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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

" J'en ris sous cape " ... j'espère que cela fera un tabac ! Un poème-chanson de ... Rotpier !

13 Juin 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

Allez,  je l'ai déjà mis celui-là mais vous allez bien

en reprendre une petite taffe !

 Restons gais !

 

Cigares cubains 2

 

 

Image du net

.

J’en ris sous cape !

Alors que j’étais à Cuba

en vacanc' avec ma nana,

ell’  m’a laissé - ça désarçonne ! -

tomber pour une belle autochtone !

Là, j’en suis resté sur le cul :

en deux ans quatre fois cocu !

Les femmes étant trop décevantes,

je me suis tourné vers les tantes !

 ( Refrain à bisser ! )

Si tu vas chez les gays

Si tu vas chez les gays

Si tu vas chez les gays vas ras !

C’est le conseil que m’a donné

un ami, un ancien curé,

qui ne porte plus la soutane

et qui habite à La Havane.

Quand il a quitté son boulot,

il m’a dit : « Les fidèles cass’  trop !

Ils sont obèses et je précise

qu’ils pètent les bancs des églises ! »

 

 ( Refrain à bisser ! )

Si tu vas chez les gays

Si tu vas chez les gays

Si tu vas chez les gays vas ras !

Si mon ami est défroqué,

il n’a pas sa cuti viré !

Mais il connaît bien les tapettes

et m’a dit comprendre ma quête :

« Si tu veux fair’  ton trou là-bas

c’est mieux d’être sans poils mon gars !

Si tu veux à tout prix séduire,

tu dois t’épiler à la cire !

 ( Refrain à bisser ! )

Si tu vas chez les gays

Si tu vas chez les gays

Si tu vas chez les gays vas ras !

Tu n’es pas grand, t’as le cul bas :

c’est un très bon atout pour toi !

Tu vas les rendrent fous ces folles :

tu va passer à la cass’ role !

Ils vont vite fait t’allumer

tu risques même de fumer !

Tu va passer à la tournante :

ça se pratique chez les tantes !

Refrain à bisser ! )

Si tu vas chez les gays

Si tu vas chez les gays

Si tu vas chez les gays vas ras !

Tu vas remarquer dans le lot

un mec surnommé Ernesto,

en moins de deux il va te faire

le coup du révolutionnaire !

Pendant qu’il sera dans ton dos

tu tiendras des petits drapeaux !

Une position pas facile

même les années bissextiles !

Refrain à bisser ! )

Si tu vas chez les gays

Si tu vas chez les gays

Si tu vas chez les gays vas ras !

Si tu vois sans son goupillon,

arriver l’abbé Décochon,

un vieux copain de séminaire :

sache qu’il connaît bien l’affaire !

Il est encore un peu curé

mais à cent pour cent bilboquet !

Quand un garçon passe à confesse

il faut qu’il planque bien ses fesses !

Refrain à bisser ! )

Si tu vas chez les gays

Si tu vas chez les gays

Si tu vas chez les gays vas ras !

Maintenant je vais te quitter

car en France il me faut rentrer

dans le Morbihan, en Bretagne,

j’ai déniché une compagne !

En comptant l’avion et le train,

j’aurais bien six arrêts au moins

car en excluant les pannes,

y a six gares de là à Vannes ! »

Refrain à bisser ! )

Si tu vas chez les gays

Si tu vas chez les gays

Si tu vas chez les gays vas ras !

Moralité :

Que l’on soit ici ou là-bas,

qu’on ait le cul haut ou bien bas,

pour éviter d’être maussade

soignons-nous à la  rigolade !

Si cette histoir’  fait un tabac

j’espère bien que de Cuba :

je recevrais quelques havanes,

des purs, des vrais, sans cellophane !

( Refrain à bisser ! )

Si tu vas chez les gays

Si tu vas chez les gays

Si tu vas chez les gays vas ras !

                            Rotpier

Che GuévaraImage du net

 

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Le poème non siliconé du jour: " L’emprise du mammaire sur le maire, " de ... Rotpier !

6 Juin 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour, #humour

 

 

Image du net

 

L’emprise du mammaire sur le maire,

ou

Une affaire bien en main,

Elle avait décidé un jour

de séduire le nouveau maire,

elle connaissait son affaire,

pour elle c’était du velours !

Elle avait collé sans détour

ses protubérances mammaires

- chose pas très protocolaire ! -

sous ses yeux et c’était du lourd !

Sans opposer de résistance

il s’écria « mais c’est Byzance ! »

et il la suivit dans son lit !

Pour lui montrer son savoir-faire

elle prit sans à priori

bien en main les choses du maire !

               Résultat :

Ah ! Que c’est bon lui dit l’édile,

j’aurais été un imbécile

de refuser pareil cadeau :

ton corps est un eldorado !

Plutôt que de gérer la ville

avec tous ces gens versatiles,

je vais donner ma démission

pour assouvir notre passion !

Ce n’était pas qu’une promesse,

il quitta de façon expresse

sa charge de premier élu !

Bien sûr il y eu des commères

pour parler d’histoire de cul

… ce qui fit rire l’ex-maire !

             Epilogue :

Et ils eurent beaucoup d’enfants

même que l’un devenu grand

s’empara du fauteuil de maire

à la grande joie de son père !

Sa mère lui dit « Bien mon grand,

je trouve cela épatant

mais je vois que ta secrétaire

est bien dotée coté mammaire !

Cela ne m’étonnerait pas

qu’en voyant de pareils appas

tu laisses tomber la mairie ! »

Et sa mère avait bien raison,

pour s’occuper de l’égérie

il rédigea sa démission !

          Moralité :

Que l’on soit curé ou bien maire,

on ne peut pas tout assumer :

sa charge et aussi s’occuper

de tout ce qui touche au mammaire !

On se défroque, on démissionne,

et l’on passe de Saints à seins,

de l’écharpe aux tentant tétins

… pour les beaux yeux d’une mignonne !

Certains ne suivent pas l’adage,

ils font les deux chose à la fois,

je suis peut-être un pisse-froid

mais je dis : «  C’est du bricolage ! »

                                                             Rotpier

 

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Poésies du jour : "Les couleurs de la vie," ... de ... Pierre

30 Mai 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Je vous invite ami(e)s à partager avec moi un balayage des couleurs de la vie ou, plus précisément, des tons de la vie. Ces tons qui s’associent si parfaitement à nos états d’âme.

En premier,  je vous invite à aller vers le sombre, vers le noir.

En second, ce sera l'inverse ... mieux vaut garder le bon pour la fin ...

Ces poèmes ont déjà été publiés mais je les ai retouchés … juste un petit coup de pinceau çà et là.

Bon partage,

 

Pierre

Il fait gris, il fait moche

et mon coeur s'effiloche.

Il en saigne et s'aigrit

où est donc son grigri ?

 

                                        Pierre 

 

 

Photo de Jean-François Simon

Les couleurs de la vie,

Je vous prends par les yeux

comme on prend par la main,

Balayons les couleurs, d'aujourd'hui, de demain.

Là, sous nos yeux … la vie !  Toute la vie.

Ses couleurs, ses tons … des tons à l’envie.

Clairs au début mais … déjà  perturbés.

Le socle et la base … déjà   plombés.

On avance et … la lumière  s’estompe.

On fait un vœu, on croit,      mais … on se trompe !

Et, l’irréductible avance du temps

nous entraîne vers les tons rebutants.

D’ abord, quelques traits décochés  … sombres,

avant-garde des bataillons de l’ombre.

Vaincu, le bleu cède la place et meurt.

Le gris, plus gris, se renforce et s’étale.

Encore quelques lueurs qu’il avale …

et puis … il passe un pacte avec le noir

… son maître … inexorable laminoir !

Plus de lueurs,

toutes les peurs

et … le trou noir.

 

                                                       Pierre  Dupuis

 

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

 

Chose promise, chose due : je vous invite ami(e)s à refaire le chemin à l’envers.

 

Autre petit instantané …

 

Il avait mis des mois

 à sortir de l’impasse,

un long chemin de croix

où parfois on y passe,

 une purée de poix

 une ignoble mêlasse

visqueuse comme poix :

la Parque qui t’enlace.

 

                                       Pierre

 

Cliché de Jean-François Simon

 

 

Les couleurs de la vie,

L’homme était là, droit … immobile …

 détaillant chaque ton … fragile

 … encore … encore un peu.

 Il avait, sous les yeux,

les couleurs traversées

 cette dernière année.

 Son regard balayait le cliché,

 de gauche à droite, il revivait

 les dernières étapes de sa vie.

Il les revivait …une à une … intensément.

 Le sombre … le plus que sombre,

 cette poisse d’ombre

…désespérante.

Il était là … dans ce trou noir.

Il avait perdu tout espoir.

 L’enfer ! Le fond ! La fin du rêve !

 Et tous les jours … et pas de trêve !

Il n’y avait plus que le vide

 … plus que le noir … livide.

 Le temps passait … pas un éclair.

Pourtant il savait bien le clair !

Il l’avait connu … avec elle.

Oui ! Avec elle, la belle !

 Et puis un jour … plus rien … partie !

Sans explications ! … La folie !

 Le tunnel ! Le trou ! Le néant !

Des mois dans ce gouffre béant.

Des mois et des mois d’amertume :

le long deuil d’un amour posthume.

Pourtant …

Un matin, dans son vieux miroir,

il avait cru apercevoir

 une lueur … fugitive.

Éclaircie toute relative :

du noir … moins noir … virant au gris.

 Mais, vigilant même amaigri,

décochant des nuées de traits sombres,

le noir essayait le surnombre.

Malgré cela, il reculait.

 Des escadrons, couleur de lait,

arrivaient à faire main-basse

 sur les volumes de l’espace !

Le bleu avançait, impérial,

gommant tout souvenir glacial.

Ayant fini son balayage,

 certain d’avoir tourné la page,

l’homme pivota et sourit.

Dans la rue, plus tard,

 son regard accrocha - surpris ! -

le fier profil d’une passante

à la clarté éblouissante !

 

 

                                        Pierre Dupuis

 

Image du net évoquant " A une passante " de Charles Baudelaire

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" Bouquet de mots " , un poème de ... Pierre

23 Mai 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

Allez, un peu de poésie, de la vraie, pour

adoucir de ce monde de brutes !

Image du net !

.

Bouquet de mots,

J’avais cueilli des petits mots

des mots gentils sur les rameaux

d’un arbre qui m’avait souri

sans savoir qui j’étais … si, si !

Le soleil les avait dorés,

je les ai de suite adorés,

je les ai mis tous bout à bout

ils m’ont dit « Oh ! Le touche à tout » !

Comme je suis très bricoleur,

j’ai fabriqué avec bonheur

une tige pour chacun d’eux

ce qui les a rendu heureux !

Ils ont sauté tous à pieds joints

dans un vase et j’ai des témoins :

mon chat Gaston, un angora,

ainsi que sa copine Elsa !

Ils ont formé un gros bouquet,

selon le sens où l’on se met

leurs messages sont différents

sans jamais être indifférents !

Aux gens qui sont toujours grincheux

ils ne font pas dans le moelleux !

Les joyeux ont tous leurs égards :

ils leur parlent parfois fort tard !

Je fais partie de ces derniers,

vous aviez pour sûr deviné

et quand je veux aller au lit

ils crient tous au casus belli !

Mais quand ils voient mes yeux cernés

ils prennent soin de ma santé

et me disent : « Allez, dodo :

tu rates tous tes jeux de mots ! »

Le jour de mon dernier écueil

je les voudrais dans mon cercueil :

le temps doit paraître très long

sans la moindre conversation !

J’avais cueilli des petits mots

des mots gentils sur les rameaux

d’un arbre qui m’avait souri

il en reste plein … allez-y !

Ne les laissez pas se flétrir

même les mots peuvent mourir

si l’on ne leur tend pas la main :

les mots sont comme les humains !

                                  

                                                         Pierre Dupuis

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Le poème du jour: " Morues, marins et capitaines, " de ... Pierre

16 Mai 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Humour, #Fable, #Politique

 

Images du net ( la 1ère est un peu bidouillée ... je n'ai pas voulu que l'on me reconnaisse ...)

 

       Exorde :

Filles, marins et capitaines

se retrouvent dans tous les ports,

leurs aventures incertaines

forgent les légendes du bord.

Au sein de la pêche hauturière

et sachant manier le filet,

se glissent des aventurières

au scénario très bien rôdé !

       Fable,

Morues, marins et capitaines …

Il avait fait sa connaissance

à Terre-Neuve au Canada,

partageant sa concupiscence

il était tombé dans ses bras.

Après trois semaines de pêche

à bord d’un très gros morutier

quand on débarque on se dépêche

pour oublier le chalutier.

Exit l’odeur de la morue,

du chalut et de ses filins,

au revoir le port et les grues,

vive la fête et les câlins !

Et quoi de mieux que cette fille

pour oublier ce dur labeur,

toujours prête et toujours gentille :

que de la joie et du bonheur !

Jusqu’à ce que la sauterelle

ne soit plus au creux de son lit,

la belle s’était fait la belle

avec son larfeuil bien garni !

Passer de morue à morue

voila les risques du métier,

laisser les grues pour une grue :

vraiment pas de quoi pavoiser !

Il regagna la tête basse

son poste sur le grand bateau,

il était tombé dans la nasse

d’une fille et d’un maquereau !

Une aventure bien amère

ne manquant pas du tout de sel,

une liaison éphémère

orchestrée par un demi-sel !

Il apprit que le capitaine

avait subit le même sort

avec une demi-mondaine :

il n’était plus le seul à bord !

Il en retrouva le sourire

quelque soit le statut social,

les hommes se laissent séduire :

le procédé est bien trivial !

 Moralité :

Les marins et les capitaines

se font piéger pareillement,

les morues ne sont pas les mêmes

mais c’est les mêmes arguments !

Souvent la facture est salée,

ils en gardent un mauvais goût :

une morue bien dessalée

peut vous rouler de bout en bout !

Rien de nouveau en ce bas monde

le piège à toujours fonctionné,

n’importe où sur la mappemonde

des gogos se font pigeonner !

.

Même de très grands se font prendre,

ils redeviennent des gamins,

ils ne savent pas se reprendre

quand passe un joli popotin !

Péroraison :

 

Élargissons l’horizon…

Ne croyez pas que la marine

soit le seul milieu concerné,

partout c’est la même combine :

c’est bonnet blanc et blanc bonnet !

Allusion à la politique,

décidément on tourne en rond,

en ce moment plutôt critique

mieux vaut éviter les ronrons !

Je connais une autre Marine

( majuscule en début de mot ! )

qui a roulé dans la farine

toute une flopée de gogos !

Sans la classer dans les morues,

( bien sûr chacun fait ce qu’il veut ! )

elle sait arpenter les rues

en bavant des discours visqueux !

Mine de rien elle racole

et pas seulement des marins,

monde ouvrier et agricole

sont prêts à lui suivre le train !

C’est une femme et elle en joue,

pour une tranche d’électeurs

ça compte beaucoup, ils l’avouent :

« Vive Marine et son valseur ! »

C’est encore heureux que la nièce

ait renoncé à ses mandats

car du coté minois et fesses

y a pas photo avec tata !

 

Pierre Dupuis

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Pour les gays ... "C'est cadeau," ! Un poème ... du Rotpier !

9 Mai 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie - humour, #Poésie

Je ne sortirai pas grandi de ce poème mais si j'en sors indemne, ce sera déjà ça !

.

                                                                  Sapho  

                                                                   Janus

     Images du net : Sappho et Janus

.

C’est cadeau,

Je voudrais exposer ici

le fruit d’une intense pensée,

certains la diront insensée :

ceux-là ont l’esprit rétréci !

C’est un sujet très délicat

et je vais y mettre la forme

pour que personne ne déforme :

je sais beaucoup d’indélicats !

Tout le monde a un Saint Patron

pour son métier ou ses tendances,

chaque an c’est la fête et la danse

et l’on fait sauter les bouchons !

Puisque les gays ont obtenu

le droit au fait du mariage

il semble utile sans verbiage

qu’ils aient un patron reconnu.

Je propose aux filles Sappho

la belle grecque poétesse

qui penchait à aimer les fesses

féminines … sans porte à faux !

Là, je ne me suis pas foulé

et j’en fais amende honorable,

il me faut donc du mémorable

pour les gars … pas de l’éculé !

Je me dois pour les invertis

que cela sonne bien et rime

allez, j’y vais et je m’exprime :

ça va gratter … moi j’avertis !

Je propose tout net … « Janus » !

Le dieu romain aux deux visages,

voila ce que moi j’envisage

pour les chevaliers de l’anus !

Voila un dieu qui correspond

très bien à leur double facette,

comme dit ma sœur Mauricette :

« C’est lequel qui porte jupon ? » !

Je vais proposer « anusser » *

comme verbe à l’académie,

pour illustrer la sodomie

… tant pis si ça les fait tousser !

Afin de vivre avec leur temps

ils se doivent d’être à la page

en admettant que le pointage

existe depuis très longremps !

Un verbe plus un Saint Patron

n’est-ce point un présent de classe ?

J’offre le tout sans dédicace

et n’en demande pas un rond !

En échange je ne veux rien !

Pas d’intronisation subite :

ce n’est pas un goût qui m’habite :

mon penchant n’est pas uranien !

Je ne suis double qu’en esprit,

qui va du sérieux au loufoque,

mais il n’y a pas d’équivoque :

je reste hétéro à tout prix !

 

                                 Rotpier

* Pour le cas où l’Académie retiendrait ma proposition, je vous déconseille fortement de conjuguer,en boucle, ce verbe au présent de l‘indicatif : vous en auriez, je le pense, très rapidement plein le  - - - !    La la la la !

… Je me sauve à reculons ... on n'est jamais assez prudent ! 

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Le poème du jour : " Du populisme au fascisme, " ... de Pierre

2 Mai 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées, #Billet d'humeur, #Politique

« L'histoire est un perpétuel recommencement. »

Thucydide

 

Pensée:

La connerie est humaine, soit. Mais elle est beaucoup moins pardonnable quand, malgré les mises en garde répétées, elle conduit au marchand de haine qu'est le FN.

Pierre

Le populismeImage du net

 

Préambule :

Prêter une oreille complaisante aux sirènes du populisme c’est commencer à dérouler le tapis rouge pour le fascisme.

Du populisme au fascisme,

Le populisme est … populaire !

Lapalisse aurait dit : « Bravo ! »

il suffit pour cela de braire

ce que veulent entendre les veaux !

J’emprunte le mot de De Gaulle,

dans le fond il avait raison,

sans vraiment trouver cela drôle

j’admets qu’il reste de saison.

Venant de droite ou bien de gauche

le populisme est avant tout

une stratégie qui ébauche

le repli sur soi jusqu’au bout.

Et l’on retrouve à la manœuvre

quelques assoiffés de pouvoir,

les extrêmes sont à pied d’œuvre

à qui mieux mieux pour l’encensoir !

.

A un moment tout ça bascule

peu importe de quel coté

et le venin qu’on inocule

est un poison bien concocté !

Le pays devient narcissique

à l’image de son mentor

et l’enchaînement est classique :

ceux qui contestent ont tous les torts !

Un de ceux ayant mis en place

ce concept est Mussolini :

manipuler la populace

à loisir et à l’infini !

Museler la démocratie,

s’il le faut par un coup d’état,

glisser vers la suprématie,

vers le fascisme et l’omerta !

… Le fascisme … nous y voila !

Avec le populisme en place

et un grand chef à son sommet,

tous les gênants on les déplace

… certains ne reviennent jamais.

Et voila le nationalisme

érigé autour du drapeau,

glissant tout droit vers le fascisme

… démocrate gare à ta peau !

La violence est légitimée,

peut commencer l’épuration,

la race pure est sublimée

et le racisme entre en action !

Un cran de plus pour le fascisme

qui va se radicaliser

et prendre l’aspect du nazisme

avec ses clans fanatisés !

.

L’homme à la petite moustache

en a bien été le champion

mais il y a eu des bravaches

pour reprendre le pavillon !

Pour qu’une épuration ethnique

se mette en place quelque part,

c’est que quelqu’un tient la boutique :

il n’y a jamais de hasard !

Combien de pays dans le monde

sont assis sur ces fondations ?

En regardant la mappemonde

j’ai une montée de tension !

Combien de voyants à l’orange ?

A quel moment vont-ils mûrir ?

Le populisme engrange, engrange

dès qu'il s'emploie renchérir !

C’est le moment de le combattre

à tous les niveaux, pied à pied :

le fer est chaud, il faut le battre

et je le fais d’arrache-pied !

Mon arme à moi c’est l’écriture

mais j’irai plus loin s’il le faut,

pour ne pas qu’une dictature

puisse s’installer par défaut !

   Et …

 Chacun assumera sa place

qu’il soit neutre ou bien collabo,

milicien ou gros dégueulasse

en se transformant en corbeau !

Il sera hors question de dire :

« Mais nous n’étions pas au courant,

et au moment de les élire

ils n’avaient pas l’air très méchants ! »

.

Partout l’information circule,

même aux coins les plus reculés,

il serait vraiment ridicule

de prétendre tout ignorer !

L’histoire est là qui le démontre,

le populisme est un miroir

aux alouettes qui va contre

ceux que se sont laissés avoir !

Hélas la bêtise est humaine

et des peuples replongeront

à l’appel du chant des sirènes

et plus tard à ceux des clairons !

Aucune race n’est mauvaise

seuls des individus le sont,

au risque que cela déplaise

ceux qui disent non sont des cons !

Chacun va donc prendre sa place

et il lui faudra l’assumer

et pas de tour de passe-passe

quand viendra l’heure d’endosser !

Car partout les grandes oreilles

enregistreront tous les faits :

une mémoire sans pareille

pour confondre tous les méfaits !

Les héros de la dernière heure

seront grillés et démasqués

et ils seront mis en demeure

de reconnaître et de payer !

 

Les collabos rendront des comptes

tout comme les exécutants

au même titre que les pontes

ou que tout autre trafiquant !

                                                         Pierre Dupuis
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" Mais que font les Lily Marlène ? " ... deux sonnets et beaucoup plus de ... Pierre

25 Avril 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées, #Politique

 

Un peu à cause de cela:

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_de_l%27Allemagne

Vous savez, moi ,quand ça fait tilt, ça fait tilt !

Et, pour faire un peu écho à la chanson de samedi ... alors lisez ... si ça vous dit ! 

 

 

Les photos sont du net !

Sonnet premier :

Mais que font les Lily Marlène ?

Elle n’avait pas eu d’enfant,

une situation choisie,

elle voulait vivre sa vie

sans entrave et très librement.

Elle avait pris quelques amants

pour satisfaire ses envies,

juste des pulsions assouvies

mais pas d’homme à elle vraiment.

A l’aube de la cinquantaine

elle n’était plus si certaine

d’avoir choisi le bon chemin.

Alors les deux mains sur la tête,

dans son grand studio de Berlin,

elle pleurait : c’était trop bête.

Sonnet second :

Pour ne pas aller dans le mur,

Beaucoup de femmes allemandes

des Gretchen, Marlène ou Eva

quand l’âge avance se demandent :

« Comment en suis-je arrivée là ? »

.

Ni contrainte ni propagande

pour pousser à ce résultat,

de l’égoïsme en opérande ?

Une grosse erreur de l’état ?

Mais peu importe la réponse,

peu à peu la nation s’enfonce

dans l’ère des gens plus que mûrs.

A moins d’un sursaut teutonique,

Berlin ira droit dans le mur :

fin du grand rêve germanique !

Péroraison :

Allez teutons, allez teutonnes

si vous voulez des autochtones

il faut vous remettre au boulot,

il faut refaire des marmots !

L’heure n’est plus à l’égoïsme

mais bel et bien à l’altruisme :

pas de relève à l’horizon

suffisante pour la nation.

Allez Lily, allez Marlène

beaucoup de joie, un peu de peine,

il faut refaire des teutons

au grand jour ou bien à tâtons !

Votre pays a pris conscience

de l’importante déficience

au plan de la natalité :

il prône la maternité !

Mettez de coté la pilule,

laissez tomber tous les scrupules :

trouvez de consentants papas

qui cèderont à vos appas !

A défaut de compatriotes

sans trop de fibre patriote

vous pouvez tout à fait compter

sur les jeunes gens d’à coté !

.

Il y a hors de vos frontières

qui n’ont plus guère de barrières

des hommes prêts à vous aimer

et à vous faire des bébés !

Remettez au travail vos ventres,

il me plairait d’être le chantre,

du renouveau le laudateur,

allez soyez à la hauteur !

Pas de conseils à sens unique,

des Karl, des Franz et des Ulrich

peuvent suivre le mouvement

et trouver de belles mamans !

Mais… Oh ! Bonjour Fräulein Marlène…

Vous souriez à mes poèmes

… on dirait même, on dirait même

que vous avez anticipé :

votre ventre semble occupé !

A mon âge on peut se permettre

sans risque de se compromettre

un langage très familier

tant qu’il n’est pas trop cavalier !

Alors bravo Fräulein Marlène

pour le beau rond de ta bedaine :

tu as choisi la bonne option

pour toi-même et pour ta nation !

Je m’accorde le privilège

du tutoiement qui désagrège

bien des murs et des sortilèges

et qu’Artémise te protège !

Pardonne-moi pour mon sans-gêne

je ne crois pas que ça te gène,

sans rancune et à la prochaine

aufwiedersehen fräulein Marlène !

Aufwiedersehen,  aufwiedersehen…

                                                          Pierre Dupuis

 

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Le poème du jour : "Belles épineuses," (sans jeu de mots) de ... Pierre

18 Avril 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Je suis un peu en avance sur la saison mais j'espère que vous n'allez pas m'envoyer sur ... les roses !

 

Roses de mon jardin ... photo prises l'année dernière !

 

Préambule Baudelairien :

Dans une vie antérieure, je fus troubadour.

Pas italien, mais, j’ai quand même plus de souvenirs que si j’avais connu Milan.

.

Belles épineuses,

 

Je t’offre, Madame, ces quelques roses