Le poème du jour " A fleur de peau " ... pas mal culotté ! ... par Rotpier
Préambule :
Il en est des Jeans comme des hommes : quand ils ont un petit cul dans la peau, ils ont bien du mal à admettre qu’il les lâchent pour aller se frotter ailleurs.
A fleur de peau,
Ah ! C’est sûr : il l’avait vu
de près son petit cul !
Combien de temps s’y était-il frotté ?
Quand on aime, on ne compte pas,
quand on aime, on ne compte plus !
Il s’y était tendu …détendu.
Il s’y était blanchit.
Il s’y était usé.
Il s’y était trempé … aussi … parfois !
Elle lui était restée fidèle
… des années et des années !
Puis un jour : largué ! Evincé ! Balancé !
Depuis … depuis, il traînait misère et rancune
sur l’étal d’un fripier
… quelque part entre Barbès et Trinité.
Pour pardonner il avait des lacunes,
passant nombre de nuits blanches
à ressasser des rêves rances
… des rêves de jean en déshérence.
Déjà publié
Le dicton - poème du jour + la pensée du jour ... selon Rotpier !
Le dicton-poème du jour :
Si tu es crevé à la Saint Alban,
pour te reposer : t’as l’ banc !
Et, si une Audrey
y pointe ses fesses,
tu as jusqu’à la Saint Jean
pour tenter une caresse
( pas forcément sur les ------ ! Hein ! )
Mais, si elle ne veut pas,
à la Sainte Léonore,
tu y seras encore !
Tout particulièrement destiné à J.C. … ça lui va comme un … banc !
La pensée du jour :
Je ne sais pas si, dans le programme du Parti Socialiste, il est prévu la réouverture des maisons closes, mais dans tous les cas, ils s’y préparent en interne : c’est déjà un fameux bordel !
…………… Peut-être en prévision d’une porte ouverte ?
Et pis c’est tout !
Rotpier, qui n’a aucun respect pour Pierre, socialiste pratiquant!
Et pis c’est tout !
Fête de la musique oblige: " J connais la musique ! " de ... Rotpier !
Bon, ce n'est pas un poème classique, loin de là ! Mais il faut bien s'éclater de temps en temps !
J’ connais la musique !
Ce soir, mon pot’, c’est la teuf !
Tu sors ou pas avec ta meuf,
mais tu sors ! Tu rappliques :
c’est la fête de la musique !
C’est du rap ou du classique,
du cousu, du décousu,
du parfois tout électrique :
ça fait marrer les statues !
Ne reste pas enfermé :
viens en bas pour t’éclater !
On va faire un beau chahut :
on va fair’ vivre la rue !
Que tu sois jeune ou grand-père,
on boira un p’tit coup d’ bière
et si on est fin bourré :
on squett’ra chez les poulets !
On soufflera dans l’ ballon :
on finira au violon !
Plon,plon ,plon, plon, plon !
C’est fini, c’est bon !
Non?
et pis c’est tout !
Rotpier
Les pensées et le dicton politico-rigolos du jour selon Rotpier
Les pensées et le dicton politico-rigolos du jour … selon Rotpier
Première pensée :
Ni pute ni soumise, mais sachant parfaitement retourner sa chemise !
Deuxième pensée :
Qu’il gagne ou qu’il perde, il ne sera pas à la porte : il se retrouvera avec des potes haut placés. Certains, dans l’équipe titulaire, rêvent d’un placage sauvage !
Troisième pensée :
A Bercy, ça va ferrailler sec : quelques soient les coups bas, Lagarde meurt, mais ne se rend pas !
Le dicton du jour :
Si tu joues mal
la T.V.A. sociale,
tu passes pour un rigolo
et tu finis écolo !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Bombes anatomiques : les retombées selon Rotpier
Préambule :
Bombes anatomiques, retombées fort toniques
d’entités teutoniques !
Amoureux, l’était-on ?
J’avais en ce temps là
identifié mes cibles ;
négligeant le tout plat
et les pulls trop paisibles !
Mon regard accrochait
les beaux swings en cadence
que des seins ébauchaient
pour leur indépendance.
Sous le pull de Gréta
ça s’agitait sévère !
C’était le coup d’état,
pour la laine un calvaire !
Des assauts obusiers
écartelaient les mailles
pour peu que vous osiez
la prendre par la taille !
Délivrant les frérots
de leur cellule injuste,
nous devenions héros,
aussi grands que les justes !
Amoureux, l’était-on ?
… Eh bien … pas plus que ça !
Sauf … des tétons teutons
de la belle Gréta !
P.S. :
Bien sûr, je sais que ce n’est guère et paix … mais, qu’est-ce que je raconte ! … que ce n’est guère beau pour Gréta de parler comme cela, mais je n’y suis pour rien, c’est le Rotpier !
Signé : Pierre
Et alors ? J’assume tout ! D’abord, ce n’était pas guère et paix : c’était volumineux !
Et pis c’est tout !
Signé : Le Rotpier
A Gaza, au Liban, en Afghanistan, en Tchétchènie ou ailleurs : ils sont là, lil collé à la lunette
Partout où les guerres s’installent, ils sont là, œil collé à la lunette. Rarement aux premiers assauts, mais après.
Après, pour défendre ou conquérir, ils sont là, efficaces, implacables … mais …
Photo-montage Pierre Dupuis
Pas d’état d’âme …
La cigarette qu’il tient à la bouche
n’arrive pas à durcir un visage d’adolescent.
Seize … dix-sept ans ?
… Moins ? … Peut-être.
Je le vois comme à deux pas.
Son torse, bardé de cartouches, parait frêle.
Paraît seulement :
sous le polo, les muscles saillent à chaque mouvement !
Il guète.
La kalachnikov à portée de main,
il tient tranquillement un lance-roquette.
Il guette.
sont au tableau de ce gosse-là !
Deux heures pour le localiser :
… pas d’état d’âme !
… Sept cent mètres… je l’ai … plein cadre
… pas le moment de flancher
… pas le moment de culpabiliser :
pas d’état d’âme !
… Il chasse une mouche posée sur son crâne,
jette un regard dans ma direction
… prémonition ?
… Pas …
il ne bouge plus !
…mon doigt se raidit … sa tête éclate !
Pas d’état d’âme …
j’ai fait mon boulot .
Pas d’état d’âme…
Je suis fatigué.
La pensée du jour selon Rotpier
La pensée du jour … selon Rotpier
Tout un chacun peut avoir un avis sur tout … sauf … sauf !
Que quand il n’est pas directement impliqué dans le choix à faire, il ne peut qu’émettre une hypothèse.
Penser le contraire est preuve d’une ineptie totale.
A méditer et … à lundi prochain !
( absent ce WE ! )
Rotpier
A Gaza, au Liban, en Afghanistan, en Tchétchènie ou ailleurs : enfance en décombre poésie
Cela aurait pu être à Gaza, au Liban, en Tchétchènie ou ailleurs, partout où la folie des hommes condamne les enfants au cauchemar quotidien et laisse au fond de leurs yeux des images d’enfance en décombre.
Cela a été, cela est et cela sera encore, hélas.
Regard ou Enfance en décombre,
Elle ne pleurait même pas.
Il y avait dans ses yeux mouillants
- d’une rare amplitude -
de l’hébétude
et des reflets de feu dansants.
Sous le coton frémissant,
tout son être tremblait.
Elle était,
bouche ouverte et muette,
une main tordant l’une de ses tresses,
l’image même de la détresse.
Elle devait avoir six ans.
Elle tourna la tête vers moi,
mais … ne me vit pas.
Je ne sus que dire,
je ne sus que faire
à part maudire,
maudire toutes les guerres !
Pierre Dupuis
Pensées et conseil du jour de Rotpier !
Pensées tournant autour des impôts : nos déclarations ne sont pas encore bien loin !
1) Le seul impôt juste est celui que paie notre voisin.
( celle-là n’est pas de moi ! )
2) Le seul moment de l’année où l’on trouve que l’on gagne trop, est celui où l’on inscrit le montant de nos gains sur notre feuille de déclaration de revenu !
( même si c’est sur Internet : ça fait le même effet ! )
Le conseil du jour :
Si par parole ou par écrit, vous avez l’intention d’écorcher quelque peu une personne, dites à la fin de votre discours ou mettez en post-scriptum à votre écrit :
« Je sais qu’elle a beaucoup d’humour, et comme l’intelligence est proportionnelle à ce dernier, je suis certain qu’il me sera vite pardonné »
Même si vous n’en pensez pas un mot, il sera très difficile pour la personne de vous demander réparation !
Nota :
Et ça marche ! J’ai expérimenté la chose avec une lettre destinée à mes inspecteurs de l’Education Nationale qui n’était pas piquée des vers et que je mettrais peut-être un jour sur cet espace.
Et pis c’est tout
Rotpier!
Le poème du jour : « Jai la tignasse qui m gratte ! »
Le poème du jour :
« J’ai la tignasse qui m’ gratte ! » un chef d’œuvre de versification…heu … de diversification …heu … j’ sais plus !
A Jean-François qui m’autorise à utiliser ses photos comme catalyseur poétique.
Jean-François : http://jfsj7483.spaces.live.com/ de superbes photos et toutes les semaines, un atelier d’écriture !
Atelier d’écriture N° 38
J’ai la tignasse qui m’ gratte !
« Gelati » ou « Gélati » ?
Là est toute la question !
Parce que, mon titi,
ça ne sonne pas pareil
… à l’oreille !
Si c’est « Gelati » … on pourrait faire :
Heu …
Gela-t-y ?
Gela-t-y pas ?
J’ sais pas,
mais, ça caillait en tous cas !
Bon … ça va pas être le pied ça !
Pour « Gélati » …
Heu …
J’ai la tignasse qui m’ gratte !
C’est ce « Gélati » qui m’ scie les pattes !
… Si c’est un gélatineux
… au mieux …
- C’est peut-être de la vaseline
ma cousine !
- J’ sais pas mon cousin,
j’ai la timidité qui m’ revient !
- Ça n’ fait rien,
amène toi !
J’ai les clés du « Gélati »
c’est le bungalow d’un copain à bibi !
Viens dans ce coin,
y a un canapé en rotin !
- J’ veux bien,
mais j’ peux pas ôter ma robe :
j’ai la tirette qui coince !
- Mince !
Et …
Et …
Zut ! … J’ai la tirade qui bloque !
C’est ma muse qui me convoque :
«- Dis donc toi !
C’est quoi ce truc total baroque,
pour ne pas dire total loufoque
… voir pire !
Tu ne serais pas devenu sinoque
… des fois ? »
Hou là là ! Pas contente du tout !
Du bout des pieds, je mets les bouts,
je me carapate !
Non, ne vous dérangez pas :
j’ai la tire en bas !
Aïe ! C’était l’ dernier !
Promis juré, ma muse,
… je sais, je t’use !
J’ ai la ti …
Aïe ! aïe , aïe ! Non, non, c’est fini !
Et pis c’est tout !
Rotpier