Evolution ( révolution ? ) des moeurs: casse-tête pour les générations passées ( dépassées ? )
Prodiguer des conseils est un exercice des plus hasardeux.
Prenez garde jeune fille,
Il est séduisant. Son œil de velours
vous hypnotise et vous laisse sans voix.
Il connaît par cœur amour et toujours:
vous êtes mûre à la fin de l 'envoi !
Sachez - oh oui ! sachez ! -
qu'un bon séducteur
n’abandonne pas avant d’ avoir vaincu:
sous couvert de séduire votre cœur
il ne désire, en fait, que votre … !
Mais… petit sourire en coin,
vous semblez bien
vous moquer de mes conseils !
Ne seraient -ils point judicieux ?
Ne seraient-ils point bons ?
Mon dieu !
… Mais oui … oui ! J’y suis ! -
Quel vieux barbon !
Que je suis bête ! Bête à plaisir !
Son entreprise vous séduit :
c’est même,
je n’avais vraiment rien compris,
l’un de vos plus chers désirs !
Chinon ? Rouen ? Nîmes ? Marseille ? Peut importe ...
Chinon ? Rouen ? Nîmes ? Marseille ?
Peu importe : il y a toujours, quelque part, une impasse … un balcon … des rêves qui passent
et … des désillusions.
Impasse,
A deux pas
- presque à deux doigts -
juste en face,
la voilà qui passe !
Image fugace
qui agace … mes sens !
Entre elle et moi ?
Juste la largeur de l’impasse,
une fenêtre basse
et mon regard plongeur :
indécence ?
Oui ! … Mais à double sens !
Elle fait volte-face !
La revoilà qui passe
aussi nue qu’un miroir !
On crève de chaleur ce soir !
Incandescence ?
…des sens ? C’est sûr !
Et ses profils
son pile ou face
sa taille fine
tout ça défile,
et … laisse des traces
sur mes rétines !
Persistance ?
Mais … Qu’est-ce ?
Que vient faire cette chose velue
qui, avec frénésie,
manœuvre la jalousie
et occulte
l’ébauche d’un culte ?
Ingérence !
Et me voilà, pauvre idiot,
planté là, le bec dans l’eau,
rêves en panne
libido en rideau …
et cette image que je ressasse.
Désespérance !
Désespérance et … impasse !
Dans les arènes de l'éducation
Tu torées … Je torée … ils nous aurons ?
Ai-je tort ?
Il est des situations proches de ce poème-fiction avec certaines classes quand le torero
Aux forts et fragiles toreros, mes frères.
Les arènes,
Pénétrer dans l'enclos, la peur à fleur de sable,
Mais savoir le public attentif à l'effort,
Procure au combattant le plus grand réconfort;
Pour affronter la bête: un « plus » indispensable.
Je connais une arène où l'habit de lumière
N'est fait que des reflets des lampes au néon;
Où le torero, seul, pénètre à reculons:
L'animal est retors, qu'en penses-tu mon frère ?
On entre dans l'enclos, la peur à fleur de table.
Délaissé du public - absent du corps à corps -
Indifférent au mieux parfois nous donnant tort,
On gère, au jour le jour, un équilibre instable!
Car il y a huis clos pour ces combats farouches;
Les yeux multipliés sont toujours à l'affût
D'un faux pas, d'une erreur, danger souvent diffus:
On pense à la victoire et puis le coup fait mouche !
Pas de mal apparent, mais en dedans ça saigne !
N'attends pas de remords, l'adversaire est sans coeur !
Observe bien les yeux, vois ce regard moqueur !
On en connaît l'éclat ... pour peu que l'on enseigne !
S'il n'est pas de bon ton, que d'étaler les choses,
S'il faut savoir cacher certaines vérités,
Minimiser des faits qui peuvent irriter,
Ce n'est pas mon credo: tant pis si j'indispose!
Certains vont s'écrier « oust! à la Verrière !*
Avant tout: l'enfermer ! C'est un fou dangereux ! »
Tout est bien plus facile en se bouchant les yeux:
Vous savez ce discours, ô toreros, mes frères !
Mais quand viendra le jour où, las des pirouettes,
Le dernier combattant, le front sur le genou,
Implorera le ciel pour un ultime coup,
Les gens s'étonneront des arènes muettes !
Il régnera dès lors au plus profond des plaines
Un silence absolu, comme un brouillard malsain,
Uniquement troublé par le terrible essaim
Des dictateurs portés par l'ignorance humaine !
La violence alors sera de nouveau reine.
On verra la bêtise envahir les pays,
Et d'en haut, nous dirons aux peuples ébahis:
Pas italien ! Je précise bien: pas italien !
Préambule Baudelairien :
Dans une vie antérieure, je fus trouvère.
Pas italien, mais, j’ai plus de souvenir que si j’avais connu Milan.
Belles épineuses,
Je t’offre, Madame, ces quelques roses
- je le réclame ! - après deux mois de chasteté, de vous priez ô ma chère âme de me laisser vous chahuter ! Je suis en droit - oui ! je le pense ! - d’user de mon droit d’ingérence ! Je m’en vais bousculer de suite vos doux froufrous et puis ensuite je vais tendrement m’immiscer en votre chaude intimité ! … Vous laissez faire en bredouillant quelques propos peu convaincants! Pourquoi cacher avec des mots votre désir coulant à flots : je vois en cette résurgence l’obligation d’agir d’urgence ! Je serais lâche - et même pire ! - de vous laisser à vos soupirs : je vais agir - je dois le faire ! - c’est un devoir humanitaire ! Je vous sens prête, à l’évidence, à jouir de mon droit d’ingérence ! L’au-delà me paraît, toutes prophéties confondues, n’être qu’une vaste fumisterie ! Maintenant, je peux me tromper et je m’interroge : quelle religion va me récupérer pour me faire subir mon châtiment d’impie ? Naître. Se bâtir, se construire : être ! Bâtir, construire, planter, semer, récolter et … crever : Voilà l’ordre des choses ! Le reste n’est que foutaises ! Je le dis, je l’affirme, je suis à l’aise, j’ose : Voilà l’ordre des choses ! Toute autre projection ne peut être qu’un vaste fourre-tout débordant d’hypothèses, bâties sur d’improbables thèses, dont je dis « qu’elles se taisent » ! Un point, c’est tout ! Les bleus - blacks - blancs - beurs ne comptent pas pour du beurre ! Et un … et deux … et trois à un ! Et un … et deux … et trois à un ! Et un … et deux … et trois à un ! La vieille branche, Ce matin, j’ai frôlé une branche. D’une voix compatissante, elle m’a dit : « alors, ça va ma vieille branche ? » J’en suis resté interdit ! Qu’une branche parle, passe encore, mais, qu’elle m’adresse la parole sur se ton, je dis non, non et non : pas d’accord ! Interloqué, je me suis précipité devant mon miroir pour vérifier. Verdict sans appel : des rides à la pelle ! Les yeux dans les yeux, j’ai interpellé ce traite à tain : « Dis dons toi ! On se regarde tous les matins, nous vivons sous le même toit et tu ne m’as même pas signalé que je prenais un coup de vieux … un sérieux coup de vieux ! » Sans baiser les yeux, il m’a répondu : « J’ai bien essayé, mais quand tu me regardes tu ne me vois pas … tu ne te vois pas … mon vieux ! » Furieux ! J’étais furieux ! J’ai brisé mon faux jeton de miroir et suis allé chercher dans une armoire, ma meilleure scie ! …Si ! Histoire, histoire de faire voir à cette satanée branche de quel bois se chauffe une « vieille branche » ! Mais avant même de commencer à la scier … j’ai glissé ! Une seconde avant de m’écraser, je l’ai entendue ricaner : « Tiens, ça fait le quatrième cette année ! Ils vont pouvoir taper le carton, les macchabées ! En attentant … en attendant de pouvoir jouer aux osselets ! » Connexion, Pile, je suis en « T » … un « T » fort maté ! Face, je suis en « V ». J’en connais qui sont hantés par ma face en « V » ! D’autres sont tentés par mon pile en « T » ! Certains encore, rêvent de ma liaison « T – V » à hémisphères séparés … par cordon interposé ! Moi, j’attends tout simplement celui qui, avec doigté, saura délicatement m’écarter pour … franchement se connecter ! Surclassé Wanadoo ! A.O.L. : à la poubelle ! Connexion haut débit assurée - c’est garanti ! - avec … le septième ciel ! Pas besoin de logiciel. On oublie le Wi-Fi : on se branche et c’est parti ! Et moi, à terre, sur mon unique corde, je gratterai cet air pour qu’enfin je m’aligne parfaitement sur Sting ! … Qui suis-je ? L’espoir assassiné, J’ai longtemps rêvé … je me suis assoupi … et … j’en suis mort. Ce n’est pas moi qui suis devant toi ce soir, ce n’est pas moi. Le sens-tu ? Le sais-tu ? Ô, toi qui me côtoies et qui n’a rien vu.
Religion: impie soit-il !
La vie … point !
Allez les bleus !
La vieille branche
Connexion haut débit garantie
Tout homme qui a perdu sa faculté de rêver est déjà mort