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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

" La valse des épithètes, " ... un poème d'une verdeur certaine de ... Rotpier, porte-parole de… Mado !

5 Juin 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées

Il faut parfois avoir le courage de se faire porte-parole de causes délicates ...

Rotpier

 

Prostituée

Image du net modifiée par mes soins !

Avant-propos :

Ce poème est d’une verdeur

à offusquer les conformistes

bien que certains avec ardeur

nous côtoient avec pragmatisme !

Il n’est pas fait pour les coincés,

pour les gens de bonnes manières,

il risque de fort agacer

Ludovine de la Rochère !

… Appelez moi … Mado  

 

La valse des épithètes,

C’est un métier un peu spécial,

vous allez tiquer je suppute

si je vous parle de social

à propos du statut des putes !

Ce mot je l’emploie à dessein

alors que je ne l’aime guère,

je le trouve très assassin

au point de lui faire la guerre !

Mais je n’ai vraiment pas le temps

d’écrire une longue préface

alors je me suis dit autant

être rapide et efficace !

Je me dois de vous préciser

que j’en suis une à part entière,

je ne cherche pas à biaiser

je n’ai rien d’une cachotière !

Voilà le décor est planté,

laissons tomber la polémique,

ne soyez pas épouvantés

je pourrais être en politique !

Je vous invite… en tout honneur

- ne faite donc pas cette tête ! -

à faire en simple promeneur

le tour de tous nos épithètes !

C’est un langage très fleuri

qui ne fait pas dans la dentelle,

je vous en offre un pot-pourri,

allez j’y vais, je m’y attelle !

Il y a ceux qui sont assez

… comment dirais-je … acceptables

et d’autres que l’on peut taxer

de franchement désagréables !

Commençons donc par ces derniers,

allons-y avec allégresse,

du pain béni pour chansonniers

pour peu qu’ils brodent sur les fesses !

Bifteck, bordille ou bien bourrin,

cagnasse, cateau ou cavette,

catin, chabraque ou bien ponette

sans oublier bien sûr putain !

Langouste, crevette ou gadou,

garce, gigolette ou filasse

belle avalanche de mots doux

que j’augmente : poule et pétasse !

On continue les jolis mots ?

Poufiasse, pouliche ou galoupe,

radasse, radeuse ou tréteau

… j’en remets un peu pour la soupe ?

Allez, encore quelques-uns :

conasse, marmite ou gagneuse,

roulure, souris, gagne-pain,

trimardeuse ou bien tapineuse !

Après ce beau tableau brossé

passons à ceux moins sarcastiques

mais qu’il faut quand même endosser :

nous sommes loin du romantique !

Il y a fleur de macadam

ou de trottoir et puis cocotte,

péripatéticienne … dam 

c’est la classe au ras de la motte !

Courtisane, créature ou

demi-mondaine, horizontale,

fille de joie, de rien du tout

que pour quelques sous on emballe !

Croqueuse ou marchande d’amour,

dégrafée ou fille publique,

de mauvaises mœurs et toujours

les quolibets que ça implique !

Je préfère belle de nuit

ou hétaïre … c’est la classe,

comme la nuit les chats sont gris

cela nous évite la chasse !

D’autres épithètes ont cours,

la liste n’est pas exhaustive,

ailleurs que dans les basses-cours

d’autres poules sont très actives !

Car il y a pire que nous :

des femmes soit disant honnêtes,

calculatrices jusqu’au bout

grandes ouvreuses de braguettes !

Notre tarif est affiché

et il n’y a pas de magouille,

pas plus que de plans ébauchés

pour s’en mettre plus dans les fouilles !

J’aurais pu glisser, c’est certain,

une très belle rime en « ouille », 

 que chacun fasse son turbin :

ceux qui en veulent se débrouille !

La société nous met au ban

pourtant nous lui rendons service

en acceptant comme clients

certains hommes pourris de vices !

Pas besoin de légion d’honneur,

juste un peu de reconnaissance,

un peu moins d’esprit sermonneur

… sans rêver que l’on nous encense !

Depuis la loi Marthe Richard

qui a fermé les maisons closes

c’est aux bois ou sur les boulevards

que les fleurs de trottoir éclosent !

Sans demander de grands égards

au moment où l’on nous culbute,

nous aimerions que les fêtards

ne nous appelassent pas putes !

Je vous salue en espérant

ne pas vous avoir pris la tête

et je vous laisse au demeurant

méditer sur ces épithètes !

Si vous voulez en discuter

j’en serais tout à fait ravie,

nul besoin de me culbuter

… sauf si vous en avez envie !

 

 

                                                                        Rotpier … porte-parole de… Mado !

 

Remarque : Cause déjà défendue !

 

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Le poème du jour : " Pour les 1000 euros … banco ! " de ... Pierre

29 Mai 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Un rituel pour nous tous les jours depuis ... 40 ans ! Quand l'enregistrement passe dans notre secteur, nous ne manquons jamais d'y aller !

 

Image du net !

 

Préambule :

Il est un temps au déjeuner

où bavarder n’est pas de mise

une seule chose est permise :

écouter et participer !

Des questions de tous les niveaux,

et parfois même d'hypokhâgne,

après les Carnets de campagne

c’est excellent pour les cerveaux !

Pour les 1000 euros … banco !

Célèbre jeu radiophonique

sur les ondes de France Inter,

printemps, été, automne, hiver :

un rendez-vous emblématique !

Au rythme du métallophone

des questions de tout horizon

sont posées dans la tradition

à un couple de deux personnes.

Quand je dis « couple » c’est « couplage »

qu’il faut entendre, entendez bien,

la sélection est le seul lien

réunissant les personnages.

Des bleues, des blanches et des rouges

ce sont les couleurs des questions

posées au duo sous pression

qui font que les neurones bougent !

Le jeu a lieu sur une scène

dans une ville ou bien un bourg

et c’est ainsi depuis toujours

… il a atteint la soixantaine !

C’est tous les jours de la semaine

pendant l’heure du déjeuner

qu’il entre dans tous les foyers

apportant une joie certaine.

Tous les mercredis les plus jeunes

peuvent aussi s’y essayer

et l’on reste parfois Stoufflet

devant eux lorsque l’on déjeune !

Souhaitons qu’encore elle dure :

très longue vie à l’émission

devenue une institution

dans le jardin de la culture !

          Péroraison :

Allez allez encouragez,

il vous suffit de prononcer

le mot magique … allez-y haut :

« Banco banco banco banco ! »

                    Mais … 

Je ne voudrais pas abuser

de votre temps ni m’imposer

ni même vous forcer la main

             alors …       à plus si vous le voulez bien !

                                                                                     Pierre Dupuis

 

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" Cortège ": le poème du jour de ... Pierre

24 Mai 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées

 

Nul besoin d’en dire plus long pour que vous compreniez la raison de mon absence sur les blogs…

A mardi prochain… si l’ombre des cyprès m’ignore jusque là…

Pierre

 

Au suivant ...

 
 

 

 
Image du net modifiée par Pierre
 
 

.

Cortège,

En cortège derrière

le dernier qui s’en va,

que tu sois Paul ou Pierre

tu y penses déjà :

 « Le prochain … ce sera moi ? »

Doucement tu chemines

et l’ombre des cyprès,

voyant que tu rumines

t’enveloppe de près

et, dans un murmure elle te susurre :

 « Il est possible que ce soit toi ! »

Pour le coup tu frissonnes

et tu presses le pas,

tu rejoins la colonne

évitant le faux-pas

en te marmonnant tout bas :

« J’ai le temps … j’ai encore le temps

… le temps de ne pas être devant. »

Pourtant

… pourtant … tu sens

… tu sais

que l’ombre des cyprès a quelques vues sur toi.

 

                                               

                                                                                        Pierre Dupuis

 

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Le poème du jour : "Les cris" ... d'après le tableau d'Edvard Munch ... par Pierre !

22 Mai 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Il est certain que ce tableau et ce poème font froid dans le dos mais...  il faut de tout pour faire un monde et il existe des atrocités bien pires que celle-là...

 

Préambule :

Il y a dans ce tableau

quelque chose qui glace les os.

Une symbiose maléfique,

un assemblage pathétique,

quelque chose de pernicieux.

Quelque chose comme … un suaire

… un suaire gluant,  froid et vicieux

qui, sournoisement,

comme des sables mouvants,

enveloppe les êtres de façon tentaculaire.

 

 

  Le cri Evard Munch

« Le cri », tableau d’Edvard Munch

Les cris,

Au diapason

… ils sont au diapason.

Lui, le personnage,

elle, la nature.

Il n’y a pas un cri

… il y a des cris !

Qui provoque l’autre ?

Qui entraîne l’autre ?

Et ça crie !

Et ça dure !

Profonde déchirure

amorce de rupture

et le vide en dessous.

Ça tourbillonne,

ça frôle la torture

… c’est la torture !

Ça va droit dans le mur !

Seule perspective,

unique perspective :

la dérive

… la dérive encore

… la dérive et la mort.

Et ces deux-là qui s’éloignent

et ces deux-là, sourds au drame

… n’entendent-ils point ?

N’entendent-ils point 

ou … encore debout

sont-ils déjà morts ?

                   

                                           

                                                      Pierre Dupuis

 

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Le poème du jour : "Mon ami le mur," de ... Pierre

15 Mai 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

Il y a des mûres sur les murs

et des murmures derrière les  murs

et des tas d’autres choses c’est sûr

plus ou moins claires et même obscures

Mais on y voit aussi l’azur !

Alors, je vous propose un poème déjà publié et en ces temps-là, j'étais ... au pied du mur !

Le dicton du jour :

 « C’est au pied du mur qu’on voit le garçon »

 

Mur

Image du net

 

Mon ami le mur,

En lui faisant la courte échelle,

je n’étais pas très innocent,

j’avais vu que la demoiselle

avait un beau tempérament !

Le tissu de sa minijupe

était vraiment très riquiqui,

elle en était - pour sûr ! - pas dupe

et en dessous c’était exquis !

J’ai cultivé la maladresse

faisant semblant de la lâcher,

ma main a glissé sous ses fesses

et a rampé sans la fâcher !

Poussant plus loin mon avantage,

j’ai vérifié qu’elles étaient deux !

Quant à leur ligne de partage :

j’ai failli me crever les yeux !

Nous avons perdu l’équilibre,

le mur que nous voulions franchir

nous a glissé : « Vous êtes libres,

il vous reste à vous affranchir ! »

C’était un mur plein de sagesse

qui connaissait les amoureux

et à son pied la mousse épaisse

formait un lit des plus moelleux !

.

Nous cultivions l’obéissance

- il fallait bien obtempérer ! -

nous avons fait mieux connaissance,

sans chercher à se modérer !

J’ai fait beaucoup de courte échelle

et le mur m’a toujours aidé,

quand je changeais de demoiselle

il ne semblait pas offusqué !

Mon vieux mur est toujours solide,

je viens le voir de temps en temps,

moi je ne suis plus si valide :

ma courte échelle a fait son temps !

A chacune de mes visites

il me dit invariablement :

« Tu n’amènes  plus de petite,

ça me plaisait énormément ! »

Il est vraiment resté robuste

mais sa tête part à vau-l’eau :

Alzheimer ! Ce n’est pas juste !

Même les murs ont leurs fardeaux !

Un jour je viendrais le rejoindre

ne sachant plus très bien pourquoi,

en observant la lune poindre

nous n’auront plus le moindre émoi !

Il sera temps que je trépasse,

je ne veux pas de ces fauteuils

où l’on dépose, où l’on entasse

des corps déjà en demi-deuil !

J’aimerais bien que l’on m’enterre

au pied de mon fidèle ami,

un peu de mousse, un peu de terre :

qu’irais-je faire au paradis ?

  

                                                  Pierre Dupuis

 

.

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" Un trésor d’un autre temps, " ... un poème plein de souvenirs de ... Pierre

1 Mai 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

 

 

 

Image du net !

 

Exorde :

C’était pour bien situer l’époque,

dans les années mille neuf cent

et même un petit peu avant

ce sont ces temps-là que j’évoque.

 

 

Un trésor d’un autre temps,

En ces temps-là être à la page

était de l’avoir en chevet

ou pour le jour sur le buffet

lieu idéal pour le partage.

Mieux valait bien sûr savoir lire

pour apprécier son contenu

cela parait bien saugrenu

mais loin de moi toute satire.

Au plus profond de nos campagnes

tous les hommes ne savaient pas

lire et écrire loin de là

et pas beaucoup plus leurs compagnes.

Mais il y avait les images

qui faisaient déjà bien rêver

et le soir après le souper

un enfant décryptait les pages.

Et quelle fierté pour un môme

de pouvoir aider ses parents

en leur lisant tout simplement

quelques lignes en monochrome.

Jules Ferry l’avant-gardiste

avait fait appliquer ses lois

d’obligation sans passe-droit

à l’école sans catéchiste !

Certains foyers trop en mésaise

ne possédaient pas ce trésor

engendreur de rêves en or

et ils en étaient mal à l’aise.

Un usuel meilleur que la bible

et mieux illustré de surcroit,

du terre à terre auquel on croit :

pas de blabla mais du tangible.

Je vous parle d’un catalogue

l’un des premiers à exister

un outil à faire rêver

à engendrer des monologues.

Plusieurs milliers de références

du fusil à l’harmonica :

la caverne d’Ali Baba

sans sésame et sans concurrence !

Pour l’époque très en avance,

nous étions avant mille neuf cent

ce catalogue en noir et blanc

a révolutionné la France !

De quoi sortir de l’ignorance

dans sa grande globalité

beaucoup de gens et j’ai cité :

le catalogue Manufrance !

De la même manufacture

venait une autre production

c’était une publication

poussant aussi à la lecture.

Chasse ou pêche ou bien jardinage

étaient les sujets abordés

dans ce mensuel très consulté

jusqu’aux fins fonds de nos villages.

Tous les mois avec impatience

on le guettait on l’attendait

je parle du « Chasseur Français »

qui avait une grande audience.

Suite à la tourmente mondiale

de la guerre de quatorze-dix-huit

le mensuel porta au zénith

… les annonces matrimoniales !

Après la grande boucherie

les hommes n’étaient plus nombreux

il ne restait plus que des vieux :

les champs étaient en incurie.

Devenus une denrée rare

ils étaient plus que courtisés

aussitôt démobilisés

ils étaient cueillis dare-dare !

Ils avaient eu la grande chance

de survivre à tous les combats

aux obus aux gaz aux rats

pendant cette infernale danse !

Passer des tranchées à la terre

c’était souvent aussi boueux

mais grandement moins dangereux :

plus de fumées plus de cratères !

Tout un roman toute une époque

surtout dans le monde rural

il y aurait sans trop de mal

de quoi en faire un long colloque !

Un long colloque ou une thèse

étayés par de vrais récits

d’anciens ayant vécu ceci

à la mémoire encore à l’aise.

   Précision subsidiaire :

 

Ma famille étant en mésaise

je n’ai connu que bien plus tard

ces publications super star

au seins des campagnes françaises.

                                                                Pierre Dupuis

 

Image du net ! 

 

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"Soleil couchant à Ivry," ... un enchaînement poétique de ... Pierre

24 Avril 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées

 

On commence par un tableau et ... on est entraîné beaucoup plus loin ...

 

Soleil couchant à Ivry Guillaumin

Image du net

Avant-propos :

Ce tableau peint par Armand Guillaumin (1841-1927)  en 1873 est une sorte de mise en garde avant l’heure sur les dangers de la pollution atmosphérique.

Le peintre n'en avait certainement pas conscience à cette époque … de nos jours, cela parait évident... mais ...

 Pierre Dupuis

Soleil couchant à Ivry,

Sur un fond de ciel incendie

Des fumées, immondes crachats,

Nous donnent un avant-goût déjà

Des pollutions des industries.

Prémices de l’écologie,

Ce tableau augure un combat

Qui deviendra apostolat

Pour ceux qui servent de vigies.

Jusque là la ville d’Ivry

N’était que campagne et taillis

Mais les usines sont venues

S’implanter en vastes bassins

Comme autant d’horribles verrues,

De monstres crachant leur venin !

xxxxxxxxxxxxx

Retombées,

Le peintre en avait-il conscience ?

Personne ne peut l’affirmer,

Son esprit était sublimé

Par les couleurs, pas la prescience.

A cette époque les nuisances

Étaient ardues à estimer,

Comment pouvoir imaginer

Les dégâts sur nos existences ?

Aujourd’hui avec le recul

On peut refaire les calculs

Mais ce serait par trop facile !

Alors que maintenant on sait

On poursuit - pauvres imbéciles ! -

À polluer plus que jamais !

xxxxxxxxxxx

Péroraison :

Toujours est-il que Guillaumin

À mis le pinceau sur la plaie

De cet avenir qui effraie,

Fruit de l’égarement humain.

Ce n’est pas à la saint-glinglin,

C’est une vérité  - la vraie ! - 

Un jour il faudra que l’on paie

Et il s’approche de demain !

Et, s’il ne faut prendre qu’un seul exemple :

C’est vraiment du je-m’en-fichiste

Que d’extraire du gaz de schiste

Sous l’aval urbi et orbi

De dirigeants irresponsables

Cédant aux pressions des lobbys

Et qui plaideront non coupables !

xxxxxxxxxxxxxxxxxx

Péroraison de la péroraison :

Pour convaincre les politiques

Il faudra pour les combinards

S’attaquer à leur crâne par

… La fracturation hydraulique !

                                        Pierre Dupuis
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"Le monte-en-l’air sentimental," un poème de Rotpier qui se conservera bien... je crois !

17 Avril 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Humour, #Poésie - humour

 

Image du net !

 

L’histoire se passe en début de siècle dernier …

Le monte-en-l’air sentimental,

C’était il y a très longtemps,

il vivait de cambriolages

lui l’homme à la force de l’âge

et elle au fort tempérament.

Il en était fou amoureux

mais elle était cuisse légère

ses aventures passagères

le rendaient vraiment fou furieux.

Et un jour le drame arriva,

il serra fort une lanière

autour du cou de sa bergère :

en peu de temps elle expira.

Il la découpa en morceaux

de façon vraiment méthodique,

une manière bien pratique

pour désorienter les perdreaux.

Il savait manier le hachoir,

les couteaux ainsi que les scies,

il avait une décennie

derrière lui en abattoir.

Après trois mois de flottement

il avait expurgé sa peine

ainsi que le reste de haine,

il n’avait plus trop de tourments.

Il avait repris le métier

de monte-en-l’air par habitude,

il le faisait sans inquiétude,

tranquillement en vieux routier.

Dans le genre Arsène Lupin

un peu moins élégant quand même,

vivant de façon plus bohème

mais gagnant largement son pain.

En souvenir de son amour

et afin de penser à elle

de manière très solennelle

il gardait dans son sac toujours …

… à portée de main un tibia

taillé d’un bout en pied de biche

qu’il utilisait chez les riches

quand il faisait une razzia.

Un outil vraiment idéal

pour forcer fenêtres et portes

et toute la joie qu’il apporte

pour quelqu’un de sentimental.

On peut bien être monte-en-l’air

et s’enticher d’une friponne

au point que son cœur s’enjuponne

et que l’on commette un impair.

Et un jour il en commit un

alors qu’il forçait une porte

avec le tibia de la morte

il ne vit pas les argousins.

Ils lui tombèrent sur le dos

alors qu’il rêvait à sa belle,

il passa en correctionnelle

et se prit vingt ans à Clairvaux.

        Moralité :

Quand on pratique ce métier

qui est assez funambulesque

on évite le romanesque :

pas la peine d’en rajouter !

En lieu et place d’un tibia

il aurait pu, sur l’étagère,

dans le formol et solitaire

garder son plus joli ténia.

                                                 Rotpier

 

 

 

Image du net !

Je ne suis pas certain que cela soit un ténia.

Ce dont je suis persuadé c'est que cela ne doit pas être très bon à manger !

 

Ah ! Poésie, quand tu nous tiens !

 

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Le poème du jour un peu plus que mordant : "Démangeaisons," de ... Pierre ... pas de pseudo !

10 Avril 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Humour, #Pensées, #Poésie - humour, #L'actualité vue par le Rotpier, #Politique

Alors là, en ce moment,  j'ai une crise aiguë !  Comme tous les ans au printemps, voila que cela me redémange  ... et ce n'est pas le pollen ! 

J'ai envie de filer des coups de pompes aux imbéciles, aux indécis, aux emmerdeurs !

 

Démangeaisons et Godasses

Image du net bidouillée par le Rotpier

 

Poème remanié et quelque peu plus mordant vu le contexte actuel !

 

Démangeaisons,

Il est des gens qui m’agacent

… qui m’escagacent au plus haut point !

Ils tournent en rond,

pour un oui, pour un non.

Jamais content de leur tête dans la glace !

Le steak ? Pas trop saignant … un peu quand même

… mais pas à point … quoique … dès fois, j’aime …

La voiture ? Couleur verte bien sûr !

Mais … quel vert ? Surtout pas trop clair !

Pas trop foncé non plus … quoique …

tiens … et si on la prenait bleue ?

Et ma sœur, t’as vu ses yeux !

Il y est des gens qui me pilent,

qui m’agacent,

qui m’horripilent,

qui m’escagassent !

Tiens, j’en ai des démangeaisons

 au bout de ma godasse !

Et ça blablate et ça jacasse !

Et pis pas ci,  et pis pas ça !

Ça c’est trop p’tit … ça c’est mastoc

… mais c’est pas sûr … y faudrait voir …

Et pis ma sœur, t’as vu son froc ?

et ses p’tits strings dans le tiroir ?

En politique c’est la cata

ça sent l’embrouille et le caca !

Un coup à gauche, un coup à droite,

le grand écart à l’extrèm’ droite !

Et que j’oublie tous les acquis

même ceux par le sang conquis !

Les congés payés ?

… Mais ils ont toujours existé !

Les heures supplémentaires majorées ?

… Pareil, on n’est pas des demeurés !

Retenez-moi, retenez moi

ou je vais en exploser trois !

L’histoire ils l’ont bien oubliée,

ils sont prêts à tout avaler,

les grands discours et les promesses

ils sont là qui tendent les fesses

pour mieux se faire … et là c’est dur

pour moi d’éviter la censure !

Et plus c’est gros et plus ça passe

la vaseline, c’est efficace !

Pas remboursée par la sécu

mais faut pas déconner non plus !

Et pis voila que le Macron

 lèche les bottes des curetons

lorgnant sur les voix  des cathos :

c'est sûr il n'y a pas photo !

Car les susdits avec Fillion 

l'avaient carrément eu dans l'fion!

.

Il y a des gens qui m’hérissent

il serait temps qu’ils atterrissent

mais ils continuent à voler

sans savoir qu’ils vont s’écraser !

Ils suivent leur chef d’escadrille

qui bave et rebave et nazille

( J’ai mis un « z » au lieu d’un « s »

ça me plait bien et je le laisse ! )

Il est des gens qui m’horripilent,

qui me les pilent, qui me les cassent !

Tiens-toi tranquille, toi ma godasse,

appell’  ta sœur pour qu’on se casse :

faut s’ fair’ la paire avant qu’ ça chasse !

 On s’ ra jugés sur la grand place,

mais ce sera par contumace !

                                             Pierre Dupuis

 

 

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"Travail sans filet… mais très dérivant," un poème tout frais, tout chaud, de ... Rotpier !

3 Avril 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie - humour, #Poésie, #Humour

 

Le poète est un funambule ... mais il ne travaille pas sans fil ... conducteur !

 

Image du net

 

Travail sans filet… mais très dérivant,

J’ai connu un poète gay,

ses rimes étaient monotones

peu profondes et très atones,

on pouvait les passer à gué !

Elles terminaient en « filé »

ou bien en « manche » ou bien en « cule »,

sans évoquer les renoncules,

pas plus que la pêche au filet !

J’ai cessé de le fréquenter

dès lors qu’il m’a fait ses yeux tendres,

je me suis enfui sans attendre :

pas question de le contenter !

Si je suis très large d’esprit,

ailleurs je refuse de l’être,

je ne veux pas me laisser mettre

… même si l’on m’offre un bon prix !

Je ne veux pas d’un avenir

du genre Sodome et Gomorrhe,

je ne suis pas un matamore,

je vous somme d’en convenir !

Péroraison rimant avec raison…

Je vous sens assez offusqués,

je ne veux plus que ça dérape

j’arrête là, je me rattrape :

je boycotte la rue du quai !

             Mais …

J’ai plus d’une corde à mon arc,

ne me collez pas d’étiquette

j’écris aussi quelques bluettes

que je récite dans les parcs !

Mais de nos jours les amoureux

n’aiment plus guère les poèmes,

ils ne déclarent leurs « Je t’aime ! »

que sur Facebook … les malheureux !

Nous n’avions point besoin d’écran

pour bien maîtriser le tactile

surtout en dessous du textile

… c’était autrement enivrant !

Et nul besoin de logiciel,

ni de satanés de mots de passe,

il n’y avait guère d’impasse

pour aller au septième ciel !

Rien à faire d’applications

pour connaître la marche à suivre,

ni de valider pour poursuivre :

tout se passait à l’intuition !

Bien sûr on finissait à plat

un peu comme les batteries,

c’était la seule analogie

… vous souriez ? … c’est déjà ça !

Mais tout cela c’est du passé,

plus je vieillis, plus je radote,

je me sauve, je m’escamote,

pour éviter de ressasser !

Sans être par trop dépassé

dans mon check-up des points clignotent,

ça sent l’argus et la décote :

j’approche du vieux con cassé !

                                                              Rotpier
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