poesie
" J'en ris sous cape " ... j'espère que cela fera un tabac ! Un poème-chanson de ... Rotpier !
Allez, je l'ai déjà mis celui-là mais vous allez bien
en reprendre une petite taffe !
Restons gais !
Image du net
.
J’en ris sous cape !
Alors que j’étais à Cuba
en vacanc' avec ma nana,
ell’ m’a laissé - ça désarçonne ! -
tomber pour une belle autochtone !
Là, j’en suis resté sur le cul :
en deux ans quatre fois cocu !
Les femmes étant trop décevantes,
je me suis tourné vers les tantes !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
C’est le conseil que m’a donné
un ami, un ancien curé,
qui ne porte plus la soutane
et qui habite à La Havane.
Quand il a quitté son boulot,
il m’a dit : « Les fidèles cass’ trop !
Ils sont obèses et je précise
qu’ils pètent les bancs des églises ! »
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Si mon ami est défroqué,
il n’a pas sa cuti viré !
Mais il connaît bien les tapettes
et m’a dit comprendre ma quête :
« Si tu veux fair’ ton trou là-bas
c’est mieux d’être sans poils mon gars !
Si tu veux à tout prix séduire,
tu dois t’épiler à la cire !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Tu n’es pas grand, t’as le cul bas :
c’est un très bon atout pour toi !
Tu vas les rendrent fous ces folles :
tu va passer à la cass’ role !
Ils vont vite fait t’allumer
tu risques même de fumer !
Tu va passer à la tournante :
ça se pratique chez les tantes !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Tu vas remarquer dans le lot
un mec surnommé Ernesto,
en moins de deux il va te faire
le coup du révolutionnaire !
Pendant qu’il sera dans ton dos
tu tiendras des petits drapeaux !
Une position pas facile
même les années bissextiles !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Si tu vois sans son goupillon,
arriver l’abbé Décochon,
un vieux copain de séminaire :
sache qu’il connaît bien l’affaire !
Il est encore un peu curé
mais à cent pour cent bilboquet !
Quand un garçon passe à confesse
il faut qu’il planque bien ses fesses !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Maintenant je vais te quitter
car en France il me faut rentrer
dans le Morbihan, en Bretagne,
j’ai déniché une compagne !
En comptant l’avion et le train,
j’aurais bien six arrêts au moins
car en excluant les pannes,
y a six gares de là à Vannes ! »
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Moralité :
Que l’on soit ici ou là-bas,
qu’on ait le cul haut ou bien bas,
pour éviter d’être maussade
soignons-nous à la rigolade !
Si cette histoir’ fait un tabac
j’espère bien que de Cuba :
je recevrais quelques havanes,
des purs, des vrais, sans cellophane !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Rotpier
Le poème non siliconé du jour: " L’emprise du mammaire sur le maire, " de ... Rotpier !
Image du net
L’emprise du mammaire sur le maire,
ou
Une affaire bien en main,
Elle avait décidé un jour
de séduire le nouveau maire,
elle connaissait son affaire,
pour elle c’était du velours !
Elle avait collé sans détour
ses protubérances mammaires
- chose pas très protocolaire ! -
sous ses yeux et c’était du lourd !
Sans opposer de résistance
il s’écria « mais c’est Byzance ! »
et il la suivit dans son lit !
Pour lui montrer son savoir-faire
elle prit sans à priori
bien en main les choses du maire !
Résultat :
Ah ! Que c’est bon lui dit l’édile,
j’aurais été un imbécile
de refuser pareil cadeau :
ton corps est un eldorado !
Plutôt que de gérer la ville
avec tous ces gens versatiles,
je vais donner ma démission
pour assouvir notre passion !
Ce n’était pas qu’une promesse,
il quitta de façon expresse
sa charge de premier élu !
Bien sûr il y eu des commères
pour parler d’histoire de cul
… ce qui fit rire l’ex-maire !
Epilogue :
Et ils eurent beaucoup d’enfants
même que l’un devenu grand
s’empara du fauteuil de maire
à la grande joie de son père !
Sa mère lui dit « Bien mon grand,
je trouve cela épatant
mais je vois que ta secrétaire
est bien dotée coté mammaire !
Cela ne m’étonnerait pas
qu’en voyant de pareils appas
tu laisses tomber la mairie ! »
Et sa mère avait bien raison,
pour s’occuper de l’égérie
il rédigea sa démission !
Moralité :
Que l’on soit curé ou bien maire,
on ne peut pas tout assumer :
sa charge et aussi s’occuper
de tout ce qui touche au mammaire !
On se défroque, on démissionne,
et l’on passe de Saints à seins,
de l’écharpe aux tentant tétins
… pour les beaux yeux d’une mignonne !
Certains ne suivent pas l’adage,
ils font les deux chose à la fois,
je suis peut-être un pisse-froid
mais je dis : « C’est du bricolage ! »
Poésies du jour : "Les couleurs de la vie," ... de ... Pierre
Je vous invite ami(e)s à partager avec moi un balayage des couleurs de la vie ou, plus précisément, des tons de la vie. Ces tons qui s’associent si parfaitement à nos états d’âme.
En premier, je vous invite à aller vers le sombre, vers le noir.
En second, ce sera l'inverse ... mieux vaut garder le bon pour la fin ...
Ces poèmes ont déjà été publiés mais je les ai retouchés … juste un petit coup de pinceau çà et là.
Bon partage,
Pierre
Il fait gris, il fait moche
et mon coeur s'effiloche.
Il en saigne et s'aigrit
où est donc son grigri ?
Pierre
Photo de Jean-François Simon
Les couleurs de la vie,
Je vous prends par les yeux
comme on prend par la main,
Balayons les couleurs, d'aujourd'hui, de demain.
Là, sous nos yeux … la vie ! Toute la vie.
Ses couleurs, ses tons … des tons à l’envie.
Clairs au début mais … déjà perturbés.
Le socle et la base … déjà plombés.
On avance et … la lumière s’estompe.
On fait un vœu, on croit, mais … on se trompe !
Et, l’irréductible avance du temps
nous entraîne vers les tons rebutants.
D’ abord, quelques traits décochés … sombres,
avant-garde des bataillons de l’ombre.
Vaincu, le bleu cède la place et meurt.
Le gris, plus gris, se renforce et s’étale.
Encore quelques lueurs qu’il avale …
et puis … il passe un pacte avec le noir
… son maître … inexorable laminoir !
Plus de lueurs,
toutes les peurs
et … le trou noir.
Pierre Dupuis
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Chose promise, chose due : je vous invite ami(e)s à refaire le chemin à l’envers.
Autre petit instantané …
Il avait mis des mois
à sortir de l’impasse,
un long chemin de croix
où parfois on y passe,
une purée de poix
une ignoble mêlasse
visqueuse comme poix :
la Parque qui t’enlace.
Pierre
Cliché de Jean-François Simon
Les couleurs de la vie,
L’homme était là, droit … immobile …
détaillant chaque ton … fragile
… encore … encore un peu.
Il avait, sous les yeux,
les couleurs traversées
cette dernière année.
Son regard balayait le cliché,
de gauche à droite, il revivait
les dernières étapes de sa vie.
Il les revivait …une à une … intensément.
Le sombre … le plus que sombre,
cette poisse d’ombre
…désespérante.
Il était là … dans ce trou noir.
Il avait perdu tout espoir.
L’enfer ! Le fond ! La fin du rêve !
Et tous les jours … et pas de trêve !
Il n’y avait plus que le vide
… plus que le noir … livide.
Le temps passait … pas un éclair.
Pourtant il savait bien le clair !
Il l’avait connu … avec elle.
Oui ! Avec elle, la belle !
Et puis un jour … plus rien … partie !
Sans explications ! … La folie !
Le tunnel ! Le trou ! Le néant !
Des mois dans ce gouffre béant.
Des mois et des mois d’amertume :
le long deuil d’un amour posthume.
Pourtant …
Un matin, dans son vieux miroir,
il avait cru apercevoir
une lueur … fugitive.
Éclaircie toute relative :
du noir … moins noir … virant au gris.
Mais, vigilant même amaigri,
décochant des nuées de traits sombres,
le noir essayait le surnombre.
Malgré cela, il reculait.
Des escadrons, couleur de lait,
arrivaient à faire main-basse
sur les volumes de l’espace !
Le bleu avançait, impérial,
gommant tout souvenir glacial.
Ayant fini son balayage,
certain d’avoir tourné la page,
l’homme pivota et sourit.
Dans la rue, plus tard,
son regard accrocha - surpris ! -
le fier profil d’une passante
à la clarté éblouissante !
Pierre Dupuis
Image du net évoquant " A une passante " de Charles Baudelaire
" Bouquet de mots " , un poème de ... Pierre
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Allez, un peu de poésie, de la vraie, pour
adoucir de ce monde de brutes !
Image du net !
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Bouquet de mots,
J’avais cueilli des petits mots
des mots gentils sur les rameaux
d’un arbre qui m’avait souri
sans savoir qui j’étais … si, si !
Le soleil les avait dorés,
je les ai de suite adorés,
je les ai mis tous bout à bout
ils m’ont dit « Oh ! Le touche à tout » !
Comme je suis très bricoleur,
j’ai fabriqué avec bonheur
une tige pour chacun d’eux
ce qui les a rendu heureux !
Ils ont sauté tous à pieds joints
dans un vase et j’ai des témoins :
mon chat Gaston, un angora,
ainsi que sa copine Elsa !
Ils ont formé un gros bouquet,
selon le sens où l’on se met
leurs messages sont différents
sans jamais être indifférents !
Aux gens qui sont toujours grincheux
ils ne font pas dans le moelleux !
Les joyeux ont tous leurs égards :
ils leur parlent parfois fort tard !
Je fais partie de ces derniers,
vous aviez pour sûr deviné
et quand je veux aller au lit
ils crient tous au casus belli !
Mais quand ils voient mes yeux cernés
ils prennent soin de ma santé
et me disent : « Allez, dodo :
tu rates tous tes jeux de mots ! »
Le jour de mon dernier écueil
je les voudrais dans mon cercueil :
le temps doit paraître très long
sans la moindre conversation !
J’avais cueilli des petits mots
des mots gentils sur les rameaux
d’un arbre qui m’avait souri
il en reste plein … allez-y !
Ne les laissez pas se flétrir
même les mots peuvent mourir
si l’on ne leur tend pas la main :
les mots sont comme les humains !
Pierre Dupuis
Le poème du jour: " Morues, marins et capitaines, " de ... Pierre
Images du net ( la 1ère est un peu bidouillée ... je n'ai pas voulu que l'on me reconnaisse ...)
Exorde :
Filles, marins et capitaines
se retrouvent dans tous les ports,
leurs aventures incertaines
forgent les légendes du bord.
Au sein de la pêche hauturière
et sachant manier le filet,
se glissent des aventurières
au scénario très bien rôdé !
Fable,
Morues, marins et capitaines …
Il avait fait sa connaissance
à Terre-Neuve au Canada,
partageant sa concupiscence
il était tombé dans ses bras.
Après trois semaines de pêche
à bord d’un très gros morutier
quand on débarque on se dépêche
pour oublier le chalutier.
Exit l’odeur de la morue,
du chalut et de ses filins,
au revoir le port et les grues,
vive la fête et les câlins !
Et quoi de mieux que cette fille
pour oublier ce dur labeur,
toujours prête et toujours gentille :
que de la joie et du bonheur !
Jusqu’à ce que la sauterelle
ne soit plus au creux de son lit,
la belle s’était fait la belle
avec son larfeuil bien garni !
Passer de morue à morue
voila les risques du métier,
laisser les grues pour une grue :
vraiment pas de quoi pavoiser !
Il regagna la tête basse
son poste sur le grand bateau,
il était tombé dans la nasse
d’une fille et d’un maquereau !
Une aventure bien amère
ne manquant pas du tout de sel,
une liaison éphémère
orchestrée par un demi-sel !
Il apprit que le capitaine
avait subit le même sort
avec une demi-mondaine :
il n’était plus le seul à bord !
Il en retrouva le sourire
quelque soit le statut social,
les hommes se laissent séduire :
le procédé est bien trivial !
Moralité :
Les marins et les capitaines
se font piéger pareillement,
les morues ne sont pas les mêmes
mais c’est les mêmes arguments !
Souvent la facture est salée,
ils en gardent un mauvais goût :
une morue bien dessalée
peut vous rouler de bout en bout !
Rien de nouveau en ce bas monde
le piège à toujours fonctionné,
n’importe où sur la mappemonde
des gogos se font pigeonner !
.
Même de très grands se font prendre,
ils redeviennent des gamins,
ils ne savent pas se reprendre
quand passe un joli popotin !
Péroraison :
Élargissons l’horizon…
Ne croyez pas que la marine
soit le seul milieu concerné,
partout c’est la même combine :
c’est bonnet blanc et blanc bonnet !
Allusion à la politique,
décidément on tourne en rond,
en ce moment plutôt critique
mieux vaut éviter les ronrons !
Je connais une autre Marine
( majuscule en début de mot ! )
qui a roulé dans la farine
toute une flopée de gogos !
Sans la classer dans les morues,
( bien sûr chacun fait ce qu’il veut ! )
elle sait arpenter les rues
en bavant des discours visqueux !
Mine de rien elle racole
et pas seulement des marins,
monde ouvrier et agricole
sont prêts à lui suivre le train !
C’est une femme et elle en joue,
pour une tranche d’électeurs
ça compte beaucoup, ils l’avouent :
« Vive Marine et son valseur ! »
C’est encore heureux que la nièce
ait renoncé à ses mandats
car du coté minois et fesses
y a pas photo avec tata !
Pierre Dupuis
Pour les gays ... "C'est cadeau," ! Un poème ... du Rotpier !
;
Je ne sortirai pas grandi de ce poème mais si j'en sors indemne, ce sera déjà ça !
.
Images du net : Sappho et Janus
.
C’est cadeau,
Je voudrais exposer ici
le fruit d’une intense pensée,
certains la diront insensée :
ceux-là ont l’esprit rétréci !
C’est un sujet très délicat
et je vais y mettre la forme
pour que personne ne déforme :
je sais beaucoup d’indélicats !
Tout le monde a un Saint Patron
pour son métier ou ses tendances,
chaque an c’est la fête et la danse
et l’on fait sauter les bouchons !
Puisque les gays ont obtenu
le droit au fait du mariage
il semble utile sans verbiage
qu’ils aient un patron reconnu.
Je propose aux filles Sappho
la belle grecque poétesse
qui penchait à aimer les fesses
féminines … sans porte à faux !
Là, je ne me suis pas foulé
et j’en fais amende honorable,
il me faut donc du mémorable
pour les gars … pas de l’éculé !
Je me dois pour les invertis
que cela sonne bien et rime
allez, j’y vais et je m’exprime :
ça va gratter … moi j’avertis !
Je propose tout net … « Janus » !
Le dieu romain aux deux visages,
voila ce que moi j’envisage
pour les chevaliers de l’anus !
Voila un dieu qui correspond
très bien à leur double facette,
comme dit ma sœur Mauricette :
« C’est lequel qui porte jupon ? » !
Je vais proposer « anusser » *
comme verbe à l’académie,
pour illustrer la sodomie
… tant pis si ça les fait tousser !
Afin de vivre avec leur temps
ils se doivent d’être à la page
en admettant que le pointage
existe depuis très longremps !
Un verbe plus un Saint Patron
n’est-ce point un présent de classe ?
J’offre le tout sans dédicace
et n’en demande pas un rond !
En échange je ne veux rien !
Pas d’intronisation subite :
ce n’est pas un goût qui m’habite :
mon penchant n’est pas uranien !
Je ne suis double qu’en esprit,
qui va du sérieux au loufoque,
mais il n’y a pas d’équivoque :
je reste hétéro à tout prix !
Rotpier
* Pour le cas où l’Académie retiendrait ma proposition, je vous déconseille fortement de conjuguer,en boucle, ce verbe au présent de l‘indicatif : vous en auriez, je le pense, très rapidement plein le - - - ! La la la la !
… Je me sauve à reculons ... on n'est jamais assez prudent !
Le poème du jour : " Du populisme au fascisme, " ... de Pierre
« L'histoire est un perpétuel recommencement. »
Thucydide
Pensée:
La connerie est humaine, soit. Mais elle est beaucoup moins pardonnable quand, malgré les mises en garde répétées, elle conduit au marchand de haine qu'est le FN.
Pierre
Préambule :
Prêter une oreille complaisante aux sirènes du populisme c’est commencer à dérouler le tapis rouge pour le fascisme.
Du populisme au fascisme,
Le populisme est … populaire !
Lapalisse aurait dit : « Bravo ! »
il suffit pour cela de braire
ce que veulent entendre les veaux !
J’emprunte le mot de De Gaulle,
dans le fond il avait raison,
sans vraiment trouver cela drôle
j’admets qu’il reste de saison.
Venant de droite ou bien de gauche
le populisme est avant tout
une stratégie qui ébauche
le repli sur soi jusqu’au bout.
Et l’on retrouve à la manœuvre
quelques assoiffés de pouvoir,
les extrêmes sont à pied d’œuvre
à qui mieux mieux pour l’encensoir !
.
A un moment tout ça bascule
peu importe de quel coté
et le venin qu’on inocule
est un poison bien concocté !
Le pays devient narcissique
à l’image de son mentor
et l’enchaînement est classique :
ceux qui contestent ont tous les torts !
Un de ceux ayant mis en place
ce concept est Mussolini :
manipuler la populace
à loisir et à l’infini !
Museler la démocratie,
s’il le faut par un coup d’état,
glisser vers la suprématie,
vers le fascisme et l’omerta !
Avec le populisme en place
et un grand chef à son sommet,
tous les gênants on les déplace
… certains ne reviennent jamais.
Et voila le nationalisme
érigé autour du drapeau,
glissant tout droit vers le fascisme
… démocrate gare à ta peau !
La violence est légitimée,
peut commencer l’épuration,
la race pure est sublimée
et le racisme entre en action !
Un cran de plus pour le fascisme
qui va se radicaliser
et prendre l’aspect du nazisme
avec ses clans fanatisés !
.
L’homme à la petite moustache
en a bien été le champion
mais il y a eu des bravaches
pour reprendre le pavillon !
Pour qu’une épuration ethnique
se mette en place quelque part,
c’est que quelqu’un tient la boutique :
il n’y a jamais de hasard !
Combien de pays dans le monde
sont assis sur ces fondations ?
En regardant la mappemonde
j’ai une montée de tension !
Combien de voyants à l’orange ?
A quel moment vont-ils mûrir ?
Le populisme engrange, engrange
dès qu'il s'emploie renchérir !
C’est le moment de le combattre
à tous les niveaux, pied à pied :
le fer est chaud, il faut le battre
et je le fais d’arrache-pied !
Mon arme à moi c’est l’écriture
mais j’irai plus loin s’il le faut,
pour ne pas qu’une dictature
puisse s’installer par défaut !
Chacun assumera sa place
qu’il soit neutre ou bien collabo,
milicien ou gros dégueulasse
en se transformant en corbeau !
Il sera hors question de dire :
« Mais nous n’étions pas au courant,
et au moment de les élire
ils n’avaient pas l’air très méchants ! »
.
Partout l’information circule,
même aux coins les plus reculés,
il serait vraiment ridicule
de prétendre tout ignorer !
L’histoire est là qui le démontre,
le populisme est un miroir
aux alouettes qui va contre
ceux que se sont laissés avoir !
Hélas la bêtise est humaine
et des peuples replongeront
à l’appel du chant des sirènes
et plus tard à ceux des clairons !
Aucune race n’est mauvaise
seuls des individus le sont,
au risque que cela déplaise
ceux qui disent non sont des cons !
Chacun va donc prendre sa place
et il lui faudra l’assumer
et pas de tour de passe-passe
quand viendra l’heure d’endosser !
Car partout les grandes oreilles
enregistreront tous les faits :
une mémoire sans pareille
pour confondre tous les méfaits !
Les héros de la dernière heure
seront grillés et démasqués
et ils seront mis en demeure
de reconnaître et de payer !
Les collabos rendront des comptes
tout comme les exécutants
au même titre que les pontes
ou que tout autre trafiquant !
" Mais que font les Lily Marlène ? " ... deux sonnets et beaucoup plus de ... Pierre
Un peu à cause de cela:
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_de_l%27Allemagne
Vous savez, moi ,quand ça fait tilt, ça fait tilt !
Et, pour faire un peu écho à la chanson de samedi ... alors lisez ... si ça vous dit !
Les photos sont du net !
Sonnet premier :
Mais que font les Lily Marlène ?
Elle n’avait pas eu d’enfant,
une situation choisie,
elle voulait vivre sa vie
sans entrave et très librement.
Elle avait pris quelques amants
pour satisfaire ses envies,
juste des pulsions assouvies
mais pas d’homme à elle vraiment.
A l’aube de la cinquantaine
elle n’était plus si certaine
d’avoir choisi le bon chemin.
Alors les deux mains sur la tête,
dans son grand studio de Berlin,
elle pleurait : c’était trop bête.
Sonnet second :
Pour ne pas aller dans le mur,
Beaucoup de femmes allemandes
des Gretchen, Marlène ou Eva
quand l’âge avance se demandent :
« Comment en suis-je arrivée là ? »
.
Ni contrainte ni propagande
pour pousser à ce résultat,
de l’égoïsme en opérande ?
Une grosse erreur de l’état ?
Mais peu importe la réponse,
peu à peu la nation s’enfonce
dans l’ère des gens plus que mûrs.
A moins d’un sursaut teutonique,
Berlin ira droit dans le mur :
fin du grand rêve germanique !
Péroraison :
Allez teutons, allez teutonnes
si vous voulez des autochtones
il faut vous remettre au boulot,
il faut refaire des marmots !
L’heure n’est plus à l’égoïsme
mais bel et bien à l’altruisme :
pas de relève à l’horizon
suffisante pour la nation.
Allez Lily, allez Marlène
beaucoup de joie, un peu de peine,
il faut refaire des teutons
au grand jour ou bien à tâtons !
Votre pays a pris conscience
de l’importante déficience
au plan de la natalité :
il prône la maternité !
Mettez de coté la pilule,
laissez tomber tous les scrupules :
trouvez de consentants papas
qui cèderont à vos appas !
A défaut de compatriotes
sans trop de fibre patriote
vous pouvez tout à fait compter
sur les jeunes gens d’à coté !
.
Il y a hors de vos frontières
qui n’ont plus guère de barrières
des hommes prêts à vous aimer
et à vous faire des bébés !
Remettez au travail vos ventres,
il me plairait d’être le chantre,
du renouveau le laudateur,
allez soyez à la hauteur !
Pas de conseils à sens unique,
des Karl, des Franz et des Ulrich
peuvent suivre le mouvement
et trouver de belles mamans !
Mais… Oh ! Bonjour Fräulein Marlène…
Vous souriez à mes poèmes
… on dirait même, on dirait même
que vous avez anticipé :
votre ventre semble occupé !
A mon âge on peut se permettre
sans risque de se compromettre
un langage très familier
tant qu’il n’est pas trop cavalier !
Alors bravo Fräulein Marlène
pour le beau rond de ta bedaine :
tu as choisi la bonne option
pour toi-même et pour ta nation !
Je m’accorde le privilège
du tutoiement qui désagrège
bien des murs et des sortilèges
et qu’Artémise te protège !
Pardonne-moi pour mon sans-gêne
je ne crois pas que ça te gène,
sans rancune et à la prochaine
aufwiedersehen fräulein Marlène !
Aufwiedersehen, aufwiedersehen…
Le poème du jour : "Belles épineuses," (sans jeu de mots) de ... Pierre
Je suis un peu en avance sur la saison mais j'espère que vous n'allez pas m'envoyer sur ... les roses !
Roses de mon jardin ... photo prises l'année dernière !
Préambule Baudelairien :
Dans une vie antérieure, je fus troubadour.
Pas italien, mais, j’ai quand même plus de souvenirs que si j’avais connu Milan.
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