Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Le poème du jour: "Je ne te connaissais même pas Valérie," par ... Pierre

28 Mars 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

C’est un poème  ancien ( une dizaine d'années ? )

mais l’actualité qui le sous-tend revient,

 hélas, régulièrement.

A vous, les victimes de ces monstres.

 

Image du net

.

Je ne te connaissais même pas Valérie,

Deux …

Ils étaient deux.

Si seulement tu avais vu leurs yeux …

si seulement tu avais pu voir leurs yeux !

Du haut de tes dix sept ans,

tu baladais avec l’insouciance

de l’encore adolescence

les pleins et les déliés

de ton corps de presque femme.

Eux, avaient vu …

en filigrane.

Si seulement tu avais vu leurs yeux …

Peut-être aurais-tu pu faire demi tour ?

Ne pas suivre, docile,

la petite route menant à la haute ville :

le chemin que tu empruntais depuis des années,

tranquille.

Eux … savaient.

Ils étaient les chasseurs,

toi … le gibier.

Saloperie !  

Saloperie de vie !

On t’a retrouvée … nue.

Peut-être les as-tu reconnus ?

Ces salauds qui t’ont  - après-  lardée de coups de couteau.

Aucun n’était mortel.

Tu as dû souffrir …

Comme tu as dû souffrir…

Avec ton doigt, ton doigt plein de sang,

tu as eu le temps d’écrire :

« Pas … ceux … d’en … bas … »

Saloperie !    Saloperie de vie !

Depuis  - depuis -  j’erre.

J’erre sur la petite route qui mène à la haute ville.

Je cherche … Je cherche … même si c’est imbécile !

Je n’ai plus grand chose à faire,

je suis à la retraite et … sept fois grand-père.

Je ne te connaissais même pas Valérie.

Mais je voudrais confondre ces deux-là,

ces deux-là qui t’ont salie, ces deux-là qui ont pris ta vie.

Je voudrais coincer les salauds qui t’ont fait ça !

                                                                                                 Pierre Dupuis

Lire la suite

"Comme un relent de peste brune" , un poème de Pierre

21 Mars 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Pensées, #Billet d'humeur, #L'actualité vue par le Rotpier, #Poésie

.

Pour celle-là, nous n'avons pas encore trouvé de vaccin pour l'éradiquer définitivement ...

 

Image du net

 

Comme un relent de peste brune 

Regardez bien ceux du FN,

pour le moment ils se retiennent

mais dans leurs yeux brille la haine,

celle de la marque « Le Pen » !

Il suffirait de trois fois rien,

qu’un plus enragé les ameute

pour qu’ils se regroupent en meute

et se conduisent comme chiens !

Un flash-back du temps de Vichy

un noyau dur et des complices,

un remake sur les milices,

ces nœuds gluants d’introvertis !

« Les étrangers ont tous les torts,

allez dehors et sans manière,

on les chasse hors de nos frontières,

on les jette par-dessus bord !

Qui c’est ce mec, qui le connait ?

Il serait agrégé d’histoire ?

Encore un emmerdeur notoire,

un sale type, un foutriquet !

Allez allez, t’es basané,

rien à foutre ici tu dégages !

T’es né ici ? C’est bien dommage !

Décampe ou ça va mal tourner !  

On n’aime pas les étrangers,

nous on est des français de souche,

ne joue pas les saintes-nitouches :

rien à foutr’ si t’es agrégé !

Quoi ? Troisième génération !

Ça fait trop longtemps que ça dure,

si on te cassait la figure

et si l’on te bottait le fion ?

Tu vas nous accuser c’est sûr

d’être des racistes primaires,

on connaît vot’ vocabulaire

quand vous êtes le dos au mur !

Cette fois tu peux te tirer

mais un jour nous aurons Marine

et là tu piss’ ras des narines

à ne plus pouvoir respirer !

Et vive le Front National !

Refoulons tous les rastaquouères,

la France n’est le sanctuaire

que des gaulois et c’est normal ! »

Péroraison :

« Mais c’est de la science fiction ! »

C’est ce que vous allez me dire

et bien moi je peux vous prédire

que certains sont prêts à l’action !

Regardez bien autour de vous,

écoutez bien, tendez l’oreille,

chauffés ou pas par la bouteille,

ils se lâchent un peu partout !

Et quand je dis « autour de vous »

n’excluez pas votre famille

… je vois vos yeux qui s’écarquillent :

vous allez me traitez de fou !

Pas ceux du cercle rapproché,

en principe on sait ce qu’ils pensent,

les autres quelles accointances

ont-ils auprès d’autres clochers ?

C’est quand même très angoissant,

quand on voit des petits villages

offrir au FN ses suffrages

à plus de cinquante pour cent !

Ça pue et ça vous prend au nez,

ça incommode et importune,

comme un relent de peste brune,

comme une charogne en été.

Nous aurions besoin d’un Camus

pour dénoncer la pestilence

de ce qui nous arrive en France :

et que nous avons déjà vu !

Eternel recommencement,

il reste toujours quelques braises

de haine et certains se complaisent

à souffler dessus longuement !

Un détail est à mentionner :

chez nous la peste brune est blonde,

aussi sûr que la terre est ronde

il nous faudra l’éradiquer !

Maintenant il y en a deux

et celles-là font bien la paire,

bien entourées par des compères

au passé souvent sulfureux !

Oui, maintenant elles sont deux,

la fille a écarté le père,

la nièce a laissé tata faire :

il était encombrant le vieux !

Il a défriché le terrain,

créé sa petite entreprise

et ces deux-là la lui ont prise :

il n’est plus le grand mandarin !

Un coup de chaud chez les fachos,

pas de quoi fouetter une chatte,

sauf que celles-là ont pris date

pour nous entraîner au chaos !

« Numérote tes abattis ! »

m’a conseillé un ami proche

« Tu joues un peu trop au Gavroche

 s’ils reviennent t’es mal parti ! »

J’ai répondu à cet ami :

« Je n’ai plus l’âge de me taire,

de ravaler mes commentaires :

je dis que ça pue le nazi ! »

 

 

                        Pierre Dupuis

 

 

Lire la suite

"Le châtelain, la châtelaine et leur joli bas de laine," ... Un poème -fable, non signé par Jean de La Fontaine , mais par Pierre du Puits quand même !

21 Février 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour, #Pensées, #Fable, #Billet d'humeur, #Politique

.

Un poème -fable, non signé par Jean de La Fontaine , mais par Pierre du Puits quand même !

.

chateau-de-fillon

Capture personnelle à partit de Google Earth 

 

Avertissement :

Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne peut relever que de l’imagination débridée des lecteurs.

 

Le châtelain, la châtelaine et leur joli bas de laine,

Il était une fois près de Sablé sur Sarthe,

un château habité par des gens comme il faut,

entouré d’un grand parc où courraient des chevaux,

pas facile à trouver sans avoir une carte.

Des gens bien comme il faut et en plus très honnêtes,

« enfin en apparence ! »  éructa un canard

souvent très déchaîné contre les cumulards :

il avait enquêté et tiré la sonnette !

Un canard très spécial entraîné pour la chasse,

un palmipède adroit et des plus débrouillards

capable de tracer même les vieux briscards

afin de les pousser tout au fond de la nasse !

Le châtelain était féru de politique,

de voitures de course et il pilotait bien,

il avait un tracteur pour faire plus terrien :

un homme multicarte à l’esprit très pratique !

Non loin de la demeure, il y avait les moines

d’une grande abbaye chantant du grégorien,

« Cela n’a rien à voir ! » rétorqueront certains,

moi je dis : « Pourquoi pas ? … Vive le patrimoine ! »

D’autant plus que … d’autant plus que …

L’homme était très croyant et allait à l’église

très régulièrement, frisant le calotin,

on pouvait dire aussi qu’il était puritain

jusqu’à ce que dans le tripotage il s’enlise !

Je crois me souvenir - et j’ai bonne mémoire ! -

que quand on a pincé un certain Cahuzac,

un tricheur patenté pris la main dans le sac,

le sieur a applaudi de façon très notoire !

La châtelaine était ma foi fort effacée,

ne se plaisant que dans les mûrs de son château,

faisant des confitures et soignant ses chevaux,

la politique la laissait embarrassée !

Mais pour entretenir une telle demeure,

il faut beaucoup d’argent, cela coûte bonbon,

Il fallut bien trouver beaucoup de picaillons :

sans consolidations les vieux châteaux se meurent !

Alors notre bonhomme embaucha son épouse

et même ses enfants sur des fonds de l’état

pour de vagues travaux sans trop de résultats,

le tout pour faire entrer un maximum de flouze !

A l’heure où je vous parle on ne sait pas encore

ce que les enquêteurs vont trouver en fouillant

dans tout ce pataquès plutôt malodorant,

alors je reviendrai pour cette fable clore !

A la manif pour tous c’est le temps des neuvaines,

des suppliques en chaîne et des cierges brûlés,

de bien vieux procédés pour le moins éculés :

on en est plus au temps des postes à galène !

Je vous dis à bientôt pour la fin de la fable,

patientez un moment, c’est un compte à rebours,

ça caquète déjà fort dans les basses-cours,

attendez quelque peu, vous serez bien affables !

Châtelain, châtelaine aux actions pas très nettes,

sachez que l’on n’est plus au temps des grands seigneurs

et qu’un petit canard peut être égratigneur

sans pour autant finir dans un pot de rillettes !

 

rilletttes-de-canard

Image du net, vive les rillettes ... dûment gagnées !

 

Remerciements :

 Remercions le Canard pour sa plume acérée

qui met toujours sa palme aux endroits qui font mal,

beaucoup voudraient couper le cou de l’animal,

nombreux sont ceux qui sont avides de curée !

Allez brave Canard, continue donc ton œuvre,

étrille les tordus, les faux-culs, les tricheurs,

de n’importe quel bord, même les pleurnicheurs

dès lors qu’ils ont usé de coupables manœuvres !

Et n’oublie surtout pas ceux de la fachosphère,

les Le Pen et consorts qui sont autant mouillés

que ceux cités ici, il faut aller fouiller

dans le grand marigot de leurs sombres affaires !

  

                                                                 Pierre du Puits

 

xxxxxxxxxxxx

 

    Conclusion :

 Il faudra bien un jour qu’on décerne une palme

à ce lanceur d’alerte efficace et burné

qui depuis plus d’un siècle a su désarçonner

des ô combien puissants magouillant bien au calme !

 

                                                                                       Pierre Dupuis

 

le-canard-enchaine-2

Merci le Canard !

 

Lire la suite

Saint Valentin oblige: le poème-dicton et l'acrostiche du jour : " Supplique pour un gros câlin, " de ... Rotpier et de ... Rotpiette !

14 Février 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour, #Les dictons

 

 

Image prise sur le net

 
Saint Valentin oblige :

Le dicton-poème du jour :

A la Saint Valentin

Ma petite poule,

On ne met pas les patins :

On les roule !

                  Rotpier

L’acrostiche du jour :

Supplique pour un gros câlin,

S ais-tu que, mon petit diablotin :

A ujourd’hui, c’est la Saint Valentin !

I nstant béni pour les gros câlins :

N on ! Pas de travail ce matin !

T antôt ? … Peut-être … mais ce n’est pas certain !

V iens ! On reste sous le satin,

A u diable les esprits chagrins,

L es coincés ou les puritains !

E mmène-moi au ciel mon lapin !

N e soit surtout pas mesquin :

T u te donnes à fond mon coquin !

I mpétueux, je te veux ! Pas de baratin,

N i d’excuses : je te veux libertin !

Pour moi seule ! … Attention … Hein !

 

Ropiette ................... la chérie de Rotpier !

 

 ............. J' sais pas si je vais pouvoir tout assumer !

Rotpier

 

 

 Nota: c'est un article qui a déjà roulé mais qui n'est pas teint ! 
Lire la suite

L'épineuse question de la rose ou du chardon ... le poème du jour: " Le chardon ou la rose, " ... de Pierre

7 Février 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Et l’épineuse question se pose :

 Sur la rose ou sur le chardon

où se posera le bourdon ?

 
 

L’un de mes cinq poèmes préférés …

 

 

Montage de Pierre sur une photo de Jean-François Simon

 

Le chardon ou la rose,

Le chardon ou la rose ?

La rose ou le chardon ?

Méli-mélo de roses,

de roses et de chardons.

Une question se pose :

où ira le bourdon ?

Sur l’odorante rose

ou le piquant chardon ?

Sur la tombe de Rose,

un peu à l’abandon,

un vieil homme morose

se pose la question.

Bien loin le temps où Rose

partageait l’édredon,

l’amour se décompose

et devient moribond.

Pour chercher d’autres roses

il avait fait faux-bond,

il regrette la chose

et quête le pardon.

Le chardon ou la rose ?

La rose ou le chardon ?

Une question se pose :

où ira le bourdon ?

Sur la tombe de Rose,

un peu à l’abandon,

un vieil homme dépose

des larmes de saison.

                                  Pierre Dupuis

.

 

 

 

 

Image du net

 Déjà publié

 

Lire la suite

Le poème-fable tout frais du jour : "Mon amour de Rocamadour," de ... Rotpier !

24 Janvier 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Humour, #Poésie - humour, #Fable

 

rocamadour

Photo du net !

Poème-fable,

.

Mon amour de Rocamadour, 

Je l’avais croisée au marché

où elle vendait ses légumes,

ses lapins, ses bêtes à plumes

et je m’en étais entiché !

Plus coincé qu’un godemichet

entre un marteau et une enclume,

devant ses très jolis volumes

j’en étais à me consumer !

Alors un ami de toujours

voyant ma mine déconfite

m’a conseillé d’aller voir vite

le sorcier de Rocamadour !

Ce spécialiste de l’amour

était en fait un vieil ermite

au manteau rongé par les mites

et habitant aux alentours !

Moyennant un petit cachet

et du rhum pour soigner son rhume

et aussi un nouveau costume

il m’assura du plein succès !

Agitant des colifichets

comme il est souvent de coutume,

se coiffant d’un chapeau à plumes

il m’entraina vers les rochers.

.

Nous arrivâmes essoufflés

en un lieu caché par la brume,

quand devant la grotte nous fûmes

il me dit avec gravité :

« Afin d’être heureux en amour

fait ce que je te dis et vite :

marche tout droit,  je t’y invite,

dans la grotte à Rocamadour ! »

 Péroraison :

J’y ai marché très franchement

puis j’ai glissé en criant « merde ! »

et j’ai même failli me perdre

sans chance d’amour pour autant :

Entre temps un riche marchand

m’avait soufflé ma dulcinée

en à peine une matinée :

j’étais Gros-Jean comme devant !

Il avait acheté l’étal,

mon amour à la fleur de l’âge

et dans le lot son pucelage

ruinant ainsi mon idéal !

             Moralité :

Les voyants sont des charlatans,

ils feraient de bons politiques :

même bagout, même pratiques,

ils ont leur place sur les bancs !

Il ne faut pas être naïf,

en voyance ou en politique

ils emploient toujours la tactique

de l’enfumage* collectif !

                                                    Rotpier

 

Dans un grand souci de correction, j’ai retenu ce mot plutôt qu’un autre qui rimait avec lui.

Lire la suite

La fable toute fraîche du jour : " Le petit hameau, le maire et son ego, " de ... Pierre... du Puits d'Avoine !

10 Janvier 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Fable, #Billet d'humeur

 

C’est une fable que je viens d’écrire et qui souligne les dérives du maire de la commune dont dépend mon petit hameau.
Je vous mets le lien du site-blog que j’ai créé, il y a peu de temps, au nom de L’AMG ( Les Amis du Mesnil-Guilbert ) et dont je suis l’un des deux vice présidents.

 Lien :   https://lesamisdumesnilguilbert.wordpress.com/

 

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Photo personnelle ... juste en face de chez moi !

.

Fable.

Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne peut relever que de l’imagination débridée des lecteurs.

 

Le petit hameau, le maire et son ego,

Il était un petit hameau

peu habité et très paisible

où les gens vivaient impassibles

loin de la ville et de ses maux.

Peu de nouvelles constructions

pendant des dizaines d’années

et d’un coup la course effrénée

aux nouvelles implantations !

Sous l’égide d’un magistrat

- le tout premier de la commune ! -

qui par bien mauvaise fortune

régnait en petit potentat !

Il avait sa façon à lui

de savoir endormir le monde

en bannissant toute faconde :

ne parlant que pour dire oui !

Un « oui » qui n’engageait à rien

puisqu’il n’y avait pas de trace,

passe le temps et tout s’efface,

roulez jeunesse, tout va bien !

Sa cour suivait allègrement,

par penchant ou par négligence,

sans mesurer les conséquences

de ce quitus assurément !

Il s’asseyait joyeusement

sur les remarques répétées

des gens inquiets de la montée

irréfléchie des habitants !

Jusqu’à ne pas écouter les

services de la Préfecture

lui enjoignant sans fioriture

de réviser ses grands projets !

A se conduire comme ça

alors qu’on est en république,

n’est-ce pas coté juridique

se mettre en dehors de la loi ?

Mais il n’avait pas vu venir

une poignée d’irréductibles

décidés à passer au crible

ses ruses afin d’en finir !

Ils s’attaquèrent tout de go,

bien que ce ne fut pas facile,

aux manœuvres ma foi habiles

de l’homme et de son bel égo !

Jeu du chat et de la souris,

pot de fer contre pot de terre,

des jeux pas très égalitaires

mais où l’on est parfois surpris !

Quand on se moque trop des gens

il faut s’attendre un jour ou l’autre

à trouver quelques bons apôtres

vous en donnant pour votre argent !

        Péroraison :

Le temps qui passe le dira,

peut-on inverser un adage

et que ce soit - joli présage ! -

… la souris qui croque le chat ?

 

 

Pas de La Fontaine mais de Dupuis quand même !

Dupuis de la rue du Puits d’Avoine… SVP !

 

 

au-jeu-du-chat-et-la-souris

Lire la suite

" Le haut du bas " : un poème de ... Pierre !

27 Décembre 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

En ces périodes de vastes débats, en voila un de plus qui, je l'espère, vous intéressera ... 

Des hauts et des bas, des bas et des hauts,

 des bas en haut, des bas en bas : vaste débat ...

Le haut du bas,

Première fois (oh ! quel délice !)

Qu'il m'est permis, depuis le bas,

De remonter ( elle est complice ? )

Ma main si haut le long du bas.

J'entre en tournoi : je suis en lice !

Preux chevalier, prompt au combat !

Mais... Doucement ! Tout en malice !

Ne gâche pas de doux ébats.

Deux bas en haut , pour commencer,

Deux bas en bas : c’est pas gagné !

Faut-il ou pas tout dévoiler ?

Débat sans fin

Et fin débat !

Plus que deux doigts (je me débats)

Pour parvenir, exquis supplice,

A la frontière (oh ! Mon cœur bat)

Entre couture et cuisse lisse.

Et c'est gagné !  J’en suis baba !

Un doux froufrou : les bas coulissent.

Joli travail et chapeau bas !

Pas de voyeurs !  (Le rideau glisse).

Deux bas en haut , pour commencer,

Deux bas en bas : oui ! J’ai gagné !

Fallait-il ou pas dévoiler ?

Débat sans fin

Et fin débat !

               Mais…                   

Pour le moment, j’en reste là,

Elle est en bas, mais n’en a plus !

Je suis en haut ?  Je ne sais plus !

J’ai faim du haut et puis du bas !

Et…  j’en profit’ puisqu' elle  est là ! 

                                                                                                Pierre Dupuis

 

Lire la suite

Le poème du jour de Rotpier, l'impie de service : " Ça ne peut pas faire de mal, "

20 Décembre 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour, #Billet d'humeur

ARS (AIN): PELERINAGES SUR LES PAS DE SAINT JEAN MARIE VIANNEY, LE CURE D'ARS: LA BASILIQUE, SA MAISON ET SES OBJETS QUOTIDIENS, EX-VOTOS, SA CHASSE
Image du net

Ça ne peut pas faire de mal,

Elle avait un penchant certain

pour la religion catholique,

elle jouait les angéliques

dans un milieu très calotin !

Mais elle avait un popotin

plus bouillant qu’un arc électrique,

sa morale était élastique

quand ça lui prenait le matin !

Alors elle allait à confesse

histoire de calmer ses fesses :

le curé était son amant !

On peut être de la calotte

et avoir un besoin pressant

d’ôter sa petite culotte !

        Moralité :

Je n’y vois pas d’inconvénient,

ça vaut mieux que la scarlatine

ou que l’invasion clandestine

de morpions chez un communiant !

Broderie au point de croix :

 Ce qui m’énerve au plus haut point

c’est le degré d’hypocrisie

des punaises de sacristie

qui s’envoient en l’air dans les coins !

La Manif pour tous, c’est certain,

ne va pas aimer ma satire,

je l’entends d’ici qui soupire

pire que Christine Boutin !

« En vérité je vous le dis

(Là je parodie la très chère

Ludovine de La Rochère)

le Rotpier finira rôti !

Il ira tout droit en enfer,

périra au milieu des flammes

comme un impie, comme un infâme,

sous le regard de Lucifer ! »

Je m’en bats l’œil et puis le dos,

car tout cela n’est que sornettes

elle me casse les burettes

la Ludovine et ses cathos !

Si on ne les arrête pas,

ils vont relancer les croisades

et nous refourguer leurs salades

à grands coups de mea-culpa !

       Conséquence :

Je ne me fais pas d’illusions

et je vous en fais confidence :

je ne serais à l’évidence

jamais ministre de Fillion !

Je m’en bats l’œil et puis le dos,

du gars du pays des rillettes

il me fracasse les burettes

le François et tous ses cathos !

                                             Rotpier
Lire la suite

"La cubaine bien roulée," un poème de sir Constance ... et aussi un beau délire du Rotpier !

6 Décembre 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie - humour, #Poésie

Viva Cuba ... enfin, pas le régime ! 

 

 
 
 
Image du net bidouillée par Rotpier
 
 

La cubaine bien roulée,

Elle était en nuisette

et en petits chaussons.

Moi, j’étais en disette

d’amour et de suçons !

Ma copine Louisette

avait pris sans façon

la poudre d’escampette

avec un franc-maçon !

Le vent, joyeux complice,

prenait aussi son pied :

c’était feu d’artifice

… à part les doigts de pieds !

Le tulle - Oh ! Quel délice ! -

volant comme papier,

montrait du cou aux cuisses

ses trésors au quartier !

Une pareille aubaine

n’étant pas à rater,

j’ai rejoins la sirène

avec vélocité !

« Bonjour, je suis cubaine,

viens on va s’éclater,

dans mon lit je t’emmène

et je vais t’épater ! »

Cubaine et bien roulée,

la peau couleur tabac,

sachant dans la foulée

s’enflammer par le bas !

Technique bien rôdée

- de la maestria ! -

la grande chevauchée,

la grande fantasia !

Et le clou du programme,

le truc qu’on n’oublie pas,

qu’à deux mains on acclame :

le salto sans les bras !

Mais le lit rendit l’âme

sous nos furieux ébats

et nous nous retrouvâmes

tous les deux le cul bas !

Après cette gamelle,

la fin du numéro :

le mec de la donzelle

arrivant tout de go !

« Mais tu n’es pas fidèle !

Là, tu me casses trop :

dégage à tire d’aile

avec ce rigolo !

Pour ce péché de fesses,

implore le pardon

et va donc à confesse

chez l’abée Décochon !

Dégage nymphomane !

Prends donc le premier train :

six gares de là à Vannes,

je te voudrais plus loin ! »

La cubaine est partie

me laissant sur ma faim,

espérance engloutie

et le moral atteint !

Dégoûté des gonzesses,

j’ai viré ma cuti,

me rasant en vitesse

sur conseil d’un ami :

Pour aller chez les tantes,

rase-toi jusqu’en bas,

met ta veste flottante

et chez les gays, va ras !

xxxxxxxx

Cette histoire fumante

n’ayant ni haut ni bas,

n’est que la résultante

d’un abus de tabac !

Je rigole sous cape

et je reste serein :

des conneries du pape

je suis encore loin !

                             Rotpier

Image du net

Comme pour les cubaines:

à consommer avec modération !!!

 

Lire la suite