poesie
Le poème du jour: "Je ne te connaissais même pas Valérie," par ... Pierre
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C’est un poème ancien ( une dizaine d'années ? )
mais l’actualité qui le sous-tend revient,
hélas, régulièrement.
A vous, les victimes de ces monstres.
Image du net
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Je ne te connaissais même pas Valérie,
Deux …
Ils étaient deux.
Si seulement tu avais vu leurs yeux …
si seulement tu avais pu voir leurs yeux !
Du haut de tes dix sept ans,
tu baladais avec l’insouciance
de l’encore adolescence
les pleins et les déliés
de ton corps de presque femme.
Eux, avaient vu …
en filigrane.
Si seulement tu avais vu leurs yeux …
Peut-être aurais-tu pu faire demi tour ?
Ne pas suivre, docile,
la petite route menant à la haute ville :
le chemin que tu empruntais depuis des années,
tranquille.
Eux … savaient.
Ils étaient les chasseurs,
toi … le gibier.
Saloperie !
Saloperie de vie !
On t’a retrouvée … nue.
Peut-être les as-tu reconnus ?
Ces salauds qui t’ont - après- lardée de coups de couteau.
Aucun n’était mortel.
Tu as dû souffrir …
Comme tu as dû souffrir…
Avec ton doigt, ton doigt plein de sang,
tu as eu le temps d’écrire :
« Pas … ceux … d’en … bas … »
Saloperie ! Saloperie de vie !
Depuis - depuis - j’erre.
J’erre sur la petite route qui mène à la haute ville.
Je cherche … Je cherche … même si c’est imbécile !
Je n’ai plus grand chose à faire,
je suis à la retraite et … sept fois grand-père.
Je ne te connaissais même pas Valérie.
Mais je voudrais confondre ces deux-là,
ces deux-là qui t’ont salie, ces deux-là qui ont pris ta vie.
Je voudrais coincer les salauds qui t’ont fait ça !
Pierre Dupuis
"Comme un relent de peste brune" , un poème de Pierre
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Pour celle-là, nous n'avons pas encore trouvé de vaccin pour l'éradiquer définitivement ...
Image du net
Comme un relent de peste brune …
Regardez bien ceux du FN,
pour le moment ils se retiennent
mais dans leurs yeux brille la haine,
celle de la marque « Le Pen » !
Il suffirait de trois fois rien,
qu’un plus enragé les ameute
pour qu’ils se regroupent en meute
et se conduisent comme chiens !
Un flash-back du temps de Vichy
un noyau dur et des complices,
un remake sur les milices,
ces nœuds gluants d’introvertis !
« Les étrangers ont tous les torts,
allez dehors et sans manière,
on les chasse hors de nos frontières,
on les jette par-dessus bord !
Qui c’est ce mec, qui le connait ?
Il serait agrégé d’histoire ?
Encore un emmerdeur notoire,
un sale type, un foutriquet !
Allez allez, t’es basané,
rien à foutre ici tu dégages !
T’es né ici ? C’est bien dommage !
Décampe ou ça va mal tourner !
On n’aime pas les étrangers,
nous on est des français de souche,
ne joue pas les saintes-nitouches :
rien à foutr’ si t’es agrégé !
Quoi ? Troisième génération !
Ça fait trop longtemps que ça dure,
si on te cassait la figure
et si l’on te bottait le fion ?
Tu vas nous accuser c’est sûr
d’être des racistes primaires,
on connaît vot’ vocabulaire
quand vous êtes le dos au mur !
Cette fois tu peux te tirer
mais un jour nous aurons Marine
et là tu piss’ ras des narines
à ne plus pouvoir respirer !
Et vive le Front National !
Refoulons tous les rastaquouères,
la France n’est le sanctuaire
que des gaulois et c’est normal ! »
Péroraison :
« Mais c’est de la science fiction ! »
C’est ce que vous allez me dire
et bien moi je peux vous prédire
que certains sont prêts à l’action !
Regardez bien autour de vous,
écoutez bien, tendez l’oreille,
chauffés ou pas par la bouteille,
ils se lâchent un peu partout !
Et quand je dis « autour de vous »
n’excluez pas votre famille
… je vois vos yeux qui s’écarquillent :
vous allez me traitez de fou !
Pas ceux du cercle rapproché,
en principe on sait ce qu’ils pensent,
les autres quelles accointances
ont-ils auprès d’autres clochers ?
C’est quand même très angoissant,
quand on voit des petits villages
offrir au FN ses suffrages
à plus de cinquante pour cent !
Ça pue et ça vous prend au nez,
ça incommode et importune,
comme un relent de peste brune,
comme une charogne en été.
Nous aurions besoin d’un Camus
pour dénoncer la pestilence
de ce qui nous arrive en France :
et que nous avons déjà vu !
Eternel recommencement,
il reste toujours quelques braises
de haine et certains se complaisent
à souffler dessus longuement !
Un détail est à mentionner :
chez nous la peste brune est blonde,
aussi sûr que la terre est ronde
il nous faudra l’éradiquer !
Maintenant il y en a deux
et celles-là font bien la paire,
bien entourées par des compères
au passé souvent sulfureux !
Oui, maintenant elles sont deux,
la fille a écarté le père,
la nièce a laissé tata faire :
il était encombrant le vieux !
Il a défriché le terrain,
créé sa petite entreprise
et ces deux-là la lui ont prise :
il n’est plus le grand mandarin !
Un coup de chaud chez les fachos,
pas de quoi fouetter une chatte,
sauf que celles-là ont pris date
pour nous entraîner au chaos !
« Numérote tes abattis ! »
m’a conseillé un ami proche
« Tu joues un peu trop au Gavroche
s’ils reviennent t’es mal parti ! »
J’ai répondu à cet ami :
« Je n’ai plus l’âge de me taire,
de ravaler mes commentaires :
je dis que ça pue le nazi ! »
Pierre Dupuis
"Le châtelain, la châtelaine et leur joli bas de laine," ... Un poème -fable, non signé par Jean de La Fontaine , mais par Pierre du Puits quand même !
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Un poème -fable, non signé par Jean de La Fontaine , mais par Pierre du Puits quand même !
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Capture personnelle à partit de Google Earth
Avertissement :
Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne peut relever que de l’imagination débridée des lecteurs.
Le châtelain, la châtelaine et leur joli bas de laine,
Il était une fois près de Sablé sur Sarthe,
un château habité par des gens comme il faut,
entouré d’un grand parc où courraient des chevaux,
pas facile à trouver sans avoir une carte.
Des gens bien comme il faut et en plus très honnêtes,
« enfin en apparence ! » éructa un canard
souvent très déchaîné contre les cumulards :
il avait enquêté et tiré la sonnette !
Un canard très spécial entraîné pour la chasse,
un palmipède adroit et des plus débrouillards
capable de tracer même les vieux briscards
afin de les pousser tout au fond de la nasse !
Le châtelain était féru de politique,
de voitures de course et il pilotait bien,
il avait un tracteur pour faire plus terrien :
un homme multicarte à l’esprit très pratique !
Non loin de la demeure, il y avait les moines
d’une grande abbaye chantant du grégorien,
« Cela n’a rien à voir ! » rétorqueront certains,
moi je dis : « Pourquoi pas ? … Vive le patrimoine ! »
D’autant plus que … d’autant plus que …
L’homme était très croyant et allait à l’église
très régulièrement, frisant le calotin,
on pouvait dire aussi qu’il était puritain
jusqu’à ce que dans le tripotage il s’enlise !
Je crois me souvenir - et j’ai bonne mémoire ! -
que quand on a pincé un certain Cahuzac,
un tricheur patenté pris la main dans le sac,
le sieur a applaudi de façon très notoire !
La châtelaine était ma foi fort effacée,
ne se plaisant que dans les mûrs de son château,
faisant des confitures et soignant ses chevaux,
la politique la laissait embarrassée !
Mais pour entretenir une telle demeure,
il faut beaucoup d’argent, cela coûte bonbon,
Il fallut bien trouver beaucoup de picaillons :
sans consolidations les vieux châteaux se meurent !
Alors notre bonhomme embaucha son épouse
et même ses enfants sur des fonds de l’état
pour de vagues travaux sans trop de résultats,
le tout pour faire entrer un maximum de flouze !
A l’heure où je vous parle on ne sait pas encore
ce que les enquêteurs vont trouver en fouillant
dans tout ce pataquès plutôt malodorant,
alors je reviendrai pour cette fable clore !
A la manif pour tous c’est le temps des neuvaines,
des suppliques en chaîne et des cierges brûlés,
de bien vieux procédés pour le moins éculés :
on en est plus au temps des postes à galène !
Je vous dis à bientôt pour la fin de la fable,
patientez un moment, c’est un compte à rebours,
ça caquète déjà fort dans les basses-cours,
attendez quelque peu, vous serez bien affables !
Châtelain, châtelaine aux actions pas très nettes,
sachez que l’on n’est plus au temps des grands seigneurs
et qu’un petit canard peut être égratigneur
sans pour autant finir dans un pot de rillettes !
Image du net, vive les rillettes ... dûment gagnées !
Remerciements :
Remercions le Canard pour sa plume acérée
qui met toujours sa palme aux endroits qui font mal,
beaucoup voudraient couper le cou de l’animal,
nombreux sont ceux qui sont avides de curée !
Allez brave Canard, continue donc ton œuvre,
étrille les tordus, les faux-culs, les tricheurs,
de n’importe quel bord, même les pleurnicheurs
dès lors qu’ils ont usé de coupables manœuvres !
Et n’oublie surtout pas ceux de la fachosphère,
les Le Pen et consorts qui sont autant mouillés
que ceux cités ici, il faut aller fouiller
dans le grand marigot de leurs sombres affaires !
xxxxxxxxxxxx
Conclusion :
Il faudra bien un jour qu’on décerne une palme
à ce lanceur d’alerte efficace et burné
qui depuis plus d’un siècle a su désarçonner
des ô combien puissants magouillant bien au calme !
Pierre Dupuis
Merci le Canard !
Saint Valentin oblige: le poème-dicton et l'acrostiche du jour : " Supplique pour un gros câlin, " de ... Rotpier et de ... Rotpiette !
Image prise sur le net
Le dicton-poème du jour :
A la Saint Valentin
Ma petite poule,
On ne met pas les patins :
On les roule !
Rotpier
L’acrostiche du jour :
Supplique pour un gros câlin,
S ais-tu que, mon petit diablotin :
A ujourd’hui, c’est la Saint Valentin !
I nstant béni pour les gros câlins :
N on ! Pas de travail ce matin !
T antôt ? … Peut-être … mais ce n’est pas certain !
V iens ! On reste sous le satin,
A u diable les esprits chagrins,
L es coincés ou les puritains !
E mmène-moi au ciel mon lapin !
N e soit surtout pas mesquin :
T u te donnes à fond mon coquin !
I mpétueux, je te veux ! Pas de baratin,
N i d’excuses : je te veux libertin !
Pour moi seule ! … Attention … Hein !
Ropiette ................... la chérie de Rotpier !
............. J' sais pas si je vais pouvoir tout assumer !
Rotpier
L'épineuse question de la rose ou du chardon ... le poème du jour: " Le chardon ou la rose, " ... de Pierre
Et l’épineuse question se pose :
Sur la rose ou sur le chardon
où se posera le bourdon ?
L’un de mes cinq poèmes préférés …
Montage de Pierre sur une photo de Jean-François Simon
Le chardon ou la rose,
Le chardon ou la rose ?
La rose ou le chardon ?
Méli-mélo de roses,
de roses et de chardons.
Une question se pose :
où ira le bourdon ?
Sur l’odorante rose
ou le piquant chardon ?
Sur la tombe de Rose,
un peu à l’abandon,
un vieil homme morose
se pose la question.
Bien loin le temps où Rose
partageait l’édredon,
l’amour se décompose
et devient moribond.
Pour chercher d’autres roses
il avait fait faux-bond,
il regrette la chose
et quête le pardon.
Le chardon ou la rose ?
La rose ou le chardon ?
Une question se pose :
où ira le bourdon ?
Sur la tombe de Rose,
un peu à l’abandon,
un vieil homme dépose
des larmes de saison.
Pierre Dupuis
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Image du net
Déjà publié
Le poème-fable tout frais du jour : "Mon amour de Rocamadour," de ... Rotpier !
Photo du net !
Poème-fable,
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Mon amour de Rocamadour,
Je l’avais croisée au marché
où elle vendait ses légumes,
ses lapins, ses bêtes à plumes
et je m’en étais entiché !
Plus coincé qu’un godemichet
entre un marteau et une enclume,
devant ses très jolis volumes
j’en étais à me consumer !
Alors un ami de toujours
voyant ma mine déconfite
m’a conseillé d’aller voir vite
le sorcier de Rocamadour !
Ce spécialiste de l’amour
était en fait un vieil ermite
au manteau rongé par les mites
et habitant aux alentours !
Moyennant un petit cachet
et du rhum pour soigner son rhume
et aussi un nouveau costume
il m’assura du plein succès !
Agitant des colifichets
comme il est souvent de coutume,
se coiffant d’un chapeau à plumes
il m’entraina vers les rochers.
.
Nous arrivâmes essoufflés
en un lieu caché par la brume,
quand devant la grotte nous fûmes
il me dit avec gravité :
« Afin d’être heureux en amour
fait ce que je te dis et vite :
marche tout droit, je t’y invite,
dans la grotte à Rocamadour ! »
Péroraison :
J’y ai marché très franchement
puis j’ai glissé en criant « merde ! »
et j’ai même failli me perdre
sans chance d’amour pour autant :
Entre temps un riche marchand
m’avait soufflé ma dulcinée
en à peine une matinée :
j’étais Gros-Jean comme devant !
Il avait acheté l’étal,
mon amour à la fleur de l’âge
et dans le lot son pucelage
ruinant ainsi mon idéal !
Moralité :
Les voyants sont des charlatans,
ils feraient de bons politiques :
même bagout, même pratiques,
ils ont leur place sur les bancs !
Il ne faut pas être naïf,
en voyance ou en politique
ils emploient toujours la tactique
de l’enfumage* collectif !
* Dans un grand souci de correction, j’ai retenu ce mot plutôt qu’un autre qui rimait avec lui.
La fable toute fraîche du jour : " Le petit hameau, le maire et son ego, " de ... Pierre... du Puits d'Avoine !
Lien : https://lesamisdumesnilguilbert.wordpress.com/
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Fable.
Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne peut relever que de l’imagination débridée des lecteurs.
Le petit hameau, le maire et son ego,
Il était un petit hameau
peu habité et très paisible
où les gens vivaient impassibles
loin de la ville et de ses maux.
Peu de nouvelles constructions
pendant des dizaines d’années
et d’un coup la course effrénée
aux nouvelles implantations !
Sous l’égide d’un magistrat
- le tout premier de la commune ! -
qui par bien mauvaise fortune
régnait en petit potentat !
Il avait sa façon à lui
de savoir endormir le monde
en bannissant toute faconde :
ne parlant que pour dire oui !
Un « oui » qui n’engageait à rien
puisqu’il n’y avait pas de trace,
passe le temps et tout s’efface,
roulez jeunesse, tout va bien !
Sa cour suivait allègrement,
par penchant ou par négligence,
sans mesurer les conséquences
de ce quitus assurément !
Il s’asseyait joyeusement
sur les remarques répétées
des gens inquiets de la montée
irréfléchie des habitants !
Jusqu’à ne pas écouter les
services de la Préfecture
lui enjoignant sans fioriture
de réviser ses grands projets !
A se conduire comme ça
alors qu’on est en république,
n’est-ce pas coté juridique
se mettre en dehors de la loi ?
Mais il n’avait pas vu venir
une poignée d’irréductibles
décidés à passer au crible
ses ruses afin d’en finir !
Ils s’attaquèrent tout de go,
bien que ce ne fut pas facile,
aux manœuvres ma foi habiles
de l’homme et de son bel égo !
Jeu du chat et de la souris,
pot de fer contre pot de terre,
des jeux pas très égalitaires
mais où l’on est parfois surpris !
Quand on se moque trop des gens
il faut s’attendre un jour ou l’autre
à trouver quelques bons apôtres
vous en donnant pour votre argent !
Péroraison :
Le temps qui passe le dira,
peut-on inverser un adage
et que ce soit - joli présage ! -
… la souris qui croque le chat ?
Pas de La Fontaine mais de Dupuis quand même !
Dupuis de la rue du Puits d’Avoine… SVP !
" Le haut du bas " : un poème de ... Pierre !
En ces périodes de vastes débats, en voila un de plus qui, je l'espère, vous intéressera ...
Des hauts et des bas, des bas et des hauts,
des bas en haut, des bas en bas : vaste débat ...
Le haut du bas,
Première fois (oh ! quel délice !)
Qu'il m'est permis, depuis le bas,
De remonter ( elle est complice ? )
Ma main si haut le long du bas.
J'entre en tournoi : je suis en lice !
Preux chevalier, prompt au combat !
Mais... Doucement ! Tout en malice !
Ne gâche pas de doux ébats.
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : c’est pas gagné !
Faut-il ou pas tout dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Plus que deux doigts (je me débats)
Pour parvenir, exquis supplice,
A la frontière (oh ! Mon cœur bat)
Entre couture et cuisse lisse.
Et c'est gagné ! J’en suis baba !
Un doux froufrou : les bas coulissent.
Joli travail et chapeau bas !
Pas de voyeurs ! (Le rideau glisse).
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : oui ! J’ai gagné !
Fallait-il ou pas dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Mais…
Pour le moment, j’en reste là,
Elle est en bas, mais n’en a plus !
Je suis en haut ? Je ne sais plus !
J’ai faim du haut et puis du bas !
Et… j’en profit’ puisqu' elle est là !
Le poème du jour de Rotpier, l'impie de service : " Ça ne peut pas faire de mal, "
Ça ne peut pas faire de mal,
Elle avait un penchant certain
pour la religion catholique,
elle jouait les angéliques
dans un milieu très calotin !
Mais elle avait un popotin
plus bouillant qu’un arc électrique,
sa morale était élastique
quand ça lui prenait le matin !
Alors elle allait à confesse
histoire de calmer ses fesses :
le curé était son amant !
On peut être de la calotte
et avoir un besoin pressant
d’ôter sa petite culotte !
Moralité :
Je n’y vois pas d’inconvénient,
ça vaut mieux que la scarlatine
ou que l’invasion clandestine
de morpions chez un communiant !
Broderie au point de croix :
Ce qui m’énerve au plus haut point
c’est le degré d’hypocrisie
des punaises de sacristie
qui s’envoient en l’air dans les coins !
La Manif pour tous, c’est certain,
ne va pas aimer ma satire,
je l’entends d’ici qui soupire
pire que Christine Boutin !
« En vérité je vous le dis
(Là je parodie la très chère
Ludovine de La Rochère)
le Rotpier finira rôti !
Il ira tout droit en enfer,
périra au milieu des flammes
comme un impie, comme un infâme,
sous le regard de Lucifer ! »
Je m’en bats l’œil et puis le dos,
car tout cela n’est que sornettes
elle me casse les burettes
la Ludovine et ses cathos !
Si on ne les arrête pas,
ils vont relancer les croisades
et nous refourguer leurs salades
à grands coups de mea-culpa !
Conséquence :
Je ne me fais pas d’illusions
et je vous en fais confidence :
je ne serais à l’évidence
jamais ministre de Fillion !
Je m’en bats l’œil et puis le dos,
du gars du pays des rillettes
il me fracasse les burettes
le François et tous ses cathos !
"La cubaine bien roulée," un poème de sir Constance ... et aussi un beau délire du Rotpier !
Viva Cuba ... enfin, pas le régime !
La cubaine bien roulée,
Elle était en nuisette
et en petits chaussons.
Moi, j’étais en disette
d’amour et de suçons !
Ma copine Louisette
avait pris sans façon
la poudre d’escampette
avec un franc-maçon !
Le vent, joyeux complice,
prenait aussi son pied :
c’était feu d’artifice
… à part les doigts de pieds !
Le tulle - Oh ! Quel délice ! -
volant comme papier,
montrait du cou aux cuisses
ses trésors au quartier !
Une pareille aubaine
n’étant pas à rater,
j’ai rejoins la sirène
avec vélocité !
« Bonjour, je suis cubaine,
viens on va s’éclater,
dans mon lit je t’emmène
et je vais t’épater ! »
Cubaine et bien roulée,
la peau couleur tabac,
sachant dans la foulée
s’enflammer par le bas !
Technique bien rôdée
- de la maestria ! -
la grande chevauchée,
la grande fantasia !
Et le clou du programme,
le truc qu’on n’oublie pas,
qu’à deux mains on acclame :
le salto sans les bras !
Mais le lit rendit l’âme
sous nos furieux ébats
et nous nous retrouvâmes
tous les deux le cul bas !
Après cette gamelle,
la fin du numéro :
le mec de la donzelle
arrivant tout de go !
« Mais tu n’es pas fidèle !
Là, tu me casses trop :
dégage à tire d’aile
avec ce rigolo !
Pour ce péché de fesses,
implore le pardon
et va donc à confesse
chez l’abée Décochon !
Dégage nymphomane !
Prends donc le premier train :
six gares de là à Vannes,
je te voudrais plus loin ! »
La cubaine est partie
me laissant sur ma faim,
espérance engloutie
et le moral atteint !
Dégoûté des gonzesses,
j’ai viré ma cuti,
me rasant en vitesse
sur conseil d’un ami :
Pour aller chez les tantes,
rase-toi jusqu’en bas,
met ta veste flottante
et chez les gays, va ras !
xxxxxxxx
Cette histoire fumante
n’ayant ni haut ni bas,
n’est que la résultante
d’un abus de tabac !
Je rigole sous cape
et je reste serein :
des conneries du pape
je suis encore loin !
Rotpier
Image du net
Comme pour les cubaines:
à consommer avec modération !!!