poesie
Blog en pause ... oui j'ose ! ... par Pierre et le Rotpier
Du 31 août à 5H 33 au 18 septembre à 8H 57 environ :
Je pars, je pars quelque part
du coté de …
Lamotte-Beuvron
Les sœurs Tatin
Les images proviennent du net !
Je vous ai écrit un petit poème vite fait :
.
Au pays de Raboliot,
Je vais rejoindre la Sologne
pas loin de Lamotte-Beuvron
où je vais pêcher sans vergogne
des petits et des gros poissons !
Je ne vais pas défier les cognes
comme le faisait Raboliot
ce serait par trop de besogne
et moi j’y vais pour le repos !
Je vais sacrifier à la tarte
des fameuses sœurs Tatin
si ça fait trop chauffer ma carte
je me passerais du festin !
Je reviendrai dans trois semaines
sauf si des loubards solognots
me kidnappent et me malmènent
en me vidant de mes boyaux !
Rotpier
A la prochaine brav' gens !
Le poème du jour: " Morues, marins et capitaines, " de ... Pierre
Préambule :
Je ne pars pas bientôt en vacances au bord de la mer mais cela n’empêche pas de parler un peu de marine ! ( Avec ou sans majuscule ! )
Images du net
( la première est un peu bidouillée ... je n'ai pas voulu que l'on me reconnaisse ...)
Exorde :
Filles, marins et capitaines
se retrouvent dans tous les ports,
leurs aventures incertaines
forgent les légendes du bord.
Au sein de la pêche hauturière
et sachant manier le filet,
se glissent des aventurières
au scénario très bien rôdé !
Fable,
Morues, marins et capitaines …
Il avait fait sa connaissance
à Terre-Neuve au Canada,
partageant sa concupiscence
il était tombé dans ses bras.
Après trois semaines de pêche
à bord d’un très gros morutier
quand on débarque on se dépêche
pour oublier le chalutier.
Exit l’odeur de la morue,
du chalut et de ses filins,
au revoir le port et les grues,
vive la fête et les câlins !
Et quoi de mieux que cette fille
pour oublier ce dur labeur,
toujours prête et toujours gentille :
que de la joie et du bonheur !
Jusqu’à ce que la sauterelle
ne soit plus au creux de son lit,
la belle s’était fait la belle
avec son larfeuil bien garni !
Passer de morue à morue
voila les risques du métier,
laisser les grues pour une grue :
vraiment pas de quoi pavoiser !
Il regagna la tête basse
son poste sur le grand bateau,
il était tombé dans la nasse
d’une fille et d’un maquereau !
Une aventure bien amère
ne manquant pas du tout de sel,
une liaison éphémère
orchestrée par un demi-sel !
Il apprit que le capitaine
avait subit le même sort
avec une demi-mondaine :
il n’était plus le seul à bord !
Il en retrouva le sourire
quelque soit le statut social,
les hommes se laissent séduire :
le procédé est bien trivial !
Moralité :
Les marins et les capitaines
se font piéger pareillement,
les morues ne sont pas les mêmes
mais c’est les mêmes arguments !
Souvent la facture est salée,
ils en gardent un mauvais goût :
une morue bien dessalée
peut vous rouler de bout en bout !
Rien de nouveau en ce bas monde
le piège à toujours fonctionné,
n’importe où sur la mappemonde
des gogos se font pigeonner !
.
Même de très grands se font prendre,
ils redeviennent des gamins,
ils ne savent pas se reprendre
quand passe un joli popotin !
Péroraison :
Élargissons l’horizon…
Ne croyez pas que la marine
soit le seul milieu concerné,
partout c’est la même combine :
c’est bonnet blanc et blanc bonnet !
Allusion à la politique,
décidément on tourne en rond,
en ce moment plutôt critique
mieux vaut éviter les ronrons !
Je connais une autre Marine
( majuscule en début de mot ! )
qui a roulé dans la farine
toute une flopée de gogos !
Sans la classer dans les morues,
( bien sûr chacun fait ce qu’il veut ! )
elle sait arpenter les rues
en bavant des discours visqueux !
Mine de rien elle racole
et pas seulement des marins,
monde ouvrier et agricole
sont prêts à lui suivre le train !
C’est une femme et elle en joue,
pour une tranche d’électeurs
ça compte beaucoup, ils l’avouent :
« Vive Marine et son valseur ! »
Ce sera pire avec la nièce
le jour où elle reviendra
car du coté minois et fesses
y a pas photo avec tata !
Combien tomberons sous le charme
ne regardant que le vernis ?
Comme aurait pu dire Épicharme :
« L’intérieur n’est pas très joli ! »
Pierre Dupuis
Chat alors ! "Qui aime bien ..." Un petit poème animalier qui glisse vers une fable qui glisse elle-même vers ... vous verrez bien ! Signé: Rotpier !
Photos prises par mon épouse !
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La mi-août travaille chattes et matous !
Préambule :
Introduction (… tiens teins ! Déjà ?)
Il y a matou et matou,
les pelés et les magnifiques,
ceux qui possède vraiment tout
y compris le talent phallique !
Qui aime bien …
Sa réputation était faite,
toutes les chattes du quartier,
dont celle de la sous-préfète,
en convenait bien volontiers !
Sa longue paire de moustaches
avait le don d’émoustiller,
tout comme sa queue en panache
qu’il savait si bien tortiller !
Pas besoin de grand clair de lune
pour entendre les miaulements,
les appels à bonne fortune
des chattes sur les toits brûlants !
Forte montée d’adrénaline
quand après l’heure de minuit,
il offrait à une féline
un voyage au bout de la nuit !
Il y avait file d’attente
pour profiter de ses faveurs,
une prestation éclatante :
c’était un merveilleux trousseur !
Comment étoffer ce poème
limité à l’animalier,
sans trop de risque d’anathème
ni de : « Mais il est fou à lier ! » ?
Pourrait-on faire un parallèle
entre le félin et l’humain ?
Il faudrait que je m’y atèle
… et je n’attendrais pas demain !
Ce récit est fort transposable
à l’homme et dans le fond j’y tiens,
je pourrais en faire une fable,
je le confirme et le maintiens !
Il me faut donc une morale,
quelque chose qui sonne bien,
une maxime peu banale
… tiens … « Qui aime bien chatte y vient ! »
J’entends les cris de quelques prudes,
bien qu’elles ne soit plus beaucoup
à qualifier de turpitudes
le fait de céder aux matous !
L’espèce est devenue très rare
et je le dis sans un bémol :
« Piquons la dernière au curare
et plongeons-là dans le formol ! »
Sur l’étiquette et sur la souche
sera écrit « Dans ce bocal
se trouve une sainte-nitouche
en très bon état général !
C’est une espèce disparue
qui vivait au siècle dernier,
elle avait la langue fourchue
et vivait près des bénitiers ! »
Allô ! … oui … la sous-préfecture ?
L’auteur de ce poème ? C’est bien moi
… Oh !... Elle aime mon écriture ?
… Me parler … oui … j’en reste pantois !
Allô … oui … comment ?... En tête à tête ?
… Je dois passer par le jardin ?
… Bien sûr Madame la sous-préfète
mes hommages et à demain !
Et, n’oublions pas que quand la sous-préfète,
Il faut la servir avant qu'elle ne refroidisse !
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Bon, ce n’est pas tout ça,
mais il va falloir que je m’entraîne moi !
Miaou … Miaouuuuuuuuuuuuu !
Vous saurez un jour, c’est notoire,
comment tout cela se passa :
vous le lirez dans mes mémoires
mais foin de tout prêchi-prêcha !
Rotpier
" Quel cirque la vie ! " ... Un poème de ... Rotpier
La vie nous fait plus souvent clown que dompteur !
.
Quel cirque … la vie !
De face, elle avait un coté chatte
… vraiment !
De dos, elle avait un coté chienne
… assurément !
… Chienne de classe … s’entend !
Oh ! oui ! Mazette !
Chienne de classe … genre levrette !
Un coté félin, un coté canin :
joli mélange pour les câlins !
Et moi, cela me plaisait bien !
Mais, cette insatiable tigresse
avait vraiment … le feu aux fesses !
Elle miaulait sur tous les toits
et elle hurlait en tous les bois !
Matous et clebs, en ribambelle,
menaient cortège en sa ruelle !
Et moi, avec des cornes pis que cerf
j’avais l’air plus con qu’un singe en pull-over !
Je lui ai dit alors : « ça suffit ma chère !
Avec la moitié de la terre
je ne veux plus partager ton lit et ta chair !
Va miauler sur d’autres toits,
va hurler en d’autres bois ! »
J’ai repris mon fouet et mes bottes
et j’ai regagné ma roulotte !
Je suis parti le nez en l’air :
j’avais besoin d’un bon bol d’air !
Mais …
La poisse restant à mes trousses
j’ai croisé une grande rousse
qui avait des airs de panthère !
Elle mit vite sa robe à terre
pour me prouver sans commentaires
que la couleur de ses cheveux
allait avec le bas au mieux !
Cela choquera les bigotes
mais je n’ai pas ôté mes bottes
pour consommer l’acte de chair
et … j’ai ressigné chez Pinder !
.
Le poème du jour (un petit sonnet branché !) : "La vibrante nonne," de ... Rotpier
.
Image du net modifiée par mes soins !
.
La vibrante nonne,
Toute jeune elle était entrée
Au couvent sans grande passion,
Elle avait subi des pressions
Et son âme était sinistrée.
Elle devait rester cloîtrée
Alors que la grande éclosion
De son corps en ébullition
Lui laissait les joues empourprées !
Un jour de la fin février
Elle alla voir le jardinier :
« Je t’en supplie, viens-moi en aide
J’ai vraiment le feu au valseur ! »
Il lui dit pendant le remède :
« Bon dieu ! Que tu vibres ô ma sœur ! »
Moralité … si ! Il y en a une !
Une nonne n’est qu’une femme,
il suffit de bien la brancher
pour qu’elle soit tout feu tout flamme
et qu’elle se mette à vibrer !
.
Rotpier
Image du net
C'est presque la mi-août, alors : la fable du jour : " La petite chatte imprudente, " de ... Rotpier
Puisque nous sommes presque à la mi-août, je vous propose une histoire de chatte... en tout bien tout honneur, vous me connaissez !
Image du net
Fable à l’intention des jeunes chattes
ou … des jeunes filles !
La petite chatte imprudente,
Trois matous en goguette,
un tantinet voyous,
se rinçaient les mirettes
en matant les ébats fous
d’une jeune minette.
La jeune chatte,
un joli petit lot super bath,
jouait avec ses pattes,
les enroulant autour de son cou.
Du coup,
la belle, pourtant tout à fait innocente,
prenait des positions indécentes
qui émoustillaient
les matous voyous !
Trop occupée à ses galipettes,
notre jeune minette
vit trop tard le trio de fripons
qui la coinça dans un buisson !
Et, ce qui devait arriver arriva :
ils lui firent trois fois … le coup du chat !
Trois à l’envers, trois à l’endroit !
Moralité :
Une petite chatte
- encore plus si elle est bath ! -
doit bien surveiller ses gestes
pour ne pas finir
sous les reins lestes
des joyeux matous !
A retenir,
un point c’est tout !
" Qui aime bien chatte y vient ! "
Souvenirs de vacances, poésie : " Le Dolmen des Erves, " ... un poème de Pierre
Souvenirs de vacances du coté de Sainte-Suzanne en Mayenne : https://www.ste-suzanne.fr/
Le Dolmen des Erves,
Il y a plus de six mille ans
des hommes de la préhistoire
avec des moyens dérisoires
ont érigé ce monument.
Pour un chef ou bien pour un dieu ?
Pour un druide ou une druidesse ?
Un grand prêtre ou une prêtresse
ou un souverain prestigieux ?
Qui les a poussés à cela ?
Quelles étaient donc leurs croyances
pour avoir autant de vaillance ?
Il en fallait et au-delà !
Extraire et transporter ces blocs
était déjà une prouesse
qui demandait beaucoup d’adresse
et des gestes vraiment ad hoc !
Arrivés à destination
une des tâches délicates,
le dressage des orthostates,
demandait de l’application.
Ils n’avaient rien à nous envier
avec des moyens empiriques
anticipant la mécanique
ils utilisaient les leviers.
Reste une question à poser :
comment faisaient-ils pour les dalles
d’une masse monumentale
et qu’il fallait surélever ?
Surélever et translater
un travail vraiment titanesque
pour le montrer aucune fresque
on ne peut que le constater.
.
Grâce aux leviers et aux rouleaux
chaque problème a son remède
en avance sur Archimède
ils faisaient marcher leurs cerveaux !
Il fallait chercher à tâtons
comment équilibrer les forces
les solutions étaient retorses :
il fallait avoir de l’aplomb !
Il reste beaucoup de questions
qui n’auront jamais de réponse
sauf quelques théories absconses
basées sur des suppositions.
Toujours est-il qu’il est bien là
et qu’il n’y est pas par miracle
qu’on le porte ou non au pinacle
des hommes ont réussit cela !
La France en compte de nombreux
mais elle n’en a pas l’apanage
d’autres pays ont ces ouvrages
bâtis par des gens valeureux !
" L'effet papillon " de Bénabar : Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier + un bonus de Pierre
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Bénabar
« L’effet papillon »
Déclenche, sur un autre continent, le plus violent des orages
Le choix de quelques-uns dans un bureau occidental
Bouleverse des millions de destins, surtout si le bureau est ovale
Il n'y a que l'ours blanc qui s'étonne que sa banquise fonde
Ça ne surprend plus personne, de notre côté du monde
Quand le financier s'enrhume, ce sont les ouvriers qui toussent
C'est très loin la couche d'ozone mais c'est d'ici qu'on la perce
C'est l'effet papillon : petite cause, grande conséquence
Pourtant jolie comme expression, petite chose, dégât immense
Qu'on l'appelle "retour de flamme" ou "théorie des dominos"
"Un murmure devient vacarme" comme dit le proverbe à propos
Si au soleil tu t'endors, de Biafine tu t'enduiras
Si tu mets une claque au videur, courir très vite tu devras
Si on se gave au resto, c'est un fait, nous grossirons
Mais ça c'est l'effet cachalot, revenons à nos moutons (à nos papillons)
Un hôtel un après-midi "aventure extra-conjugale"
Puis, le coup de boule de son mari, alors si ton nez te fait mal
C'est l'effet papillon, c'est normal fallait pas te faire chopper
Si par contre t'as mal au front, ça veut dire que c'est toi l'mari trompé
Avec les baleines on fabrique du rouge à lèvres, des crèmes pour filles
Quand on achète ces cosmétiques, c'est au harpon qu'on se maquille
Si tu fais la tournée des bars, demain, tu sais qu't'auras du mal
Pour récupérer, à huit heures, ton permis au tribunal
C'est l'effet papillon petite cause, grande conséquence
Pourtant jolie comme expression, petite chose, dégât immense
Le papillon s'envole, le papillon s'envole
Tout bat de l'aile
Le papillon s'envole, le papillon s'envole
Tout bat de l'aile
Bon partage !
Un petit bonus de Pierre :
Petite cause, grands effets
ou
L’effet papillon,
Le battement de cils à peine perceptible
avait fait bel effet sur son cœur au repos.
Quand l’œil lui fit de l’œil, ce fut irrésistible,
logique enchaînement : changement de tempo !
Pour faire l’inventaire : exploration lancée !
De haut en bas la chère avait de quoi troubler !
Un très joli minois, une belle avancée
et l’étage du bas était très bien meublé !
Deux ou trois rendez-vous : repas en tête à tête
et déjà les genoux qui cherchent les accords :
prémices d’ouragan menant au corps à corps !
Du souffle du désir à la grande tempête !
Un battement de cils menant au tourbillon :
parfaite illustration de l’effet papillon !
Canicule : " Hécatombe, " un poème de Pierre écrit en 2003 ! + " Quand la canne ou la cane va, tout va! " de ... Rotpier ... juste pour rigoler !
.
Nom de Zeus : qué calor !
Un petit rappel !
Un poème écrit en 2003
Image travaillée par moi-même
Hécatombe,
Il faisait chaud … très chaud !
La nature avait certainement une dent
- ce n’était pas possible autrement ! -
contre les hommes !
Un vieux compte à régler avec les fils d’Adam !
Et … sûrement pas une histoire de pomme !
Plutôt une histoire d’accroc.
Ce fameux accroc
dans la vaporeuse parure d’ozone
de notre bonne vieille Terre !
Le soleil avait bien vu la brèche
qui avait envoyé ses rayons
- gigantesques bataillons d’Amazones ! -
décocher leurs traits brûlants !
En dessous, tout grillait :
l’herbe, les plantes, les arbres,
les animaux et les hommes !
Et, comme toujours, les plus faibles trinquaient.
Animal intelligent, l’homme réagissait.
On s’occupait activement des plus jeunes,
mais des vieux, on n’avait pas toujours le temps,
ou ils ne se plaignaient pas trop,
ou bien… on les avait tout simplement oubliés !
Alors, ils tombaient comme des mouches,
desséchés, pareils aux vieilles souches
dont l’écorce se fendille avant de se détacher.
La nature - en représailles peut-être ? -
avait décidé cette naturelle,
implacable et brûlante euthanasie.
Toute guillerette, la mort faisait sa moisson :
il est vrai que c’était de saison !
Mais… tout à son souci de bien faire
- remarquait-on dans les hautes sphères ! -
elle y mettait quand même une indécente frénésie !
Il faisait chaud … très chaud
… dans les ministères !
Les responsables, qui n’avaient rien vu venir,
ne savaient plus comment s’en sortir !
L’opinion publique attendait des explications,
on lui disait : « nous avons pris toutes les dispositions ! »
Bref, on tentait de l’emberlificoter !
Il faisait chaud … très chaud
… dans les ministères :
les fusibles commençaient à sauter !
Pierre Dupuis
Nota :
Bien sûr, les politiques ont retenu la leçon et cela se passe mieux maintenant.
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Mais, ne nous laissons pas abattre et rions un peu !
Images du net !
Quand la canne ou la cane va, tout va !
ou
Le fermier facétieux,
On peut très bien être un fermier
et être adepte des boutades,
« la boutade me monte au nez ! »
était une de ses tirades !
Il adorait les calembours,
surtout ceux avec le mot « cane »,
ce volatile de basse-cour
à qui il ordonnait : « ris cane ! »
Comme il lui fallait s’appuyer,
il aimait bien aussi sa canne,
cadeau de monsieur le curé
avant que le pauvre abbé cane !
Je m’en vais vous énumérer
quelques jeux de mots de son cru,
ils ne sont pas tous éthérés
mais ne parlent jamais de c - - !
La cane marche à petits pas,
elle avance et elle tournaille,
c’est ainsi que la cane va
où voulez-vous que la cane aille !
Elle prend de l’eau dans son bec,
s’envole et la largue pépère,
recommençant tout aussi sec :
quand ça lui plait le cane adhère !
Un jour d’orage et de grand vent,
dans la rivière très gonflée,
il y eu un puissant courant
et l’on y vit la cane happée !
.
C’est alors que passait Zoé
qui l’attrapa à l’épuisette
« Elle a sauvé la cane … ohé ! »
s’écria en dansant Suzette !
Un jour de très vilains bandits
l’enlevèrent dans une cage
contre rançon pour le jour dit :
elle fut une cane otage !
Quand on chantait - toujours gratis ! -
elle préférait les romances,
on l’appelait la cane à bis :
elle voulait qu’on recommence !
Il avait un âge certain
et marchait avec une canne :
peut-être bien que ce mâtin,
de tout là-haut il en ricane !
Car le bougre s’en est allé
en exigeant d’avoir sa canne
dans son cercueil pour lui parler :
avec elle pas de chicane !
Il lui portait grande attention,
il l’avait surnommée « Icule »,
il est mort d’une insolation
emporté par la canicule !
Moi j’adorais cet homme sage
qui aurait pu me conseiller
pour épargner mon entourage :
on ne sait jamais quand caner !
Rotpier
Il y a mousse et mousse : petite explication de mon absence sur les blogs !
Et oui ! J'ai des excuses !
Il y a :
Mousse
Et mousse !
Il y a mousse et mousse,
Bien sûr il y a mousse et mousse
la toute fraîche que l’on boit
au troquet ou alors chez soi
tranquillement ou sur le pouce !
Mais il y a aussi la mousse
qui s’accumule sur les toits
qu’il faut bien enlever ma foi
et qui à chaque fois repousse !
Et pour le faire on se retrousse
les manches et une deux trois
on y va et pas de guingois
pas à la va comm’ je te pousse !
Et l’on nettoie et l’on démousse
c’est dur mais on n’a pas le choix
et entre deux bien sûr on boit
une petite et fraîche mousse !
Rotpier
Photo personnelle
Photo de Dame Ginette ... et oui, c'est moi !
Toujours de Dame Ginette !
Alors, j'ai des excuses ou pas ?
Et je n'ai pas fini !
Mais ... dans une semaine et demi : nous partons en vacances ! Ouf !
Pierre ou le Rotpier: c'est au choix !