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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Le " Chaud mage " , un poème bien déjanté du Rotpier !

29 Novembre 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie - humour, #Pensées, #Poésie

 

le-chaud-mage

Image du net !

 

Préambule :

«  On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. »

Pierre Desproges

 

Passer des sciences occultes à la maréchaussée en

faisant un crochet par le chômage et en terminant

par un clin d’œil à Georges Brassens, voila qui n’est

pas banal et c’est à cela que je vous invite.

 

Rotpier

 

 

Le « Chaud mage »,

Cet homme possédait un don,

celui des sciences occultes,

quelqu’un que les femmes consultent

quand rôde un certain Cupidon !

Homme doublé d’un chaud lapin

incapable de rester sage

à la simple vue d’un corsage,

genre Strauss-Kan, Tron ou Baupin !

Très habile et calculateur

avec la gente féminine,

les timides ou les sanguines,

à classer dans les prédateurs !

.

Il sévissait depuis longtemps

malgré les plaintes déposées

par quelques femmes abusées

ce qui devenait inquiétant.

On lui trouva vite un surnom,

le contraire eu été dommage,

il reçu celui de « Chaud mage » :

les roussins ne sont pas si cons !

Partout ils le traquaient en vain

quand une femme policière

lui tendit une souricière

pour pouvoir le coincer enfin !

Il tomba dans le traquenard,

la fliquette était aguichante

et notre religieuse mante

le croqua avant le plumard !

Pour avoir coincé le « Chaud mage »

elle eut vite une promotion

à pole emploi avec mission

de venir à bout du chômage !

Péroraison :

J’entends d’ici les commentaires :

« Rire du chômage est très mal,

ce type-là n’est pas normal,

il ferait bien mieux de se taire ! »

          Mais…

Que l’on en rie ou qu’on en pleure,

sa courbe ne changera pas,

alors lâchez-moi les nougats :

j’en ai besoin dans moins d’une heure !

j’ai promis d’aller mettre un cierge

pour inverser ce grand fléau,

ce n’est pas que je sois catho

mais tout est bon quand on gamberge !

.

Après j’irai voir la fliquette

devenue chef à pole emploi,

je lui dirais : « C’est grâce à moi

que tu es là belle brunette ! »

Je me pencherais sur ses courbes

que j’étudierais de très près

avec le plus grand intérêt

… dire non serait être fourbe !

Je ne jouerai pas au « Chaud mage »,

elle tombera dans mes bras

sans chichi et sans embarras

et sans retard à l’allumage !

C’est ainsi que je vois les choses,

c’est mon coté un peu farceur,

un peu brouillon, un peu hâbleur

et frôlant parfois la névrose !

Je m’autorise des délires,

autrefois j’étais trop sérieux,

mais maintenant je me fais vieux

et je me dépêche de rire !

Quand je serais six pieds sous terre,

plus qu’un squelette aux os bien blancs,

je ne rirais plus très souvent :

en bas la vie doit être austère !

Acte de contrition :

Je m’excuse auprès des gendarmes

de les avoir un peu charriés,

qu’ils ne soient pas trop contrariés,

qu’ils n’aillent pas sonner l’alarme !

Par le passé un certain Georges

les a beaucoup plus épinglés

en chantant un certain marché

où des mégères s’entr’égorgent !

.

« Elles leur auraient coupé les choses

mais par bonheur ils en avaient pas ! »

Aujourd’hui pour bien moins que ça

l’ombre d’un grand procès s’impose !

Heureusement les gendarmettes

n’ont pas ce genre d’attributs

et pour aller tout droit au but,

elles en ont de bien plus chouettes !

Et vive la maréchaussée,

les cognes et les argousins,

les nouvelles recrues à seins

… infiniment mieux carrossées !

                                                        Rotpier

 

 

 

 

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C'était il y a 102 ans et elle commençait : 14-18 ... la der des ders ... le rêve transformé en cauchemard ! ... le billet de Pierre

11 Novembre 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #les chansons et les musiques que j'aime

 
C’était il y a 102 ans et …
Ils partaient la fleur au fusil !
 
 
Image du net
 
 
Après … 4 années d’enfer !  
h
 
 
Images du net
 
 
Le billet de pierre :
 
En premier : le poème « Verdun »
 
 
A Verdun,
 
 
 
Et la boue et les rats
 
et les gaz scélérats,
 
tous les jours la tuerie
 
tous les jours l’incurie.
 
 
 
De boyaux en boyaux
 
encombrés de boyaux,
 
de tranchées en tranchées
 
les jambes arrachées.
 
 
 
Et tous ces trous d’obus
 
et tous ces tirs au but
 
ces crêtes qui s’écrêtent
 
et ces corps sans leur tête.
 
 
 
Et ces grands officiers
 
aux orgueils outranciers,
 
aux visages tout glabres
 
et agitant leur sabres.
 
 
 
Et l’alcool avalé
 
et les  assauts zélés,
 
les discours, les harangues,
 
les cadavres exsangues.
 
 
 
La raison n’a plus cours
 
on attaque on y court
 
on tire on coupe on tranche
 
baïonnette à la hanche.
 
 
 
Et …
 
 
 
Et cet éclat d’obus
 
sur un coup droit au but
 
et l’horrible souffrance
 
et la mort pour la France
 
 
 
             Pierre Dupuis
 
 
En second : 
 

Le jugement guerrier,

 

 

Ils étaient partis à la guerre

une fleur au bout du fusil,

la der des ders - sûr, la dernière ! -

après ça ce serait fini.

 

Ils ont creusé profond la terre

tel les autres en face aussi,

pas question de se laisser faire :

c’était parti pour le gâchis !

 

Dégoûtés par le grand carnage,

certains ont dit « On n’y va plus ! »

arc-boutés et bien résolus.

 

Jugés pour manque de courage,

ils ont fini au champ d’horreur

une fleur à l’endroit du cœur.

 

 

                                   Pierre Dupuis

  

  

 

 

Image du net

.

 

 

Nota :  Si vous désirez lire un autre poème plus récent sur le même thème, voici un lien :

http://rotpier.over-blog.com/article-guerre-14-18-souvenirs-et-regrets-d-une-gueule-cassee-un-poeme-de-pierre-124982356.html

 

 

En troisième: la chanson de Gérard Berliner « Louise »
où la guerre de 14-18 est évoquée

 

 

Parole de Louise:
 
Mais qui a soulagé sa peine
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux

Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie

Le bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait

C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières

Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait

L'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairait

Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé

Les lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyait

Un soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter

Si je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris là

Et la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber

Y a cinquante ans c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
A une servante sans fiancé

Le deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidée

 

 

 

Bon partage,

 

Pierre

 
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Le poème du jour : « Silhouette » de …Pierre

8 Novembre 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Un très ancien poème ...

 
 
silhouette-2
 
Image floue du net ! … Paradoxe.

l

 

Silhouette,

Loin,

là-bas,

juste un point

… je ne sais pas.

Est-ce vraiment elle ?

Ou bien mon pauvre esprit

qui déjà troublé chancelle

et déraisonne dans la nuit ?

Et mon cœur qui commence déjà

à s’emballer ! Mais attends donc ! Patience !

Tu ne sais pas si c’est elle … grand bêta !

La réalité n’est pas toujours l’espérance !

L’amour est un créateur de mirage … le soir.

Certains prennent forme, mais beaucoup d’autre … miroir !

La silhouette se précise, se dessine,

sublime, harmonieuse ,élégante et légère,

empreinte d’une grâce féminine.

Mais … ce n’est pas celle qui m’est chère !

Et … que se passe-t-il soudain ?

Pourtant, elle approche encore

mais je la vois moins bien !

Du brouillard… alors ?

Peut-être bien

… je ne vois

plus rien

moi.

Silhouette,

Pierre Dupuis

 

 

silhouette-2
 
Image floue du net ! … Paradoxe.
 
 
 
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Le poème du jour : "Supplique pour être enterré dans ce petit coin calme et attachant," ... un poème de Pierre

1 Novembre 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées

 

C’est jour de Toussaint aujourd’hui et je vais y aller … pas encore comme locataire mais comme simple visiteur.

Je vous invite à le découvrir, c’est un lieu que j’aime beaucoup depuis mon enfance et qui sera, je l’espère, mon dernier domicile… C'est le cimetière d'un petit village de l'est de l'Eure nommé Nojeon en vexin, autrefois Nojeon-le-Sec, du nom de son petit ruisseau qui est souvent ... à sec ! 

 

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Photo personnelle

 

Supplique pour être enterré dans

ce petit coin calme et attachant,

C'est un petit cimetière

comme on en voit dans nos campagnes.

Dès passé les battants de l’antique grille

on entre dans un autre monde,

un monde portant l’estampille

des aiguilles arrêtées de la montre.

Coté nord, un mur.

Un mur qui protège de la froidure

comme les bras d'un homme protègent sa compagne.

Les morts n'aiment pas les glaçants courants d'air.

Les bâtisseurs, en leur temps,

en avaient tenu compte pour leur plaire.

Pour leur plaire mais aussi,

intérêt bien compris,

pour eux-mêmes sachant

qu’inévitablement, qu’inexorablement,

ils en seraient un jour locataires !

Sur les autres cotés, une haie.

Une haie, pas très régulière,

juste pour délimiter l'aire.

Au centre, une église.

Une très vieille église à l'ardoise grise

et à la pierre façonnée et usée par les ans.

Les siècles qui s’entassent sur sa tête

ne l’empêche pas d’être très coquette !

Une petite tour munie d'un escalier

permet d'accéder au clocher.

Un clocher très fin et élancé.

Un porche d’entrée où l’on pénètre

dans le recul du temps.

La bâtisse a les pieds dans l'eau,

résultat de l'égout de son toit

et aussi de sources surgissant ça et là

de façon rémanente.

Ça ruisselle de manière charmante.

Ça ruisselle tranquillement

jusqu'au Sec, un petit ruisseau

coulant selon son bon vouloir

au grand désespoir du lavoir

qui se retrouve le bec dans l'eau

… quand il vient à en manquer !

 

Coincées entre l'église, le mur et la haie,

le cimetière et les tombes.

Certaines très anciennes,

des délabrées, des effondrées.

Des qui partent en quenouille

pierres ou marbres cassés,

grilles rongées par la rouille

... la rouille, cet animal vorace et patient

... très patient.

Il y en a des grandes et des petites

... des plus petites encore dans le carré des enfants.

Puis d'autres, plus récentes, plus pimpantes,

regroupées dans le carré neuf

... enfin, presque neuf.

D'autres encore disséminées parmi les anciennes

au gré des places disponibles ou se libérant

par le truchement des tombes relevées

... ici les locataires s'en vont d'eux-mêmes très rarement !

Un mélange hétéroclite

où ceux qui sont sous terre cohabitent

et se côtoient sans préjugés,

sans se soucier de qui ils étaient dans le monde des vivants.

Une fraternité bon enfant

mélangeant moult générations

toutes classes sociales confondues

en se moquant des qu'en dira-t-on

comme d'un guignon !

La devise de la république ici s'applique

sans restriction.

Les morts n'ont que faire des apparences,

ils font fi de leurs appartenances

unis qu'ils sont dans leur ultime danse

... danse macabre par essence ... naturellement.

Et moi, je me vois bien en ce lieu-là,

un lieu que je connais depuis mon enfance

et que j'ai arpenté bien des fois

quand j'étais môme

au gré de mes escapades

ou bien au gré des psaumes.

Il était à deux pas de chez moi

et j'y venais très souvent.

J'aime cet endroit paisible et tranquille

qui, pour dernier domicile,

m'irait, je le crois, comme un gant !

Oui, je le crois vraiment.

Et si j’y avais les pieds dans l’eau

… même un peu plus à l’évidence,

je me dis que ce serait une chance :

c’est bon pour la blancheur des os !

Il est des endroits où l'on se sent bien

... par quel mystère ?

Point n'est besoin de le savoir absolument,

on le constate et c'est le seul point important.

Tout le reste n’est que chimères.

Bercé par le chant des oiseaux,

sous la chaleur ou sous le givre,

après le passage de la dame à la faux

… bon sang !

Comme j’aimerais y vivre !

Ce sera mon dernier domicile,

je l’espère beaucoup y j’y tiens,

il n’y aura aucun codicille :

je le veux, l’affirme et le maintiens !

Peut-être mettrais-je cette épitaphe :

 « A vos pieds un humble poète

Grand amateur de raccourcis

Ayant pris la mort à perpète

A choisi de la vivre ici ! »

                  Pierre Dupuis

 

OLYMPUS DIGITAL CAMERAPhoto personnelle

 

vue-aerienne-du-cimetiere-et-de-leglise

Vue aérienne de l'église et du cimetière 

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Poésie, le poème du jour : "Les mains" de ... Pierre

25 Octobre 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

Un très ancien poème …

Image du net

 

 Les mains,

Des mains qui s'ignorent,

 des mains qui se cherchent,

 des mains qui se trouvent.

Des mains qui se voient,

 qui s’interpellent

qui s’entrouvrent !

Des mains qui se rapprochent,

 qui se frôlent,

 qui se découvrent.

Des mains qui se caressent,

qui s'étreignent,

 qui s'affolent !

Des mains, main dans la main,

 qui s’amusent

 comme des folles !

Des mains qui se lassent,

qui s'affrontent !

Qui se blessent !

Des mains qui s'écartent,

qui se menacent !

 Qui s'éloignent.

Des mains, sans lendemain,

 qui se séparent

 et qui s’égarent.

Des mains qui se perdent,

 des mains qui s'oublient,

des mains qui s'ignorent.

Et ma tête

 entre les miennes,

 encore, encore et encore.

 

                                           Pierre Dupuis

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Poésie, le poème du jour : " Les mains" de ... Pierre

25 Octobre 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

Un très ancien poème …

Image du net

 

 Les mains,

Des mains qui s'ignorent,

 des mains qui se cherchent,

 des mains qui se trouvent.

Des mains qui se voient,

 qui s’interpellent

qui s’entrouvrent !

Des mains qui se rapprochent,

 qui se frôlent,

 qui se découvrent.

Des mains qui se caressent,

qui s'étreignent,

 qui s'affolent !

Des mains, main dans la main,

 qui s’amusent

 comme des folles !

Des mains qui se lassent,

qui s'affrontent !

Qui se blessent !

Des mains qui s'écartent,

qui se menacent !

 Qui s'éloignent.

Des mains, sans lendemain,

 qui se séparent

 et qui s’égarent.

Des mains qui se perdent,

 des mains qui s'oublient,

des mains qui s'ignorent.

Et ma tête

 entre les miennes,

 encore, encore et encore.

 

                                           Pierre Dupuis

 
 

 

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Éboulement de falaise aux Petites-dalles, le poème du jour de Pierre : " Gargantuesque Manche "

18 Octobre 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

.

Troisième devoir de vacances...

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Photo personnelle

Gargantuesque Manche,

La Manche pleine d’appétit

ronge sans cesse les falaises

et gagne petit à petit

du terrain pour se mettre à l’aise !

A longueur d’année sans répit

elle creuse des trous balaises

et provoque des éboulis,

de gigantesques exérèses !

Dernièrement sans prévenir

elle s’est offert sans mollir

un gigantesque casse dalle !

Elle en a pris de gros morceaux

au lieu-dit les Petites-Dalles

juste à coté de Sassetot !

           Conséquence collatérale :

Cela a fait le désespoir

de tout ceux qui vont à la pêche

à pied et qui ont du surseoir

à leur passion : « Ah ! Quelle dèche ! »

Ce n’était que momentané

pour les mordus de l’épuisette,

le moment d’aller taquiner

autre chose que la crevette !

 

Je ne préciserais pas quoi,

chacun gère ses fantaisies,

alors je vous laisse le choix

… mais foin de toute hypocrisie !

 

                                     Pierre Dupuis

 

  Lien : 

http://www.normandie-actu.fr/eboulement-de-falaise-en-seine-maritime-d-eventuelles-victimes-recherchees-ce-que-l-on-sait_227089/

 

 

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" Pays de Caux " ... un poème de ... Pierre

11 Octobre 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

Second devoir de vacances !

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Photo personnelle, la Cote d'Albâtre

 

 

Pays de Caux,

Si tu n’avais pas tes valleuses

tu serais monotone et plat,

elles te donnent leur éclat

et savent se faire enjôleuses.

Si tu n’avais pas tes falaises

que la mer a taillé à pic,

tu manquerais un peu de chic

mais tu les as et elles plaisent.

Si tu n’avais pas sur tes terres

des abbayes et des châteaux,

du lin, des fermes et des clos,

tu serais beaucoup plus austère.

Et si tu n’avais pas la Manche

qui te grignote un peu les pieds

sans pour autant trop t’estropier,

ta cote serait bien moins blanche.

Mais tu as toutes ces richesses

et tu sais les mettre en valeur

par l’entremise et le labeur

de ceux qui t’aiment sans faiblesse.

De tous ceux que tu as vu naître

ou de ceux qui t’ont adopté,

qui ont choisi de t’habiter

pour mieux t’aimer et te connaître.

Tu as su très souvent séduire

des peintres et des écrivains

qui n’ont pas travaillé en vain

et ont su si bien te traduire.

Une foule d’impressionnistes,

Pisaro, Boudin et Monet,

Renoir, Boldini et Sysley

et il en manque sur ma liste !

Ta côte aux lumières changeantes,

tes ports en pleine activité,

tes falaises et tes cités :

autant de toiles rayonnantes !

Et tes écrivains populaires,

l’incomparable Maupassant

mais aussi Maurice Leblanc

et son Arsène légendaire !

Et l’Abbé Bernard Alexandre,

célèbre conteur et horsain

qui a assisté au déclin

de l’église sans s’y méprendre.

En se rendant à sa paroisse :

« Métier d’ curé, métier foutu ! »

bel accueil d’un berger du cru,

un adage à porter la poisse !

Superstitions et certitudes,

méfiance envers les étrangers

porteurs de peurs et de dangers

faisaient partie des habitudes !

Magie noire et sorcellerie

étaient le lot du quotidien,

les cauchois, surtout les anciens,

craignaient toutes les diableries !

Dans cette campagne profonde,

ceux des villages d’à coté

étaient déjà des étrangers

qui venaient déranger la ronde !

Moins dans les ports que dans les terres

où l’autarcie était un fait,

le horsain était un parfait

et malheureux bouc émissaire !

Si ma mère est née à Bourville

au village d’André Raimbourg,

moi je n’y ai pas vu le jour

et n’y ai pas mon domicile.

Je ne suis qu’un simple touriste

et même si je suis normand,

je suis horsain assurément

… mais les mœurs sont moins rigoristes !

Quoiqu’il en soit j’ai des racines

planté en toi, Pays de Caux,

je te devais bien cet écho

en l’honneur de mes origines.

J’ai parcouru toute ta côte,

j’ai sillonné tout ton plateau

et je me suis senti ton hôte

sans résistance et de facto !

Car tu as su tourner la page,

tu n’es plus refermé sur toi

et ceux qui parlent ton patois

ne le font que pour le partage.

Les noms de tes bourgades chantent

dans ma tête un joyeux refrain

comme au temps où j’étais gamin

et j’avoue que cela m’enchante !

                                                                  Pierre Dupuis

 

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Photo personnelle: Atelier de fabrication de la Bénédictine 
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A Etretat ou ailleurs ! Le poème du jour : " La loi des tas " de ... Rotpier

4 Octobre 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

Remarque :

Photos des dernières vacances mais poème déjà publié ! 

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Photo personnelle ( d'un peu loin et avec un peu de brume ! )

La loi des tas

ou

Avec la complicité de Newton

ou

L’art d’occire Constance,

f

Chute de meuf

et je suis veuf !

J’étais sa chose

et ça repose !

f

Tout au début

ben … moi j’ai bu !

Oh ! Quelles cuites

j’ai pris de suite !

f

Un peu plus tard

même un pétard !

Quelle bombance

quand j’y repense !

f

Le tout discret,

tout en secret !

Loin de la ville :

j’ suis pas débile !

f

Au quotidien,

le mec très bien :

deuil de Constance

de circonstance !

f

« Pour moi c’est dur

soyez-en sûr,

j’ai de la peine,

ma vie se traîne.

f

Je prie les cieux

mon bon monsieur ,

paix à son âme

ma bonne dame. »

f

C’était un soir,

il faisait noir,

j’étais à l’aise

sur la falaise.

f

Mes yeux de chat

voyaient en bas

une marée

fort déchaînée.

 

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Photo personnelle  ( éboulements aux Petites Dalles )

f

J’ai profité

en vérité

de la vue basse

de la bécasse !

f

Un croche-pied

très bien placé

et une chute

sans parachute !

f

De haut en bas :

bon débarras !

Newton oblige

quelle voltige !

f

Un être tas

à Etretat

chose normale

je le signale !

f

Bien éclaté

sur les rochers,

son corps en loques

qui se disloque !

f

Pas de témoin

sauf un vieux chien

hochant la tête

la brave bête !

f

Un scénario

bien comme il faut :

joli montage

et … l’héritage !

f

                                                                                                                                                                                Rotpier

 

Nota :  Tout ceci n'est pas moral bien sûr et je dégage toute responsabilité si quelqu'un venait à  copier mon scénario !

 

 

 

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Le poème déjanté du jour : " Délire de Sardine, " ... de Rotpier bien sûr !

27 Septembre 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour, #Politique

 

 

Premier devoir de vacances et ... je vous assure que je ne me suis pas cogné sur une falaise !

 

sardine-en-boite

Image du net;

Remarque :
On ne pêche pas la sardine
à Fécamp ou à Etretat
mais quand je suis d’humeur badine
je ne m’arrête pas à ça !
Rotpier

 

Délire de Sardine,

On m’a tassé dans une boite

en tête à queue avec mes sœurs,

je trempe dans de l’huile moite

comme un pauvre vibromasseur.

Si j’avais été plus maligne

je n’aurais pas suivi le banc,

j’aurais profité de ma ligne

pour prendre cinq ou six amants !

Un beau maquereau de passage

m’aurait servi de souteneur,

je sais que ce n’est pas très sage

mais j’aime les entrepreneurs !

Avec des raies et des morues

j’aurais monté un syndicat

qui aurait eu pignon sur rue

à Fécamp ou à Etretat.

Aidées par les belles sirènes,

ces piègeuses de matelots,

de lieutenants, de capitaines,

bref de tous ceux qui vont sur l’eau !

Nous aurions créé des franchises

pour les filles dans tous les ports,

un bol d’air en ces temps de crise :

c’est métier de bon rapport !

De quoi damner le pion aux dames

( Celles de Brel à Amsterdam ! )

tout un travail, tout un programme

à graver dans le macadam !

Hommes et femmes politiques

dans leur quête effrénée aux voix,

dans des discours acrobatiques

auraient vanté le plein emploi !

Ils ratissent tout ce qu’ils peuvent,

c’est du travail au grand filet,

ils n’ont pas beaucoup d’idées neuves

et il faut charger le mulet !

Avec en tête la Marine

se prenant un très gros râteau,

elle me sort par les narines,

elle et ses apprentis fachos !

Pas de DSK dans la course

plus grillé qu’un vieil hareng saur,

plus du tout coté à la bourse

et … je n’en dirais pas plus je sors !

Je ne dresserais pas la liste

de tous les autres candidats,

sûr que ce ne serait pas triste :

que de coups bas pour un mandat !

Je ne citerais plus personne

bien que mon cerveau soit fécond

surtout un qui, quand on le sonne

balance des « cass’ toi pauv’ con ! » !

C’est une triste destinée

que de finir dans un gosier,

toute une vie ratatinée,

vraiment pas de quoi pavoiser !

On m’a tassé dans une boite

en tête à queue avec mes sœurs,

je trempe dans de l’huile moite

comme un pauvre vibromasseur.

Si j’avais eu plus de cervelle

j’aurais évité le chalut,

ma vie aurait été plus belle

mais c’est plié … alors salut !

                                                 La sardine

Péroraison :

« Quand une sardine délire

il faut en prendre et en laisser,

il faut entre les lignes lire

sans penser à la rabaisser ! 

Qui dira un jour la détresse

de la sardine hors de la mer

obligée d’exposer ses fesses

dans une étroite boite en fer ? »

Remarque :

Un abus de Bénédictine

a du me dicter ce fatras,

mieux vaut ça que la scarlatine

ou que de devenir castrat !

Ou que d’entrer en politique

et de devenir un Brutus

ou de parler de sémantique

assis à poil sur un cactus !

Je finirais bien sûr en boite,

pas en métal mais en sapin

que j’espère un peu moins étroite

que les réflexions de certains !

Hors de question que l’on m’expose

là dans mon plus simple appareil,

cela rendrait les gens moroses

de voir un spectacle pareil !

                                  Rotpier

 

 

Premier devoir de vacances et ... je vous assure que je ne me suis pas cogné sur une falaise !

 

sardine-en-boite

Image du net;

Remarque :
On ne pêche pas la sardine
à Fécamp ou à Etretat
mais quand je suis d’humeur badine
je ne m’arrête pas à ça !
Rotpier

 

Délire de Sardine,

On m’a tassé dans une boite

en tête à queue avec mes sœurs,

je trempe dans de l’huile moite

comme un pauvre vibromasseur.

Si j’avais été plus maligne

je n’aurais pas suivi le banc,

j’aurais profité de ma ligne

pour prendre cinq ou six amants !

Un beau maquereau de passage

m’aurait servi de souteneur,

je sais que ce n’est pas très sage

mais j’aime les entrepreneurs !

Avec des raies et des morues

j’aurais monté un syndicat

qui aurait eu pignon sur rue

à Fécamp ou à Etretat.

Aidées par les belles sirènes,

ces piègeuses de matelots,

de lieutenants, de capitaines,

bref de tous ceux qui vont sur l’eau !

Nous aurions créé des franchises

pour les filles dans tous les ports,

un bol d’air en ces temps de crise :

c’est métier de bon rapport !

De quoi damner le pion aux dames

( Celles de Brel à Amsterdam ! )

tout un travail, tout un programme

à graver dans le macadam !

Hommes et femmes politiques

dans leur quête effrénée aux voix,

dans des discours acrobatiques

auraient vanté le plein emploi !

Ils ratissent tout ce qu’ils peuvent,

c’est du travail au grand filet,

ils n’ont pas beaucoup d’idées neuves

et il faut charger le mulet !

Avec en tête la Marine

se prenant un très gros râteau,

elle me sort par les narines,

elle et ses apprentis fachos !

Pas de DSK dans la course

plus grillé qu’un vieil hareng saur,

plus du tout coté à la bourse

et … je n’en dirais pas plus je sors !

Je ne dresserais pas la liste

de tous les autres candidats,

sûr que ce ne serait pas triste :

que de coups bas pour un mandat !

Je ne citerais plus personne

bien que mon cerveau soit fécond

surtout un qui, quand on le sonne

balance des « cass’ toi pauv’ con ! » !

C’est une triste destinée

que de finir dans un gosier,

toute une vie ratatinée,

vraiment pas de quoi pavoiser !

On m’a tassé dans une boite

en tête à queue avec mes sœurs,

je trempe dans de l’huile moite

comme un pauvre vibromasseur.

Si j’avais eu plus de cervelle

j’aurais évité le chalut,

ma vie aurait été plus belle

mais c’est plié … alors salut !

                                                 La sardine

Péroraison :

« Quand une sardine délire

il faut en prendre et en laisser,

il faut entre les lignes lire

sans penser à la rabaisser ! 

Qui dira un jour la détresse

de la sardine hors de la mer

obligée d’exposer ses fesses

dans une étroite boite en fer ? »

Remarque :

Un abus de Bénédictine

a du me dicter ce fatras,

mieux vaut ça que la scarlatine

ou que de devenir castrat !

Ou que d’entrer en politique

et de devenir un Brutus

ou de parler de sémantique

assis à poil sur un cactus !

Je finirais bien sûr en boite,

pas en métal mais en sapin

que j’espère un peu moins étroite

que les réflexions de certains !

Hors de question que l’on m’expose