poesie
Le poème du jour : " Revenons aux fondamentaux, ou Et si Pierre Boulle avait vu juste… " de ... Pierre
Comme mardi les chouettes ont causé, aujourd'hui c'est poésie !
Image du net d'une autre planète !
Revenons aux fondamentaux,
ou
Et si Pierre Boulle avait vu juste…
On peut me traiter de vieux schnock
de croulant au trois quarts sénile,
dire que je radote en bloc
et me classer dans les fossiles !
Mais…
Quand je regarde les ados
les doigts crispés autour des touches,
pour faire la bête à deux dos
ils doivent le faire en Bluetooth !
Terminé le contact direct,
exit le branchement physique,
c’est peut-être un peu plus sélect
mais rien ne vaut l’acte basique !
À ce rythme c’est l’extinction
des humains dans quelques années,
terminé la copulation,
vieille technique surannée !
Les singes tout en honorant
leurs guenons de façon classique
rigoleront à pleines dents
en se tamponnant des critiques !
Si Pierre Boulle était vivant
il se taperait sur les cuisses :
bien en avance sur son temps
il avait flairé les prémices !
Péroraison :
Allez bougez-vous les ados,
laissez tomber claviers et touches,
revenez aux fondamentaux
et restez à portée de bouche !
A trop baigner dans le virtuel
on passe à coté de la vie,
en amour pas de logiciel,
pas de volonté asservie !
Décrochez des réseaux sociaux
ces lieux que l’on croit de partage
mais qui sont, bien que conviviaux,
des lieux d’errance et d’engluage !
Le digital est un besoin
mais pas sur des bouts de plastique
et comme Eros je vous enjoins
de vous la jouer plus romantique !
Apprenez sur le bout des doigts
l’art de prodiguer des caresses,
laissez tomber les écrans rois
cherchez d’autres rimes en « esses » !
Il y en a des quantités,
je vous le dis, je le professe,
j’en vois une de qualité
… très orientée… je le confesse !
Je ne vous fais pas de dessin
… par Aphrodite ! Une autre rime !
Je vous l’abandonne à dessein :
je suis quelqu’un de magnanime !
Image du net: Pierre Boulle, par le dessinateur Gabriel Worst
Le poème du jour : " Écoute petit, " de ... Pierre
Écoute petit,
Petit regarde,
regarde devant toi.
Écoute aussi, c’est important !
Pèse le pour et le contre
mais… avance !
Trace ta route et avance !
Étudie, surtout étudie !
Les mains ne sont que des outils,
c’est ton cerveau qui les commande,
elles ne font que ce qu’il leur demande
… des bêtises aussi !
Mais… avance !
Trace ta route et avance !
On te dira bien sûr
qu’il faut faire attention
et tu le feras
… il faut toujours faire attention
… certaines routes sont peu sûres.
Mais… avance !
Trace ta route et avance !
Au début, ce ne sera pas facile
… rien n’est facile dans la vie.
Quand cela l’est trop
… c’est louche
et on se prend facilement une douche
… froide !
Mais… avance !
Trace ta route et avance !
Certains te donneront des conseils,
des conseils plus ou moins avisés
… cela ne coûte guère des conseils !
… Et, tu devras faire le tri
… pas facile !
Nombreux sont les imbéciles !
Mais… avance !
Trace ta route et avance !
Et, petit à petit,
des certitudes émergeront
… tes certitudes !
Il y aura bien sûr
encore des embûches sur ta route,
encore quelques doutes
mais ton pas sera plus assuré
… plus ferme.
Tu auras atteint l’équilibre
… ton équilibre !
Et là, là, tu sauras,
tu sauras que tu es devenu grand !
En attendant, en attendant,
trace ta route et avance !
Pierre Dupuis
"La santé par les plantes," ou "Le lexique du guérisseur poète," ... un poème de ... Rotpier
Vous pouvez tout essayer mais rien n'est vraiment garanti !
Image du net
.
La santé par les plantes,
ou
Le lexique augmenté du guérisseur poète,
Il n’avait pas de grands diplômes
mais il connaissait les vertus
des plantes et de leurs arômes
qu’il savait cueillir in situ.
Il tenait cela de sa mère,
elle lui avait tout appris,
certains la tenaient pour sorcière
et la traitaient avec mépris !
Ce n’est qu’avec la maladie
qu’ils la voyaient tout autrement,
oubliant la sorcellerie,
quémandant un médicament.
Le legs hérité de son père
était du coté de l’esprit :
il avait le bon mot prospère
à l’oral ou bien à l’écrit.
Profitant de ces dons uniques,
il avait fait un classement
d’une façon mnémotechnique
des plantes et de traitements.
Et c’est sous forme poétique
- plus facile à mémoriser ! -
de façon ma foi sympathique
qu’il l’avait immortalisé.
C’était en fait un long lexique
qui permettait d’identifier
beaucoup de plantes non toxiques
ayant le pouvoir de soigner.
Je vais tirer la quintessence
- une sorte de pot-pourri ! –
de quelques une des essences
traitées dans son fameux écrit !
J’ai moi-même des connaissances
et m’en vais vous les distiller,
mais prenez-les avec prudence :
il faut se méfier du Rotpier !
Si vous suivez une recette
pour faire pousser les cheveux
et que ça se barre en sucette,
c’est que c’était un coup foireux !
L’anis est bon pour l’intestin
des gros, des grands et des lutins,
quand l’anus est vraiment bouché
feuilles et fleurs il faut mâcher !
Le même anis est bon aussi
pour se faire un tas de grisbi,
c’est ce qu’a compris un lascar,
un p’tit malin nommé Ricard !
Le basilic est important :
c’est un bon antioxydant !
avec lui plus question de rouille
et vous aurez de belles … bouilles !
Le bouleau peut vous requinquer
-pas celui qui s’écrit « o … t » !-
avec sa belle écorce blanche
il assouplit surtout les hanches !
La camomille est bénéfique,
en infusion elle est magique !
Sitôt couché, sitôt dodo :
mais là plus de bête à deux dos !
Les châtaignes sont nutritives,
en plus elles sont gustatives,
pas celles que l’on prend dans le pif
là, c’est plutôt du bourratif !
Le chou est bon pour les douleurs
mais faites bien gaffe aux odeurs !
Pas question de cacher la chose :
vous ne sentirez pas la rose !
Tout plein de vitamines C,
il faut le consommer pressé,
le citron est très bénéfique
et sa couleur est magnifique !
Le tout rouge coquelicot
est bon pour les maux pectoraux,
à la toux vous ferez la nique
et c’est aussi un narcotique !
Cynorrhodon ou gratte-cul
n’empêche pas d’être cocu,
mais il soulage bien des maux :
il faut lui tirer son chapeau !
Avec les graines de fenouil
on soigne tout même les… trouilles !
C’est calmant comme disait Jeanne
qui les dégustait en tisane !
L’iris est excellent pour l’œil,
il aide à supporter les deuils :
il rend bien des veuves joyeuses,
qu’elles soient athées ou bien pieuses !
La lavande soigne le rhume,
il suffit pour ça qu’on la hume !
Un petit coup de snif le soir
et l’on peut ranger son mouchoir !
Le lierre est très bon pour la peau,
on le cueille dans un chapeau,
macéré pendant très longtemps
il rend les gens très attachants !
La menthe est très énergisante
en amour elle est bienfaisante,
elle aide à s’envoyer en l’air
toute la nuit et c’est super !
Les noix sont bonnes pour le stress
que vous ayez ou non des tresses,
bonnes pour le cholestérol
mais très nulles pour la vérole !
Le pavot de Californie
vous donne une mine réjouie,
il fait partie des opiacés
… en plus vous pouvez le fumer !
La pimprenelle prise le jour
est un excitant pour l’amour,
les demoiselles de tout âge
en ressortent sans pucelage !
Les pissenlits sont diurétiques
… allez ne soyez pas septiques !
Si vous en mangez trop pardi :
attention au pipi au lit !
Prenez chaque jour du pourpier
et vous prendrez mieux votre pied,
c’est un bon antioxydant
et vous aurez tout plein d’amants !
Pour avoir une belle peau,
c’est du romarin qu’il vous faut !
Cela attire le marin
et son pompon vous ira bien !
Le rudbeckia est excellent,
tout comme le thé de Ceylan,
à consommer en infusion
pour bien soigner les infections !
Le safran est aphrodisiaque
avec lui vous aurez la niaque !
Si votre mari n’en peut plus
allez voir le voisin du d’ ssus !
La saponaire pour shampoing :
vos cheveux se verront de loin !
Ils seront lisses et brillants,
pour ne pas dire flamboyants !
Otez-vous beaucoup de soucis
en utilisant le souci,
en cataplasme il est très bon
pour calmer les démangeaisons !
Le thym est bon pour votre teint :
c’est garanti et c’est certain !
Mieux vaut choisir le serpolet
qui rend beaux même les très laids !
Si vous prenez de la verveine
votre action ne sera pas vaine,
au jeu vous aurez de la chance
mais en amour … grande prudence !
Et la giroflée à cinq feuilles,
qu’avec douleur la joue recueille,
c’est bon pour la circulation
du sang … avec modération !
C’est très conseillé pour les femmes,
certaines même les réclament,
il faudrait être très vicieux
pour ne pas exaucer leurs vœux !
Rien de tel que la bergamote
pour avoir une jolie motte !
En cataplasme ou à sucer
cela l’empêche de plisser !
Les gays aiment la renoncule
qui rime bien avec … recule !
A Lens ou à Saint-Paul de Vence
c’est cuit si le premier avance !
Le terrain devenant glissant,
je me dois d’arrêter avant
de voir poindre votre méfiance
sur le bien fondé de ma science !
Je ne l’ai pas, bien sûr, infuse,
mais je m’amuse avec ma muse
et si vous chopez des boutons
essayez la fleur de chardon !
C’est un peu comme le gratte-cul
mais cela ne rend pas cocu
… enfin pas plus que d’ordinaire
mais c’est une toute autre affaire !
Image du net: gratte-cul ... mais vous faites ce que vous voulez !
Les poèmes pas très réguliers du jour : " L’éloge de l’athéisme, " ou " Le piège des religions, " de ... Pierre
Il ne faut pas blâmer ceux qui croient en un dieu sauf s’ils méprisent ceux qui croient en un autre ou ceux qui ne croient pas du tout.
Pirus Deprieu
I mage du net.
L’éloge de l’athéisme,
ou
Le piège des religions,
Je n’ai pas eu de rois penchés sur mon berceau
peut-être n’ont-ils pas trouvé la bonne adresse,
l’étoile du berger peut s’avérer traîtresse
comme de s’aligner sur un vol de corbeaux.
Un petit peu plus tard sur les fonts baptismaux,
un dimanche matin juste après la grand messe,
un homme tout en noir m’a fait une promesse :
son dieu me guiderait pour éviter les maux.
Mais en grandissant…
Je me suis aperçu très vite que la vie
suivait sans trop de mal la direction choisie
… Par soi !
tout le reste n’étant que sujet à caution !
Comme quoi…
Ayons confiance en nous, forçons la destinée,
évitons à tout prix les attrape-couillons :
restons ou devenons profondément athées !
Parce que…
L’athéisme est un lien, un adjuvant en somme,
comme l’isthme est un lien entre deux continents,
oublions tous les dieux, soyons impertinents
sachant qu’ils ont été inventés par les hommes !
Dans le but évident
d’accéder au pouvoir,
de tenir des comptoirs
pour recruter des gens.
C’est la course au bilan
comme en toute entreprise :
pour étendre l’emprise
il faut plus de clients.
Ils ont de bons lobbyistes
pour vendre leur produit :
ils vendraient du cambouis
à de faux garagistes !
Tous leurs prêchi-prêcha
sont préparés d’avance,
ils ont un goût de rance
ou de téléachat.
Il faut démystifier
ces marchands de promesses
qui à coup de grand messe
vous font pieds et poings liés.
Amis du monde entier
refusez de les croire
il n’y a pas de gloire
au bout de leurs sentiers !
Le poème du jour: " Ah ! Chiche ! ou Hippie pipe pourra ! " de ... Rotpier !
Avertissement:
Tout ceci n'est qu'une fiction et non une incitation à la consommation ...
Pierre
Image du net
Ah ! Chiche !
ou
Hippie pipe pourra !
Elle avait la fibre écolo
d’où un doux penchant pour le chanvre,
elle en consommait dans sa chambre
en corrigeant de la philo.
C’est lors d’un voyage au Népal
qu’elle avait pris cette habitude,
petit voyage en altitude
à la recherche du Saint-Graal.
Un petit ami népalais
l’avait initié à la chose,
là-bas la vie y est morose
sauf à fréquenter les palais !
Question de s’envoyer en l’air
elle avait bien d’autres méthodes
que d’escalader la commode
à l’endroit ou bien à l’envers !
Il y a pétard et pétard,
elle en avait un callipyge
qui aurait pu, beauté oblige,
servir de modèle aux beaux-arts !
Elle maîtrisait aussi l’art
dont je tairais pour la censure
le nom évoquant la luxure :
je ne suis pas un vil pendard !
Il y a pendard et pendard,
il faut en prendre la mesure :
pour que flottent les étendards
il faut des mats durs à l’usure !
C’est fou ce que l’Himalaya
peut dégourdir les jeunes filles
à Katmandou les yeux pétillent
que l’on sache ou non les védas.
En redescendant sur Patna
elle avait traversé le Gange,
elle avait tutoyé les anges :
haschich rime avec nirvana.
Elle en gardait un souvenir
tout à la fois précis et vague,
comme un ressac, comme une vague
que l’on n’aurait pas vu venir.
Sans vraiment être une hippie
elle en avait été très proche,
son moi lui avait dit « raccroche
ou tu vas aller au tapis ! »
Son moi ou bien… ou bien quelqu’un,
elle avait un trou de mémoire,
souvenirs au fond d’une armoire
comme on garde des vieux bouquins.
Elle était rentrée du Népal
et avait repris ses études
mais gardé quelques habitudes
… pas de sevrage trop brutal.
Péroraison :
Elle rêvait que sur le tard
elle irait en pèlerinage
sur les traces de son jeune âge
… de son passé soixante-huitard.
Elle étudierait le sanskrit
pour mieux comprendre les mystères
des ruines et des monastères
au travers des anciens écrits.
En attendant … en attendant,
elle s’offrait de courts voyages
entourée de petits nuages
qu’elle goûtait béatement.
Elle avait la fibre écolo
d’où un doux penchant pour le chanvre,
elle en consommait dans sa chambre
en corrigeant de la philo.
Rotpier
Image du net . N'y voir aucune incitation !
Le poème du jour : "Sa foi était inébranlable," de ... Rotpier
Image du net bidouillée par mes soins
pour que l'on ne reconnaisse pas Sœur Agnès, la délectable.
Sa foi était inébranlable,
Sœur Agnès était adorable,
ça se voyait rien qu’à son nez
mutin et un peu retroussé
et elle était très abordable.
Sa foi était inébranlable
comme celle du jeune abbé
qu’elle avait croisé et frôlé
un soir derrière le retable.
Leur émotion était palpable
et ils se sont vite palpés,
ils ne purent s’en empêcher :
leurs mains étaient incontrôlables !
Fatalement l’irréparable
c’était produit, bien obligé,
comment peut-on désamorcer
une attirance insurmontable !
« Seigneur aux voies impénétrables
vous m’avez laissé pénétrer
sœur Agnès sans m’en empêcher :
vous avez été formidable ! »
Voilà la pensée fort plaidable
qui vint à notre jeune abbé
qu’il s’empressa de partager
avec Agnès, la délectable.
Partant de ce constat amiable
ils ne cessèrent de s’aimer
se considérant assurés
du pardon d’un dieu charitable.
Mais la position lamentable
de l’église sur le sujet
les obligèrent à abriter
leurs amours déclarés coupables !
Péroraison-bénédiction :
Que le seigneur soit consensuel
et qu’ils montent tout droit au ciel
quand sur terre ils auront fini
de jouer à touche pipi !
Ils ont souvent fait le voyage
de celui du septième étage,
pourvu que le premier soit bien :
dans la vie on est sûr de rien !
Rotpier
Horoscope et couple: les grandes interrogations de Rotpier : " Les douze signes et le vilain petit canard, " ... et pis c'est tout !
.
Choisir une compagne
en fonction de son signe astral,
n’est pas chose facile !
Il serait fort dommage de vous priver de l'avis de l'expert que je suis en matière de compétences astrales, moi qui aie fort bien connu Madame Irma et été son disciple...
Rotpier
Image du net
Les douze signes et le vilain petit canard,
Vous vous posez maintes questions
quand il vous faut choisir un signe
pour construire une relation
qui ne vire pas à la guigne !
Je vous propose une excursion
mais sans vous donner de consigne ! -
au pays de mes réflexions
que dans ces quelques vers j’aligne !
xxxxxxx
Si je m’entiche d’un Bélier
dont le papa est capricorne,
finirais-je tout humilié
affublé de très longues cornes ?
Si je craque pour un Taureau,
tomberais-je sur une vache ?
Comme le dit l’ami Roro :
certaines sont vraiment des taches !
Si je tombe sur un Gémeaux
qui, parait-il, n’est pas facile,
aurais-je avec elle des mots ?
Ce serait vraiment imbécile !
Si je brulais pour un Cancer,
combien de temps aurais-je à vivre ?
Combien de temps avant les vers ?
Ce n’est pas écrit dans les livres !
Si je fais l’amour à un Lion,
la tiendrais-je par la crinière
pour éviter sa rébellion
quand je ferais un tour derrière ?
Si par un miracle accompli,
je tombais sur une vraie Vierge,
cela ne ferait pas un pli,
mais aurais-je besoin d’un cierge ?
Pourtant le summum des fléaux
ce serait bien qu’une Balance
m’offre son amour sur plateau
et me colle une chaude … offense !
Si je me piquais d’un Scorpion :
combien de jours avant la tombe ?
Rien à voir avec les morpions :
sitôt piqué, sitôt tu tombes !
Si je tombais, tout par hasard,
sur une femme Sagittaire,
pourrais-je sans trop de bazar
arriver à la faire taire ?
Et si j’avais un coup de cœur
pour une jolie Capricorne,
aurais-je beaucoup de bonheur
ou bien une vie des plus mornes ?
Si je séduis une mignonne
qui soit du signe du Verseau,
voudra-t-elle en bonne amazone
sacrifier au recto verso ?
Et si je ferrais un Poisson,
à la messe ou bien dans la rue,
je sais que j’aurais des soupçons :
entre l’ange ou bien la morue !
xxxxxxxxxxx
Je ne sais pas si vous avez
choisi parmi ces douze strophes,
un signe qui pourrait coller
pour limiter la catastrophe !
Mais il faut bien un jour choisir
car même si l’on vire tante,
les signes restent et le désir
c’est de pouvoir planter sa … tente !
Voilà le grand panorama,
le tour complet de l’horoscope,
je rentre dans l’anonymat
avant que l’on me télescope !
Rotpier
Le faux mage complètement rappé :
Image bidouillée par le Rotpier
... ça fout les boules, pas vrai ?
Le poème du jour : " Fantaisie décousue, " mise en scène de ... Rotpier !
Allez, un petit tout frais tapé !
Image du net
Fantaisie décousue,
Elle aimait les lupins
et plus encore Arsène
qui volait les rupins !
C’est pour gagner son pain
que le long de la Seine
ell’ faisait le tapin !
Elle avait un copain
qui sans la moindre gêne
lui posait des lapins !
Elle aimait ce vaurien
elle l’adorait même
et mangeait dans sa main !
Elle aimait bien Chopin
et puis aussi Verlaine
mais pas le sacristain !
Ce gros porc calotin
enflé de la bedaine
la traitait de putain !
Lui c’était un malsain
à la mauvaise haleine
qui coursait les gamins !
Un jour il faudrait bien
proprement et sans haine
castrer ce gros sanguin !
Le curé dans les coins
la trouvait très amène
et lui tâtait les seins !
Lui c’était un horsain
mais de très bonne graine
graine qu’il semait bien !
Et son petit jardin
une fois par semaine
ell' lui prêtait pour rien !
Mais son plus grand dessein
c’était d’être sur scène
et elle y comptait bien
Ah ! Quitter le turbin
jouer comme une reine
même du popotin !
C’était là son destin
ell’ faisait des neuvaines
le dimanche matin !
Un bon samaritain
ou un riche mécène
scellerait son destin !
Ah ! En agripper un
ce serait de la veine
elle le tiendrait bien !
En attendant Scapin
sur le bord de la Seine
elle faisait le tapin !
Et ell’ le faisait bien
son joli bas de laine
enflait tout les matins !
Elle n’aurait pas faim
si par manque de veine
elle ratait Scapin !
"Au revoir là-haut" ... Souvenirs et regrets d’une gueule cassée, " ... un poème de Pierre
J’ai écrit ce poème après avoir lu le Goncourt 2013 « Au revoir là-haut » de Pierre Lemaitre qui traite en partie de ce drame.
Si vous ne l’avez pas lu, je vous le conseille et vous met un lien pour un résumé plutôt bien fait : http://blogs.lexpress.fr/les-8-plumes/2013/11/26/au-revoir-la-haut-de-pierre-lemaitre-prix-goncourt-2013/
Un film vient d'en être tiré et les premières critiques sont bonnes :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Au_revoir_l%C3%A0-haut_(film)
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19573528&cfilm=230699.html
Images du net
La mort a le grand avantage de ne point
laisser de séquelles à ceux qui la rencontre …
Pierre Dupuis
Souvenirs et regrets d’une gueule cassée,
Pourquoi donc ne suis-je pas mort
quand cet obus venu du nord
a emporté, mon sang se glace,
presque la moitié de ma face.
Je veux bien aller en enfer,
j’ai connu le feu et le fer,
que peut-il arriver de pire,
J’aimerais bien l’entendre dire !
Et les officiers sabre au clair,
les explosions et les éclairs,
les tranchées, les rats et la boue,
les vieilles barbes sur les joues !
Et les assauts et les reculs
et les sombres et froids calculs
pour gagner quelques hectomètres
et obligés de se soumettre !
Les gazés et les fusillés,
les braves qui avaient osé
dire à la maréchalerie :
« Assez de cette boucherie ! »
Les copains désarticulés
et tous les regards affolés
et la mitraille et la mitraille
laissant de fumantes entrailles !
.
Les infirmiers et les brancards,
les jeunes et les vieux briscards,
les chirurgiens coupant des membres,
les corps torturés qui se cambrent !
Ceux d’en face tout comme nous,
terrés aussi aux fond des trous
et obligés sous la mitraille
de s’élancer vaille que vaille !
Les mêmes de chaque coté
à ordonner, à exiger,
d’aller se faire ouvrir les trippes
au nom des sacrés grands principes !
Pourquoi donc ne suis-je pas mort ?
J’aurais dû, j’en ai grand remords,
en terminer là-bas sur place
pour ne plus me voir dans la glace !
Mais que peut-on faire bon sang
quand on s’est vidé de son sang
et que l’on n’est plus qu’une loque,
une proie pour staphylocoques !
Après …
Après, affronter les regards
avec les yeux plein de brouillard
des amis et de la famille
et pire encore ceux des filles !
Au début de la compassion,
ensuite de la répulsion
et parfois même une grimace
… ferais-je mieux, moi, à leur place ?
Pourquoi donc ne suis-je pas mort
quand cet obus venu du nord
a emporté, mon sang se glace,
presque la moitié de ma face ?
"Clin d'oeil aux iris" : le poème du jour de ... Pierre
Aux
Les trois images proviennent du net !
Clin d’œil aux iris,
Je ne vais pas malgré ce titre
vous parler du grand Osiris,
ne maîtrisant pas le chapitre
je me bornerais aux iris !
Pourtant je sais et je l’affirme
- je n’ai pas l’esprit béotien ! -
que l’iris, je vous le confirme,
était aimé des Egyptiens !
J’aime cette fleur à rhizomes
et cela depuis très longtemps,
je me souviens quand j’étais môme
d’en avoir cueilli aux étangs.
Ils ont des fleurs hermaphrodites,
ne cherchez pas chez les iris
à séparer un soir de cuite
les zizis et les clitoris !
Le peintre à l’oreille coupée
en a couché sur un tableau :
il y en a une flopée
qui valent très cher au kilo !
Ce n’est pas avec ma retraite
que je pourrais me les payer :
ma fortune est des plus abstraite
mais je ne vais pas larmoyer !
Si je n’ai aucun dividende,
j’ai un jardin où j’ai planté
plein de bulbes en plate-bande
et ce sera beau cet été !
J’ai choisi la variété « Tourne »,
c’est un papy en rocking-chair
qui m’a dit : « Mon gars, l’iris « Tourne »,
c’est vraiment l’iris le moins cher ! »
Et grâce à cette économie
j’en ai pris d’autres, des « Olés »,
renommés en gastronomie :
rien ne vaut les iris « Olés » !
C’est une drôle de cuisine
que je vous ai mijoté-là,
Je ne vais pas prendre racine
je pars et vous salue bien bas !
Ma bonté étant légendaire,
des droits d’auteur je fais mon deuil,
rangez votre carte bancaire :
vous avez mes iris à l’œil !
Pierre Dupuis