Le poème du jour « Encore un pas … ou pas ? » de … Rotpier
A Jean-François qui m’autorise à utiliser ses photos comme catalyseur poétique.
Photo de Jean-François
Encore un pas … ou pas ?
A bout, au bout,
tout au bout.
La fin du voyage ?
La fin du broyage ?
Ou bien … ou bien
… le retour en arrière.
Tout recommencer,
oublier les hier,
rechercher les étés
… qu’allait-il décider ?
Le pas en avant ?
Le pas en arrière ?
Le monde des vivants ?
Celui sans lumières ?
Il ne savait pas.
Ou bien … ou bien encore
… laisser faire.
Laisser une planche
glissante ou pourrie
décider pour lui.
Au bout, à bout,
fatigué des chimères,
prêt à tout
… prêt à tout sans tabou.
Encore un pas ?
Encore un pas ou pas ?
… il ne se décidait pas.
Pierre Dupuis
Petites nouvelles du commerce local et de la vie en général, à Bourg-la-Reine ou … ailleurs ! … par Rotpier ! … Suite !
Petites nouvelles du commerce local et de la vie en général, à Bourg-la-Reine ou … ailleurs ! … par Rotpier ! … Suite !
Voici donc la suite ! Qui décoiffe aussi !
Pour votre confort ( dans le cas ou vous n’auriez pas tout appris par cœur et que vous voudriez réviser ) je vous mets le tout en sachant que la nouvelle partie est de couleur différente ! Décidément, on en voit de toutes les couleurs avec ce sacré Rotpier !
Petites nouvelles du commerce local
et de la vie en général,
à Bourg-la-Reine ou … ailleurs !
La bouchère a été élue « Reine de la ville » !
Maintenant, le boucher à la reine !
Et, à Bourg- la- Reine, c’est tout un programme ! Il se sort les tripes pour la contenter, mais elle a pris la grosse tête et fait sa tête de cochon !
La boulangère est jalouse et assure, avec des éclairs dans les yeux, qu’elle a de plus belles miches qu’elle et la traite de grosse andouille !
Ça amuse le cafetier qui, en douce, se tape le pastis avec le boucher et le boulanger et aussi la p’tite crémière qui se fait du beurre avec ses p’tits pots à lait dont on se demande s’il ne va pas tourner (le lolo !) tant ça balance de tous les cotés !
Le boulanger, lui, est dans le pétrin : il a fait un bâtard à sa p’tite vendeuse !
La débitante de tabac débite beaucoup d’ Amsterdamer mais a beaucoup de mal à placer ses pipes … pas au goût des clients ? Le problème, c’est qu’on se demande où passe le tabac ! Pour le savoir, il faudrait expérimenter, mais là, le problème est délicat et il faudrait être très culotté!
La fleuriste fait régulièrement des fleurs à ses clients, son mari c’est à ……. ses clients aussi ! C’est le bouquet : la clientèle est exclusivement masculine à part quelques travelos !
L’électricien recharge régulièrement la mercière qui a de plus en plus de boutons : il y aurait-il un problème de voltage ? Personne n’est au courant !
La charcutière a les seins doux et des pieds de cochon, ce qui la gène un peu pour marcher !
L’opticien ( à sa mémère ! ) louche beaucoup dans le corsage de ses clientes. Sa femme, très jalouse, lui met des cailloux dans ses lentilles :
le pauvre en a les yeux tout rouges !
Le restaurateur secoue très fort les nouilles, ce qui ne l’empêche pas d’avoir six enfants dont un complètement secoué !
Le bourrelier a une ficelle, ce qui le gêne pour faire pipi !
La marchande des quatre saisons affirme qu’il n’y en a plus (de saisons), mais elle ne raconte que des salades pour pouvoir vendre ses légumes et ses fruits plus chers ( ses salades aussi d’ailleurs !)
Le marchand de cycles s’est franchement mis à la pédale, maintenant,
il est obligé d’équiper son vélo de selles extra larges !
Le notaire a tiré les affaires au clerc, mais l’opération ne s’est pas avérée juteuse ! Il faut dire que le clerc n’est plus tout jeune ! Enfin, tout cela n’est pas clair du tout !
Le banquier suit de très près la fluctuation des bourses : il bien peur de manquer bientôt de liquidités. La banquière s’en fout : le petit caissier lui fait de sérieux versements en liquide régulièrement !
Le peintre travaille très tard chez le chauffeur routier qui est souvent absent à cause de son travail. Il se chuchote que sa femme ne fait pas du tout tapisserie !
Le fripier est toujours mal fagoté et a de plus en plus de rides, ce qui chiffonne sa femme qui a des varices mais ne connaît pas l’avarice !
Quant au tripier, même en se les sortant, il n’arrive pas à s’en sortir : les abats se vendent très mal ! Pour garder le moral et s’occuper, il tripote sa femme à longueur de journée : la pauvre a du mal à supporter le rythme !
Le mécano bricole souvent sous le capot de ses jeunes clientes : à croire que les nouvelles mécaniques sont plus fragiles que les anciennes !
Le brocanteur retape des vieux fauteuils Louis XIV et se tape la vieille Louisette qui n’est pas loin d’être une antiquité ! Il dit que cela n’est pas grave car il adore les vieilles choses ! D’autre part, à force de rempailler les chaises, il en a le dos scié. Il n’ose plus faire de cannage, de peur de canner sur place !
La coiffeuse à un cheveu sur la langue, il paraît que son coquin aussi ! Quand ils se roulent des pelles, c’est emmerdant :ça fait des nœuds !
Le libraire vends de revues cochonnes après les avoir déjà lues : les couvertures ne sont plus très fraîches !
Le plombier a toujours sa sacoche sur le dos et aussi deux autres sous les yeux ! Il faut dire que ses clientes sont très exigeantes et l’appellent en pleine nuit pour des branchements dont on ne sait pas exactement où ils se situent !
Le dentiste fait toujours la gueule, à croire qu’il a une dent contre tout le monde ! Même ses amis de bridge n’y échappent pas !
La postière a pris un mauvais pli : elle tâte les choses des facteurs ! Certains ne disent rien, d’autres gesticulent en disant qu’elle n’a pas mandat pour faire cela !
Le serrurier, un type très jaloux, a posé une ceinture de chasteté à sa femme. En même temps, il n’est pas très malin non plus : il apprend à son commis (un chaud lapin ! ) comment crocheter les serrures ! Faut être un peu con quand même !
La femme du menuisier est une enflammée du chaudron ! A son mari qui a bien du mal à la satisfaire, elle dit : « Je comprends pas, toi qui travaille le chêne à longueur de journée, que tu aies un si petit gland ! » Quand il en a marre, il laisse le cuisinier s’occuper du chaudron !
Le cordonnier prend régulièrement son pied avec la trimardeuse du trottoir d’en face ! Cela ne lui coûte rien qu’un petit ressemelage de chaussures de temps en temps : le bitume, ça use les godasses !
Le marchand de charbon emploie des blacks au noir. Quand ils livrent dans les caves, on ne sait plus qui est qui entre les livreurs et les sacs de charbon !
Le marchand de citron ( un grossiste qui a aussi un gros kyste) lui, emploie un chinois, on ne sait pas si c’est au black, mais il est tellement petit qu’on se demande si il ne le presserait pas un peu ?
Le quincaillier et son associé (un type pourri de vis) vendent leurs gonds par paires. Avec eux deux, ça fait un joli stock de paire de gonds en magasin !
Le marchand de primeur a appris le dernier qu’il était cocu ! C’est pas la peine de travailler dans le primeur toute la journée et d’être informé en dernier des nouvelles ! Il se console avec le chef de gare en se pintant à l’anisette : entre collègues, il faut bien se consoler ! Surtout que la femme du chef de gare, la Micheline, a l’entrée du tunnel facile ! Certains disent que, vu la largeur, même le train y passerait ! Bon, c’est pas sûr : il y en a qui déraillent un peu ……. quoique … quand on connaît la Micheline …………. ?
Le garde-champêtre n’a plus de tambour pour annoncer ses avis. Ce qui ne l’empêche pas de jouer, sauvage, de la baguette à certaines adresses où on le voit souvent traîner se guêtres ! Même qu’une des dames où il en joue souvent, a été surnommée « Peau de tambour » ! Il faut dire qu’elle a une belle caisse qui mérite des roulements répétés ! Les autres, jalouses, disent « tant bourre la peau qu’elle s’use » Tout le monde ne comprend pas, mais lui, il s’en fout et rigole !
Le directeur des pompes funèbres est en cheville avec le menuisier pour la fourniture des cercueils. Quand les affaires marchent bien, ils se tapent une bonne pinte de bière à la santé des morts ! Pour le remercier, le menuisier lui laisse s’occuper du chaudron de sa femme : ça fait plaisir à l’autre et lui, ça le repose !
Deux ou trois employés municipaux ( les plus déconneurs ! ) ont, pour lui faire une petite farce, coincé un jeune stagiaire et lui on fait faire une petite gâterie par la machine à aspirer les papiers sur les trottoirs ! Depuis, le pauvre a la voix qui devient de plus en plus aiguë, sans que l’on sache exactement pourquoi.
La maîtresse d’école, une célibataire délurée, ne se contente pas de jouer à la maîtresse qu’à l’école : elle a des soirées très chargées ! Le lendemain, elle est toute pâle devant son tableau noir ! Ce qui fait dire à Toto, un élève très déluré lui aussi : « Elle s’est encore fait pété le dico hier soir ! » On ne voit pas trop bien l’image, ou alors … peut-être que, sur le sien ... de dico ... il en est resté au « Q » … il se pourrait bien que ce soit cela !
Le bedeau a été surpris par M. le curé dans la sacristie, complètement bourré au vin de messe, en train de faire sa fête à la bonne en levant une burette (les siennes étant bien placées) et en chantant à tue-tête : »Tiens, en v’ la d’ la burette, tiens en v’ la d’ la du goupillon ! … La bonne paraissait aux anges, ce qui à rendu très jaloux M. le curé !
Le courtier en assurances du centre, assure que c’est chez lui que l’on trouve le meilleur rapport qualité prix pour les contrats. Celui du bout de la ville aussi ! On ne sait plus lequel croire ! Surtout qu’en plus, au niveau de la prévoyance des risques, ils sont aussi nul l’un que l’autre : ils ont engrossé leur secrétaire tous les deux !
Le maire s’en fout royalement de tout ça, ce qui l’intéresse c’est de faire de grands travaux, dans le secret espoir qu’un jour une rue porte son nom !
Le journaliste de service : Rotpier
Dernière minute :
On vient d’apprendre que, finalement, ( on se doutait bien un peu que cela allait finir par s’emmancher comme ça ! )
le fleuriste allait se pacser avec le marchand de cycles ! Ils vont déménager et s‘installer en corse du coté de Calvi et s’occuper de la réinsertion ( je ne sais pas si le mot est bien choisi dans le présent contexte … ?) des anciens légionnaires. C’est les chèvres du coin qui vont être contentes de pouvoir se reposer un peu !
D’autre part, la boulangère, pour se venger de son mari infidèle a décidé de poser nue sur le calendrier des boulangères intitulé : « Festival de miches » et qui se vend comme des petits pains ! Elle à quand même, par dignité personnelle, refusé d’être intégralement nue : elle a gardé un petit ruban au poignet gauche !
Voilà, voilà, les dernières nouvelles que je peux vous donner ! J’irais, l’été prochain, en Corse pour voir comme se passe la réinsertion des anciens de la Légion : j’espère que cela ne finira pas en eau de boudin ! Tiens, tiens en v’là …………………… !!!
Le journaliste de service : Rotpier …………. toujours au plus près de la vérité !
Toussaint : Le poème du jour… de circonstance : «Regrets » de … Rotpier
Poème qui va bien avec la journée et j’aime particulièrement avoir écrit.
La photo a été prise dans le cimetière d’un des petits villages de mon enfance en Normandie. Il est resté exactement dans le même état ………….. pas tout à fait : les grilles ont continué à se délabrer ! J'adore ce cimetière ... pour autant que l'on puisse en aimer un.
Aujourd’hui, la grisaille est de mise sur la Normandie pour toute la journée : tout est en accord.
Pierre
Photo de Pierre
De Frédéric Dard :
« Si j’avais su que je l’aimais tant,
je l’aurais encore aimé davantage »
Regrets,
Grisaille.
Oui, « grisaille » était le mot
qui habillait le mieux l’homme.
… Qui habillait tout d’ailleurs.
Le lieu.
Un vieux cimetière aux grilles aussi délabrées
qu’un rêve de ferrailleur.
Le temps.
Un crachin soutenu qui vous traverse
un pardessus aussi sûrement qu’une averse.
L’atmosphère.
Lourde, pesante, plombifère.
Il était là. Droit. Figé.
Devant lui, une tombe
où finissaient de faner quelques fleurs.
Etait-ce ses larmes sur son visage ?
Etait-ce la pluie qui lui prêtait les siennes ?
Nul ne pouvait savoir … mais elles coulaient.
Une pensée, lue bien avant, ne le quittait plus.
Elle était là, prenante, lancinante.
Il ne se souvenait plus de l’auteur
… peu importait d’ailleurs,
il l’avait faite sienne, elle était son adage :
« Si j’avais su que je l’aimais tant,
je l’aurais encore aimée davantage. »
Et il restait là. Droit. Figé.
Les larmes étaient salées.
Pendant ce temps,
tranquillement, imperceptiblement, inexorablement,
les grilles continuaient à se délabrer.
Déja publié
Le poème du jour « Chat va bien … hein ! » de … Rotpier
A Jean-François qui m’autorise à utiliser ses photos comme catalyseur poétique.
Ecrire ce poème (enfin … cette farce ) , Chat m’a botté !
Photo de Jean-François
Chat va bien … hein !
Oh ! Eh ! Ça va … hein !
J’ai très bien entendu !
Les :
« Regarde cet empoté ! »
« Marrant ce chat-pot ! »
« Chat alors ! Un chat sur le pot ! »
«- Il dépare la coupelle :
je trouve ce chat peu rond !
Tu crois que son cou pèle ?
- J’ sais pas … j’aime pas les chats pelés !
… les chats laids non plus !
… les chats lents pas plus ! »
Oh ! ça va bien, hein !
Lâchez-moi les coussins !
Ou alors, ma patte de velours
vous allez la goûter,
toutes griffes déployées
… en plein dans le nez !
Je sais, parfois, me faire chat-teigne !
Et je distribue des marrons et des beignes !
Je suis un chat de garde !
Et, prenez bien garde :
je pourrais aussi me moquer
… dans le genre :
« Vous avez une démarche très … chaloupée !
… vous ne seriez pas un peu de la jaquette ?
Un peu tapette?
… Sans souris … c’est sûr !
Ah ! Ah ! C’est dur, hein les blaireaux ?
Chat vous la coupe
un chat qui se poile sur votre dos !
Fini de faire les zozos !
Là, c’est moi qui rit !
Et … c’est vache un chat qui rit !
Voilà !
Bien charrié, bien servi !
Non mais !
Chat se termine comme chat !!!
Et pis ch’est tout,
Chalut !
Pierre Dupuis
Chiens et enfants : du pire au meilleur ! Le poème du jour «Attente » de … Rotpier
Chiens et enfants : du pire au meilleur !
Du pire …
Photo prise sur le net
Au meilleur !
Photo prise sur le net
Retenons le meilleur !
Attente,
Deux jours à rester là, sans boire ni manger,
coincé sous des amas de poutrelles tordues ;
deux jours à rester là, face à tous les dangers :
plus un son ne sortait de ses lèvres fendues.
L’enfant, gris de poussière, avait le souffle haché,
sa main ne tenait plus depuis longtemps la pierre
qu’il cognait au début sur un bout de plancher ;
plus une seule larme irriguait ses paupières.
Vaguement il sentait qu’on s’activait en haut,
c’était un bruit de fond, à peine perceptible,
un mélange confus de pics et de marteaux,
mais rien venant vers lui, rien qui lui fut audible.
Pourtant il devina, bien plus qu’il n’entendit,
un bruit particulier - qu’il reconnut très vite ! -
aussitôt dans sa tête une image grandit
effaçant d’un seul coup toute vision maudite !
Le bruit devint très net et l’image eut le son :
des jappements joyeux et les appels du maître !
Ils progressaient sans cesse, il en eut un frisson :
une larme coula, qui fut bien longue à naître !
L’espoir était en face - à deux fois presque rien ! -
et sans le voir encore, il en savait la forme :
il se voyait déjà serrer très fort ce chien
qu’il chérissait d’avance avec un cœur énorme !
Pierre Dupuis
Déjà publié
Rotpierreries en vrac !!! …Par Rotpier ! … Surprenant … non ?
Rotpierreries en vrac !!! …Par Rotpier ! … Surprenant … non ?
Nota : Ces Rotpierreries ne sont certainement que des verroteries : normal, je ne suis pas riche !
Le dicton du jour ( il pleut et il vente en Normandie ! )
Si, contre le vent, tu t’obstines à uriner, tu auras les chaussures mouillées !
Pour aujourd’hui :
Aujourd’hui,
faites comme Narcisse :
buvez un bon coup !
Pas de l’eau de la fontaine ni du puits … Hein !
Non ! …… De l’eau de vie !
Et … vous vous aimerez !
Vous deviendrez : Narcisse … hic !
Pour demain :
Vous serez toujours les Bienvenue
( Bienvenu aussi ! ) sur mon blog !
Quentin jour plus tard … aussi !
( ça, c’est pour après-demain ! )
Et pis c’est tout pour aujourd’hui !
Tiens, j’ vais aller m’ payer un p’ tit gorgeon moi … toutes ces bêtises m’ont donné soif d’un seul coup !
Rotpier
PS : Solution du rébus d’hier en sous ……. le rébus ! Attention à ne pas vous faire écraser !
Très difficile ( les illustrations ne sont pas très nettes !) je vous le concède !
Le petit arrêt rebus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Le rébus écolo du jour :
Petite aide : Le 4ème de la 2ème ligne et le 3ème de la 3ème ligne sont des " U ". Le 5ème de la 2ème ligne est un poisson: une lotte !
Le tout est un constat très positif !
Bon travail !
Rotpier
Très difficile ( les illustrations ne sont pas très nettes !) je vous le concède !
Solution :
Chouette ! S’écria la hulotte, le Hulot a fait du bon boulot pour la planète !
Nota : il parait que Madonna a eu, autrefois, un petite hulotte et qu’elle l’aurait jetée ! Encore de la pollution : ça, c’est pas beau !
Rotpier
Le poème jour : « Ultime ponton » de … Rotpier
A Jean-François qui m’autorise à utiliser ses photos comme catalyseur poétique.
Photo de Jean-François
Ultime ponton,
Il revenait ici … sans vraiment le vouloir.
Ici c’était chez lui … en tout cas … dans sa tête.
Quand ils étaient enfants, c’était leur isoloir,
leur paradis à eux … eux seuls … en tête à tête.
Il revenait ici,
dans le froid, dans le calme.
Un jour tout s’obscurcit
et on a mal à l’âme.
Une moitié s’en va
… une entité est morte.
Une moitié de soi
met la clé sous la porte.
Il revenait ici
… sans vraiment le vouloir.
Il revenait ici
… le bout de son couloir.
Un jour, probablement, il finirait ici.
Il y avait songé … il aimait cette idée.
Se détacher de tout … balancer ses soucis
… se balancer avec … une pierre encordée.
Voyage vers l’infini
… chemin au bout de sa nuit.
Oui … il reviendrait ici.
Pierre Dupuis
Le poème-chanson-délire du jour : « Ami J.F. » de … Rotpier
Que Jean-François me pardonne !
Photo de Jean-François .............. par ?
Ami J.F.,
Ami J.F., ami J.F.,
sort donc ton blair
et surtout ne le renferme pas !
Et sort aussi :
ton frontibus
ta bouchibus,
tes brazibus
et tout’ tes puces
Igloo, igloo, igloo, igloo, igloo, igloo,
Igloo, igloo, igloo, igloo, igloo, igloo,
Il est des nôtres
il est sortit d’ sa tente
comme les autres
mais il grogne
il a des fourmis tout plein sa trogne !
Igloo, igloo, igloo, igloo, igloo, igloo,
Igloo, igloo, igloo, igloo, igloo, igloo,
Demain matin
il aura des boutons plein le tarin !
Mais il s’en fout :
il est en vacances un point c’est tout !
Ami J.F., ami J.F.,
sort donc ton blair
et surtout ne le renferme pas !
Et la la la et la la la et la la la !
Et la la la !
Rotpier
Le poème du jour : « Ecrin de classe » de … Rotpier
Et si on s’en repayait un petit air ?
Poème déjà publié sur une photo de Jean-François
Photo de Jean-François
Ecrin de classe,
Tout contre bas
la contrebasse
fait « la,la,la ! »
et se prélasse !
L’archet malin
qui la chatouille
se fait gredin
avec papouilles !
De grands frissons,
de longues plaintes,
voilà le son
de la complainte !
Et bien au chaud,
elle ronronne,
moite berceau :
la place est bonne !
Tout contre bas
la contrebasse
fait « la,la,la ! »
et se prélasse !
Rêve …
J’aimerais bien
avoir ma place
en cet écrin
de grande classe !
Je voudrais …
Aux noirs souliers,
faire la nique,
prendre mon pied
… tout en musique !
Pierre Dupuis