poesie
Le poème du jour : " Retour de flamme " par ... Pierre
... Tout frais tout chaud ...
.
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Retour de flamme,
Quasimodo n’a plus de toit
pour se cacher des autres hommes
et protéger celle qu’on nomme
Esméralda du désarroi.
L’archidiacre Frollo non plus
où cacher sa scélératesse
pour conquérir cette princesse
bohémienne au corps entrevu.
Comment contrôler la passion
quand elle en est au paroxysme
quand elle devient fétichisme
et source de compromission.
Elle atteint son point d’ignition
et d’un seul coup elle s’embrase
détruisant tout même les bases
des facultés d’introspection.
Qui pourrait dire que le feu
ne couvait pas depuis des siècles
parmi les poutres et les Thècles :
l’amour est un grand boutefeux.
De quoi faire se retourner
Victor Hugo dedans sa stèle
au moment où la toute belle
a commencé à s’embraser.
.
Car il n’y a que quelques pas
du Panthéon à Notre Dame
et un petit supplément d’âme
peut conduire à croire à cela.
Moi je n’ai pas ce supplément
trop athée pour croire aux mystères
certainement trop terre à terre
pour ce genre d’assentiment.
Tout cela n’est pas plus idiot
que de croire en un dieu futile
qui aurait pu se rendre utile
en modifiant le scénario !
Mais je vais me faire incendier
rapidement par la très chère
Ludovine de la Rochère
et ses proches hallebardiers !
Apostille :
Je n’irais pas sur le bûcher
l’inquisition n’est plus de mise
la suspicion est sur l’église :
l’athée n’a plus à se cacher !
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Quand j’en viendrai à claboter …
Pas d’église, pas d’harmonium
si je suis bouffé par les flammes
je vous le dis messieurs mesdames *
ce sera au crématorium !
* Seule l'obligation de la rime me conduit à placer les messieurs avant les dames et je m'en excuse platement.
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Le poème délicat du jour ( tout frais: il vient de sortir ! ) : " Poème dissipé, " ou " Ode aux pets, " De ... Rotpier
Préambule :
Je m’en vais vous entretenir
d’une chose peu ragoûtante
je préfère vous prévenir
elle risque d’être odorante !
Cela ne va pas m’ennoblir
c’est une vérité criante
pourtant pas question de mollir
sur cette affaire percutante !
On ne pourra plus me sentir
dans les académies pédantes
où certains sans s’en repentir
en lâchent en étudiant Dante !
Mais …
Vous commencez à vous languir
ça se sent de façon flagrante
allez je commence le tir
quitte à me prendre une soufflante !
Poème dissipé,
ou
Ode aux pets,
Je voulais vous parler des pets
il y en a de toutes sortes
des écrasés avec toupet
des pointus sifflant en cohorte.
Il y a les pets agrippés
qui reste coincés à la porte
et les pets des gens constipés
auxquels il faut prêter main forte.
Les petits pets un peu fripés
à l’effluve malodorante
lâchés sur fond de canapé
par des mémés exubérantes.
Les pets dantesques des pépés
en échappée pétaradante
à déplumer les perroquets
et des bigotes décadentes.
Il y a les émancipés
libres et francs des transformistes
et les pets un peu éclopés
des sociétés d’unijambistes.
Parlons aussi des pets huppés
de ceux qui ont grosse fortune
de ceux qui ont anticipé
toutes les combines à thunes.
Ne pas parler des pets loupés
serait une grave lacune
ceux de Nicole Belloubet
qui ne m’en tiendra pas rancune.
Si Castaner veut m’inculper
que ce ne soit pas pour des prunes
sinon qu’il ferme son clapet
pour rouler des pelles aux brunes !
Mais mon copain qui fait le pet
me souffle : « Tu es sur écoute
tu ne pourras pas y couper
les perdreaux sont déjà en route ! »
Pourtant je veux coûte que coûte
parler du coup des pets dans l’eau
qui font des bulles qui glougloutent
et qui font rire les marmots.
Je sens au-dessus de ma tête
planer un danger j’ai du stress
ça sent mauvais et ça entête
comme les pets de Dame Oclès.
Une femme de Syracuse
qui en lâchait des chapelets
sur ce je m’en vais-je m’excuse
voilà déjà les argoulets.
Je file je me carapate
je n’aime pas ces ripoux laids
qui vont vouloir me faire aux pattes
je ne leur laisse que mes pets.
J’en connais un de longue date
qui est pas mal handicapé
par des problème de prostate
ça le rend pire qu’un roquet !
Puisque j’ai mis Dante au menu
- Oh ! La Divine Comédie ! -
vais-je devoir pour mon salut
entamer une parodie ?
Un poème bien biscornu
ne tenant pas dans un caddie
et provoquant chez les barbus
des crises de tachycardie.
Et si je passe par l’enfer
pour accéder au purgatoire
je pense que chez Lucifer
les gros pets sont obligatoires.
Si je m’en sors j’ai des jokers
et des masques respiratoires
dans les poches de mon imper
je vous raconterais l’histoire.
Je vous dirais comment j’ai fait
pour escalader tous les cercles
pour échapper au feu aux fouets
de tous les démons qui encerclent.
Et comment je suis arrivé
à soulever le gros couvercle
afin de pouvoir m’échapper
demi-cercle par demi-cercle.
Je pars en vous laissant en paix
sans la moindre cacaphonie
je n’aurais pas eu le toupet
de bâtir une symphonie.
Je ne serais pas pétomane
je n’en ai pas la vocation
ce serait pourtant une manne
pour me faire un tas de pognon.
Je n’ai que l’anus d’un profane
pas taillé pour l’exhibition
je sais passer du coq à l’âne
ça c’est dans mes dispositions.
Apostilles à tout vent :
J’ai oublié qu’on me pardonne
je dois être un peu fatigué
de vous parler des pets de nonne
qui sont excellents à croquer.
Il parait même que Lennon
en mangeait trempé dans du thé
que Yoko Ono me pardonne
si je manque un peu de respect.
Je vous salue de mon perron
sans pet carré et sans pet rond
soyez bénis allez en paix
gardez-vous bien des pets épais ! *
Allez en paix et pas en guerre
comme nous le faisions naguère
et que le méchant Belzébuth
n’atteigne en aucun cas son but.
Vous voyez je suis éclectique
je sais tirer sur l’élastique
du coq à l’âne je sais passer
quitte un jour à me ramasser.
Quand je pars sur une odelette
je me dis qu’elle est maigrelette
j’en ajoute à ne plus finir
certains vont jusqu’à m’agonir.
Qu’ils aillent poulets ou poulettes
se faire cuire une omelette
vous sans jamais vous désunir
vous avez tout lu sans faillir !
Je vous en remercie beaucoup
et me retire à pas de loup.
* NDA : Je me dois de porter à votre connaissance, dans un but totalement désintéressé, que Tolstoï avait des pets guère épais. C’était important pour moi d’éclairer votre lanterne, dans une optique clairement affichée de vulgarisation. Mes vers sont totalement gratuits contrairement à ceux d’Afflelou, ce qui n’impacte pas les mutuelles. Je voulais que cela soit bien clair entre-nous.
Je vous en prie, pas de ça ici je vous prie !
"La cubaine bien roulée," un poème-délire du Rotpier !
Préambule :
C’était dans les années 70. En ce temps-là, j’étais chasseur de crocodiles aux îles Caïmans ou l’inverse … j’ai un peu de mal à me ramentevoir.
Toujours est-il qu’ils n’ont pas eu ma peau, ni les crocodiles, ni les caïmans, ni les barbouzes du FBI qui marigotaient du coté de la Baie des Chochons pour organiser un débarquement piloté par Eisenhower en cheville avec la Mafia « Cosa Nostra » de Chicago.
Il était important pour moi de replacer cette histoire dans son contexte original.
Viva Cuba ... enfin, pas le régime ... encore que cela s'améliore un peu !
La cubaine bien roulée,
Elle était en nuisette
et en petits chaussons.
Moi, j’étais en disette
d’amour et de suçons !
Ma copine Louisette
avait pris sans façon
la poudre d’escampette
avec un franc-maçon !
Le vent, joyeux complice,
prenait aussi son pied :
c’était feu d’artifice
… à part les doigts de pieds !
Le tulle - Oh ! Quel délice ! -
volant comme papier,
montrait du cou aux cuisses
ses trésors au quartier !
Une pareille aubaine
n’étant pas à rater,
j’ai rejoins la sirène
avec vélocité !
« Bonjour, je suis cubaine,
viens on va s’éclater,
dans mon lit je t’emmène
et je vais t’épater ! »
Cubaine et bien roulée,
la peau couleur tabac,
sachant dans la foulée
s’enflammer par le bas !
Technique bien rôdée
- de la maestria ! -
la grande chevauchée,
la grande fantasia !
.
Et le clou du programme,
le truc qu’on n’oublie pas,
qu’à deux mains on acclame :
le salto sans les bras !
Mais le lit rendit l’âme
sous nos furieux ébats
et nous nous retrouvâmes
tous les deux le cul bas !
Après cette gamelle,
la fin du numéro :
le mec de la donzelle
arrivant tout de go !
« Mais tu n’es pas fidèle !
Là, tu me casses trop :
dégage à tire d’aile
avec ce rigolo !
Pour ce péché de fesses,
implore le pardon
et va donc à confesse
chez l’abbé Décochon !
Dégage nymphomane !
Prends donc le premier train :
six gares de là à Vannes,
je te voudrais plus loin ! »
La cubaine est partie
me laissant sur ma faim,
espérance engloutie
et le moral atteint !
Dégoûté des gonzesses,
j’ai viré ma cuti,
me rasant en vitesse
sur conseil d’un ami :
Pour aller chez les tantes,
rase-toi jusqu’en bas,
met ta veste flottante
et chez les gays, va ras !
xxxxxxxx
Cette histoire fumante
n’ayant ni haut ni bas,
n’est que la résultante
d’un abus de tabac !
Je rigole sous cape
et je reste serein :
des conneries du pape
je suis encore loin !
Rotpier
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Comme pour les cubaines:
à consommer avec modération !!!
Déjà publié sans le préambule, ceux qui l'avaient déjà lu n'avaient peut-être pas tout compris ?
Poésies du jour : "Les couleurs de la vie," ... de ... Pierre
.
Je vous invite ami(e)s à partager avec moi un balayage des couleurs de la vie ou, plus précisément, des tons de la vie. Ces tons qui s’associent si parfaitement à nos états d’âme.
En premier, je vous invite à aller vers le sombre, vers le noir.
En second, ce sera l'inverse ... mieux vaut garder le bon pour la fin ...
Ces poèmes ont déjà été publiés mais je les ai retouchés … juste un petit coup de pinceau çà et là.
Bon partage,
Pierre
Il fait gris, il fait moche
et mon cœur s'effiloche.
Il en saigne et s'aigrit
où est donc son grigri ?
Pierre
Photo de Jean-François Simon
Les couleurs de la vie,
Je vous prends par les yeux
comme on prend par la main,
Balayons les couleurs, d'aujourd'hui, de demain.
Là, sous nos yeux … la vie ! Toute la vie.
Ses couleurs, ses tons … des tons à l’envie.
Clairs au début mais … déjà perturbés.
Le socle et la base … déjà plombés.
On avance et … la lumière s’estompe.
On fait un vœu, on croit, mais … on se trompe !
Et, l’irréductible avance du temps
nous entraîne vers les tons rebutants.
D’ abord, quelques traits décochés … sombres,
avant-garde des bataillons de l’ombre.
Vaincu, le bleu cède la place et meurt.
Le gris, plus gris, se renforce et s’étale.
Encore quelques lueurs qu’il avale …
et puis … il passe un pacte avec le noir
… son maître … inexorable laminoir !
Plus de lueurs,
toutes les peurs
et … le trou noir.
Pierre Dupuis
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Chose promise, chose due : je vous invite ami(e)s à refaire le chemin à l’envers.
Autre petit instantané …
Il avait mis des mois
à sortir de l’impasse,
un long chemin de croix
où parfois on y passe,
une purée de poix
une ignoble mêlasse
visqueuse comme poix :
la Parque qui t’enlace.
Pierre
Cliché de Jean-François Simon
Les couleurs de la vie,
L’homme était là, droit … immobile …
détaillant chaque ton … fragile
… encore … encore un peu.
Il avait, sous les yeux,
les couleurs traversées
cette dernière année.
Son regard balayait le cliché,
de gauche à droite, il revivait
les dernières étapes de sa vie.
Il les revivait …une à une … intensément.
Le sombre … le plus que sombre,
cette poisse d’ombre
…désespérante.
Il était là … dans ce trou noir.
Il avait perdu tout espoir.
L’enfer ! Le fond ! La fin du rêve !
Et tous les jours … et pas de trêve !
Il n’y avait plus que le vide
… plus que le noir … livide.
Le temps passait … pas un éclair.
Pourtant il savait bien le clair !
Il l’avait connu … avec elle.
Oui ! Avec elle, la belle !
Et puis un jour … plus rien … partie !
Sans explications ! … La folie !
Le tunnel ! Le trou ! Le néant !
Des mois dans ce gouffre béant.
Des mois et des mois d’amertume :
le long deuil d’un amour posthume.
Pourtant …
Un matin, dans son vieux miroir,
il avait cru apercevoir
une lueur … fugitive.
Éclaircie toute relative :
du noir … moins noir … virant au gris.
Mais, vigilant même amaigri,
décochant des nuées de traits sombres,
le noir essayait le surnombre.
Malgré cela, il reculait.
Des escadrons, couleur de lait,
arrivaient à faire main-basse
sur les volumes de l’espace !
Le bleu avançait, impérial,
gommant tout souvenir glacial.
Ayant fini son balayage,
certain d’avoir tourné la page,
l’homme pivota et sourit.
Dans la rue, plus tard,
son regard accrocha - surpris ! -
le fier profil d’une passante
à la clarté éblouissante !
Pierre Dupuis
Image du net évoquant " A une passante " de Charles Baudelaire
Le poème du jour : " Tranche de vie, " ou " Antichambre du néant, " de ... Pierre
Avertissement :
Ceux qui me suivent pourront constater que j'ai de la suite dans les idées ...
Pierre
Tranche de vie,
ou
Antichambre du néant,
Clope de caniveau au bec
ce lourd éclopé de la vie
ne couchait plus jamais au sec
côtoyant déjà la survie.
Il s’en allait clopin-clopant
un peu comme le vent emporte
les quelques clochards à plein temps
devant qui se ferment les portes.
Plus aucun espoir devant lui
un avenir sombre et humide
plus noir qu’un crachat dans la nuit
une fin de route turpide.
Un avenir des plus obscurs
dans le fond d’une vieille cave
usant ses ongles sur les murs
vivant mais aux trois quarts épave.
Partageant le sombre habitat
d’animaux vivant en cohorte
cernant déjà son galetas :
cloporte* parmi les cloportes.
Propension à la volvation
dans l’ensemble déjà acquise
un mimétisme en gradation :
métamorphose et catalyse.
" Epitaphe anagramme, " le poème un peut spécial du jour de Rotpier ou de Pierrot ... c'est au choix
Préambule :
N’étant jamais aussi bien servi que par soi-même, je me permets de m’offrir cette épitaphe qui n’a pas nécessairement lieu de servir rapidement … elle est un peu longue et va coûter cher en gravure ! Il faudrait peut-être que je lance une souscription ou une cagnotte en ligne ?
Image du net !
Epitaphe anagramme,
Son pseudonyme était « Rotpier »
de « Pierrot » bien sûr l’anagramme
il adorait les épigrammes
qui font de jolis croche-pieds !
Il aimait bien « anticiper »
en « praticien » de la déconne
sur tous les sujets qui détonnent
en se moquant des constipés !
Maintenant pour lui c’est plié
plus de poème en point de « mire »
plus de « rime » plus de « délire »
plus de souci pour « élider » !
Il est passé
il est parti
c’est du passé
tout refroidi !
Et pis c'est tout pour aujourd'hui !
" La valse des anagrammes, " ... un poème-jeu de ... Pierre
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Préambule :
Je me suis livré à un petit jeu : un mélange d’anagrammes et de rimes. Je vous invite à trouver d’autres strophes sur le même thème … si cela vous « sied » , ça va de soit… qu’on se le « dise » !
La valse des anagrammes,
Voulez-vous jouer avec moi
au petit jeu des anagrammes
certaines pèsent quelques grammes
mais d’autres font vraiment le poids !
Je vais vous en citer plusieurs
je compte sur vous pour la suite
allez, allez je vous invite
à bouger votre postérieur !
Commençons déjà par « couper »
qui donne en anagramme « croupe »
vous voyez bien ça se recoupe
… je ne pouvais pas la louper !
L’anagramme du verbe « aimer »
me conduit tout droit au mot « maire »
et la pilule est bien amère :
le mien est par trop dévoyé !
L’anagramme de « conseiller »
nous dirige droit vers « corneilles »
et aux bâillements quand la veille
il a un peu trop festoyé !
Si l’on décline le mot « chien »
il y a « chiné » « niche » et « Chine »
« cheni » et « niché » ça s’affine
et puis c’est tout c’est déjà bien !
« Prostituée » se transforme en
« pirouettes » ou « tripoteuse »
une analogie très porteuse
vous en conviendrez aisément !
Moult apéro à l’Opéra
conduisent droit à l’ « aspirine »
tout « parisien » qui s’acoquine
ou non avec une nana !
Le petit rat de l’Opéra
et puis ensuite « à bas résille »
tu captes bien ou ça grésille ?
« réalisables » plans ou pas ?
Ne t’en fait pas allez « souris »
il faut « oser » la vie en « rose »
même si ce n’est qu’une pause
avant de sentir le « roussi » !
Allez ne fait pas « attention »
parfois je pars à la « dérive »
« dévier » jusqu’à ce qu’il s’en suive
l’irrésistible « tentation » !
Si vous trouvez un escargot
en enfilant votre « limace »
c’est que la « malice » est en place
moi je vous le dis tout de go !
Cela devient un peu abscons
parfois ma muse est un peu « garce »
cette « Grâce » me fait des farces
et me laisse là comme un con !
Si vous voulez aller plus loin
n’ayez pas le « fion » immobile !
Si l’expression vous horripile
filez sans faire trop de « foin » !
Et maintenant très chers lecteurs
à vous de prendre la « relève »
soyez des excellents élèves :
il faut s’ « élever »… haut les cœurs !
" L'anagramme est facile,
la rime est plus difficile ! "
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Salon de l'agriculture oblige, la fable du jour : "Le taureau et le fermier" + un scoop du Rotpier
Remarque préalable :
Dans le cadre d'un retour à l'élevage agricole raisonné et aussi de celui du salon de l'agriculture, il m'a semblé important, pour votre culture, de vous informer de mon appel aux éleveurs français pour un retour aux fondamentaux de la procréation naturelle qui faisait qu'il n'y avait pas de conception sans récréation.
Pour résumer simplement : " Amène-toi Germaine si tu veux la petite graine ! "
Image du net ... pas très nette !
.
Strass et paillettes : oui !
Sperme et paillettes : non !
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Il est pour moi grand temps
de revenir aux sources,
pour faire des enfants
privilégions les bourses !
Fable
Le taureau et le fermier,
« Arrive un peu ici,
j’ai deux mots à te dire !
Pas du flou, du précis
et ce n’est pas pour rire ! »
C’est ainsi que parla
un taureau en colère,
sans plus de tralala,
à son propriétaire !
« Terminé, ça suffit,
tu me rends ridicule,
tu tires du profit
de mes deux testicules !
Cesse l’exploitation
de ma zone érectile :
plus d’éjaculation
dans un but mercantile !
Mon sperme n’est pas fait
pour finir en paillettes !
Je le veux chaud et frais
et livré par la bête !
De dizaines de veau
je suis, bel et bien père,
mais jamais in vivo
je n’ai connu leurs mères !
J’exige le retour
au travail à l’ancienne !
Moi je veux de l’amour
et que les vaches viennent !
Suppose que tu sois
confronté au problème,
qu’on profite de toi
que jamais tu ne sèmes !
Pas le droit d’approcher
de la belle patronne
et pas plus de toucher
aux fesses de la bonne !
Que tes propres moutards
soit les fruits de pipettes
sans la case plumard
… je vois déjà ta tête !
Voila que tu comprends !
Ouvre donc la barrière,
Marguerite m’attend
tortillant du derrière !
Tu ferais bien aussi
d’aller voir la patronne
et en cas de soucis
rabats-toi sur la bonne ! »
Moralité :
C’est certain, rien ne vaut
la méthode classique :
pour faire des marmots
revenons au basique !
Vive le circuit court
et à bas l'hérésie
des petits sans amour :
vivats pour la saillie !
Reprenons le flambeau
et laissons les paillettes
au fond des congélos
ou pour les jours de fête !
Rotpier
Les scoops du Rotpier
Les dernières nouvelles du salon de l’agriculture :
1er scoop :
En dehors de flatter le cul des vaches, on a vu le Président Macron s’entretenir longuement avec un taureau qui semblait très en colère, mais qui n’avait pas de gilet jaune, n’en ayant certainement pas trouvé un à sa taille.
Lui a-t-il soumis cette revendication ? Nous n’avons pas eu la réponse.
Lorsqu’on l’a interrogé, le taureau n’a même pas bougé la queue, pareil pour le Président. Ni l’un ni l’autre n’ont laissé filtrer d’informations, mais on le subodore très fortement.
Au salon, les supputations vont bon train et les vaches les regardent passer …
2ème scoop :
Nous avons constaté que le Ministre des Collectivités Territoriales et animateur du Grand Débat occasionnellement est passé totalement inaperçu au milieu des vaches. Nous ne doutons pas que nos fidèles lecteurs sauront trouver pourquoi …
"Être philosophe," : le sonnet du jour augmenté de ... Pierre ... Avec un bonus du Rotpier !
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Préambule : Les différentes définitions de « philosophe » :
◆Personne qui étudie la philosophie; spécialiste de philosophe.
◆Penseur qui élabore un système de pensée, une doctrine philosophique. Philosophe idéaliste, matérialiste.
◆Personne qui pratique la sagesse.
Dans ce sonnet, je ne m’intéresse qu’au dernier cas mais si les deux premiers se révélaient ne pas l’être lors de l’ultime épreuve - Je parle de la mort - je pense que l’épithète de faussaire leur irait comme un gant.
En illustration, la citation de Sire Constance du Lac * :
" Ils se targuaient d'être philosophes mais ils n'avaient aucun échantillon sur eux ! "
Être philosophe,
La philosophie est un don,
Elle est en soi, elle est innée,
Elle est un feu de cheminée
Qui toujours produit des brandons.
Ni au clou ni à l’abandon
Elle croit au fil des années,
Enrichie et bien déclinée
Jamais elle ne fait faux bond.
C’est quand vient le bout de la route
Que l’on peut lever tous les doutes :
Notre habit est-il sans accroc ?
Quand on fait face à la camarde
Sans peur ni supplique geignardes :
On échappe au statut d’escroc !
Epilogue :
Fasse que je n’en sois pas un
Quand je serais devant la Parque,
Quand elle me dira « Embarque,
Ici tu ne sers plus à rien ! »
Pierre Dupuis
* Sire Constance du Lac, alias Rotpier, dont vous trouverez à la suite quelques pensées :
1ère Pensée :
Un grand amour marque à jamais les personnes … tout comme la vérole ! Et, si c’est le grand amour qui l’a refilée, on est doublement marqué !
2ème Pensée :
L’effet papillon est un concept intéressant mais qui ne fonctionne pas à tous les coups : quand un banquier de Tokyo se prend un coup de pied dans les valseuses, cela n’entraîne pas forcément une remontée des bourses dans les autres capitales !
3ème Pensée :
Dans quelques années, vu la conjoncture difficile et les déficits de l’assurance vieillesse, les jeunes diront des vieux ce que les américains disaient des indiens : « Les seuls bons vieux sont les vieux morts ! »
Et pis c’est tout !
Bonne méditation !
Rotpier
Le petit dernier tout frais pondu : "Les Cocottes," de ... Pierre
Les Cocottes,
Demi-mondaine ou courtisane
Poule de luxe pour pigeon
Ayant sur rue ferme pignon
Et dans son coffre belle manne.
La belle époque et ses arcanes
Ont vu fleurir à profusion
Ces reines de la pâmoison
À la conduite charlatane.
Qu’en est-il au jour d’aujourd’hui ?
Ont-elles déserté le nid ?
Ont-elles conservé la cote ?
Comment faire la distinction
Entre les deux appellations :
Femme libérée ou Cocotte ?
Modération :
On ne peut pas toutes les mettre
En vrac dans le même panier
Comme les œufs du poulailler
Il faut quand même bien l’admettre.
Frein à la modération :
Mais je maintiens - là, j’asticote ! -
Que sous couvert de liberté
Certaines n’ont rien à envier
A celles qu’on nommait Cocottes !
Un écrivain de notre époque
Trouverait tout comme Zola
Un modèle pour sa Nana
… Ne dite pas que je vous choque !