poesie
" Passage à gay " ... un poème flottant de ... Rotpier !
C'est un ancien poème pas très académique mais tant pis, je me remouille ... le remets et j'en rajoute une couche comme on dit dans les maternités !
... avec, en bonus une petite énigme !
Je vous rassure tout de suite :
je n’ai pas viré ma cuti !
Les images sont du net !
Passage à gay,
Son petit ami le quitte :
un gay part,
un gay pleure.
C’est la jungle : tout va vite !
Léo part,
tout à l’heure.
Gaspard pleure.
Pleure pas Gaspard :
ainsi vont les vits …
qui se rencontrent,
s’aiment, se mesurent, s’affrontent
et puis s’enfuient !
Eh ! oui, mon petit Gaspard :
C’est ça la vie !
Quoi ?
…c’est touffu ?
Non ! C’est concis !
C’est concis et … pas si con !
… Si ? … Ah bon !
Mais c’est tout vu,
triste ou gai, ce sera tout !
Ce n’est pas très académique :
Je …le… sais !
Mais à toute polémique
je vous prie de surseoir !
… J’ai trop à faire ce soir !
… Hou hou !
Rotpier
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La petite énigme promise qui reste dans la veine du poème :
Si tu es
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
... Je me carapate avant d'avoir tous les gays sur le dos !
Le Rotpier
Le poème du jour : " Lily la rousse ou Lily la secousse, " de ... Rotpier !
Préambule :
Stupeur et tremblements !
Il est possible que le tremblement de terre en Ardèche ait été causé par l’activité humaine : https://www.lyoncapitale.fr/actualite/seisme-en-ardeche-et-si-lorigine-du-tremblement-de-terre-etait-humaine/
Il est certain que le tremblement de chairs évoqué ci-après est causé par une activité humaine de grande intensité. Je vous propose de l’étudier … avec ou sans sismographe !
Lily la rousse
ou
Lily la secousse,
Elle était rousse et pas manchote
pour tout ce qui touchait au lit
ses amis l’appelaient Lily
mais son prénom était Charlotte.
Elle n’aimait pas la parlote
qui disait-elle ramollit
« Ce serait un casus-belli
de ne pas ôter ma culotte ! »
Elle n’avait pas froid aux yeux
jouant à des jeux périlleux
d’une très grande magnitude :
Huit sur l’échelle de Richter
provoquant une foultitude
de violents tremblement de chairs !
Répliques du sonnet :
Et les répliques qui suivaient
étaient encore redoutables
l’épicentre étant très instable
prêt à repartir sans filet !
Nul besoin d’être un grand expert
du champ des plaques tectoniques
pour amorcer la mécanique
à l’endroit ou bien à l’envers !
.
Sur l’échelle de Mercalli
elle était aussi bien placée
championne des fortes poussées :
une épouvante pour les lits !
Pierre Perret l’aurait célébrée ainsi, sur l'air de ... Lily :
Un véritable tsunami, Lily
Une éruption du Stromboli, Lily
Une catastroph’ pour les lits
Un avant-goût du Paradis
L’antithèse du ramolli !
Ell’ n’aimait pas les mous du dos, Lily
« Vas-y ! » était son seul credo, Lily
Il ne faisait pas bon caler
Pendant la grande chevauchée
sous peine de méchants lazzis !
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
Le poème non siliconé du jour: " L’emprise du mammaire sur le maire, " de ... Rotpier !
Les élections municipales se profilent à l’horizon.
Je vous propose d’aborder un coté peu développé ( !!! ) des risques du métier de maire…
Image du net
L’emprise du mammaire sur le maire,
ou
Une affaire bien en main,
Elle avait décidé un jour
de séduire le nouveau maire,
elle connaissait son affaire,
pour elle c’était du velours !
Elle avait collé sans détour
ses protubérances mammaires
- chose pas très protocolaire ! -
sous ses yeux et c’était du lourd !
Sans opposer de résistance
il s’écria « mais c’est Byzance ! »
et il la suivit dans son lit !
Pour lui montrer son savoir-faire
elle prit sans à priori
bien en main les choses du maire !
Résultat :
Ah ! Que c’est bon lui dit l’édile,
j’aurais été un imbécile
de refuser pareil cadeau :
ton corps est un eldorado !
Plutôt que de gérer la ville
avec tous ces gens versatiles,
je vais donner ma démission
pour assouvir notre passion !
Ce n’était pas qu’une promesse,
il quitta de façon expresse
sa charge de premier élu !
Bien sûr il y eu des commères
pour parler d’histoire de cul
… ce qui fit rire l’ex-maire !
Epilogue :
Et ils eurent beaucoup d’enfants
même que l’un devenu grand
s’empara du fauteuil de maire
à la grande joie de son père !
Sa mère lui dit « Bien mon grand,
je trouve cela épatant
mais je vois que ta secrétaire
est bien dotée coté mammaire !
Cela ne m’étonnerait pas
qu’en voyant de pareils appas
tu laisses tomber la mairie ! »
Et sa mère avait bien raison,
pour s’occuper de l’égérie
il rédigea sa démission !
Moralité :
Que l’on soit curé ou bien maire,
on ne peut pas tout assumer :
sa charge et aussi s’occuper
de tout ce qui touche au mammaire !
On se défroque, on démissionne,
et l’on passe de Saints à seins,
de l’écharpe aux tentant tétins
… pour les beaux yeux d’une mignonne !
Certains ne suivent pas l’adage,
ils font les deux chose à la fois,
je suis peut-être un pisse-froid
mais je dis : « C’est du bricolage ! »
Le poème du jour : " L’homme de Vitruve " ou " Quand Léonard De Vinci synthétise et concrétise, " de ... Pierre
... Ne me dites pas que je n’ai pas de suite dans les idées !
Nous allons bientôt avoir des triangulaires, mais je vais vous parler aujourd’hui de cercle et de carré sans boucler pour autant l’épineux problème de la quadrature du cercle, car même les génies s’y sont cassé les dents…
Citation de Léonard De Vinci :
« La simplicité est la sophistication suprême. »
L’homme de Vitruve
ou
Quand Léonard De Vinci synthétise et concrétise,
Passer d’une étude au dessin
transcrire du bout de la plume
l’homme idéal et sans costume
voila quel était son dessein.
Jambes écartées et bras levés
avec le nombril comme centre
l’homme parfait dans un cercle entre
et l’équilibre est assuré.
Pour l’inscription dans un carré
pieds joints bras à l’horizontale
avec en position centrale
le nécessaire à procréer.
En un coup d’œil le résumé
d’une étude de l’architecte
Vitruve qui vraiment respecte
l’esprit d’idéal affirmé.
Mais …
Mais pourquoi ai-je donc écrit
ces mots qui dans le fond embrouillent
je ne suis qu’une pâle andouille
restez donc avec De Vinci !
Nota :
Certains l’appellent Léonard
familiarité déplacée
pour un génie de la pensée
de la peinture et d’autres arts !
A l’occasion de l'exposition Léonard De Vinci au Louvre : Mona Lisa et sa petite soeur : "Petite soeur," ... le poème du jour de ... Pierre !
A l’occasion de l'exposition Léonard De Vinci au Louvre :
Je vous propose une rediffusion :
Avec le grand Léonard De Vinci
… on n’en a jamais fini !
Voilà la petite sœur de la Joconde !
Qui l’a peint ? Degarenne, un élève du maître ?
Personne ne le sais.
Un lien pour en savoir plus :
Petite sœur,
Bonjour petite sœur,
je te croyais perdue !
Pour moi c’est un bonheur,
une joie éperdue !
Léonard qui m’a peint
a laissé son élève
me copier un matin,
un grand sourire aux lèvres !
Toi tu es au Prado
et moi je suis au Louvre,
ce serait un cadeau
qu’un jour on se retrouve !
Je vois déjà d’ici
nos portraits côte à côte,
les regards ébahis :
Ah ! Nous aurions la cote !
Sourires malicieux,
regards énigmatiques
multipliés par deux :
ce serait fantastique !
Nous pourrions à l’accueil
nous faire en la seconde
un tout petit clin d’œil
… un clin d’œil de … Jocondes !
Pierre Dupuis
http://www.evous.fr/Insolite-Il-y-aura-deux-Joconde-au-Louvre-en-mars-2012,1174098.html
Un lien vers un de mes billets
où j’évoquais déjà Mona Lisa :
http://rotpier27.wordpress.com/2011/02/04/la-joconde-ou-mona-lisa-lacrostiche-du-jour-de-pierre/
" L’éternel révolté " ou " Contre la dictature de notre moi supérieur, " ... le poème du jour de ... Pierre
Image du net
Préambule :
Il y a un perpétuel combat entre
notre ego et notre moi supérieur.
L’éternel révolté
ou
Contre la dictature de notre moi supérieur,
Parfois je me dis :
tu devrais faire ceci
tu devrais faire cela
ce que tu as fais n’est pas fameux
tu aurais pu faire beaucoup mieux
et puis ceci
et puis cela.
Bref, ne soyons pas bégueule :
je m’engueule !
Ensuite, je me calme,
je fais front et je me dis :
« Tu es libre mon garçon
tu n’as pas à recevoir de leçons,
voir d’ordres, de ton moi supérieur,
cette entité despotique et tyrannique
se réclamant de la métaphysique !
Alors, relativisant, je souris en haussant les épaules,
me sentant bien dans mon rôle
et je poursuis mon petit bonhomme de chemin
en laissant ce déclencheur de doute
tout estomaqué sur le bord de la route
sans regret ni remords
et je me dis que je n’ai pas tort.
Mais, comme je suis un garçon bien élevé,
je reste poli et n’esquisse pas, gouailleur,
le moindre bras d’honneur
… pas plus qu’un gros mot
comme me le souffle mon ego !
…Correction ou circonspection ?
" La couette ce n’est pas chouette " ou " Les couettes … aux oubliettes ! " un doux poème pamphlet de ... Rotpier !
Je l'avoue: je hais les couettes !
D'où ce doux pamphlet !
Mordieu ! Une couette ! ( image du nette )
La couette ce n’est pas chouette
ou
Les couettes … aux oubliettes !
Quoi de plus bête qu’une couette !
Ne jouez pas la stupéfaction
vous avez compris la question
ne tentez pas de pirouette !
Vous restez comme une statuette
rigide et sans conversation
pas plus causant que deux poissons
régurgité par une mouette !
Je vais donc - saperlipopette ! -
me fendre d’une explication
pour étayer ma conviction
ma théorie n’est pas abstraite !
Beaucoup de gens sur leur lit mettent
une couette en toute saison
c’est vraiment de la déraison
et de la bêtise complète !
Tout cela ne vaut pas tripette
c’est tout comme si nous n’avions
pour nous mettre sur le croupion
qu’un gros manteau en peau de bête !
Pour l’hiver OK là c’est chouette
mais pour les trois autres saisons
rien à se mettre à l’horizon
on caille ou on sue des gambettes !
Moralité :
Entre trop couvert ou à poil
voila à quoi conduit la couette
dont le lobby de façon nette
a fait un travail colossal !
Dans un grand élan collégial
reprenons draps et couvertures
qui selon la température
s’ajustent et c’est vraiment royal !
Oui mais, vous allez me dire : que faire des couettes ?
On pourrait en faire un grand feu
mais ça polluerait la planète
recyclons-les… en quoi mazette ?
à vous de jouer c’est le grand jeu !
La balle est bien dans votre camp
il faut vous bouger les méninges
vous montrer plus malin qu’un singe
s’entraînant pour le french-cancan !
Celui qui gagnera aura
droit à une belle médaille
une récompense de taille :
il verra croitre son aura !
Il sera de tous les débats
défendant sa riche trouvaille
et il aura des funérailles
comme on n’en voit plus ici-bas !
Du coup Johnny sera jaloux
et Laetitia pâle de rage
j’entends déjà les commérages :
« Sûr qu’il va sortir de son trou ! »
Passant à la postérité
on guillochera sur sa tombe :
« A celui qui sorti de l’ombre
a secouru l’humanité »
.
Sans compter que tous les canards
se rappelant de leurs ancêtres
plus plumés qu’une boite à lettre
lui voueront un culte de star !
Mais … j’ai une idée tout à coup !
Je serais peut-être l’idole des canards ?
Pourquoi ne pas les recycler
en doudounes belles et chaudes ?
N’est-ce pas une idée finaude
serait-ce moi qui ait la clé ?
Trois doudounes par unité
cela me parait raisonnable
un pari largement tenable
bien loin de toute absurdité !
Une seule exception mordieu !
Compte tenu de son volume
et de la grandeur du costume :
une seule pour Depardieu !
" L’erreur mortifère du trouvère, " la fable du jour de ... Rotpier !
Fable,
L’erreur mortifère du trouvère,
Oyez oyez les braves gens
écoutez bien cette légende
pour deux ou trois pièces d’argent
je vous dis tout, que l’on m’entende.
Je ne suis qu’un barde à mi-temps
un poète de contrebande
un troubadour intermittent
qui vit sans aucune prébende.
Certains diront « C’est affligeant
vite une corde et qu’on le pende ! »
d’autres beaucoup plus indulgents
me pardonneront sans attendre.
J’espère que les bienveillants
seront le plus gros de la bande
qu’ils me défendront âprement
je dois avouer que j’appréhende.
L’histoire :
C’était au temps des chevaliers
qui s’en allaient pour les croisades
laissant leurs dames pour rallier
le roi et toutes ses brigades.
Ayant peur d’être cocufiés
ils recouraient à la ceinture
de chasteté qu’un serrurier
fixait avec désinvolture.
Désinvolture … et puis mon œil !
Il rêvait en douce - Mazette ! -
de se changer en écureuil
pour y déposer ses noisettes !
Cette ceinture était…
Une offense à l’intimité
et une entrave pour l’hygiène
une grande incommodité
pour la toilette quotidienne.
Tant et si bien que fréquemment
la place n’était pas très saine
les MST régnaient en grand
je ne vous décris pas la scène.
C’est dans cette situation
que naquit un amour intense
entre un barde de profession
et une dame en abstinence.
Elle lui dit : « Beau troubadour
délivre-moi de ce supplice
et ensuite fais-moi l’amour
deviens mon fabuleux complice ! »
Négligeant toute précaution
il vint à bout de la ceinture
et plongea sans circonspection
dans le plaisir et la luxure.
Égarement bientôt fatal
car la septicémie en place
lui transmit coté génital
une maladie très pugnace.
.
Il en mourut au bout d’un mois
et se forgea une légende
qui se répandit et ma foi
perdure depuis des calendes.
Ses amis mirent sur sa tombe cet épitaphe-précepte :
« Avant de mettre le couvert
rappelle-toi de ce trouvère qui
en plongeant dans un trou vert
se retrouva six pieds sous terre ! »
Voila, voila, vous savez tout
avant l’ultime croche-patte
gratifiez-moi de quelques sous :
je ramasse et me carapate !
J’entends déjà les gros sabots
de tous ceux qui veulent me pendre
moi qui ne songeais in petto
qu’a un très grand service à rendre !
Entendez-vous ces enragés
mon bon Monsieur de La Fontaine
voulant me conduire au gibet
comme un abject croque-mitaine !
Je m’attaquais aux MST
par le biais d’une belle fable
et ils essaient de m’attraper
les gens ne sont plus très affables !
Je sais que les temps ne sont plus
propices à la poésie
le poète vit en reclus
en attendant l’euthanasie !
Le pragmatisme tue le vers
comme les vers le vermifuge
de nos jours tout va de travers
l’aède se fait lucifuge.
Rotpier
" Accroche-toi, " Le poème du jour de ... Pierre
Image du net
Accroche-toi,
Situation presque banale
que celle d’un homme sur un lit d’hôpital
à deux doigts du bout du rouleau
mais échappant encore au dictat des tuyaux.
Il avait des visites, beaucoup de visites.
Des longues et des brèves
qu’il vivait parfois comme dans un rêve.
Y revenait un leitmotiv … le leitmotiv !
Formule triviale en soi
mais qui ordinairement motive :
« Accroche-toi ! »… « Accroche-toi ! »
Sa femme lui disait : « Accroche-toi ! »
Ses enfants lui disaient : « Accroche-toi ! »
Ses petits-enfants lui disaient : « Accroche-toi ! »
Ses amis lui disaient : « Accroche-toi ! »
Ses voisins, des gens très bien,
lui disaient : « Accrochez-vous ! »
Certains, sautant le pas, lui disaient : « Accroche-toi ! »
Bref, tout le monde lui disait de s’accrocher.
Fatigué, il était infiniment fatigué.
Un matin, on l’a retrouvé accroché
… accroché au bout d’un drap tressé et noué
autour de la canalisation d’arrivée d’oxygène.
Ses poumons, eux, n’en avaient plus.
Situation embarrassante s’il en est.
Fâcheux… très fâcheux, n’est-ce pas ?
Pourtant, cela arrive, la preuve.
Pour tout le monde ce fut une dure épreuve.
Mais … remettez-vous !
Allez ! Remettez-vous !
Vous n’allez pas vous mettre à chialer quand même !
Accrochez-vous !
Oh ! Mazette ! Saperlipopette ! … La boulette !
Bonne et belle journée !
" A l’endroit ou bien à l’envers, " ou " Lorsque le délire de la tarte t’atteint, " ... un poème un peu leste de ... Rotpier
.
L’hôtel Tatin
A l’endroit ou bien à l’envers,
ou
Lorsque le délire de la tarte t’atteint,
Dans les années mille neuf cent
dans un joli bourg de Sologne
des hommes faisaient sans vergogne
des rêves fous et indécents.
Ils rêvaient de feuille à l’envers
avec deux jolies jeunes femmes
les sœurs Tatin tout feu tout flamme
printemps été automne hiver.
C’était à Lamotte-Beuvron
haut lieu des rendez-vous de chasse
au gibier d’eau à la bécasse
des fortunés et des barons.
Sans compter les hommes du cru
qui côtoyaient toute l’année
les deux sœurs joliment tournée
en rêvant au fruit défendu.
A l’endroit ou bien à l’envers
ils auraient bien croqué la pomme
on ne reste pas gentilhomme
quand on peut mettre le couvert.
Ils avaient percé le secret
visant la tarte renversée
aux pommes caramélisée
mais ils savaient rester discrets.
.
Ils se voyaient bien appliquer
aux deux sœurs la même tactique
un tantinet acrobatique :
bien empoigner et renverser.
Tarte Tatin ou sœurs Tatin
une seule et même recette
pour le gâteau ou les sœurettes :
on retourne et c’est le festin.
Véritable menu de roi
craquantes et appétissantes
étaient-elles toujours partantes
à l’envers ou bien à l’endroit ?
Péroraison :
C’est le mythe des sœurs Tatin
entre vérité et folklore
mais que jamais tu n’édulcores
lorsque le fantasme t’atteint.
Mais tout conte mis de coté
étaient-elles jolies ou tartes
celles qui servaient à la carte
le célèbre dessert sucré ?
Si elles ont eu des amants
sont-elles restée terre-à-terre
en pratiquant le missionnaire
qui manque beaucoup de piquant.
Qui pourra nous le dire, qui ?
étaient-elles chaudes ou froides ?
D’un caractère ouvert ou roide ?
Il ne l’a pas dit Curnonsky ! (1)
A-t-il lui-même vérifié ?
En a-t-il parlé à Vaudable ? (2)
Ont-ils eu des propos pendables ?
Tout cela reste à clarifier.
Rotpier
1) Maurice Edmond Sailland, dit Curnonsky, né à Angers le 12 octobre 1872 et mort à Paris le 22 juillet 1956 (à 83 ans), est un gastronome, humoriste et critique culinaire français, surnommé « le prince des gastronomes ».
Souce : Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Curnonsky
2) Louis Vaudable : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Vaudable
Les sœurs Tatin
... Bon appétit !