poesie
"Travail sans filet… mais très dérivant," un poème sur corde tendue de ... Rotpier !
Le poète est un funambule ... mais il ne travaille pas sans fil ... conducteur !
Image du net
Travail sans filet… mais très dérivant,
J’ai connu un poète gay,
ses rimes étaient monotones
peu profondes et très atones,
on pouvait les passer à gué !
Elles terminaient en « filé »
ou bien en « manche » ou bien en « cule »,
sans évoquer les renoncules,
pas plus que la pêche au filet !
J’ai cessé de le fréquenter
dès lors qu’il m’a fait ses yeux tendres,
je me suis enfui sans attendre :
pas question de le contenter !
Si je suis très large d’esprit,
ailleurs je refuse de l’être,
je ne veux pas me laisser mettre
… même si l’on m’offre un bon prix !
Je ne veux pas d’un avenir
du genre Sodome et Gomorrhe,
je ne suis pas un matamore,
je vous somme d’en convenir !
Péroraison rimant avec raison…
Je vous sens assez offusqués,
je ne veux plus que ça dérape
j’arrête là, je me rattrape :
je boycotte la rue du quai !
Mais …
J’ai plus d’une corde à mon arc,
ne me collez pas d’étiquette
j’écris aussi quelques bluettes
que je récite dans les parcs !
Mais de nos jours les amoureux
n’aiment plus guère les poèmes,
ils ne déclarent leurs « Je t’aime ! »
que sur Facebook … les malheureux !
Nous n’avions point besoin d’écran
pour bien maîtriser le tactile
surtout en dessous du textile
… c’était autrement enivrant !
Et nul besoin de logiciel,
ni de satanés de mots de passe,
il n’y avait guère d’impasse
pour aller au septième ciel !
Rien à faire d’applications
pour connaître la marche à suivre,
ni de valider pour poursuivre :
tout se passait à l’intuition !
Bien sûr on finissait à plat
un peu comme les batteries,
c’était la seule analogie
… vous souriez ? … c’est déjà ça !
Mais tout cela c’est du passé,
plus je vieillis, plus je radote,
je me sauve, je m’escamote,
pour éviter de ressasser !
Sans être par trop dépassé
dans mon check-up des points clignotent,
ça sent l’argus et la décote :
j’approche du vieux con cassé !
Le poème du jour tout frais sorti de la criée : " Comme le fil d’un couteau, " ou " La rousse qui aimait les langoustes " de ... Rotpier
Comme le fil d’un couteau,
ou
La rousse qui aimait les langoustes
Elle était jeune elle était rousse
dotée d’une belle frimousse
sa taille était cambrée et douce
et elle adorait les langoustes !
Il était beau il était mousse
tout jeune pêcheur de langoustes
il ne connaissait pas la frousse
ni l’embarras qui éclabousse !
Une nuit sous la lune rousse
sur un joli tapis de mousse
ils jouèrent à trousse-trousse
et ce fut la grande secousse !
C’était une réelle rousse
une peau tachetée et douce
elle venait à sa rescousse
quand il flanchait et criait : « Pouce ! »
Elle était folle de son mousse
il lui ramenait des langoustes
qui cuisinées au pamplemousse
donnaient du peps pour les secousses !
Leur passion devint aigre-douce
quand elle apprit qu’une autre rousse
l’avait entraîné sur la mousse
sans que pour autant il ne tousse !
Elle détesta les langoustes
lui s’en alla à la cambrousse
d’où venait la traîtresse rousse :
au fil du temps l’amour s’émousse !
Péroraison :
Mais j’en entends au fond qui gloussent
doutant de ma saga des rousses
leur scepticisme m’éclabousse
je préfère mettre les pouces !
Vous ne saurez pas tout des rousses
à moins d’aller mettre une rouste
à ces vilains qui se trémoussent
d’aise en grignotant des mangoustes !
Et tant pis si je les courrouce
je retourne dans ma cambrousse
faucher mes foins et ma jarousse
pour y coucher ma muse rousse !
Ou bien alors …
Ou bien alors je la retrousse
je la retourne et je la trousse
la cramponnant pour qu’elle se vousse
aussi cruel que Barberousse !
" De la chauve-souris à l’homme, " ou " La chaîne de contamination du covid-19, : " le poème du jour de ... Pierre
Toutes les images sont du net et je les ai seulement organisées !
De la chauve-souris à l’homme,
ou
La chaîne de contamination du covid-19,
Il était un méchant virus
arrivé du fond de la chine
et qui avait pour origine
la chauve-souris rhinolophus.
Cette dernière mortibus
c’était transformée en cantine
pour des fourmis très levantines :
un repas digne d’un négus !
Passait par là un pangolin
qui remarqua le beau manège
il aurait été sacrilège
de ne pas en faire un festin.
Un chinois croisant son chemin
se dit voilà pour ma Chimène
un cadeau digne d’une reine :
il le trucida au gourdin !
Entre sa chair à déguster
fine goûteuse et succulente
ses écailles aux vertus soignantes
difficile de résister !
Et le chinois fut infecté
il toussa de façon violente
postillonnant une affolante
giclée de virus activé !
Le covid dix neuf démarra
une progression fulgurante
profitant de la sidérante
mondialisation des états.
L’Europe bientôt dégusta
et connut une déferlante
de malades et de morts lentes
ou rapides selon les cas.
Chaque pays faisait au mieux
selon ses moyens et sa science
tout le monde avait pris conscience
que le mal était insidieux.
Certains s’en remettaient à Dieu
chacun le sien de préférence
il y a de la concurrence
chez ceux qui promettent les cieux !
Se croyant toujours le plus fort
le bouffon-chef de l’Amérique
dans un grand discours rhétorique
déclara que l’on avait tort.
Tort de s’inquiéter sur le sort
du pays c’était chimérique
jusqu’à ce que le vampirique
covid dix neuf sème la mort.
Le fanfaron le fier à bras
fit rapidement marche-arrière
les gens tombaient comme des pierres
et cela dans bien des états.
USA ou pas USA
ne connaissant pas les frontières
le virus à l’âme guerrière
se déplaçait à très grand pas !
Un état avait sa faveur
et c’était l’état de Floride
où riches de fric et de rides
les vieux recherchaient la chaleur.
Il s’abattit avec fureur :
on lui avait lâché la bride
les gens dehors les maisons vides
tout était fait pour son bonheur !
A New-York il trouva aussi
un excellent terrain de chasse
dans les quartiers de basses classe
Corona n’eut pas de sursis !
Le Queens le mit en appétit
là où des familles s’entassent
sur des vieux lits ou des paillasses
c’était pour lui du pain béni !
Il infecta allègrement
bien d’autres pays dans le monde
peu de points sur la mappemonde
échappèrent à ce dément !
Et ce fut aux gouvernements
de juguler la vagabonde
infernale et maudite ronde :
un exercice embarrassant.
Devant le péril grandissant
les oppositions intestines
mirent prudemment en sourdine
leurs habituels dénigrements.
Leurs états-majors très prudents
pratiquaient une discipline :
pas d’allégations assassines
on verra ça au bon moment !
Péroraison :
Si le covid me fout la paix
s’il traîne plus loin ses savates
et s’il ne me fait pas aux pattes
je reviendrai sur le sujet.
Quand ? Là le mystère est épais
la conjoncture est délicate
n’ayant pas le choix dans la date
je me dois d’être circonspect.
Le plus vite sera le mieux
car le confinement détraque
certains se retrouvent patraques
sans avoir croisé le vicieux !
Il est grandement pernicieux
d’être enfermé dans des baraques
ou des palais paradisiaques
peu importe l’endroit du lieu !
Mais, gardons espoir…
Espérons qu’il ne vire pas
tout comme la poule qui mue
cette chose s’est déjà vue
alors là bonjour les dégâts !
Incertitude et gros tracas
c’est la vérité toute nue
on ne peut naviguer qu’à vue
dans un pareil coup de tabac !
Confinés ou pas : parlons d'amour ! Le poème du jour : "Côte d’amour," de ... Pierre
Remarque :
Sac et ressac : n’est-ce point une belle image de l’acte d’amour ?
J'espère que vous n’aurez pas trop de vague à l'âme ...
Photo de Jean-François Simon
Côte d’amour,
C’est la mer qui courtise
les éperons rocheux
ou bien eux qui la grise
la pénétrant un peu ?
D’éperons en calanques
résonnent leurs amours :
ils ne sont pas en manque
de câlins, de mamours !
Si la houle s’en mêle,
on retrouve alentours,
l’odeur forte et charnelle
de l’écume du jour !
Dans un élan pudique,
le ciel, son vieil ami,
voile plages et criques
pour leurs ébats promis.
Peut-être que la lune
viendra pour un clin d’œil,
sans intention aucune
de dresser des écueils !
C’est la mer qui courtise
les éperons rocheux,
ou bien eux qui la grise
la pénétrant un peu ?
Pierre Dupuis
Cours de géométrie appliquée ... très appliquée : "Géométrie … variable," ... un poème de Pierre
Confiné pour être confiné, autant remettre à jour ses connaissances puisque nous avons le temps.
Je me suis remis à la géométrie appliquée, c’est toujours plus utile que de peigner la girafe… encore que cela lui évite d’avoir des nœuds dans la crinière !
C’est un sujet pointu qui ne conviendra pas aux obtus, mais vous qui êtes des gens ouverts à toute expérimentation, je ne doute pas que vous allez suivre mes conseils qui, en plus, sont gratuits !
Bonne géométrie donc et si vous vous découvrez des problèmes de parallélisme passez donc chez votre garagiste !
Et si après cela vous ne devenez
par champions en géométrie,
c’est à ne rien y comprendre !
Géométrie … variable,
Je suis resté jusqu’à quinze ans
- je vous le dis sans tricherie ! -
tout aussi nul qu’un bout de Zan
en devoir de géométrie.
Et puis un jour chemin faisant,
j’ai découvert la griserie
d’un moyen des plus séduisant
pour éclairer la théorie !
Bien maîtriser du bout des doigts
- une façon mnémotechnique ! -
tous les contours, envers endroit,
d’une certaine Véronique !
Pour commencer ( de haut en bas ! ) :
joli minois tout en ovale,
des cils en arcs, des yeux appâts
qui font de l’œil … c’est de la balle !
Dans un rayon très approché,
un nez mutin qui dévergonde
et pour finir de m’accrocher :
une bouche aux lèvres bien rondes !
En descendant encore un peu,
jolis volumes en demies sphères,
cercle marron juste au milieu :
- ell’ souriait et laissait faire ! -
Je m’attardais pour m’assurer
que les courb’ étaient symétriques
et qu’après avoir mesuré,
les cercles étaient concentriques !
A jouer à ce petit jeu
on s’instruit de façon ludique,
on s’aperçoit - c’est fabuleux ! -
que l’on devient très méthodique !
Je mis le doigt un peu plus bas
sur un triangl’ bien isocèle,
dont le sommet - oh ! la la la !-
conduisait à des parallèles!
Parallèles sur le moment,
mais à géométrie variable :
formant un angle - houlà maman ! -
s’ouvrant de manière appréciable !
Je suis resté approfondir
mon étude sur le système,
allant jusqu’à me dégourdir
en ajoutant mon apothème !
Je vous conseille, jeunes gens,
cette méthod’ mnémotechnique,
pas obligé absolument
que ce soit une « Véronique » !
Mais ce prénom est un cadeau
pour ce qui est de la technique :
diminutif égal « Véro »
pour ce qui reste … et bien t’appliques !
Pierre Dupuis
Cours de géométrie appliquée déjà dispensé
mais il faut toujours se remettre à niveau !
Le poème du jour : " Le zébu de Bézu, " de ... Pierre
.
J’habite un petit village de Normandie ( 1500 habitants ) qui s’appelle Bézu-Saint-Eloi. Nous disons communément que nous nous rendons à Bézu tout court.
Bézu étant l’anagramme de zébu, cela m’a donné l’idée d’écrire un petit poème intitulé « Le zébu de Bézu » … pour les enfants mais pas que !
Je vous le soumets …
Image du net : Le lavoir du village
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Image du net !
Le zébu de Bézu,
- J’ai vu un zébu à Bézu !
- Un quoi ? Un zébu à Bezu !
… Mais mon cher, vous avez trop bu !
- Que nenni ! Je l’ai vu vous dis-je !
N’allez pas croire que j’attige :
Votre scepticisme m’afflige !
- Pardon … mais quand même, un zébu !
Dites, vous n’auriez pas confondu
Avec un gros taureau bossu ?
- Je connais les taureaux mon cher !
Je ne ferais pas cet impair
Même sans être un grand expert !
- Alors, je ne sais plus que croire,
Voilà une drôle d’histoire
A dérouter un auditoire !
Mais …
Tiens, voila notre ami Albert,
Notre je sais tout très disert.
Alors, quoi de neuf mon cher Albert ?
- Le cirque a perdu un zébu !
il est quelque part dans Bézu
… dites, vous ne l’auriez pas vu ?
C’est un zébu long tout bossu
Qui boite un peu bas mais sans plus,
Vous ne l’auriez pas entendu ?
Clic, clic, clic, clac… cela s’entend,
Cela se remarque vraiment
Clic, clic, clic, clac… c’est évident !
Mais …
Attendez… là-bas, au tournant,
… Clic, clic, clic, clac … assurément
C’est lui ! Oh ! Je suis bien content !
Il vient de la rue du lavoir,
Il a bu, c’était à prévoir
Et il revient par le trottoir !
C’est son grand ami le lama
Qui va être heureux comme un roi :
Tous les deux ne se quittait pas !
Quand même, un zébu à Bézu
Tout bossu, on aura tout vu,
hier encore qui l’aurait cru ?
Péroraison :
Ce n’est qu’un gentil mélodrame
un petit jeu sur l’anagramme
« Zébu - Bézu » voila la trame !
Je l’ai écrit pour les enfants
Mais s’il plait aussi aux parents
J’en serai bigrement content !
On peut l’étudier à l’école
Certains mots sont un peu des colles :
Tous aux dicos sans protocole !
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Image du net !
... Z'avez pas vu le zébu ?
Le poème du jour : "La pie" inspiré par le tableau de Claude Monet ... par ... Pierre
Moi, je suis bavard comme une pie ... mais c'est surtout du stylo !
.
"La pie" tableau de claude Monet
Images du net
Petit broderie poétique autour du tableau
de Claude Monet : « La pie ».
Un sonnet pour Monet … mais pas que !
Liminaire :
Elle est un peu comme une intruse
Sur cette toile où le frimas
A posé de façon diffuse
Son empreinte en très grand format.
Pourtant la couleur de ses plumes,
moitié neige, moitié charbon,
lui donne un merveilleux costume
qui fait qu’elle est au diapason !
La pie,
La curieuse est là qui observe
L’homme qui manie les pinceaux,
Elle sera sur le tableau,
Peut-être accroché à l’auberge ?
L’artiste n’a vraiment pas chaud,
Le froid est là qui le submerge,
Ses doigts sont raides comme verge
Avant de passer à l’assaut !
Chaque jour pour lui elle pose,
Même si le froid l’ankylose
C’est un rôle très passionnant !
Dans ce travail hors conformisme
On sent déjà poindre un tournant :
L’amorce de l’impressionnisme !
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D’abord refusée au salon*
Pour être trop avant-gardiste,
Cette toile montre le long
Chemin qu’empruntaient les artistes !
Certains mourraient avant d’avoir
Une quelconque renommée,
Finissant dans le désespoir,
Avec la raison entamée.
Là où Monet a réussit
D’autres n’ont pas eu cette chance :
L’époque des peintres maudits
Disparus dans l’indifférence !
Van Gogh ou Modigliani
Sont morts avant d’être célèbres :
Une fin en catimini,
Ténèbres avant les ténèbres.
Pierre Dupuis
* Celui de 1869.
" Main basse sur les fonds publics " ou " La face interlope de Pénélope, " le poème du jour polémique de ... Pierre
Image du net
.
.
Main basse sur fonds publics
ou
La face interlope de Pénélope,
Avec ses airs de chattemite
et sa grande circonspection
elle faisait bien illusion
mais l’honnêteté se mérite !
Une grande et belle hypocrite
ramasseuse de picaillons
sans se casser trop le croupion
et ne semblant pas fort contrite.
Bien sûr elle a fait profil bas
après avoir rempli son bas
sans s’être cassé la nénette !
Palper du pèze sans bosser
ça mérite les oubliettes
cachées du manoir de Beaucé !
Moralité :
On peut posséder un château
mais terminés les privilèges
quand l’idéal se désagrège
les châtelains vont au cachot !
Les nobles et les hobereaux
ne font plus tourner les manèges
ils tombent aussi dans le piège
de la justice aux froids barreaux !
L’impunité n’est plus de mise
on en est plus à la mainmise
du peuple par quelques seigneurs.
Empêchons toute résurgence
de ces suceurs de ces saigneurs
guettant la moindre négligence.
PS : C'est un poème polémique il est certain, mais, à ma décharge, j'ai bien connu Polémique Victor !
" Conversation entre pochards à Etretat … " ... une fadaise d'Etretat de ... Rotpier !
En souvenir d'un séjour fort agréable ( et presque totalement sobre ! ) sur la cote d’Albâtre, je vous livre une fadaise d'Etretat !
Image du net car les miennes sont moins nettes !
Conversation entre pochards
à Etretat …
Conversation de fil en Aiguille
au pied de la Porte,
- Être clochard à Etretat
est un cauchemar qui me hante :
sur un trottoir tout comme un tas
sans même une toile de tente.
- A Etretat ? … Pourquoi mon gars ?
Ce n’est pas une idée géante,
viens au pays du pastaga,
là-bas les nuits sont moins glaçantes !
- Si je deviens un jour clochard
autant que ce soit sur ma terre !
Et le calva, pour un pochard,
vaut bien l’anis : faut pas le taire !
Allez buvons près de la porte
et tant pis si dans notre état,
nous ne bafouillons de la sorte
que des fadaises d’êtres tas !
Nous graverons dans le calcaire
des souvenirs de pochetrons,
après nous casserons nos verres
pour ne plus boire qu’au litron !
Les touristes devant nos fresques
en resteront tout interdits,
trouvant cela très pittoresque,
bien supérieur aux graffitis !
Ils chercherons nos signatures
mais nous ne les graverons pas,
pour les générations futures
une belle étude de cas !
Nous resterons des anonymes,
des bienfaiteurs pour d’Etretat,
nous ne seront pas éponymes
et garderons nos galetas !
Et si du haut de la falaise
un jour on fait le grand plongeon,
il n’y aura pas de malaise
au sein de la population.
De nos pauvres vieilles carcasses
les crabes feront un banquet,
leur chair sera un peu plus grasse
au moment de les déguster !
Dans ce pays de grandes tables
où tous les crustacés sont rois
les péquins comme les notables
ravis se lécheront les doigts !
Et les palais fins en alerte
se demanderons bien pourquoi
au fond de leurs bouches expertes
reste comme un goût de calva !
Allez l’ami, allez confrère,
trinquons à ce bel avenir
après tout nos sommes des frères
et nous devons nous soutenir !
Allons gravons sur la falaise
nos états d’âme de buveurs,
le cœur vaillant et l’âme à l’aise
attaquons-nous vite au labeur !
Rotpier
Image bidouillée par le Rotpier !
" Fabliau sur corde raide, " : le poème du jour de ... Pierre
Image du net
De Griveaux à grivois, il n’y a qu’un pas,
à vous de le franchir ou pas !
Fabliau sur corde raide,
Ce n’est qu’un petit fabliau
pour ceux qui veulent monter haut
dans le cénacle politique
et ne pas perdre leur boutique.
Aujourd’hui on n’est plus hier
on est défait en un éclair
par une photo dérobée
et sur les réseaux étalée.
Vous qui êtes …
A gauche à droite ou au milieu
à la base ou auprès de Dieu
méditez ce petit adage
pour éviter le grand naufrage :
« Méfiez-vous des réseaux sociaux
où nichent de drôles d’oiseaux
qui viennent faire leurs emplettes
même une petite branlette
qui vous met la tête sous l’eau
… n’est-ce pas Benjamin Griveaux ! »
Moralité :
Il faut se méfier des selfies
qui frôlent la pornographie
à Paris ou bien au Creusot :
on cache son petit oiseau !
Péroraison :
Je vais être très critiqué
pour le vers seize c’est OK
j’ai l’habitude c’est classique
de trop tirer sur l’élastique !
Pour le dix-huit également
il ne faut pas nommer les gens
il parait que ça les ébranle
mais moi je m’en tape et -‘ - - - - - - - !
Terminaison :
Je vous avais bien prévenu
et pourtant vous avez tout lu
adeptes qu’à cela ne tienne
des chroniques rabelaisiennes !
De La fontaine à Rabelais
soyons fiers de l’esprit français
qui rayonne à travers le monde
par son génie et sa faconde !
Foin de quelques débordements
dans une fable ou un roman
un entrechat de paillardise
c’est sur le gâteau la cerise !
Rabelais, image du net