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Le poème du jour : " Les mitrons, la boulangère et son insensé 100 C, " de ... Rotpier !
Image bidouillée par le Rotpier !
Les mitrons, la boulangère et son insensé 100 C,
Ils entraient très tôt au fournil
à seize ans juste après l’école
la patronne jouait du cil
et n’avait pas la fesse molle.
Coté poitrine un bon 100 C
peinait à contenir sa gorge
cela peut paraître insensé
sauf si vous vous appelez Georges.
Georges était un de ses clients
qui venait chercher ses baguettes
quand le patron était absent
c’était un as de la braguette !
La boulangère aimait beaucoup
se faire prendre à la hussarde
et pour bien assurer le coup
elle se mettait en cuissarde !
Elle aimait les jeunes mitrons
et peu lui importait leur âge
derrière le dos du patron
c’était le grand dépucelage !
Entre la maie et le pétrin
elle coinçait les réfractaires
elle y allait avec entrain
et ça finissait par leur plaire !
Ils ne perdaient jamais la main
c’était toujours du pétrissage :
fesses ou pain croissants ou seins
demandent un bon malaxage !
Apprendre à faire du bon pain
et s’initier aux galipettes
ce n’est pas du perlimpinpin
mais de la formation complète !
Un ministre la décora
pour avoir bien servi la France
elle fut fière et arbora
la distinction avec prestance.
Dans un discours très élogieux
il encensa l’apprentissage
en disant que c’était un lieu
de formation et de partage !
Sur son corsage bien rempli
il épingla une médaille
en jetant un coup d’œil ravi
aux pare-chocs de belle taille !
Un coup de cil bien appuyé
l’invita au grand inventaire
il revint trois fois en juillet
pour vérifier … pourquoi le taire ?
Le patron lui se demandait
pourquoi il gagnait tant aux courses
souvent il y réfléchissait
tout en se gratouillant les bourses !
Un mari trompé est souvent
cela fait partie des légendes
le dernier à être au courant
qu’on marche sur ses plates-bandes !
Les villageois se gardaient bien
de lui confier son infortune
de peur d’être privés de pains
et d’être cons comme la lune !
Ils avaient gardé souvenir
d’Aurélie et de Pomponette
ils craignaient beaucoup de finir
sans pain pour saucer l’omelette !
La boulangère et son 100 C
entretenaient les commérages
au Café du Cochon Grillé
on en faisait grand étalage !
C’était il y a soixante ans
il n’y avait pas de Smartphone
et les gens pour passer le temps
aimaient les histoires cochonnes !
Et ils en rajoutaient un peu
sans que cela fut nécessaire :
elle se tapait ses neveux
l’incorrigible boulangère !
Les grenouilles de bénitier
assuraient même qu’à confesse
elles auraient vu le curé
s’occuper de ses rondes fesses !
Mais ces privées de goupillon
ces femmes folles de la messe
jalousaient jusqu’à l’abjection
l’impénitente pécheresse !
En d’autres temps ces viragos
l’auraient bel et bien lapidée
sans jugement et tout de go
bigotes aux faces ridées !
Moralité :
« Apprentissage et pétrissage
sont les mamelles de la France
et quand elles font du 100 C
il convient de les encenser !
Cela mérite une médaille
à la mesure de la taille
des arguments mis en avant
pour assurer l’enseignement !
Des gros Roberts pour l’orthographe
des gros roberts que l’on dégrafe
c’est un ensemble performant
pour former des adolescents !
Le Ministre en place à la Poste
fit éditer un timbre-poste
mettant en avant ses appâts
tout le monde se l’arracha !
Elle savait telle Marianne
offrir cette abondante manne
méritant sûr le Panthéon
mais des jalouses dirent non !
Rotpier
Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier ! Deux pour le prix d'un et c'est toujours cadeau !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
C'est un rébus typiquement Normand ! Il faut dire que je demeure à 15 Km de Saint-Clair-sur-Epte !
1ère ligne, 2ème image : la boite ( on n'en voit plus beaucoup ! ) faisait "meuh" ! ... A la vache !
2ème ligne, 1ère image : il " - - - - - " et ... pas de brebis farcie !
3ème ligne, dernière image : il y en a plein votre ordi mais elle ne démangent pas !
4ème ligne, 1ère image : sorte de pâté de tête de sanglier ou de cochon ! ( l'autre aussi ! )
5ème ligne, 1ère image : il ne faut pas prendre le petit ! 2ème et 3ème image en direct : "che" et "vie" !
6ème ligne, dernière image : quand il a fini de téter, le bébé fait son " - - - " ... comme le Rotpier ! ( l'autre aussi ! )
7ème ligne, 1ère image : il ne faut pas prendre le court ! ( l'autre aussi ! ) 3ème image et en direct: " U " ... cocote ! 8ème ligne, 3ème image : le mec est très " - - - - " ... comme Paul !
8ème ligne, dernière image : le serpent fait toujours " s" ! ( son frère aussi ! )
Dernière ligne, 1ère image : petite étendue d'eau !
Et pis c'est tout !
J'espère que vous n'allez pas trop ramer pour déchiffrer ce rébus et que vous n'allez pas mettre les voiles avant d'avoir terminé !
Réponse :
Il me plait à penser qu’on aurait pu surnommer le grand chef Viking, Rollon, Rollon Éructefort. Au lieu de cela, on l’a surnommé Rollon le Marcheur !
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Le second en bonus et sans aide pour les accros !
C'est un rébus assez court en continuité du premier ... je ne vous fait pas marcher ! 🤣
Remarque : Attention au dernier mot qui fait tout le charme ( ? ) de ce rébus ! + entre la 2ème et la 3ème image de la 9ème ligne, vous pouvez ajouter un " nœud" ! ... Pas pour me pendre, je l'espère !
Allez, au boulot brav' gens ! Je tiens à préciser qu'il n'a rien à voir avec les supporters de Macron ! 🤣
Réponse :
Je suis Normand d’origine, peut-être descendant de Vikings, mais je n’ai pas la fibre très aventurière et je me vois mal m’engager dans un Paris-drakkar !
Serge Lama : "Les glycines" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Serge Lama
« Les glycines »
Allez, je l'ai déjà mise plusieurs fois
mais quand on aime on ne compte pas !
Les glycines,
Sur le mur y avait des glycines
Sur le mur y avait des glycines
Toi, tu portais un tablier bleu
Toi, tu portais un tablier
Toujours le nez dans tes bassines
Toujours le nez dans tes bassines
En ce temps-là, on se parlait peu
En ce temps-là, on se taisait.
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha !
C'est pas d'l'amour, mais ça viendra
Paraît que cousin et cousine
Paraît que cousin et cousine
Ça ne doit pas s'aimer d'amour, non
Ça ne doit pas parler d'amour
Alors on parlait du beau temps
De la pluie et des fleurs des champs
De la vendange et du labour, mais
On ne parlait jamais d'amour
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha !
C'est pas d'l'amour, mais ça viendra
Puis je suis parti en usine
Puis je suis parti en usine
Je n'voulais pas être fermier, moi
Je voulais être le premier
Merci beaucoup, petit Jésus
J'ai bien mangé et j'ai bien bu
Je suis aimé ou respecté, moi
On me dit "vous" pour me parler
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha
C'est pas d'l'amour, mais ça viendra
Pourtant quand je vois des glycines
Pourtant quand je vois des glycines
J'ai envie de les arracher, moi
J'ai envie de les arracher
Paraît que t'aurais eu deux filles
Qui font partie de ma famille
Mais comme l'amour ne me dit plus rien
Elles n'auront jamais de cousins
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha
C'est pas d'la haine, mais ça viendra.
Bon partage !
Rotpier
Les petites ou les grosses conneries ou pensées du jour de ... Rotpier
Je vous rappelle cette citation :
La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri.
Chamfort (Maximes et pensées)
La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri ... même en province !
Rotpier (valeur ajoutée à la citation)
« Le rire est le propre de l'Homme »
Rabelais ( Pantagruel )
Seulement de l’homme ?
Le dicton de présentation :
Mieux vaut tourner sept fois sa langue dans la bouche de sa voisine avant que de s’exprimer : cela évite d’énoncer des conneries !
N’ ayant pas de voisine à portée de langue .................................
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1ère Connerie :
Il serait grandement temps de s’occuper de l’impact effrayant, sur les terres arables, de la scoliose du lombric qui ne peut plus faire son travail d’aération, ce qui conduit à avoir des terres dures comme du parpaing.
2ème Connerie :
Si vous voulez être classe lors d'une villégiature en bord de mer, je vous conseille de customiser votre Smartphone avec une coque en forme de moule imprégnée d'un subtil parfum de marée. Le must étant de changer de sonnerie et d'opter pour une musique donnant un peu de vague à l'âme (pour ne pas dire de vagues à lames !). Si avec ça vous n'harponnez pas une sirène ou un descendant de Neptune (selon vous goûts !) il ne vous restera plus qu'à aller vous soûler dans un estaminet du port et ensuite de vous jeter dans les eaux glauques du bassin de renflouage !
3éme Connerie :
J’ai longtemps cru que l’affaire « Sacco et Vanzetti » était l’affaire « Sappho et Vanzetti » et que c’était un drame amoureux qui s’était déroulé sur l’île de Lesbos, engendrant un grand dépit chez Sappho, d’où sa propension à devenir lesbienne. Comme quoi, une petite confusion au départ peut chambouler énormément la compréhension de l’histoire !
4éme Connerie :
Il y a des grosses huiles qui, bien qu’étant de véritables pisse-vinaigre, racontent des salades quand ils sont poivrés. Ce qui, avouez-le, ne manque pas de sel !
5éme Connerie :
Tout jeune, on est un moutard
Plus tard, on devient parfois un routard
Il est des vieux beaux qui font encore la roue tard
Mais tous devenons mous tôt ou tard et ce n’est pas le panard Balthazar !
Mais c’est la vie et mieux vaut prendre cela avec philosophie :
il n’y a pas de quoi fouetter le Père Fouettard
ce qui lui procurerait des maux tard !
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Épicétou !
Sur ce, le Rotpier vous salue bien !
Le poème du jour: " Quelques maux en passant de Dumas à Maupassant, " ou " Souvenirs post-mortem, " de ... Rotpier !
Image du net
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Quelques maux en passant
de Dumas à Maupassant,
ou
Souvenirs post-mortem,
Ce siècle était le dix-neuvième
déjà Monet impressionnait
Hugo misérabilisait
et Dumas menait la bohême.
En ces temps-là j’étais novice
je veux dire en cela puceau
je ne jouais plus au cerceau
mais n’avais presque pas de vices.
Je croisais une mulâtresse
j’aurais pu ne pas la croiser
pour le moins ne pas me griser
de cette femme et de ses tresses
Elle avait un joli camée
épinglé sur son chemisier
je ne pouvais que m’extasier
devant sa poitrine animée.
Un tout petit peu harengère
elle s’intéressa à moi :
la belle dame au camée lia
une conversation légère.
Pas née de la dernière pluie
elle m’ouvrit vite son lit
et bien sûr d’autre chose aussi
mais pas du tout son parapluie.
Hélas elle avait la vérole
et je la choppais en passant
tout comme le grand Maupassant
j’étais bon pour la casserole.
Avant que la pénicilline
vienne à bout de la syphilis
les maladies dessous pubis
déconcertaient la médecine.
Je mourus après des années
de souffrance et de désespoir
de l’hôpital au corbillard
une fâcheuse destinée.
Moralité :
Jeunes gens à l’âme ingénue
qui êtes encore un peu verts
sortez donc mais toujours couverts
c’est la vérité toute nue !
D’autres maladies très nuisibles
peuvent causer bien des ennuis
on ne trempe pas son biscuit
sans avoir vérifié la cible !
Je le dis de façon expresse
regardez-y donc à deux fois
priez si vous avez la foi
avant que d’empoigner les tresses !
Le Rotpier
Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier ! Deux pour le prix d'un et c'est toujours cadeau !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
C'est une pensée du Rotpier mais ce n'est pas un hiéroglyphe !
1ère ligne, 4ème image : C'est la marque qu'il faut retenir ! Dernière image : la moitié du personnage!
4ème ligne, 2ème image : ce n'est pas la bonne année, mais tous les ans on se les présente !
Dernière ligne, 2ème image : c'est la base d'un arbre !
Et pis c'est tout ! ... Vous allez trouver car vous êtes des Champollion !
Réponse :
Un plaisantin a dit que la pierre de Rosette venait de Lyon et des sots s’y sont trompés !
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Le second en bonus et sans aide pour les accros !
C'est un rébus un peu long et pas mal déjanté ! 🤣
Allez, au boulot brav' gens ! Je sais que vous connaissez la musique ! J'espère que vous allez m'attribuer une bonne note pour ce rébus pas mal déjanté ! 🤣
Réponse :
J’ai connu un pianiste borné qui exigeait, droit dans ses bottes, que l’on rapproche son piano dont il était trop éloigné pour jouer convenablement la Symphonie de l’Absurde d’Amédée Janté !
PS :
Il est vrai qu' Amédée Janté est pneu connu, je le reconnais !
Devoir de vacances: " Balade en Creuse " ... un long poème pas très catholique de ... Rotpier !
Nota :
Publication en avance : pas présent sur les blogs jusqu'à samedi pour cause de gros travaux de taille de haies !
Devoir de vacances assez déjanté écrit en Creuse à Ladapeyre. Toutes les villes ou villages cités se trouvent au nord-est de Guéret !
Préambule :
Que vous soyez creusois ou pas
vous n’allez peut-être pas croire
un dixième de cette histoire
mais après tout c’est déjà ça !
Balade en Creuse,
Lors d’un séjour à Ladapeyre
je me suis dit « Allez Pépère !
Tu vas visiter la région
il faut bien te bouger le fion ! »
J’ai commencé par le village
de Ladapeyre et ses bocages
j’ai croisé un vieux paysan
qui n’était pas des plus causants !
Il m’a dit en crachant sa chique :
« Barre-toi ou gare à ma trique ! »
et puis il a lâché son chien
qui a bouffé mes brodequins !
Je suis monté à Toulx-Sainte-Croix
et dans la tour ça va de soi.
On découvre un beau paysage
la contrée est un peu sauvage.
Puis j’ai poussé jusqu’à Boussac
où j’ai un peu posé mon sac
j’ai visité le vieux Château
les vieilles rues et les bistros.
Je suis reparti vers Bétête
j’avais un peu chaud à la tête
à l’abbaye de Prébenoît
on m’a traité de vieille noix !
J’ai continué mon périple
sans devenir un bon disciple
je ne crois pas aux religions
qui nous prennent pour des couillons !
Je respecte tous ceux qui croient
et que chacun porte sa croix
j’ai déjà mon sac sur le dos
me surcharger serait idiot !
Je suis allé à Genouillac
pas à genoux ni en kayak
j’ai fait du stop et un tracteur
s’est arrêté à ma hauteur.
C’était une belle fermière
une grande à l’allure fière
je lui aurais bien fait du gringue
mais elle était un peu sourdingue !
En plus on a croisé son Jules
qui m’aurait pété les rotules
une force de la nature
du genre à te mettre en mouture !
Je lui ai laissé sa chérie
il m’aurait réduit en charpie
la belle m’a fait un salut
j’ai vite sauté le talus !
Je tiens encore à mes chicots
même s’ils ne sont plus très beaux
revenons-en à Genouillac
où j’aurais pu finir en vrac !
Je suis allé voir le viaduc
j’y ai croisé des p’ tits trouducs
qui m’ont traité de vieux connard
moi de p’ tits cons et de bâtards !
J’avais préparé mon gourdin
ils ont filé comm’ des lapins
ils n’avaient rien dans le falzar
tant mieux pour moi j’ suis plus gaillard !
J’ai vu le moulin de Verrines
qui ne produit plus de farine
c’est un gîte pour vacanciers
qui est ma foi fort apprécié !
C’est à Châtelus-Malvaleix
que j’ai acheté un Solex
pour deux fois rien à un curé
qui voulait s’en débarrasser.
Il avait servi à sa sœur
une fille avec un valseur
à faire hurler au loup des saints
avant de s’occuper des siens !
Quand elle enfourchait son engin
les gars rappliquaient de très loin :
une jupe ras le bonbon
donne des idées aux garçons !
Même le bedeau était là
il ne voulait pas manquer ça
tout comm’ sa sœur bonne chrétienne
mais avec un penchant lesbienne !
L’évêché l’avait prévenu :
« Il est tout à fait mal venu
que votre sœur au presbytère
allume même les grands-pères !
Il l’a expédiée au Japon
et il parait que les nippons
se l’arrachent pour un bon prix
certains se font hara-kiri !
Au pays du soleil levant
les clans maffieux sont très puissants
et ils ont beaucoup de pouvoir
sur les tripots et les trottoirs !
.
Repérée par un yakusa
qui en a fait sa geisha
ell’ ne roule plus en Solex
et elle a même une Rolex !
Ce qui n’est pas la même chose
comme disait le Petit Chose
quand il n’était qu’un petit pion
à la merci des vils morpions !
Le Solex je l’ai revendu
avec bénef bien entendu
ce n’est pas que je sois mesquin
mais on ne mange pas pour rien !
Un collectionneur me l’a pris
sans mégoté dix fois le prix
que j’avais versé au curé
qui voulait s’en débarrasser !
J’aurais pu être brocanteur
je suis un vrai baratineur
ou faire de la politique
mais j’ai l’esprit bien trop éthique !
Je me suis payé un repas
dans un bon restau à Bonnat
j’ai goûté au fondu creusois
et je m’en suis léché les doigts !
Quand je suis passé à Ajain
je n’étais pas du tout à jeun
un chasseur tout à fait miro
m’a balancé quelques pruneaux !
J’ai décampé à la va-vite
il s’est lancé à ma poursuite
mais il a chuté lourdement
et s’est pété les dents du d’ vant !
En traversant la Creuse à gué
j’ai croisé un gay pas très gai
son grand amour l’avait largué
pour un type peu distingué !
Après avoir aidé le gay
je suis arrivé à Guéret
une très belle préfecture :
c’était marqué dans les brochures !
J’ai préféré la vieille ville
je ne suis pas encor’ fossile
mais les vieilles pierres me plaisent
c’est comme ça y a pas d’ malaise !
Puis je suis passé par Jarnages
où un drôle de personnage
m’a invité à boire un coup :
on a fini tous les deux soûls !
Il m’a raconté son histoire
un tantinet blasphématoire :
celle d’un curé défroqué
qui avait beaucoup culbuté !
Femmes et filles à confesse
viennent chercher de la tendresse
il leur en apportait beaucoup
même des suçons dans le cou !
Il avait été dénoncé
par la femme du boulanger
jalouse d’une péronnelle
qui passait toujours avant elle !
Elles se crêpaient le chignon
à violents coups de goupillon
et il calmait à l’eau bénite
ces deux paquets de dynamite !
La boulangère peu magnanime
posta une lettre anonyme
adressée à l’épiscopat
qui sur le champ le révoqua !
Il vécu en concubinage
avec une comtesse hors d’âge
qui lui laissa en trépassant
son château et tout son argent !
Il lui resta la gouvernante
une femme très avenante
qu’il culbutait déjà avant :
elle avait du tempérament !
Hélas en faisant du cheval
un matin par temps estival
l’animal se cabra d’un coup
et elle se rompit le cou !
Depuis une petite bonne
plus chaude qu’un troupeau de nonnes
excitées par l’air du printemps
lui procure bien du bon temps !
En remontant sur Rimondeix
j’ai cru apercevoir mon ex
au bras d’un gendarme du coin :
j’ai pas voulu faire de foin !
Je n’aime pas trop les pandores
quand ils passent je m’évapore
j’ai dû trop écouter Brassens
et depuis ce temps-là ça coince !
Quoi qu’il en soit je la lui laisse
ell’ va le mener à la laisse
il va connaître son frangin :
un beauf de beauf et je le plains !
Et comme il faut bien une fin
je suis rentré le lendemain
dans le secteur de Ladapeyre
où j’ai retrouvé mes repères !
Mes repères mais aussi le vieux
avec son chien toujours teigneux
je lui ai offert une chique :
l’effet a frôlé le magique !
Le chien m’a léché les godasses
le vieux m’a dit : « Viens, je t’embrasse ! »
il sentait la chique et la goutte
et nous avons cassé la croûte !
.
Nous sommes devenus copains
comme cochons même le chien
il se peut que l’année prochaine
je le fiance à ma chienne !
Comme quoi un malentendu
peut-être effacé in situ
moyennant un geste amical :
ne crachons pas dans le bocal !
Un petit mot un petit geste
et un sourire même un zeste
permet au courant de passer
de museler les préjugés.
Les préjugés qui assassinent
de manière souvent crétine
tout début de rapprochement
entre les peuples et les gens.
Terminaison :
La Creuse est belle et très variée
aussi belle qu’une mariée
des monts des creux tout ce qu’il faut
avec bien sûr quelques défauts.
On ne peut pas être parfait
ce serait par trop contrefait
quand on met trop de maquillage
on prend un mauvais aiguillage !
Le Rotpier