attelaient au travail, toujours à bras le corps !

 

Pour oublier le mal, pour tromper la fatigue

- des heures à genoux dans des boites de bois ! -

elles se racontaient jusqu’aux moindres intrigues :

tout le monde y passait, des pauvres aux bourgeois !

 

En a-t-il entendu des histoires coquines !

Des récits avérés ou d’autres inventés,

comme le jeune abbé et la grande rouquine

dont les rapports étaient plutôt mouvementés !

 

 Le notaire assiégeant la gironde soubrette,

qui avait tout tenté avant d’être éconduit

et Jean, le jardinier, dont la large brouette

servait gaillardement de lit certaines nuits !

 

Le calme revenait vers la fin de journée

et tous les animaux reprenaient possession

du lieu qu’ils fréquentaient tout au long de l’année,

obligés d’accepter la cohabitation !

 

Les oiseaux s’abritaient aux creux de la charpente,

les rongeurs grignotaient les miettes des repas,

les poissons revenaient sauter dans l’eau courante :

c’est le monde animal qui reprenait le pas !

 

Le lavoir accueillait avec plaisir ces hôtes,

des bruissements, des chants et quelques ronds dans l’eau

ne venait pas troubler, au point qu’il en sursaute,

une sérénité à coucher sur tableau !

 

Pourtant, certaines fois, il n’était pas tranquille,

la nuit favorisant quelque autres visiteurs,

certains très attachants, d’autres bien plus hostiles,

des gentils, des méchants plus ou moins prédateurs !

 

Il partageait parfois des instants romantiques :

les serments les plus fous des jeunes amoureux,

éclairés par la lune aux reflets chromatiques,

des serments qui duraient longtemps ou bien très peu !

 

Combien de vagabonds ou de traîne-savates

avait-il abrité certaines nuits d’hiver ?

Il avait vu un jour un ancien acrobate

s’asseoir au bord de l’eau pour déclamer des vers !

 

Pendant une période, il y a bien des lustres,

vers le coup de minuit un groupe de brigands

s’y rassemblait souvent et cette bande illustre

venait y préparer de sombres guet-apens !

 

Sous la révolution - je parle de la grande ! -

son partage avait fait l’objet de changements :

fini le bon vouloir du seigneur qui commande,

chacun avait son tour plus équitablement !

 

Il avait la mesure aussi du temps des guerres

par la diminution des habits masculins,

gilets et pantalons, il n’en voyait plus guère :

les hommes sur le front n’étaient plus aux moulins.

 

J’ai la chance d’avoir obtenu sa confiance

en venant tous les jours discuter avec lui,

il ne voit plus grand monde et c’est l’insignifiance

qui s’installe aujourd’hui, comme pour le vieux puits.

 

Ils ont régné naguère, étant incontournables,

on venait de fort loin pour se fournir en eau ;

quant aux mères Denis - profils incomparables ! -

le lavoir résonnait au son de leurs sabots !

 

Heureusement pour eux certains ont pris conscience

que c’était un devoir de les garder debout,

en nos modernes temps où s’étale la science,

un coup d’œil au passé n’est pas mauvais du tout !

                   Epilogue :

 

Tu le vois mon ami, j’ai tenu ma promesse,

j’ai couché sur papier certains de tes récits,

j’ai restreint fortement les histoires de fesses :

deux strophes seulement … j’ai beaucoup rétréci !

 

Tu as - je le sais bien ! - des tableaux en réserve,

c’est pourquoi je viendrais encore auprès de toi

et dans un siècle ou deux - je connais bien ta verve ! -

à quelqu’un d’inconnu … tu parleras de moi !

 

                                                Pierre Dupuis

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"L’épatant charcutier," : le poème bien gras du jour de ... Rotpier

2 Février 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

 

Charcuteries

Image du net

L’épatant charcutier,

Natif de Saint-Jean-Pied-de-Port,

il avait mis le nez dehors

juste le jour du mardi gras

et son visage était ingrat !

Ses copains se moquaient de lui

– ce qui n’était pas très gentil ! –

ils lui disaient en aparté :

« ton pif il est tout épaté ! »

Il s’en plaignit à ses parents,

des gens pas très intelligents !

Après deux jours de réflexion,

son père lui dit : «Mon garçon :

J’y voit un signe du destin :

ton nez épaté c’est très bien !

Tu vas apprendre le métier,

tu feras un bon charcutier ! »

Comme il était un enfant sage

il entra en apprentissage

chez un charcutier dont l’épouse

ne portait rien dessous sa blouse !

Très loin d’être un tas de saindoux,

elle avait de jolis sein doux

et des jambonneaux comme il faut,

très vite il ne fut plus puceau !

Le patron ne se fâcha pas,

chaque fois c’était comme ça,

lui avait la main baladeuse

et s’occupait de ses vendeuses !

C’est dans ces bonnes conditions

qu’il aborda la profession,

il apprit vite le métier :

au C.A.P. il fut premier !

Il entama un tour de France

pour parfaire ses connaissances,

de l’est à l’ouest, du sud au nord

il devint vraiment un cador !

Il se lança dans les concours

du boudin aux topinambours,

des tripes à la tequila,

de l’andouillette au ratafia !

Du saucisson en médaillon

et de la saucisse aux graillons,

du pâté aux macaronis

et des paupiettes aux radis !

Sans compter ses spécialités :

la merguez au vin de curé,

le chorizo de ragondin

et les rognons de marcassin !

C’est lors de l’un de ces concours

qu’il rencontra le grand amour,

son prénom c’était Henriette,

elle était plutôt grassouillette !

 Mais bon poids fait bonne mesure,

même avec sa drôle de hure

il la trouva fort à son goût

et tomba vite à ses genoux !

Dès lors il aima follement

sa grasse Henriette du Mans,

une fille de charcutier

dont le père était trépassé.

La maman avait disjoncté,

passant son temps à picoler,

la boutique battait de l’aile

malgré un très grand potentiel !

Il prit l’affaire à bras le corps,

l’Henriette du Mans d’abord !

Si bien qu’il lui fit un enfant

au bout de deux mois seulement !

Ils s’épousèrent sans cantique

et ils reprirent la boutique

qui grâce à sa grande expérience

devint une vraie référence !

Ils connurent le grand bonheur :

l’enfant eut un frère et trois sœurs !

Les clients étaient épatés :

tous avaient le nez épaté !

Sauf la maman… c’était marrant !

                Epilogue :

Ainsi se termine l’histoire,

elle est vraie vous pouvez me croire !

J’ai cédé mes droits à Pathé :

ils ont été fort épatés !

L’adaptation a commencé,

dans le rôle du charcutier

ils voudraient avoir Depardieu :

pour le gras on ne fait pas mieux !

Et dans le rôle d’Henriette

ils voudraient une grassouillette

dépassant les cent dix kilos

avec d’énormes jambonneaux !

Si vous connaissez alentour

une vraie bête de concours,

téléphonez donc chez Pathé :

il y a un lot à gagner !

Cinquante kilos de rillettes,

une nuit avec Henriette,

une biture avec Gérard

et cent bouteilles de pinard !

Dépêchez-vous, ça vaut le coup,

c’est beau lot :qu’en pensez-vous ?

Mais évitez votre belle-mère

… après il faudrait vous la faire !

                               

                                                Rotpier

 

Cochon qui rit

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Charcuteries

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L’épatant charcutier,

Natif de Saint-Jean-Pied-de-Porc,

il avait mis le nez dehors

juste le jour du mardi gras

et son visage était ingrat !

Ses copains se moquaient de lui

– ce qui n’était pas très gentil ! –

ils lui disaient en aparté :

« ton pif il est tout épaté ! »

Il s’en plaignit à ses parents,

des gens pas très intelligents !

Après deux jours de réflexion,

son père lui dit : «Mon garçon :

J’y voit un signe du destin :

ton nez épaté c’est très bien !

Tu vas apprendre le métier,

tu feras un bon charcutier ! »

Comme il était un enfant sage

il entra en apprentissage

chez un charcutier dont l’épouse

ne portait rien dessous sa blouse !

Très loin d’être un tas de saindoux,

elle avait de jolis sein doux

et des jambonneaux comme il faut,

très vite il ne fut plus puceau !

Le patron ne se fâcha pas,

chaque fois c’était comme ça,

lui avait la main baladeuse

et s’occupait de ses vendeuses !

C’est dans ces bonnes conditions

qu’il aborda la profession,

il apprit vite le métier :

au C.A.P. il fut premier !

Il entama un tour de France

pour parfaire ses connaissances,

de l’est à l’ouest, du sud au nord

il devint vraiment un cador !

Il se lança dans les concours

du boudin aux topinambours,

des tripes à la tequila,

de l’andouillette au ratafia !

Du saucisson en médaillon

et de la saucisse aux graillons,

du pâté aux macaronis

et des paupiettes aux radis !

Sans compter ses spécialités :

la merguez au vin de curé,

le chorizo de ragondin

et les rognons de marcassin !

C’est lors de l’un de ces concours

qu’il rencontra le grand amour,

son prénom c’était Henriette,

elle était plutôt grassouillette !

 Mais bon poids fait bonne mesure,

même avec sa drôle de hure

il la trouva fort à son goût

et tomba vite à ses genoux !

Dès lors il aima follement

sa grasse Henriette du Mans,

une fille de charcutier

dont le père était trépassé.

La maman avait disjoncté,

passant son temps à picoler,

la boutique battait de l’aile

malgré un très grand potentiel !

Il prit l’affaire à bras le corps,

l’Henriette du Mans d’abord !

Si bien qu’il lui fit un enfant

au bout de deux mois seulement !

Ils s’épousèrent sans cantique

et ils reprirent la boutique

qui grâce à sa grande expérience

devint une vraie référence !

Ils connurent le grand bonheur :

l’enfant eut un frère et trois sœurs !

Les clients étaient épatés :

tous avaient le nez épaté !

Sauf la maman… c’était marrant !

                Epilogue :

Ainsi se termine l’histoire,

elle est vraie vous pouvez me croire !

J’ai cédé mes droits à Pathé :

ils ont été fort épatés !

L’adaptation a commencé,

dans le rôle du charcutier

ils voudraient avoir Depardieu :

pour le gras on ne fait pas mieux !

Et dans le rôle d’Henriette

ils voudraient une grassouillette

dépassant les cent dix kilos

avec d’énormes jambonneaux !

Si vous connaissez alentour

une vraie bête de concours,

téléphonez donc chez Pathé :

il y a un lot à gagner !

Cinquante kilos de rillettes,

une nuit avec Henriette,

une biture avec Gérard

et cent bouteilles de pinard !

Dépêchez-vous, ça vaut le coup,

c’est beau lot :qu’en pensez-vous ?

Mais évitez votre belle-mère

… après il faudrait vous la faire !

                               

                                                Rotpier

 

Cochon qui rit

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Le cancer, ce n'est pas que pour les autres : " A la grande tombola de la vie, j’ai gagné … " le poème du jour de ... Pierre

26 Janvier 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées

 

 

Pour faire écho aux problèmes d’expérimentation de médicaments notamment à Rennes : http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/01/15/24502-essai-clinique-tourne-drame-rennes
 Mon expérience prouve qu’il ne faut pas hésiter à être volontaire quand le cas se présente. J’ai opté en 2010 pour l’essai d’un nouveau traitement du cancer de la peau (détecté en fin 2009 et en stade très avancé : 2 mélanomes en plus !) et, cela m’a sauvé … la peau !
Aujourd’hui je vais bien et la surveillance s’est allégée. Je n’ai plus qu’un scanner tous les 6 mois (contre 1 tous les 6 semaines pendant le traitement !) et des contrôles tous les trimestres.
L’expérience n’a pas été drôle, car j’avais bloqué à moi tous seul plus de la moitié des effets secondaires du médicament et même d’autres qui sont venus se rajouter au protocole de suivi. Vous verrez tout cela dans le poème que j’ai écrit en ces moments-là.
 Les seules séquelles qui me restent sont des problèmes d’estomac
… mais ceux qui me suivent savent que parfois je n’en manque pas … d’estomac !
 Pierre

 

Nota : Je remets tel quel le poème que j’avais publié le 22 septembre 2010.

 

 
 

Préambule :

 

« Les mots s’envolent, les écrits restent ».

C’est le principal avantage de l’écriture sur la parole. J’en vois un autre : coucher ses idées sur papier oblige à choisir et à peser ses mots. Quand cela est fait, la relecture permet de les valider ou pas. Ce qui est  loin d’être négligeable.

 

Voici quelques mots sur mes maux.