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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Le poème du jour : " Retour de flamme " par ... Pierre

30 Avril 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #L'actualité vue par le Rotpier, #Pensées, #Poésie

... Tout frais tout chaud ...

.

Image du net 

 

Retour de flamme,

Quasimodo n’a plus de toit

pour se cacher des autres hommes

et protéger celle qu’on nomme

Esméralda du désarroi.

L’archidiacre Frollo non plus

où cacher sa scélératesse

pour conquérir cette princesse

bohémienne au corps entrevu.

Comment contrôler la passion

quand elle en est au paroxysme

quand elle devient fétichisme

et source de compromission.

Elle atteint son point d’ignition

et d’un seul coup elle s’embrase

détruisant tout même les bases

des facultés d’introspection.

Qui pourrait dire que le feu

ne couvait pas depuis des siècles

parmi les poutres et les Thècles :

l’amour est un grand boutefeux.

De quoi faire se retourner

Victor Hugo dedans sa stèle

au moment où la toute belle

a commencé à s’embraser.

.

Car il n’y a que quelques pas

du Panthéon à Notre Dame

et un petit supplément d’âme

peut conduire à croire à cela.

Moi je n’ai pas ce supplément

trop athée pour croire aux mystères

certainement trop terre à terre

pour ce genre d’assentiment.

Tout cela n’est pas plus idiot

que de croire en un dieu futile

qui aurait pu se rendre utile

en modifiant le scénario !

Mais je vais me faire incendier

rapidement par la très chère

Ludovine de la Rochère

et ses proches hallebardiers !

          Apostille :

Je n’irais pas sur le bûcher

l’inquisition n’est plus de mise

la suspicion est sur l’église :

l’athée n’a plus à se cacher !

Image du net

Quand j’en viendrai à claboter …

Pas d’église, pas d’harmonium

si je suis bouffé par les flammes

je vous le dis messieurs mesdames *

ce sera au crématorium !

                                       Pierre Dupuis

*  Seule l'obligation de la rime me conduit à placer les messieurs avant les dames et je m'en excuse platement. 

 

Image du net

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Le poème délicat du jour ( tout frais: il vient de sortir ! ) : " Poème dissipé, " ou " Ode aux pets, " De ... Rotpier

9 Avril 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie - humour, #Poésie

Préambule :

 Je m’en vais vous entretenir

d’une chose peu ragoûtante

je préfère vous prévenir 

elle risque d’être odorante !

Cela ne va pas m’ennoblir

c’est une vérité criante

pourtant pas question de mollir

sur cette affaire percutante !

On ne pourra plus me sentir

dans les académies pédantes

où certains sans s’en repentir

en lâchent en étudiant Dante !

Mais …

Vous commencez à vous languir

ça se sent de façon flagrante

allez je commence le tir

quitte à me prendre une soufflante !

 

Poème dissipé,

ou

Ode aux pets,

Je voulais vous parler des pets

il y en a de toutes sortes

des écrasés avec toupet

des pointus sifflant en cohorte.

Il y a les pets agrippés

qui reste coincés à la porte

et les pets des gens constipés

auxquels il faut prêter main forte.

Les petits pets un peu fripés

à l’effluve malodorante

lâchés sur fond de canapé

par des mémés exubérantes.

Les pets dantesques des pépés

en échappée pétaradante

à déplumer les perroquets

et des bigotes décadentes.

Il y a les émancipés

libres et francs des transformistes

et les pets un peu éclopés

des sociétés d’unijambistes.

Parlons aussi des pets huppés

de ceux qui ont grosse fortune

de ceux qui ont anticipé

toutes les combines à thunes.

Ne pas parler des pets loupés

serait une grave lacune

ceux de Nicole Belloubet

qui ne m’en tiendra pas rancune.

Si Castaner veut m’inculper

que ce ne soit pas pour des prunes

sinon qu’il ferme son clapet

pour rouler des pelles aux brunes !

Mais mon copain qui fait le pet

me souffle : « Tu es sur écoute

tu ne pourras pas y couper

les perdreaux sont déjà en route ! »

Pourtant je veux coûte que coûte

parler du coup des pets dans l’eau

qui font des bulles qui glougloutent

et qui font rire les marmots.

Je sens au-dessus de ma tête

planer un danger j’ai du stress

ça sent mauvais et ça entête

comme les pets de Dame Oclès.

Une femme de Syracuse

qui en lâchait des chapelets

sur ce je m’en vais-je m’excuse

voilà déjà les argoulets.

Je file je me carapate

je n’aime pas ces ripoux laids

qui vont vouloir me faire aux pattes

je ne leur laisse que mes pets.

J’en connais un de longue date

qui est pas mal handicapé

par des problème de prostate

ça le rend pire qu’un roquet !

Puisque j’ai mis Dante au menu

- Oh ! La Divine Comédie ! -

vais-je devoir pour mon salut

entamer une parodie ?

Un poème bien biscornu

ne tenant pas dans un caddie

et provoquant chez les barbus

des crises de tachycardie.

Et si je passe par l’enfer

pour accéder au purgatoire

je pense que chez Lucifer

les gros pets sont obligatoires.

Si je m’en sors j’ai des jokers

et des masques respiratoires

dans les poches de mon imper

je vous raconterais l’histoire.

Je vous dirais comment j’ai fait

pour escalader tous les cercles

pour échapper au feu aux fouets

de tous les démons qui encerclent.

Et comment je suis arrivé

à soulever le gros couvercle

afin de pouvoir m’échapper

demi-cercle par demi-cercle.

Je pars en vous laissant en paix

sans la moindre cacaphonie

je n’aurais pas eu le toupet

de bâtir une symphonie.

Je ne serais pas pétomane

je n’en ai pas la vocation

ce serait pourtant une manne

pour me faire un tas de pognon.

Je n’ai que l’anus d’un profane

pas taillé pour l’exhibition

je sais passer du coq à l’âne

ça c’est dans mes dispositions.

 Apostilles à tout vent :

J’ai oublié qu’on me pardonne

je dois être un peu fatigué

de vous parler des pets de nonne

qui sont excellents à  croquer.

Il parait même que Lennon

en mangeait trempé dans du thé

que Yoko Ono me pardonne

si je manque un peu de respect.

Je vous salue de mon perron

sans pet carré et sans pet rond

soyez bénis allez en paix

gardez-vous bien des pets épais !  *

Allez en paix et pas en guerre

comme nous le faisions naguère

et que le méchant Belzébuth

n’atteigne en aucun cas son but.

Vous voyez je suis éclectique

je sais tirer sur l’élastique

du coq à l’âne je sais passer

quitte un jour à me ramasser.

Quand je pars sur une odelette

je me dis qu’elle est maigrelette

j’en ajoute à ne plus finir

certains vont jusqu’à m’agonir.

Qu’ils aillent poulets ou poulettes

se faire cuire une omelette

vous sans jamais vous désunir

vous avez tout lu sans faillir !

Je vous en remercie beaucoup

et me retire à pas de loup.

                                                         Rotpier

* NDA :  Je me dois de porter à votre connaissance, dans un but totalement désintéressé, que Tolstoï avait des pets guère épais. C’était important pour moi d’éclairer votre lanterne, dans une optique clairement affichée de vulgarisation. Mes vers sont totalement gratuits contrairement à ceux d’Afflelou, ce qui n’impacte pas les mutuelles. Je voulais que cela soit bien clair entre-nous.

 

Image associée

Je vous en prie, pas de ça ici je vous prie !   

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"La cubaine bien roulée," un poème-délire du Rotpier !

2 Avril 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

Préambule :

 C’était dans les années 70. En ce temps-là, j’étais chasseur de crocodiles aux îles Caïmans ou l’inverse … j’ai un peu de mal à me ramentevoir.

Toujours est-il qu’ils n’ont pas eu ma peau, ni les crocodiles, ni les caïmans, ni les barbouzes du FBI qui marigotaient du coté de la Baie des Chochons pour organiser un débarquement piloté par Eisenhower en cheville avec la Mafia « Cosa Nostra » de Chicago.

Il était important pour moi de replacer cette histoire dans son contexte original.

 Le Rotpier

Viva Cuba ... enfin, pas le régime ... encore que cela s'améliore un peu ! 

 
 
 
Image du net bidouillée par Rotpier
 
 

La cubaine bien roulée,

Elle était en nuisette

et en petits chaussons.

Moi, j’étais en disette

d’amour et de suçons !

Ma copine Louisette

avait pris sans façon

la poudre d’escampette

avec un franc-maçon !

Le vent, joyeux complice,

prenait aussi son pied :

c’était feu d’artifice

… à part les doigts de pieds !

Le tulle - Oh ! Quel délice ! -

volant comme papier,

montrait du cou aux cuisses

ses trésors au quartier !

Une pareille aubaine

n’étant pas à rater,

j’ai rejoins la sirène

avec vélocité !

« Bonjour, je suis cubaine,

viens on va s’éclater,

dans mon lit je t’emmène

et je vais t’épater ! »

Cubaine et bien roulée,

la peau couleur tabac,

sachant dans la foulée

s’enflammer par le bas !

Technique bien rôdée

- de la maestria ! -

la grande chevauchée,

la grande fantasia !

.

Et le clou du programme,

le truc qu’on n’oublie pas,

qu’à deux mains on acclame :

le salto sans les bras !

Mais le lit rendit l’âme

sous nos furieux ébats

et nous nous retrouvâmes

tous les deux le cul bas !

Après cette gamelle,

la fin du numéro :

le mec de la donzelle

arrivant tout de go !

« Mais tu n’es pas fidèle !

Là, tu me casses trop :

dégage à tire d’aile

avec ce rigolo !

Pour ce péché de fesses,

implore le pardon

et va donc à confesse

chez l’abbé Décochon !

Dégage nymphomane !

Prends donc le premier train :

six gares de là à Vannes,

je te voudrais plus loin ! »

La cubaine est partie

me laissant sur ma faim,

espérance engloutie

et le moral atteint !

Dégoûté des gonzesses,

j’ai viré ma cuti,

me rasant en vitesse

sur conseil d’un ami :

Pour aller chez les tantes,

rase-toi jusqu’en bas,

met ta veste flottante

et chez les gays, va ras !

xxxxxxxx

Cette histoire fumante

n’ayant ni haut ni bas,

n’est que la résultante

d’un abus de tabac !

Je rigole sous cape

et je reste serein :

des conneries du pape

je suis encore loin !

                             Rotpier

 

 

Image du net

Comme pour les cubaines:

à consommer avec modération !!!

 

Déjà publié sans le préambule, ceux qui l'avaient déjà lu n'avaient peut-être pas tout compris ?

 

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Poésies du jour : "Les couleurs de la vie," ... de ... Pierre

26 Mars 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Pensées, #Poésie

.

Je vous invite ami(e)s à partager avec moi un balayage des couleurs de la vie ou, plus précisément, des tons de la vie. Ces tons qui s’associent si parfaitement à nos états d’âme.

En premier,  je vous invite à aller vers le sombre, vers le noir.

En second, ce sera l'inverse ... mieux vaut garder le bon pour la fin ...

Ces poèmes ont déjà été publiés mais je les ai retouchés … juste un petit coup de pinceau çà et là.

Bon partage,

Pierre

Il fait gris, il fait moche

et mon cœur s'effiloche.

Il en saigne et s'aigrit

où est donc son grigri ?

 

                                                Pierre

 

Photo de Jean-François Simon

Les couleurs de la vie,

Je vous prends par les yeux

comme on prend par la main,

Balayons les couleurs, d'aujourd'hui, de demain.

Là, sous nos yeux … la vie !  Toute la vie.

Ses couleurs, ses tons … des tons à l’envie.

Clairs au début mais … déjà  perturbés.

Le socle et la base … déjà   plombés.

On avance et … la lumière  s’estompe.

On fait un vœu, on croit,      mais … on se trompe !

Et, l’irréductible avance du temps

nous entraîne vers les tons rebutants.

D’ abord, quelques traits décochés  … sombres,

avant-garde des bataillons de l’ombre.

Vaincu, le bleu cède la place et meurt.

Le gris, plus gris, se renforce et s’étale.

Encore quelques lueurs qu’il avale …

et puis … il passe un pacte avec le noir

… son maître … inexorable laminoir !

Plus de lueurs,

toutes les peurs

et … le trou noir.

                                                       

                                                            Pierre  Dupuis

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

 

Chose promise, chose due : je vous invite ami(e)s à refaire le chemin à l’envers.

 

Autre petit instantané …

 

Il avait mis des mois

à sortir de l’impasse,

un long chemin de croix

où parfois on y passe,

une purée de poix

une ignoble mêlasse

visqueuse comme poix :

la Parque qui t’enlace.

                                     

                                                                     Pierre

 

Cliché de Jean-François Simon

 

Les couleurs de la vie,

L’homme était là, droit … immobile …

 détaillant chaque ton … fragile

 … encore … encore un peu.

 Il avait, sous les yeux,

les couleurs traversées

 cette dernière année.

 Son regard balayait le cliché,

 de gauche à droite, il revivait

 les dernières étapes de sa vie.

Il les revivait …une à une … intensément.

 Le sombre … le plus que sombre,

 cette poisse d’ombre

…désespérante.

Il était là … dans ce trou noir.

Il avait perdu tout espoir.

 L’enfer ! Le fond ! La fin du rêve !

 Et tous les jours … et pas de trêve !

Il n’y avait plus que le vide

 … plus que le noir … livide.

 Le temps passait … pas un éclair.

Pourtant il savait bien le clair !

Il l’avait connu … avec elle.

Oui ! Avec elle, la belle !

 Et puis un jour … plus rien … partie !

Sans explications ! … La folie !

 Le tunnel ! Le trou ! Le néant !

Des mois dans ce gouffre béant.

Des mois et des mois d’amertume :

le long deuil d’un amour posthume.

Pourtant …

Un matin, dans son vieux miroir,

il avait cru apercevoir

 une lueur … fugitive.

Éclaircie toute relative :

du noir … moins noir … virant au gris.

 Mais, vigilant même amaigri,

décochant des nuées de traits sombres,

le noir essayait le surnombre.

Malgré cela, il reculait.

 Des escadrons, couleur de lait,

arrivaient à faire main-basse

 sur les volumes de l’espace !

Le bleu avançait, impérial,

gommant tout souvenir glacial.

Ayant fini son balayage,

 certain d’avoir tourné la page,

l’homme pivota et sourit.

Dans la rue, plus tard,

 son regard accrocha - surpris ! -

le fier profil d’une passante

à la clarté éblouissante !

                                       

                                                                  Pierre Dupuis

 

 

Image du net évoquant " A une passante " de Charles Baudelaire

 

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Le poème du jour : " Tranche de vie, " ou " Antichambre du néant, " de ... Pierre

19 Mars 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Avertissement :

Ceux qui me suivent pourront constater que j'ai de la suite dans les idées ...

Pierre

 

Image du net

Tranche de vie,

ou

Antichambre du néant,

Clope de caniveau au bec

ce lourd éclopé de la vie

ne couchait plus jamais au sec

côtoyant déjà la survie.

Il s’en allait clopin-clopant

un peu comme le vent emporte

les quelques clochards à plein temps

devant qui se ferment les portes.

Plus aucun espoir devant lui

un avenir sombre et humide

plus noir qu’un crachat dans la nuit

une fin de route turpide.

Un avenir des plus obscurs

dans le fond d’une vieille cave

usant ses ongles sur les murs

vivant mais aux trois quarts épave.

Partageant le sombre habitat

d’animaux vivant en cohorte

cernant déjà son galetas :

cloporte*  parmi les cloportes.

Propension à la volvation

dans l’ensemble déjà acquise

un mimétisme en gradation :

métamorphose et catalyse.

                                       Pierre Dupuis

 

* NDA : Le mot « cloporte » est utilisé ici non défavorablement mais dans l’acception de quelqu’un qui s’isole pour échapper aux regards et aux jugements des autres.

 


Images du net 

 

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" Epitaphe anagramme, " le poème un peut spécial du jour de Rotpier ou de Pierrot ... c'est au choix

12 Mars 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Pensées, #Poésie

Préambule :

 N’étant jamais aussi bien servi que par soi-même, je me permets de m’offrir cette épitaphe qui n’a pas nécessairement lieu de servir rapidement … elle est un peu longue et va coûter cher en gravure ! Il faudrait peut-être que je lance une souscription ou une cagnotte en ligne ?

 

Image du net !

 

Epitaphe anagramme,

Son pseudonyme était « Rotpier »

de « Pierrot » bien sûr l’anagramme

il adorait les épigrammes

qui font de jolis croche-pieds !

Il aimait bien « anticiper »

en « praticien » de la déconne

sur tous les sujets qui détonnent

en se moquant des constipés !

Maintenant pour lui c’est plié

plus de poème en point de « mire »

plus de « rime » plus de « délire »

plus de souci pour « élider » !

Il est passé

il est parti

 c’est du passé

tout refroidi !

                                  « Rotpier »

 

Et pis c'est tout pour aujourd'hui !  

 

 

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" La valse des anagrammes, " ... un poème-jeu de ... Pierre

5 Mars 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

Image du net

 

Préambule :

Je me suis livré à un petit jeu : un mélange d’anagrammes et de rimes. Je vous invite à trouver d’autres strophes sur le même thème … si cela vous « sied » , ça va de soit… qu’on se le « dise » !

 

La valse des anagrammes,

Voulez-vous jouer avec moi

au petit jeu des anagrammes

certaines pèsent quelques grammes

mais d’autres font vraiment le poids !

Je vais vous en citer plusieurs

je compte sur vous pour la suite

allez, allez je vous invite

à bouger votre postérieur !

Commençons déjà par « couper »

qui donne en anagramme « croupe »

vous voyez bien ça se recoupe

… je ne pouvais pas la louper !

L’anagramme du verbe « aimer »

me conduit tout droit au mot « maire »

et la pilule est bien amère :

le mien est par trop dévoyé !

L’anagramme de « conseiller »

nous dirige droit vers « corneilles »

et aux bâillements quand la veille

il a un peu trop festoyé !

Si l’on décline le mot « chien »

il y a « chiné » « niche » et « Chine »

« cheni » et « niché » ça s’affine

et puis c’est tout c’est déjà bien !

« Prostituée » se transforme en

« pirouettes » ou « tripoteuse »

une analogie très porteuse

vous en conviendrez aisément !

Moult apéro à l’Opéra

conduisent droit à l’ « aspirine »

tout « parisien » qui s’acoquine

ou non avec une nana !

Le petit rat de l’Opéra

et puis ensuite « à bas résille »

tu captes bien ou ça grésille ?

« réalisables » plans ou pas ?

Ne t’en fait pas allez « souris »

il faut « oser » la vie en « rose »

même si ce n’est qu’une pause

avant de sentir le « roussi » !

Allez ne fait pas « attention »

parfois je pars à la « dérive »

« dévier » jusqu’à ce qu’il s’en suive

l’irrésistible « tentation » !

Si vous trouvez un escargot

en enfilant votre « limace »

c’est que la « malice » est en place

moi je vous le dis tout de go !

Cela devient un peu abscons

parfois ma muse est un peu « garce »

cette « Grâce » me fait des farces

et me laisse là comme un con !

 

Si vous voulez aller plus loin

n’ayez pas le « fion » immobile !

Si l’expression vous horripile

filez sans faire trop de « foin » !

 

Et maintenant très chers lecteurs

à vous de prendre la « relève »

soyez des excellents élèves :

il faut s’ « élever »… haut les cœurs !

                                                        Pierre Dupuis

 

" L'anagramme est facile,

la rime est plus difficile ! "

 

Image du net !

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Salon de l'agriculture oblige, la fable du jour : "Le taureau et le fermier" + un scoop du Rotpier

26 Février 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Humour, #L'actualité vue par le Rotpier, #Pensées, #Politique, #Poésie, #Poésie - humour

 

  Remarque préalable :

 Dans le cadre d'un retour à l'élevage agricole raisonné et aussi de celui du salon de l'agriculture, il m'a semblé important, pour votre culture, de vous informer de mon appel aux éleveurs français pour un retour aux fondamentaux de la procréation naturelle qui faisait qu'il n'y avait pas de conception sans récréation.

Pour résumer simplement : " Amène-toi Germaine si tu veux la petite graine ! "

 Le Rotpier, un homme globalement très affable.

Image du net ... pas très nette !

 

.

Strass et paillettes : oui !

 Sperme et paillettes : non !

Image du net

Préambule :

Il est pour moi grand temps

de revenir aux sources,

pour faire des enfants

privilégions les bourses !

   Fable

Le taureau et le fermier,

« Arrive un peu ici,

j’ai deux mots à te dire !

Pas du flou, du précis

et ce n’est pas pour rire ! »

C’est ainsi que parla

un taureau en colère,

sans plus de tralala,

à son propriétaire !

« Terminé, ça suffit,

tu me rends ridicule,

tu tires du profit

de mes deux testicules !

Cesse l’exploitation

de ma zone érectile :

plus d’éjaculation

dans un but mercantile !

Mon sperme n’est pas fait

pour finir en paillettes !

Je le veux chaud et frais

et livré par la bête !

De dizaines de veau

je suis, bel et bien père,

mais jamais in vivo

je n’ai connu leurs mères !

J’exige le retour

au travail à l’ancienne !

Moi je veux de l’amour

et que les vaches viennent !

Suppose que tu sois

confronté au problème,

qu’on profite de toi

que jamais tu ne sèmes !

Pas le droit d’approcher

de la belle patronne

et pas plus de toucher

aux fesses de la bonne !

Que tes propres moutards

soit les fruits de pipettes

sans la case plumard

… je vois déjà ta tête !

Voila que tu comprends !

Ouvre donc la barrière,

Marguerite m’attend

tortillant du derrière !

Tu ferais bien aussi

d’aller voir la patronne

et en cas de soucis

rabats-toi sur la bonne ! »

             Moralité :

C’est certain, rien ne vaut

la méthode classique :

pour faire des marmots

revenons au basique !

 

Vive le circuit court

et à bas l'hérésie

des petits sans amour :

vivats pour la saillie !

 

Reprenons le flambeau

et laissons les paillettes

au fond des congélos

ou pour les jours de fête !

                                Rotpier

Le bonus :

 

Les scoops du Rotpier

Image bidouillée du Rotpier !
 
Le Rotpier, le journaliste qui fourre son nez partout !

 

Les dernières nouvelles du salon de l’agriculture :

 1er scoop :

En dehors de flatter le cul des vaches, on a vu le Président Macron s’entretenir longuement avec un taureau qui semblait très en colère, mais qui n’avait pas de gilet jaune, n’en ayant certainement pas trouvé un à sa taille.

 Lui a-t-il soumis cette revendication ? Nous n’avons pas eu la réponse.

Lorsqu’on l’a interrogé, le taureau n’a même pas bougé la queue, pareil pour le Président. Ni l’un ni l’autre n’ont laissé filtrer d’informations, mais on le subodore très fortement.

Au salon, les supputations vont bon train et les vaches les regardent passer …

2ème scoop :

Nous avons constaté que le Ministre des Collectivités Territoriales et animateur du Grand Débat occasionnellement est passé totalement inaperçu au milieu des vaches. Nous ne doutons pas que nos fidèles lecteurs sauront trouver pourquoi …

Le Rotpier, un homme de métier toujours au service de la vérité.

 

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"Être philosophe," : le sonnet du jour augmenté de ... Pierre ... Avec un bonus du Rotpier !

19 Février 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Pensées, #Poésie

 

Le penseur de Rodin

Image du net

Préambule : Les différentes définitions de « philosophe » :

◆Personne qui étudie la philosophie; spécialiste de philosophe.

◆Penseur qui élabore un système de pensée, une doctrine philosophique. Philosophe idéaliste, matérialiste.

◆Personne qui pratique la sagesse.

Dans ce sonnet, je ne m’intéresse qu’au dernier cas mais si les deux premiers se révélaient ne pas l’être lors de l’ultime épreuve - Je parle de la mort -  je pense que l’épithète de faussaire leur irait comme un gant.

En illustration, la citation de Sire Constance du Lac * :

" Ils se targuaient d'être philosophes mais ils n'avaient aucun échantillon sur eux ! " 

 

 

Être philosophe,

La philosophie est un don,

Elle est en soi, elle est innée,

Elle est un feu de cheminée

Qui toujours produit des brandons.

Ni au clou ni à l’abandon

Elle croit au fil des années,

Enrichie et bien déclinée

Jamais elle ne fait faux bond.

C’est quand vient le bout de la route

Que l’on peut lever tous les doutes :

Notre habit est-il sans accroc ?

Quand on fait face à la camarde

Sans peur ni supplique geignardes :

On échappe au statut d’escroc !

        Epilogue :

Fasse que je n’en sois pas un

Quand je serais devant la Parque,

Quand elle me dira « Embarque,

Ici tu ne sers plus à rien ! »

                                                            Pierre Dupuis

 

* Sire Constance du Lac, alias Rotpier, dont vous trouverez à la suite quelques pensées :

1ère Pensée :

 Un grand amour marque à jamais les personnes … tout comme la vérole ! Et, si c’est le grand amour qui l’a refilée, on est doublement marqué !

 

2ème Pensée :

 L’effet papillon est un concept intéressant mais qui ne fonctionne pas à tous les coups : quand un banquier de Tokyo se prend un coup de pied dans les valseuses, cela n’entraîne pas forcément une remontée des bourses dans les autres capitales !

 

3ème Pensée :

 Dans quelques années, vu la conjoncture difficile et les déficits  de l’assurance vieillesse, les jeunes diront des vieux ce que les américains disaient des indiens : « Les seuls bons vieux sont les vieux morts ! »

  

Nota : Pour cette dernière, il n’est pas prouvé que cela soit une connerie totale !

Et pis c’est tout !

 Bonne méditation !

Rotpier

 

Statue dans mon jardin !
Si tout n’est pas bon,
ne m’en veuillez pas : je me rôde, hein !
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Le petit dernier tout frais pondu : "Les Cocottes," de ... Pierre

12 Février 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Pensées, #Poésie

 

Image du net !

 

Préambule :
Les féministes pures et dures
vont me tomber sur le poil à coup sûr…

Les Cocottes,

Demi-mondaine ou courtisane

Poule de luxe pour pigeon

Ayant sur rue ferme pignon

Et dans son coffre belle manne.

La belle époque et ses arcanes

Ont vu fleurir à profusion

Ces reines de la pâmoison

À la conduite charlatane.

Qu’en est-il au jour d’aujourd’hui ?

Ont-elles déserté le nid ?

Ont-elles conservé la cote ?

Comment faire la distinction

Entre les deux appellations :

Femme libérée ou Cocotte ?

Modération :

On ne peut pas toutes les mettre

En vrac dans le même panier

Comme les œufs du poulailler

Il faut quand même bien l’admettre.

   Frein à la modération :

Mais je maintiens  - là, j’asticote ! -

Que sous couvert de liberté

Certaines n’ont rien à envier

A celles qu’on nommait Cocottes !

Un écrivain de notre époque

Trouverait tout comme Zola

Un modèle pour sa Nana

… Ne dite pas que je vous choque !

                                            Pierre Dupuis

 

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