poesie
" Tous mes égards à Saint-Lazare " ... un poème de Rotpier, l'iconoclaste !
Série sur ... Saint-Lazare, quatrième et dernier arrêt (donc terminus ! ) : " Tous mes égards à Saint-Lazare "
.
Tous mes égards à Saint-Lazare,
Vous allez trouver ça bizarre
que je vous parle de ce saint
mais ce n’est pas du tout malsain :
j’ai des égards pour Saint-Lazare !
Je suis athée, je le déclare,
mais j’y suis venu sur le tard
et je le trouv’ - nom d’un pétard ! –
pas du tout ringard Saint-Lazare !
Je sais bien que je vous égare
de votre train-train quotidien
mais moi j’ai souvent pris le train
sans être hagard à Saint-Lazare !
A force de voir « Saint-Lazare »
sur les panneaux, sur les pap’ lards,
on se dit « y a pas de lézard ! »
il est dans le coin Saint-Lazare !
Appréciait-il les seins Lazare
et aussi les arrière-trains ?
aujourd’hui on en sait trop rien
mais je m’égare sur Saint-Lazare !
Certains coincés, voir snobinards,
diront de moi « c’est un tocard ! »
mais je m’en bats le coquillard :
je n’aime pas les bondieusards !
Allez, je m’en vais dare-dare
avant qu’on me taille un costar
de mécréant ou de bâtard
pour avoir raillé Saint-Lazare !
Je reviendrais un peu plus tard
dans la foule des banlieusards
qui chaque jour sans crier gare
envahit la gare Saint-Lazare !
Car avec eux je suis peinard
à l’arrivée comme au départ,
je déraill’ moins c’est le panard :
vive la gare et Saint-Lazare !
Image du net
Série sur ... Saint-Lazare, quatrième et dernier arrêt (donc terminus ! ) : " Tous mes égards à Saint-Lazare "
.
Tous mes égards à Saint-Lazare,
Vous allez trouver ça bizarre
que je vous parle de ce saint
mais ce n’est pas du tout malsain :
j’ai des égards pour Saint-Lazare !
Je suis athée, je le déclare,
mais j’y suis venu sur le tard
et je le trouv’ - nom d’un pétard ! –
pas du tout ringard Saint-Lazare !
Je sais bien que je vous égare
de votre train-train quotidien
mais moi j’ai souvent pris le train
sans être hagard à Saint-Lazare !
A force de voir « Saint-Lazare »
sur les panneaux, sur les pap’ lards,
on se dit « y a pas de lézard ! »
il est dans le coin Saint-Lazare !
Appréciait-il les seins Lazare
et aussi les arrière-trains ?
aujourd’hui on en sait trop rien
mais je m’égare sur Saint-Lazare !
Certains coincés, voir snobinards,
diront de moi « c’est un tocard ! »
mais je m’en bats le coquillard :
je n’aime pas les bondieusards !
Allez, je m’en vais dare-dare
avant qu’on me taille un costar
de mécréant ou de bâtard
pour avoir raillé Saint-Lazare !
Je reviendrais un peu plus tard
dans la foule des banlieusards
qui chaque jour sans crier gare
envahit la gare Saint-Lazare !
Car avec eux je suis peinard
à l’arrivée comme au départ,
je déraill’ moins c’est le panard :
vive la gare et Saint-Lazare !
Image du net
Le poème du jour un peu plus que mordant : "Démangeaisons," de ... Pierre ... pas de pseudo !
Alors là, en ce moment, j'ai une crise aiguë ! Comme tous les ans au printemps, voila que cela me redémange ... et ce n'est pas le pollen !
J'ai envie de filer des coups de pompes aux imbéciles, aux indécis, aux emmerdeurs ... bref, à tout ce qui bouge !
Image du net bidouillée par le Rotpier
Poème remanié et quelque peu plus mordant vu le contexte actuel !
Démangeaisons,
Il est des gens qui m’agacent
… qui m’agacent au plus haut point !
Ils tournent en rond,
pour un oui, pour un non.
Jamais content de leur tête dans la glace !
Le steak ? Pas trop saignant … un peu quand même
… mais pas à point … quoique … dès fois, j’aime …
La voiture ? Couleur verte bien sûr !
Mais … quel vert ? Surtout pas trop clair !
Pas trop foncé non plus … quoique …
tiens … et si on la prenait bleue ?
Et ma sœur, t’as vu ses yeux !
Il y est des gens qui me pilent,
qui m’agacent,
qui m’horripilent,
qui m’escagassent !
Tiens, j’en ai des démangeaisons
au bout de ma godasse !
Et ça blablate et ça jacasse !
Et pis pas ci, et pis pas ça !
Ça c’est trop p’tit … ça c’est mastoc
… mais c’est pas sûr … y faudrait voir …
Et pis ma sœur, t’as vu son froc ?
et ses p’tits strings dans le tiroir ?
En politique c’est la cata
ça sent l’embrouille et le caca !
Un coup à gauche, un coup à droite,
le grand écart à l’extrèm’ droite !
Et que j’oublie tous les acquis
même ceux par le sang conquis !
Les congés payés ?
… Mais ils ont toujours existé !
Les heures supplémentaires majorées ?
… Pareil, on n’est pas des demeurés !
Retenez-moi, retenez moi
ou je vais en exploser trois !
L’histoire ils l’ont bien oubliée,
ils sont prêts à tout avaler,
les grands discours et les promesses
ils sont là qui tendent les fesses
pour mieux se faire … et là c’est dur
pour moi d’éviter la censure !
Et plus c’est gros et plus ça passe
la vaseline, c’est efficace !
Pas remboursée par la sécu
mais faut pas déconner non plus !
Ils y a des gens qui m’hérissent
il serait temps qu’ils atterrissent
mais ils continuent à voler
sans savoir qu’ils vont s’écraser !
Ils suivent leur chef d’escadrille
qui bave et rebave et nazille
( J’ai mis un « z » au lieu d’un « s »
ça me plait bien et je le laisse ! )
Il est des gens qui m’horripilent,
qui me les pilent, qui me les cassent !
Tiens-toi tranquille, toi ma godasse,
appell’ ta sœur pour qu’on se casse :
faut s’ fair’ la paire avant qu’ ça chasse !
On s’ ra jugés sur la grand place,
mais ce sera par contumace !
Les Lazare à l'honneur : "Gare aux Saints Lazare" ... un poème de Rotpier, l'iconoclaste !
.
Série sur ... Saint-Lazare, troisième arrêt : Les quatre Lazare ...
Lazare sortant de son tombeau par Juan de Flandes (1500)
Celui-ci, c'est le Lazare de Bhétanie
Image du net extraite d'un vieux " Salut les copains " de 1968 ...
Gare aux Saints Lazare !
Il y a quatre Saints Lazare
… si l’on ne compte pas la gare !
Mais sans la gare, les Lazare
seraient moins connus c’est notoire !
Ne dites pas que je m’égare,
ne prenez pas cet air hagard,
ne me lancez pas de regard
comme si je parlais bulgare !
J’entends déjà les bondieusards
crier « L’hérétique au placard ! »
mais je ne fais que mon devoir
d’information et sans bobard !*
Le Lazare de Béthanie,
un ami précieux pour Jésus,
ressuscité stricto-sensu,
frère de Marthe et de Marie.
Le Lazare l’Iconographe,
peintre et moine et en plus martyr,
je ne vais pas m’appesantir
il ne signait pas d’autographe !
Le Lazare le confesseur
martyrisé par Théophile,
un empereur très malhabile
qui n’aurait jamais eu ma sœur !
Et le Lazare de Serbie
martyrisé assurément
par de très méchants musulmans
sur un simple coup de lubie !
j’ai fait le tour de mes lascars
alors j’ai droit à mon cigare
avant que je n’aille à la gare
… Montparnasse pour un rencart !
Et vous quitte car il est tard,
hors de question d’être en retard,
les quais sont remplis de loubards
qui me souffleraient mon rencard !
Je sais bien que je désempare
et certains me prêtent une tare,
il y a des gens très barbares
encore plus qu’à Saint-Lazare !
Mais je m’en tap’ le coquillard
qu’ils me traitent de franchouillard
de scribouillard ou de jobard :
j’assume tout et c’est un art !
... Juste pour vous prouvez que je ne raconte pas que des conneries :
Monet peint ... la gare Saint-Lazare ... les poèmes du jour ( double sonnet et un peu plus ! ) de ... Pierre
Série sur ... Saint-Lazare, second arrêt : Monet peint la gare Saint-Lazare ...
Doublement sonnet et même ...un peu plus !
Toutes les images proviennent du net.
Monet peint
… la gare Saint-Lazare,
Au milieu de l’agitation,
Du vacarme et des fumées,
Le peintre à l’aisance affirmée
Est en pleine concentration.
Aucune précipitation
Ce jour comme à l’accoutumée
Le maître à cadence rythmée
Couvre la toile avec passion.
Il en fera une série
Selon la technique murie
De traiter le même sujet
Sous des lumières différentes
Afin d’obtenir des effets
De couleurs variées et migrantes.
xxxxxxxxxxxxxxxx
Le bon aloi des séries,
Un homme célèbre dira
« que ses peintures sont vivantes,
le bruit et les fumées mouvantes ! »
et ce grand homme était Zola !
Cette série comportera
Douze toiles très cohérentes :
même sujet mais différentes
Et tout l’intérêt est bien là.
« Les meules » une autre série
De par « les peupliers » suivie,
« Les cathédrales de Rouen »
« Les parlements de Londres » ensuite,
enfin « les nymphéas » flottants :
c’était sa ligne de conduite !
xxxxxxxxxxxx
Péroraison :
Si vous allez à Giverny
Vous verrez la maison du maître
Et le jardin qu’il a fait naître
Ainsi que l’étang bien garni !
C’est un bonheur, c’est un régal,
De l’imaginer sur sa chaise,
Sous son chapeau et très à l’aise
Peignant de façon sans égal !
Monet restera à jamais
Un pionnier de l’impressionnisme
Adepte du perfectionnisme
Jusqu’à atteindre des sommets
Claude Monet, autoportrait.
Série sur ... Saint-Lazare, second arrêt : Monet peint la gare Saint-Lazare ...
Doublement sonnet et même ...un peu plus !
Toutes les images proviennent du net.
Monet peint
… la gare Saint-Lazare,
Au milieu de l’agitation,
Du vacarme et des fumées,
Le peintre à l’aisance affirmée
Est en pleine concentration.
Aucune précipitation
Ce jour comme à l’accoutumée
Le maître à cadence rythmée
Couvre la toile avec passion.
Il en fera une série
Selon la technique murie
De traiter le même sujet
Sous des lumières différentes
Afin d’obtenir des effets
De couleurs variées et migrantes.
xxxxxxxxxxxxxxxx
Le bon aloi des séries,
Un homme célèbre dira
« que ses peintures sont vivantes,
le bruit et les fumées mouvantes ! »
et ce grand homme était Zola !
Cette série comportera
Douze toiles très cohérentes :
même sujet mais différentes
Et tout l’intérêt est bien là.
« Les meules » une autre série
De par « les peupliers » suivie,
« Les cathédrales de Rouen »
« Les parlements de Londres » ensuite,
enfin « les nymphéas » flottants :
c’était sa ligne de conduite !
xxxxxxxxxxxx
Péroraison :
Si vous allez à Giverny
Vous verrez la maison du maître
Et le jardin qu’il a fait naître
Ainsi que l’étang bien garni !
C’est un bonheur, c’est un régal,
De l’imaginer sur sa chaise,
Sous son chapeau et très à l’aise
Peignant de façon sans égal !
Monet restera à jamais
Un pionnier de l’impressionnisme
Adepte du perfectionnisme
Jusqu’à atteindre des sommets
Claude Monet, autoportrait.
Série sur ... Saint-Lazare, second arrêt : Monet peint la gare Saint-Lazare ...
Doublement sonnet et même ...un peu plus !
Toutes les images proviennent du net.
Monet peint
… la gare Saint-Lazare,
Au milieu de l’agitation,
Du vacarme et des fumées,
Le peintre à l’aisance affirmée
Est en pleine concentration.
Aucune précipitation
Ce jour comme à l’accoutumée
Le maître à cadence rythmée
Couvre la toile avec passion.
Il en fera une série
Selon la technique murie
De traiter le même sujet
Sous des lumières différentes
Afin d’obtenir des effets
De couleurs variées et migrantes.
xxxxxxxxxxxxxxxx
Le bon aloi des séries,
Un homme célèbre dira
« que ses peintures sont vivantes,
le bruit et les fumées mouvantes ! »
et ce grand homme était Zola !
Cette série comportera
Douze toiles très cohérentes :
même sujet mais différentes
Et tout l’intérêt est bien là.
« Les meules » une autre série
De par « les peupliers » suivie,
« Les cathédrales de Rouen »
« Les parlements de Londres » ensuite,
enfin « les nymphéas » flottants :
c’était sa ligne de conduite !
xxxxxxxxxxxx
Péroraison :
Si vous allez à Giverny
Vous verrez la maison du maître
Et le jardin qu’il a fait naître
Ainsi que l’étang bien garni !
C’est un bonheur, c’est un régal,
De l’imaginer sur sa chaise,
Sous son chapeau et très à l’aise
Peignant de façon sans égal !
Monet restera à jamais
Un pionnier de l’impressionnisme
Adepte du perfectionnisme
Jusqu’à atteindre des sommets
Claude Monet, autoportrait.
Série sur ... Saint-Lazare, second arrêt : Monet peint la gare Saint-Lazare ...
Doublement sonnet et même ...un peu plus !
Toutes les images proviennent du net.
Monet peint
… la gare Saint-Lazare,
Au milieu de l’agitation,
Du vacarme et des fumées,
Le peintre à l’aisance affirmée
Est en pleine concentration.
Aucune précipitation
Ce jour comme à l’accoutumée
Le maître à cadence rythmée
Couvre la toile avec passion.
Il en fera une série
Selon la technique murie
De traiter le même sujet
Sous des lumières différentes
Afin d’obtenir des effets
De couleurs variées et migrantes.
xxxxxxxxxxxxxxxx
Le bon aloi des séries,
Un homme célèbre dira
« que ses peintures sont vivantes,
le bruit et les fumées mouvantes ! »
et ce grand homme était Zola !
Cette série comportera
Douze toiles très cohérentes :
même sujet mais différentes
Et tout l’intérêt est bien là.
« Les meules » une autre série
De par « les peupliers » suivie,
« Les cathédrales de Rouen »
« Les parlements de Londres » ensuite,
enfin « les nymphéas » flottants :
c’était sa ligne de conduite !
xxxxxxxxxxxx
Péroraison :
Si vous allez à Giverny
Vous verrez la maison du maître
Et le jardin qu’il a fait naître
Ainsi que l’étang bien garni !
C’est un bonheur, c’est un régal,
De l’imaginer sur sa chaise,
Sous son chapeau et très à l’aise
Peignant de façon sans égal !
Monet restera à jamais
Un pionnier de l’impressionnisme
Adepte du perfectionnisme
Jusqu’à atteindre des sommets
Claude Monet, autoportrait.
Le poème du jour : " L’heure pour tous, " de ... Pierre
Série sur ... Saint-Lazare, premier arrêt : Les pendules !
Moi, je vois les choses comme cela, mais je n'empêche personne de les voir autrement : chacun voit midi à sa porte !
.
Image du net
L’heure pour tous,
- Quelle heure est-il mon bon monsieur ?
Je m’y perds devant tant d'aiguilles,
L’empilage est très astucieux
Mais j’ai le cou qui part en vrille !
Et puis les regards suspicieux
Que me lancent dames et filles
Qui croient que je suis un vicieux
Qui cherche à voir des bas résilles !
- Mon ami vous êtes devant
Une œuvre de l’artiste Arman !
« L’heure pour tous », je le stipule
Invite à être tolérant :
« Respectons l’heure des pendules,
Ne soyons pas trop conquérant ! »
Péroraison :
Si vous adorez le bizarre
Et si vous venez à Paris,
Rendez-vous pour être surpris
… devant la gare Saint-Lazare !
Je ne sais pas si vous verrez
Énormément de bas résilles
Mais vous verrez tout plein d’aiguilles
Qui vous permettront de rêver !
Vous n’aurez pas besoin de montre,
Vous prendrez l’heure qu’il vous plait
Et vous serez bien sûr fair-play
Si quelqu’un va à votre encontre !
Chacun voit midi à sa porte,
on prend l’heure qui nous a plu,
Sérieux ou bien hurluberlu
… Le respect de l’autre l’emporte !
Petit adage en bonus :
Image du net
… Toutes ces heures qui s’empilent
Et que l’on gâche en imbéciles,
On ne les rattrape jamais,
C’est un gâchis… presque un forfait !
Ne soyons pas tête de mule,
Petit bémol à la formule
« Il faut laisser du temps au temps ! »
… Mais sans s’endormir pour autant !
Moi, je vois cela comme ça mais je n'empêche personne de le voir autrement : chacun voit midi à sa porte !
.
Image du net
L’heure pour tous,
- Quelle heure est-il mon bon monsieur ?
Je m’y perds devant tant aiguilles,
L’empilage est très astucieux
Mais j’ai le cou qui part en vrille !
Et puis les regards suspicieux
Que me lancent dames et filles
Qui croient que je suis un vicieux
Qui cherche à voir des bas résilles !
- Mon ami vous êtes devant
Une œuvre de l’artiste Arman !
« L’heure pour tous », je le stipule
Invite à être tolérant :
« Respectons l’heure des pendules,
Ne soyons pas trop conquérant ! »
Péroraison :
Si vous adorez le bizarre
Et si vous venez à Paris,
Rendez-vous pour être surpris
… devant la gare Saint-Lazare !
Je ne sais pas si vous verrez
Énormément de bas résilles
Mais vous verrez tout plein d’aiguilles
Qui vous permettront de rêver !
Vous n’aurez pas besoin de montre,
Vous prendrez l’heure qu’il vous plait
Et vous serez bien sûr fair-play
Si quelqu’un va à votre encontre !
Chacun voit midi à sa porte,
on prend l’heure qui nous a plu,
Sérieux ou bien hurluberlu
… Le respect de l’autre l’emporte !
Petit adage en bonus :
Image du net
… Toutes ces heures qui s’empilent
Et que l’on gâche en imbéciles,
On ne les rattrape jamais,
C’est un gâchis… presque un forfait !
Ne soyons pas tête de mule,
Petit bémol à la formule
« Il faut laisser du temps au temps ! »
… Mais sans s’endormir pour autant !
Le gendarme du harem : " La nostalgie de l'eunuque " , un poème tout en nuances de ... Rotpier
J'espère que cette histoire, déjà relatée, ne vas pas trop vous la couper ...
Les temps sont durs,
qu'importe les sacrifices,
il faut bien bosser, même si c'est ici :
La nostalgie de l’eunuque,
Il avait fait le sacrifice,
pour diriger un grand harem,
de deux pièces de son service :
celles qui marchent en tandem !
Il était devenu eunuque
et conséquence de ce choix,
une virilité caduque :
ça marche moins bien sans les noix !
On ne peut pas vouloir le beurre,
l’argent du beurre et le beurrier,
il faut savoir choisir sur l’heure :
c’est le lot des aventuriers !
Mais à passer entre les croupes
lestes des femmes du sultan,
sans pouvoir goûter à la soupe
c’est quand même très attristant ! *
Parfois il versait une larme
sur son appareil estropié,
relégué au rang de gendarme
ne pouvant plus prendre son pied.
Il était un peu nostalgique
en les regardant dans leur bol
rempli d’aldéhyde formique :
duo fort mou dans le formol !
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
J’entends déjà les cris d’orfraie
des grands coincés du bigoudi,
ceux que le parler vrai effraie
mais qui jouent à touche pipi !
Bien qu’ils soient un peu équivoques,
ces vers ne sont pas incongrus :
juste une ablation de breloques
et pas une affaire de cul !
C’est un poème sans luxure :
pas besoin de gesticuler !
Je ne veux pas que la censure
se mêle de l’émasculer !
Rotpier
* Comme disait Bernard ! ( note de Pierre )
J'espère que cette histoire, déjà relatée, ne vas pas trop vous la couper ...
Les temps sont durs,
qu'importe les sacrifices,
il faut bien bosser, même si c'est ici :
La nostalgie de l’eunuque,
Il avait fait le sacrifice,
pour diriger un grand harem,
de deux pièces de son service :
celles qui marchent en tandem !
Il était devenu eunuque
et conséquence de ce choix,
une virilité caduque :
ça marche moins bien sans les noix !
On ne peut pas vouloir le beurre,
l’argent du beurre et le beurrier,
il faut savoir choisir sur l’heure :
c’est le lot des aventuriers !
Mais à passer entre les croupes
lestes des femmes du sultan,
sans pouvoir goûter à la soupe
c’est quand même très attristant ! *
Parfois il versait une larme
sur son appareil estropié,
relégué au rang de gendarme
ne pouvant plus prendre son pied.
Il était un peu nostalgique
en les regardant dans leur bol
rempli d’aldéhyde formique :
duo fort mou dans le formol !
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
J’entends déjà les cris d’orfraie
des grands coincés du bigoudi,
ceux que le parler vrai effraie
mais qui jouent à touche pipi !
Bien qu’ils soient un peu équivoques,
ces vers ne sont pas incongrus :
juste une ablation de breloques
et pas une affaire de cul !
C’est un poème sans luxure :
pas besoin de gesticuler !
Je ne veux pas que la censure
se mêle de l’émasculer !
Rotpier
* Comme disait Bernard ! ( note de Pierre )
"Soleil couchant à Ivry," ... un enchaînement poétique de ... Pierre
On commence par un tableau et ... on est entraîné beaucoup plus loin ...
Image du net
Avant-propos :
Ce tableau peint par Armand Guillaumin (1841-1927) en 1873 est une sorte de mise en garde avant l’heure sur les dangers de la pollution atmosphérique.
Le peintre en avait-il conscience à cette époque ou pas ? … De nos jours, cela parait évident... mais ...
Pierre Dupuis
Soleil couchant à Ivry,
Sur un fond de ciel incendie
Des fumées, immondes crachats,
Nous donnent un avant-goût déjà
Des pollutions des industries.
Prémices de l’écologie,
Ce tableau augure un combat
Qui deviendra apostolat
Pour ceux qui servent de vigies.
Jusque là la ville d’Ivry
N’était que campagne et taillis
Mais les usines sont venues
S’implanter en vastes bassins
Comme autant d’horribles verrues,
De monstres crachant leur venin !
xxxxxxxxxxxxx
Retombées,
Le peintre en avait-il conscience ?
Personne ne peut l’affirmer,
Son esprit était sublimé
Par les couleurs, pas la prescience.
A cette époque les nuisances
Étaient ardues à estimer,
Comment pouvoir imaginer
Les dégâts sur nos existences ?
Aujourd’hui avec le recul
On peut refaire les calculs
Mais ce serait par trop facile !
Alors que maintenant on sait
On poursuit - pauvres imbéciles ! -
À polluer plus que jamais !
xxxxxxxxxxx
Toujours est-il que Guillaumin
À mis le pinceau sur la plaie
De cet avenir qui effraie,
Fruit de l’égarement humain.
Ce n’est pas à la saint-glinglin,
C’est une vérité - la vraie ! -
Un jour il faudra que l’on paie
Et il s’approche de demain !
C’est vraiment du je-m’en-fichiste
Que d’extraire du gaz de schiste
Sous l’aval urbi et orbi
De dirigeants irresponsables
Cédant aux pressions des lobbys
Et qui plaideront non coupables !
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
Péroraison de la péroraison :
Pour convaincre les politiques
Il faudra pour les combinards
S’attaquer à leur crâne par
… La fracturation hydraulique !
On commence par un tableau et ... on est entraîné beaucoup plus loin ...
Image du net
Avant-propos :
Ce tableau peint par Armand Guillaumin (1841-1927) en 1873 est une sorte de mise en garde avant l’heure sur les dangers de la pollution atmosphérique.
Le peintre en avait-il conscience à cette époque ou pas ? … De nos jours, cela parait évident... mais ...
Pierre Dupuis
Soleil couchant à Ivry,
Sur un fond de ciel incendie
Des fumées, immondes crachats,
Nous donnent un avant-goût déjà
Des pollutions des industries.
Prémices de l’écologie,
Ce tableau augure un combat
Qui deviendra apostolat
Pour ceux qui servent de vigies.
Jusque là la ville d’Ivry
N’était que campagne et taillis
Mais les usines sont venues
S’implanter en vastes bassins
Comme autant d’horribles verrues,
De monstres crachant leur venin !
xxxxxxxxxxxxx
Retombées,
Le peintre en avait-il conscience ?
Personne ne peut l’affirmer,
Son esprit était sublimé
Par les couleurs, pas la prescience.
A cette époque les nuisances
Étaient ardues à estimer,
Comment pouvoir imaginer
Les dégâts sur nos existences ?
Aujourd’hui avec le recul
On peut refaire les calculs
Mais ce serait par trop facile !
Alors que maintenant on sait
On poursuit - pauvres imbéciles ! -
À polluer plus que jamais !
xxxxxxxxxxx
Toujours est-il que Guillaumin
À mis le pinceau sur la plaie
De cet avenir qui effraie,
Fruit de l’égarement humain.
Ce n’est pas à la saint-glinglin,
C’est une vérité - la vraie ! -
Un jour il faudra que l’on paie
Et il s’approche de demain !
C’est vraiment du je-m’en-fichiste
Que d’extraire du gaz de schiste
Sous l’aval urbi et orbi
De dirigeants irresponsables
Cédant aux pressions des lobbys
Et qui plaideront non coupables !
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
Péroraison de la péroraison :
Pour convaincre les politiques
Faudra-t-il un jour tôt ou tard
S’attaquer à leur crâne par
… La fracturation hydraulique !
Nuit debout, je rends hommage à ce mouvement par le biais de ce poème : " Agora ! Agora ! " ... un poème de ... Pierre
Billet-préambule de Pierre :
Même avec ses excès et ses débordements « Nuit debout » est un mouvement utile et respectable. Infiniment dangereux aussi pour la finance internationale bien sûr !
Si l’on observe bien, qu’elles sont les formations politiques qui condamnent le mouvement avec le plus de virulence ? Celles de droite et d’extrême droite bien sûr … même si elles le font en marchant sur des œufs … prudence oblige: les élections approchent !
La droite, l’extrême droite et la finance portent le même chapeau … le panama de préférence !
En mai 68, de Gaulle qualifiait les événements de « chienlit » et la droite applaudissait. Je ne doute pas qu’actuellement, au sein de leurs sphères, ce mot ne soit employé !
Vive « Nuit debout » ! Longue vie à elle et que les forces de l’ordre les aident à isoler et à se débarrasser des casseurs de tout poil ! Que germent des idées nouvelles porteuses d’espoir pour la jeunesse sous l’œil bienveillant de la République !
Pierre Dupuis
Pensé et écrit en juin et juillet 2011, finalisé en août.
Si je précise ces dates c’est que, dans le contexte actuel,
les choses peuvent et devraient évoluer rapidement, c’est le souhait que je formule.
Ce jour d’avril 2016, je reprends ce poème et l’enrichis un peu car il semble que les choses bougent en France avec le mouvement de « Nuit debout » …
Pierre Dupuis
Photo parue dans le Monde. Benoît Tessier / Reuter
Agora ! Agora !
Venez donc les amis il y a de la place
sur les places de France et de tous les pays,
montrons aux dirigeants que nous, la populace,
ne voulons plus payer pour des banquiers pourris !
Car ce sont bien ceux-là qui sont à l’origine
de la crise mondiale et de tous ses effets :
montages financiers de très basse cuisine
dont le grand chef Madoff a été le reflet !
Pour un qui a payé combien d’autres sont libres ?
Les états ont couvert d’abyssaux déficits,
mais aussitôt qu’ils ont retrouvé l’équilibre
ils ont recommencé sous les satisfecits !
Satisfecits de ceux qui tirent les ficelles :
les grands groupes mondiaux et leurs bons serviteurs
qui en profitent pour remplir leurs escarcelles
en s’infiltrant partout auprès des décideurs !
Ne nous y trompons pas quand ces vautours spéculent
sur le riz et le blé ou autres aliments,
ils savent tout à fait - mais n’ont aucun scrupule ! -
qu’ils condamnent à mort un grand nombre d’enfants !
Et le jour et la nuit et sans aucune pause,
sur leurs ordinateurs des logiciels dédiés,
triturent les marchés pour extraire leur dose
de profits sans savoir ce que c’est que semer !
On peut les rapprocher du genre des sangsues :
ils ne produisent rien et ne sont que saigneurs
qui pompent sans arrêt de manière goulue
une sorte d’impôt comme au temps des seigneurs !
Véritable racket, dîme des temps modernes,
faisant grimper les prix - certains au grand galop ! -
sous les yeux bienveillants de ceux qui nous gouvernent
et nous prennent vraiment pour de pauvres charlots !
Ils ont des revenus qui donnent le vertige,
on s’y perd en cherchant à compter les zéros !
Mais ils en veulent plus à un point qui afflige
quitte à recourir à des actes immoraux !
Ils ont échafaudé des systèmes d’embrouille :
agences à leurs pieds, dites de notation,
des outils pernicieux servant à leurs magouilles,
capables de couler sans remords des nations !
Quand je dis « à leurs pieds » ce n’est qu’un euphémisme
ces agences les ont pour principaux clients !
Pour ne citer qu’un cas illustrant un séisme
les subprimes en sont un exemple criant !
Ces agences ont donné, pendant nombre d’années,
à ces micmacs nocifs la note triple « A »,
la meilleure qui soit sans être condamnées :
laxisme ou connivence aux sommets des états ?
Taxer les plus-values : action prioritaire !
Remettre la morale enfin au goût du jour !
Resserrer nettement l’échelle des salaires :
regonfler les plus bas en pompant les plus lourds !
Un riche un peu moins riche à encore une marge
bien plus que confortable alors qu’un pauvre lui,
même avec un peu plus, peine à couvrir ses charges
et petit à petit se retrouve hors circuit !
Si l’on n’y prend pas garde : attention à la casse !
N’ayant plus rien à perdre on devient très méchant,
cela peut glisser vers une lutte des classes :
l’histoire l’a prouvé qui se souvient du sang !
Essayons de rester calmes et pacifiques,
il faut en premier temps exposer nos griefs
de façon claire et nette à tous les politiques
qui vont solliciter nos votes dans leur fief !
C’est des engagements qu’il nous faut et des fermes !
Terminé le blabla : nous voulons des contrats !
A bas le baratin, il faut y mettre un terme :
ils devront rendre compte à la fin des mandats !
Ils ne sont pas à court d’annonces mensongères,
comédiens affirmés ils maîtrisent leur art,
bonimenteurs patents et dupeurs de première :
ce qui ce fait de mieux dans le genre roublards !
Ils surfent sur la vague haute de l’ignorance
de certains citoyens qui ne s’informent plus,
qui ont tout oublié de l’histoire de France
préférant aux débats la télé torche-cul !
Il faudra mettre en place un plan de vigilance
car ils vont - c’est certain ! - essayer de biaiser !
Dans ce domaine là ils frôlent l’excellence
mais il n’est plus question de se laisser baiser !
Le terme est un peu cru mais il a le mérite
d’être clair et précis et sans aucun détour :
pas de langue de bois, pas de mots hypocrites
car en face il y a des chevaux de retour !
Monsieur Stéphane Hessel nous a montré la voie !
Indignons-nous vraiment, reprenons le flambeau !
Les purs politicards et bien on les renvoie,
il y a trop longtemps qu’on les a sur le dos !
Agora ! Agora ! Tout comme en Grèce antique,
décidons tout d’ici, reprenons tout en main !
Dictons nos conditions aux hommes politiques :
ils sont là pour servir les peuples souverains !
Beaucoup on oublié, seul un rappel à l’ordre
et un contrat très clair peuvent précipiter
un retour aux valeurs, un jour il faut bien tordre
le cou à un système ô combien gangrené !
Au niveau probité pas d’écart admissible !
toute sortie des clous coûtera l’exclusion,
si l’on peut se tromper en visant une cible
on ne peut pas tromper le peuple sans sanctions !
Quand je dis « exclusion » c’est de définitive
dont je parle aujourd’hui mais vous m’aviez compris,
car certains ont l’honneur très approximative,
élastique au besoin si l’on y met le prix !
Il faut éradiquer la peste économique !
Les paradis fiscaux, nous en viendrons à bout
tous ensemble et soudés nous leur ferons la nique
en restant s’il le faut toutes les nuits debout !
Tous les banquiers véreux gérant des comptes offshores
pour des clients ripous quelques soient leurs fonctions
doivent le payer cash, il y en a pléthore,
pas de quartier pour eux : que de lourdes sanctions !
Il nous faut nous en prendre à la finance occulte,
faisons-lui rendre gorge et pas de cinéma !
que dans tous les pays on arrête et inculpe,
en France, au Luxembourg ou bien au Panama !
Agora ! Agora ! Tout comme en Grèce antique,
décidons tout d’ici, reprenons tout en main !
Dictons nos conditions aux hommes politiques :
ils sont là pour servir les peuples souverains !
Pierre Dupuis
Image du net
Billet-préambule de Pierre :
Même avec ses excès et ses débordements « Nuit debout » est un mouvement utile et respectable. Infiniment dangereux aussi pour la finance internationale bien sûr !
Si l’on observe bien, qu’elles sont les formations politiques qui condamnent le mouvement avec le plus de virulence ? Celles de droite et d’extrême droite bien sûr … même si elles le font en marchant sur des œufs … prudence oblige: les élections approchent !
La droite, l’extrême droite et la finance portent le même chapeau … le panama de préférence !
En mai 68, de Gaulle qualifiait les événements de « chienlit » et la droite applaudissait. Je ne doute pas qu’actuellement, au sein de leurs sphères, ce mot ne soit employé !
Vive « Nuit debout » ! Longue vie à elle et que les forces de l’ordre les aident à isoler et à se débarrasser des casseurs de tout poil ! Que germent des idées nouvelles porteuses d’espoir pour la jeunesse sous l’œil bienveillant de la République !
Pierre Dupuis
Pensé et écrit en juin et juillet 2011, finalisé en août.
Si je précise ces dates c’est que, dans le contexte actuel,
les choses peuvent et devraient évoluer rapidement, c’est le souhait que je formule.
Ce jour d’avril 2016, je reprends ce poème et l’enrichis un peu car il semble que les choses bougent en France avec le mouvement de « Nuit debout » …
Pierre Dupuis
Photo parue dans le Monde. Benoît Tessier / Reuter