Le poème du jour : choix bien pesé
J’ai toujours détesté les gens qui savent tout :
les « y a qu’à !», les « faut qu’on !», les « pour moi, pas de doute ! »
les « moi j’aurais fait ça ! » sans oublier surtout
ceux qui, bien mieux que vous, connaissent votre route !
Choix bien pesé,
Vous aviez mis longtemps à bien tout soupeser,
abondant les plateaux du « pour » et puis du « contre » ;
le travail terminé, le choix s’est imposé
regard sur la balance : un verdict sans encontre !
… de peu quand même !
Et …
vous avez eu – malheur ! – l’imprudence coupable
d’en parler à un tiers afin de vérifier
que votre décision n’était pas contestable !
Prenant le contre-pied de vos choix de plateaux
avec une assurance à vous donner envie,
la personne arriva, comme on coule un bateau,
à vous faire douter de la route suivie !
Alors ...
Il ne vous restait plus qu’à tout recommencer,
avec bien plus de mal à charger la balance :
coté « pour » ? … coté « contre » ? encore influencé
par le « je connais tout ! » facteur de turbulences !
Heureusement pour vous,
le choix premier s’imposa de nouveau !
Moralité :
Pour quérir un avis - quand vraiment il le faut ! –
adressez-vous plutôt aux personnes modestes,
conseillers mesurés - ce n’est pas un défaut ! –
les autres sont à fuir … à fuir comme la peste !
Petites pensées sérieuses (si,si !) du jour de Rotpier
Petites pensées sérieuses (si,si ! c'est possible ! ) du jour :
Dans l’art de transmettre ses idées, le plus bavard des bavards n’arrive pas à la cheville du muet qui écrit les siennes.
Rien n’est plus ennuyeux que la compagnie de quelqu’un de sérieux qui ne sait pas ne pas l’être.
C’est tout pour aujourd’hui !
Poésie un peu cavalière, mais sans oeillères !
Sensations,
Elle me caressa le front.
Puis, doucement,
tout doucement,
posa sa joue contre la mienne.
Mon corps fut secoué par une onde
de cent mille électrons !
Etait-elle magicienne ?
Sa main descendit contre mon flanc
et …… d’un coup, elle m’enfourcha !
A cru !
Cela me plut !
C’était il y a quelques temps déjà.
Aujourd’hui, je l’attends.
J’en piaffe d’impatience !
Elle doit venir, c’est convenu.
Ah ! Renouveler cette expérience !
Partager une nouvelle fois nos sentiments !
Elle et moi avions apprécié - je crois -
les joies de cette monte sans selle,
qui ne manquait pas de piment !
Elections présidentielles : le dicton-poème du jour par Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Si, à Pâques,
personne ne veut descendre,
ils seront toujours douzaine
à la Saint Alexandre !
Ensuite, après deux semaines
de bagarre dense,
nous connaîtrons,
à la Sainte Prudence,
du président ou de la présidente, le nom !
Mais pour le moment : prudence !
Allez, comme ce n’est pas tous les jours Pâques, je vous en offre un deuxième pour pas un rond de plus ! J’espère qu’il n’est pas trop cloche !
A Pâques - comme n’importe quand d’ailleurs ! - il ne faut pas mettre tous les vieux dans le même panier si l’on ne veut pas être chocolat !
Les politiques l’ont bien compris : une (petite) partie à l’assemblée et une (grosse) au sénat !
Et pis, bonnes fêtes de Pâques à tout le monde : croyants ou pas !
Rotpier qui, à Pâques danse toujours la guigue !
Et il lève la guige haut : c'est pas un mouton!
Il est des lieux qui transpirent la tristesse
Il est des lieux qui, sous la bruine, exaltent encore un peu plus les sentiments de tristesse et de désolation.
Je connais ce vieux cimetière depuis mon enfance et déjà, à cette époque là, des grilles partaient en lambeaux.
De Frédéric Dard :
« Si j’avais su que je l’aimais tant,
je l’aurais encore aimé davantage »
Regrets,
Grisaille.
Oui, « grisaille » était le mot
qui habillait le mieux l’homme.
… Qui habillait tout d’ailleurs.
Le lieu.
Un vieux cimetière aux grilles aussi délabrées
qu’un rêve de ferrailleur.
Le temps.
Un crachin soutenu qui vous traverse
un pardessus aussi sûrement qu’une averse.
L’atmosphère.
Lourde, pesante, plombifère.
Il était là. Droit. Figé.
Devant lui, une tombe
où finissaient de faner quelques fleurs.
Etait-ce ses larmes sur son visage ?
Etait-ce la pluie qui lui prêtait les siennes ?
Nul ne pouvait savoir … mais elles coulaient.
Une pensée, lue bien avant, ne le quittait plus.
Elle était là, prenante, lancinante.
Il ne se souvenait plus de l’auteur
… peu importait d’ailleurs,
il l’avait faite sienne, elle était son adage :
« Si j’avais su que je l’aimais tant,
je l’aurais encore aimée davantage. »
Et il restait là. Droit. Figé.
Les larmes étaient salées.
Pendant ce temps,
tranquillement, imperceptiblement, inexorablement,
les grilles continuaient à se délabrer.
Mini poème qui ne brille pas par sa délicatesse !!!
Avertissement :
Le petit cireur,
Chaque fois que je te vois,
adorable beauté,
petit cireur, je rêve de devenir.
Te proposer la botte
afin de prendre mon pied
et passer le reste de ma vie
à te faire reluire !
Botpied *
* Là, je prend un pseudo ! Je n’ai pas envie que l’on me reconnaisse !!!
Art gothique, art gothique, est-ce que jai lart gothique !
A Jean-François qui m’autorise à utiliser ses photos comme catalyseur poétique.
Jean-François : http://jfsj7483.spaces.live.com/ de superbes photos et toute les semaines, un atelier d’écriture !
Atelier d’écriture N° 29
Art gothique, art gothique,
est-ce que j’ai l’art gothique !
- Style gothique ou bien roman
pour cette voûte en vieilles pierre ?
- Pas de quoi en faire un roman,
je te le dis mon pauvre Pierre !
- Oui mais… quand même… il faut trancher !
Si c’est ici de l’art gothique,
il est quand mêm’ bien écrasé,
pas très pointu, alors je tique !
Mais … d’autre part, pour l’autre cas,
si c’est roman : là je m’insurge !
C’est pas tout rond ! Ah ! Quel tracas !
En roman, la pointe, on l’expurge !
- Pierre, tu es pierre pour qui
je bâtirais mon hypothèse
… solid’ ! Pas du tout riquiqui,
pour qu’enfin, au moins, tu te taises !
C’est du gothique ! Arrêt’ tes tics !
T’as pas vu ? Dans le fond, les arbres
font un clin d’œil – oui mon loustic ! –
en pointe ! Et c’est… preuve sur marbre !
T.G.V. :un exploit qui chemine haut ! par Rotpier
T.G.V. :un exploit qui chemine haut ! …
Des haïkus à T.G.V.
Tout en élégance
Grande classe et majesté
Voilà le plus beau !
Traces sur rétines
Gravées en quelques secondes
Vision éphémère.
Tiens ! Le v’ la qui passe !
Gare au gros torticolis
Vaches spectatrices !
Le dicton - poème du jour selon Rotpier !
Le dicton - poème du jour selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Nota: Avec un jour de retard : petit problème de connexion à l'administration de mon blog !
A la Saint Richard,
certains candidats
continuent à planquer leurs dollars !
Que ce soit aujourd’hui ou demain,
au simple citoyen :
Isidore la pilule !
Irène dans cet univers,
un savant et orchestré mystère !
Et pis c’est tout !
Le poème du jour : un sein poème !
A ces jeunes, fiers et vaillants combattants,même si souvent, ils ont la tête près du bonnet.
Fantassins de l’extrême, toujours en première ligne : hommage doit leur être rendu. qu’ils soit sûrs de notre entière reconnaissance.
Ils voulaient être libres,
Ils avaient l’arrogance
des très jeunes guerriers,
l’esprit d’indépendance
des cueilleurs de lauriers.
Ils avaient la vaillance
de ces aventuriers
pour qui la résistance
est un fait coutumier.
Trépignant d’impatience
sous le tissu geôlier,
malmené en conscience
sous assauts obusiers.
Commando qui s’élance
sous regards affolés,
bondissants fers de lances
déjà aréolés.
Ils voulaient être libres
- libres ! - vous comprenez !
Avant qu’une main vibre
pour les emprisonner.
Toujours en équilibre
sur le torse bombé,
ils voulaient être libres
avant que de tomber.