les chansons et les musiques que j'aime
Jean Ferrat, "L'amour est cerise" : Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Cette fois-ci :
Jean Ferrat :
« L’amour est cerise »
Tout est permis quand c'est beau !
Rebelle et soumise
Paupières baissées
Quitte ta chemise
Belle fiancée
L’amour est cerise
Et le temps pressé
C’est partie remise
Pour aller danser
Autant qu’il nous semble
Raisonnable et fou
Nous irons ensemble
Au-delà de tout
Prête-moi ta bouche
Pour t’aimer un peu
Ouvre-moi ta couche
Pour l’amour de Dieu
Laisse-moi sans crainte
Venir à genoux
Goûter ton absinthe
Boire ton vin doux
O rires et plaintes
O mots insensés
La folle complainte
S’est vite élancée
Défions le monde
Et ses interdits
Ton plaisir inonde
Ma bouche ravie
Vertu ou licence
Par Dieu je m’en fous
Je perds ma semence
Dans ton sexe roux
O Pierrot de lune
O monts et merveilles
Voilà que ma plume
Tombe de sommeil
Et comme une louve
Aux enfants frileux
La nuit nous recouvre
De son manteau bleu
Rebelle et soumise
Paupières lassées
Remets ta chemise
Belle fiancée
L’amour est cerise
Et le temps passé
C’est partie remise
Pour aller danser
Bon partage !
Rotpier
Georges Brassens : " Le roi boiteux " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Georges Brassens »
« Le roi boiteux »
Rien de nouveau dans la valse des carpettes …
Le roi boiteux
Un roi d'Espagne, ou bien de France,
Avait un cor, un cor au pied;
C'était au pied gauche, je pense;
Il boitait a faire pitié.
Les courtisans, espace adroite,
S'appliquèrent a limiter,
Et qui de gauche, qui de droite,
Il apprirent tous a boiter.
On vit bientôt le bénéfice
Que cette mode rapportait;
Et de l'antichambre a l'office,
Tout le monde boitait, boitait.
Un jour, un seigneur de province,
Oubliant son nouveau métier,
Vint a passer devant le prince,
Ferme et droit comme un peuplier.
Tout le monde se mit a rire,
Excepté le roi qui, tout bas,
Murmura: «Monsieur, qu’est-ce a dire ?
Je crois que vous ne boitez pas."
"Sire, quelle erreur est la votre!
Je suis crible de cors; voyez:
Si je marche plus droit qu'un autre,
C'est que je boite des deux pieds."
Bon partage !
Rotpier
Jacques Brel : " Les vieux " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Jacques brel »
« Les vieux »
Puisque nous n’en sommes pas loin ou que
de toute façon même les jeunes y viendrons…
Les vieux
Les vieux ne parlent plus
Ou alors seulement
Parfois du bout des yeux,
Même riches ils sont pauvres,
Ils n'ont plus d'illusions,
Et n'ont qu'un cœur pour deux.
Chez eux ça sent le thym,
Le propre, la lavande,
Et le verbe d'antan,
Que l'on vive а Paris,
On vit tous en province
Quand on vit trop longtemps.
Est-ce d'avoir trop ri
Que leur voix se lézarde
Quand ils parlent d'hier?
Et d'avoir trop pleuré
Que des larmes encore
Leur perlent les paupières?
Et s'ils tremblent un peu
Est-ce de voir vieillir
La pendule d'argent
Qui ronronne au salon,
Qui dit oui, qui dit non,
Qui dit: "Je vous attends".
Les vieux ne rêvent plus,
Leurs livres s'ensommeillent,
Leurs pianos sont fermés,
Le petit chat est mort.
Le muscat du dimanche
Ne les fait plus chanter,
Les vieux ne bougent plus,
Leurs gestes ont trop de rides,
Leur monde est trop petit,
Du lit а la fenêtre,
Puis du lit au fauteuil,
Et puis du lit au lit,
Et s'ils sortent encore
Bras dessus, bras dessous,
Tout habillés de raide,
C'est pour suivre au soleil
L'enterrement d'un plus vieux,
L'enterrement d'une plus laide,
Et le temps d'un sanglot
Oublier toute une heure
La pendule d'argent
Qui ronronne au salon,
Qui dit oui, qui dit non,
Et puis qui les attend.
Les vieux ne meurent pas,
Ils s'endorment un jour
Et dorment trop longtemps,
Ils se tiennent la main,
Ils ont peur de se perdre,
Et se perdent pourtant
Et l'autre reste lа,
Le meilleur ou le pire,
Le doux ou le sévère,
Cela n'importe pas,
Celui des deux qui reste
Se retrouve en enfer.
Vous le verrez peut-être,
Vous le verrez parfois
En pluie et en chagrin
Traverser le présent.
En s'excusant déjà
De n'être pas plus loin.
Et fuir devant vous
Une dernière fois
La pendule d'argent
Qui ronronne au salon,
Qui dit oui, qui dit non,
Qui leur dit: "Je t'attends",
Qui ronronne au salon,
Qui dit oui, qui dit non,
Et puis qui nous attend
Bon partage !
Rotpier
« Jacques brel »
« Les vieux »
Puisque nous n’en sommes pas loin ou que
de toute façon même les jeunes y viendrons…
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Les vieux
Les vieux ne parlent plus
Ou alors seulement
Parfois du bout des yeux,
Même riches ils sont pauvres,
Ils n'ont plus d'illusions,
Et n'ont qu'un cœur pour deux.
Chez eux ça sent le thym,
Le propre, la lavande,
Et le verbe d'antan,
Que l'on vive а Paris,
On vit tous en province
Quand on vit trop longtemps.
Est-ce d'avoir trop ri
Que leur voix se lézarde
Quand ils parlent d'hier?
Et d'avoir trop pleuré
Que des larmes encore
Leur perlent les paupières?
Et s'ils tremblent un peu
Est-ce de voir vieillir
La pendule d'argent
Qui ronronne au salon,
Qui dit oui, qui dit non,
Qui dit: "Je vous attends".
Les vieux ne rêvent plus,
Leurs livres s'ensommeillent,
Leurs pianos sont fermés,
Le petit chat est mort.
Le muscat du dimanche
Ne les fait plus chanter,
Les vieux ne bougent plus,
Leurs gestes ont trop de rides,
Leur monde est trop petit,
Du lit а la fenêtre,
Puis du lit au fauteuil,
Et puis du lit au lit,
Et s'ils sortent encore
Bras dessus, bras dessous,
Tout habillés de raide,
C'est pour suivre au soleil
L'enterrement d'un plus vieux,
L'enterrement d'une plus laide,
Et le temps d'un sanglot
Oublier toute une heure
La pendule d'argent
Qui ronronne au salon,
Qui dit oui, qui dit non,
Et puis qui les attend.
Les vieux ne meurent pas,
Ils s'endorment un jour
Et dorment trop longtemps,
Ils se tiennent la main,
Ils ont peur de se perdre,
Et se perdent pourtant
Et l'autre reste lа,
Le meilleur ou le pire,
Le doux ou le sévère,
Cela n'importe pas,
Celui des deux qui reste
Se retrouve en enfer.
Vous le verrez peut-être,
Vous le verrez parfois
En pluie et en chagrin
Traverser le présent.
En s'excusant déjà
De n'être pas plus loin.
Et fuir devant vous
Une dernière fois
La pendule d'argent
Qui ronronne au salon,
Qui dit oui, qui dit non,
Qui leur dit: "Je t'attends",
Qui ronronne au salon,
Qui dit oui, qui dit non,
Et puis qui nous attend
Bon partage !
Rotpier
Françoise Hardy : "L'amitié " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Françoise Hardy »
« L’amitié »
Puisque de nos jours elle est devenue une denrée assez rare …
L’amitié
Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
Avec soleil et pluie comme simple bagage
Ils ont fait la saison des amitiés sincères
La plus belle saison des quatre de la Terre
Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
Et la fidélité des oiseaux de passage
Dans leurs cœurs est gravée une infinie tendresse
Mais parfois, dans leurs yeux, se glisse la tristesse
Alors, ils viennent se chauffer chez moi
Et toi aussi, tu viendras
Tu pourras repartir au fin fond des nuages
Et de nouveau sourire à bien d'autres visages
Donner autour de toi un peu de ta tendresse
Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse
Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne
Il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne
S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne
J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines
Alors, peut-être, je viendrai chez toi
Chauffer mon cœur à ton bois
Bon partage !
Rotpier
« Françoise Hardy »
« L’amitié »
Puisque de nos jours elle est devenue une denrée assez rare …
L’amitié
Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
Avec soleil et pluie comme simple bagage
Ils ont fait la saison des amitiés sincères
La plus belle saison des quatre de la Terre
Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
Et la fidélité des oiseaux de passage
Dans leurs cœurs est gravée une infinie tendresse
Mais parfois, dans leurs yeux, se glisse la tristesse
Alors, ils viennent se chauffer chez moi
Et toi aussi, tu viendras
Tu pourras repartir au fin fond des nuages
Et de nouveau sourire à bien d'autres visages
Donner autour de toi un peu de ta tendresse
Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse
Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne
Il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne
S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne
J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines
Alors, peut-être, je viendrai chez toi
Chauffer mon cœur à ton bois
Bon partage !
Rotpier
« Quand le hommes vivront d’amour » : Robert Charlebois, Félix Leclerc et Gilles Vigneau ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Robert Charlebois, Félix Leclerc
et Gilles Vigneau
« Quand le hommes vivront d’amour »
Pour la nouvelle année,
un peu d’espoir … même s’il est un tantinet utopique,
cela n'empêche pas d'y travailler chacun de notre coté:
les petits ruisseaux forment les grandes rivières !
Quand les hommes vivront d´amour,
Quand les hommes vivront d´amour
Il n´y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous, nous serons morts mon frère
Quand les hommes vivront d´amour
Ce sera la paix sur la Terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts mon frère
Dans la grande chaîne de la vie
Où il fallait que nous passions
Où il fallait que nous soyons
Nous aurons eu la mauvaise partie
Quand les hommes vivront d´amour
Il n´y aura plus de misère
Peut-être song´ront-ils un jour
A nous qui serons morts mon frère
Mais quand les hommes vivront d´amour
Qu´il n´y aura plus de misère
Peut-être song´ront-ils un jour
A nous qui serons morts mon frère
Nous qui aurons aux mauvais jours
Dans la haine et puis dans la guerre
Cherché la paix, cherché l´amour
Qu´ils connaîtront alors mon frère
Dans la grand´ chaîne de la vie
Pour qu´il y ait un meilleur temps
Il faut toujours quelques perdants
De la sagesse ici-bas c´est le prix
Quand les hommes vivront d´amour
Il n´y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous, nous serons morts mon frère
Quand les hommes vivront d´amour
Ce sera la paix sur la terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts mon frère
Bon partage !
Rotpier
Robert Charlebois, Félix Leclerc
et Gilles Vigneau
« Quand le hommes vivront d’amour »
Pour la nouvelle année,
un peu d’espoir … même s’il est un tantinet utopique,
cela n'empêche pas d'y travailler chacun de notre coté:
les petits ruisseaux forment les grandes rivières !
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Quand les hommes vivront d´amour,
Quand les hommes vivront d´amour
Il n´y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous, nous serons morts mon frère
Quand les hommes vivront d´amour
Ce sera la paix sur la Terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts mon frère
Dans la grande chaîne de la vie
Où il fallait que nous passions
Où il fallait que nous soyons
Nous aurons eu la mauvaise partie
Quand les hommes vivront d´amour
Il n´y aura plus de misère
Peut-être song´ront-ils un jour
A nous qui serons morts mon frère
Mais quand les hommes vivront d´amour
Qu´il n´y aura plus de misère
Peut-être song´ront-ils un jour
A nous qui serons morts mon frère
Nous qui aurons aux mauvais jours
Dans la haine et puis dans la guerre
Cherché la paix, cherché l´amour
Qu´ils connaîtront alors mon frère
Dans la grand´ chaîne de la vie
Pour qu´il y ait un meilleur temps
Il faut toujours quelques perdants
De la sagesse ici-bas c´est le prix
Quand les hommes vivront d´amour
Il n´y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous, nous serons morts mon frère
Quand les hommes vivront d´amour
Ce sera la paix sur la terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts mon frère
Bon partage !
Rotpier
Serge Lama : "Les glycines" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Cette fois-ci :
Serge Lama
« Les glycines »
Sur le mur y avait des glycines
Sur le mur y avait des glycines
Toi, tu portais un tablier bleu
Toi, tu portais un tablier
Toujours le nez dans tes bassines
Toujours le nez dans tes bassines
En ce temps-là, on se parlait peu
En ce temps-là, on se taisait.
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha !
C'est pas d'l'amour, mais ça viendra
Paraît que cousin et cousine
Paraît que cousin et cousine
Ça ne doit pas s'aimer d'amour, non
Ça ne doit pas parler d'amour
Alors on parlait du beau temps
De la pluie et des fleurs des champs
De la vendange et du labour, mais
On ne parlait jamais d'amour
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha !
C'est pas d'l'amour, mais ça viendra
Puis je suis parti en usine
Puis je suis parti en usine
Je n'voulais pas être fermier, moi
Je voulais être le premier
Merci beaucoup, petit Jésus
J'ai bien mangé et j'ai bien bu
Je suis aimé ou respecté, moi
On me dit "vous" pour me parler
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha
C'est pas d'l'amour, mais ça viendra
Pourtant quand je vois des glycines
Pourtant quand je vois des glycines
J'ai envie de les arracher, moi
J'ai envie de les arracher
Paraît que t'aurais eu deux filles
Qui font partie de ma famille
Mais comme l'amour ne me dit plus rien
Elles n'auront jamais de cousins
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha
C'est pas d'la haine, mais ça viendra.
Bon partage !
Julien Clerc : "Ma préférence" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Julien Clerc »
« Ma préférence »
Allez, un peu de tendresse …
Ma préférence
Je le sais
Sa façon d´être à moi, parfois
Vous déplait
Autour d´elle et moi le silence se fait
Mais elle est
Ma préférence à moi...
Oui, je sais
Cet air d´indifférence qui est
Sa défense
Vous fait souvent offense...
Mais quand elle est
Parmi mes amis de faïence
De faïence
Je sais sa défaillance...
Je le sais
On ne me croit pas fidèle à
Ce qu elle est
Et déjà vous parlez d´elle à
L´imparfait
Mais elle est
Ma préférence à moi...
Il faut le croire
Moi seul je sais quand elle a froid
Ses regards
Ne regardent que moi
Par hasard
Elle aime mon incertitude
Par hasard
J´aime sa solitude...
Il faut le croire
Moi seul je sais quand elle a froid
Ses regards
Ne regardent que moi
Par hasard
Elle aime mon incertitude
Par hasard
J´aime sa solitude...
Je le sais
Sa façon d´être à moi, parfois
Vous déplaît
Autour d´elle et moi le silence se fait
Mais elle est
Elle est ma chance à moi
Ma préférence à moi
Ma préférence à moi...
Bon partage !
Rotpier
Jean Ferrat : « Maria avait deux enfants » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Jean Ferrat »
« Maria avait deux enfants »
Hier, Manuel Walls a déclaré :
« Le Front National peut conduire à la guerre civile ».
Je partage entièrement son analyse.
Il est né en Espagne et il sait de quoi il cause.
Pour plus de détails :
Je vous propose donc cette chanson :
MARIA AVAIT DEUX ENFANTS
Maria avait deux enfants
Deux garçons dont elle était fière
Et c’était bien la même chair
Et c’était bien le même sang
Ils grandirent sur cette terre
Près de la Méditerranée
Ils grandirent dans la lumière
Entre l’olive et l’oranger
C’est presqu’île jour de leurs vingt ans
Qu’éclata la guerre civile
On vit l’Espagne rouge de sang
Crier dans un monde immobile
Les deux garçons de Maria
N’étaient pas dans le même camp
N’étaient pas du même combat
L’un était rouge et l’autre blanc
Qui des deux tira le premier
Le jour où les fusils parlèrent
Et lequel des deux s’est tué
Sur le corps tout chaud de son frère
On ne sait pas, tout ce qu’on sait
C’est qu’on les retrouva ensemble
Le blanc et le rouge mêlés
A même les pierres et la cendre
Si vous lui parlez de la guerre
Si vous lui dites liberté
Elle vous montrera la pierre
Où ses enfants sont enterrés
Maria avait deux enfants
Deux garçons dont elle était fière
Et c’était bien la même chair
Et c’était bien le même sang
Bon partage !
Rotpier
Chimène Badi : " Je viens du sud," ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Chimène Badi »
« Je viens du sud »
Pas moi, mais j’adore quand même !
Je viens du sud,
J'ai dans le cœur, quelque part,
De la mélancolie,
Mélange de sang barbare
Et de vin d' Italie,
Un mariage à la campagne
Tiré par deux chevaux,
Un sentier dans la montagne
Pour aller puiser l'eau.
J'ai au fond de ma mémoire
Des lumières d'autrefois
Qu'une très vieille femme en noir
Illuminait pour moi,
Une maison toute en pierres
Que la mer a rongée
Au-dessus d'un cimetière
Où les croix sont penchées.
Je viens du sud
Et par tous les chemins,
J'y reviens...
J'ai dans la voix, certains soirs,
Quelque chose qui crie,
Mélange d'un chant barbare
Et d'un ciel d' Italie,
Des colères monumentales
Que les vents m'ont soufflées,
Des discours interminables
Après le déjeuner.
Je viens du sud
Et par tous les chemins,
J'y reviens...
J'ai quelque part dans le cœur
De la mélancolie,
L'envie de remettre à l'heure
Les horloges de ma vie,
Un sentier dans la montagne
Quand j'aurai besoin d'eau,
Un jardin dans la campagne
Pour mes jours de repos,
Une maison toute en pierres
Que la mer a rongée
Au-dessus d'un cimetière
Où mon père est couché.
Je viens du sud
Et par tous les chemins,
J'y reviens...
Et par tous les chemins,
J'y reviens...
Bon partage !
Rotpier
« Chimène Badi »
« Je viens du sud »
Pas moi, mais j’adore quand même !
Je viens du sud,
J'ai dans le cœur, quelque part,
De la mélancolie,
Mélange de sang barbare
Et de vin d' Italie,
Un mariage à la campagne
Tiré par deux chevaux,
Un sentier dans la montagne
Pour aller puiser l'eau.
J'ai au fond de ma mémoire
Des lumières d'autrefois
Qu'une très vieille femme en noir
Illuminait pour moi,
Une maison toute en pierres
Que la mer a rongée
Au-dessus d'un cimetière
Où les croix sont penchées.
Je viens du sud
Et par tous les chemins,
J'y reviens...
J'ai dans la voix, certains soirs,
Quelque chose qui crie,
Mélange d'un chant barbare
Et d'un ciel d' Italie,
Des colères monumentales
Que les vents m'ont soufflées,
Des discours interminables
Après le déjeuner.
Je viens du sud
Et par tous les chemins,
J'y reviens...
J'ai quelque part dans le cœur
De la mélancolie,
L'envie de remettre à l'heure
Les horloges de ma vie,
Un sentier dans la montagne
Quand j'aurai besoin d'eau,
Un jardin dans la campagne
Pour mes jours de repos,
Une maison toute en pierres
Que la mer a rongée
Au-dessus d'un cimetière
Où mon père est couché.
Je viens du sud
Et par tous les chemins,
J'y reviens...
Et par tous les chemins,
J'y reviens...
Bon partage !
Rotpier
Barbara: " Göttingen " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Barbara »
« Göttigen »
La longue dame brune …
Göttingen
Bien sûr, ce n'est pas la Seine,
Ce n'est pas le bois de Vincennes,
Mais c'est bien joli tout de même,
A Göttingen, à Göttingen.
Pas de quais et pas de rengaines
Qui se lamentent et qui se traînent,
Mais l'amour y fleurit quand même,
A Göttingen, à Göttingen.
Ils savent mieux que nous, je pense,
L'histoire de nos rois de France,
Herman, Peter, Helga et Hans,
A Göttingen.
Et que personne ne s'offense,
Mais les contes de notre enfance,
"Il était une fois" commence
A Göttingen.
Bien sûr nous, nous avons la Seine
Et puis notre bois de Vincennes,
Mais Dieu que les roses sont belles
A Göttingen, à Göttingen.
Nous, nous avons nos matins blêmes
Et l'âme grise de Verlaine,
Eux c'est la mélancolie même,
A Göttingen, à Göttingen.
Quand ils ne savent rien nous dire,
Ils restent là à nous sourire
Mais nous les comprenons quand même,
Les enfants blonds de Göttingen.
Et tant pis pour ceux qui s'étonnent
Et que les autres me pardonnent,
Mais les enfants ce sont les mêmes,
A Paris ou à Göttingen.
O faites que jamais ne revienne
Le temps du sang et de la haine
Car il y a des gens que j'aime,
A Göttingen, à Göttingen.
Et lorsque sonnerait l'alarme,
S'il fallait reprendre les armes,
Mon cœur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen.
Mais c'est bien joli tout de même,
A Göttingen, à Göttingen.
Et lorsque sonnerait l'alarme,
S'il fallait reprendre les armes,
Mon cœur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen
Bon partage !
Rotpier
« Barbara »
« Göttigen »
La longue dame brune …
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Göttingen
Bien sûr, ce n'est pas la Seine,
Ce n'est pas le bois de Vincennes,
Mais c'est bien joli tout de même,
A Göttingen, à Göttingen.
Pas de quais et pas de rengaines
Qui se lamentent et qui se traînent,
Mais l'amour y fleurit quand même,
A Göttingen, à Göttingen.
Ils savent mieux que nous, je pense,
L'histoire de nos rois de France,
Herman, Peter, Helga et Hans,
A Göttingen.
Et que personne ne s'offense,
Mais les contes de notre enfance,
"Il était une fois" commence
A Göttingen.
Bien sûr nous, nous avons la Seine
Et puis notre bois de Vincennes,
Mais Dieu que les roses sont belles
A Göttingen, à Göttingen.
Nous, nous avons nos matins blêmes
Et l'âme grise de Verlaine,
Eux c'est la mélancolie même,
A Göttingen, à Göttingen.
Quand ils ne savent rien nous dire,
Ils restent là à nous sourire
Mais nous les comprenons quand même,
Les enfants blonds de Göttingen.
Et tant pis pour ceux qui s'étonnent
Et que les autres me pardonnent,
Mais les enfants ce sont les mêmes,
A Paris ou à Göttingen.
O faites que jamais ne revienne
Le temps du sang et de la haine
Car il y a des gens que j'aime,
A Göttingen, à Göttingen.
Et lorsque sonnerait l'alarme,
S'il fallait reprendre les armes,
Mon cœur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen.
Mais c'est bien joli tout de même,
A Göttingen, à Göttingen.
Et lorsque sonnerait l'alarme,
S'il fallait reprendre les armes,
Mon cœur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen
Bon partage !
Rotpier