C'était il y a bien longtemps ...
J'ai plus de souvenir que si j'avais vécu à Milan ...
Rencontre fortuite,
Ne te rappelles-tu pas, madame,
du temps où, tout juste adolescents,
nous jouions à des jeux de la gamme
« plus tout à fait innocents ! »
Vos parents, en ce temps,
suivant nos pas dans la neige
avaient, de la vieille grange, ouvert le battant
et découvert le manège.
Je ne vous revis plus madame.
C’était il y a fort longtemps !
Aujourd’hui, le hasard vous a placé devant moi.
Je lis dans vos yeux de l’émoi
et … je m’y revois.
Vous n’avez rien oublié madame,
au grand dam
- j’en suis certain ! - de vos défunts parents !
Bonsoir.
Rêve bien madame,
soit sûre que j’en ferais autant !
Fermeture des maisons closes à Amsterdam : Jacques Brel doit se retourner dans sa tombe !
Risque de fermetures des maisons closes à Amsterdam !
Et les marins, a-t-on pensé aux marins ?
Moi, je dis que non !
Aussi, je leur dédie cette chanson en mémoire au Grand Jacques !
Vous pouvez - vous devez ! – chanter cela !
Il s’agit d’un devoir de mémoire !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Dans le port d’Amsterdam,
Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui crachent
Qui crach’ et qui recrachent
Le trop plein de leurs âmes
Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui pleurent
La fermetur’ de leurs
Grandes maisons à dames
Et ils march’ et ils glissent
Sur les larmes qui tombent
Souvenirs dans la tombe
De leur premièr’ chaud’ pisse
Et ils font tous la lippe
Que feront-ils à quai
Ils en sont tous inquiets
C’est fini pour les pipes
Plus de fill’ en vitrine
Plus moyen de s’ lâcher
Et pour se soulager
Y aura plus qu’ les latrines
Dans le port d’Amsterdam
Y a plus qu’à s’ foutre à l’eau
Tout ça pour des salauds
Qui eux ont tout’ les dames
Et ils tourn’ et ils pensent
Qu’on les a bien lâchés
Ils ont les bourses liées
Et cela tourne au rance
Alors ils manifestent
Et ils fout’ le bordel
Pour qu’ reviennent les belles
Et qu’enfin ils se lestent
Dans le port d’Amsterdam
Des marins fout’ à l’eau
En vrac tous les salauds
Qui veul’ tuer leurs âmes
Et ils chant’ pour les dames
Qui pour quelques euros
Font la bête à deux dos
Sans que se soit un drame
Dans le port d’Amsterdam
Dans le port d’Amsterdam
Les pensées du jour un peu de Rotpier
A Agen, ne voulant pas y être, je me suis mis au gin.
Et … voilà le résultat !
Les pensées du jour :
Le propre de la femme amoureuse est de savoir prendre son mâle en patience.
Femme au foyer, chaleur assurée !
Nota :
Pensée de Rotpier, mise en application avant l’heure par le sieur Landru.
Le même qui disait « Y a pas à dire, ça chauffe au poêle ! »
Mais bon, de ça, je n’en suis pas trop sûr … mais il aurait pu le dire !
Les haïkus cucul politico-rigolos du jour de Rotpier !
Ils sont idiots : c’est sûr !
Mais … grattez un peu le cucul et
… vous trouverez des vérités !
Les haïkus cucul politico-rigolos du jour :
Booster le P.C.
elle en a dans le buffet
c’est intel défit.
Démocratie Off
un triple tour de Le Pen
F.N. verrouillé.
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un
petit commentaire !
L'hiver indien
Prémonition ?

L’hiver indien,
Depuis longtemps déjà, dans mes sommeils agités
mon esprit mélange les choses :
des faits lointains qui me reviennent avec clarté,
des faits actuels puisés dans des journaux du soir,
des faits futurs déjà gravés dans ma mémoire.
Dans mon crâne-laboratoire
s’effectue la lente et profonde alchimie de tout cela.
Bouillonnait ensemble cette nuit-là :
une très vieille légende indienne,
une caisse de retraite avec un trou béant,
des voitures incendiées dans la plaine
et un vieillard me ressemblant.
Le tout était liquéfié dans ce creuset combinatoire,
mon crâne-alambic recueillait avec soin
la quintessence de ce magma malsain
d’où s’échappaient d’inquiétantes fumerolles noires.
La pression montait.
Tout allait exploser, quand…
un rêve jaillit en exutoire.
Un vieil indien - me ressemblant -
tenant deux torches en sautoir
et sous le bras un réservoir,
s’éloignait de son pas pesant.
Dans sa démarche oscillatoire,
on sentait bien sa volonté :
« il fallait en finir ce soir »
Toute la tribu, sans s’émouvoir,
perdait de vue le vieil indien,
lorsque soudain, dans le lointain,
jaillit le feu libératoire.
Hochant la tête pour tout adieu
la grappe humaine se disloqua,
matérialistes et ambitieux
les jeunes oubliaient déjà.
… Un vieil indien me ressemblant …
Les haïkus du jour ... selon Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Les haïkus aïe, aïe, aïe! ... du jour :
Haïku mouillé n’est
pas forcément tout transi
souvent loin s’en faut *
- * cille et marre tôt ( petit + dans la bêtise ! )
Un haïku froissé
la vie est passée par là
reste la misère
Je mériterais
coup de pied dans le haïku
pour avoir osé
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Le dicton - poème du jour selon Rotpier ! De Michel à Angèle en passant par Roseline !
Le dicton - poème du jour selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
De la Saint Marcel
à la Sainte Angèle les noix
se congèlent
sous l’effet du froid.
A moins que la voisine
Roseline bâche le lot
Par réflexe écolo !
Aux hommes politiques en général et à pas mal dentre eux en particulier !
Il y a, bien sûr, des hommes politiques plus intègres les uns que les autres, mais ils sont tous contraints, tôt ou tard, à des marchandages pour pouvoir être élus.
Les plus intègres n’atteignent que très rarement les sommets car ils se lassent de ces transactions qui ne fleurent pas toujours très bon !
Les moins regardants n’ont aucun scrupule à patauger dans le grand bouillon des tripatouillages, ce qui importe : c’est d’écraser la concurrence !
Ce sont eux, hélas, qui sont les plus nombreux !
Ceux qui connaissent P.V.,
sauront de quel poème, de lui,
je me suis inspiré… pour la forme !
L’art politique,
Du baratin avant toute chose !
Et puis surtout évite l’impair
moins vague et moins soluble dans l’air,
qui laisse traces et indispose !
Il faut aussi que tu n’ailles point
choisir des mots où rôde traîtrise :
demande donc à tes âmes grises
de vérifier dans tous les recoins !
Choses promises mettent les voiles
après bon apéro du midi :
tu pourras, auditoire attiédi,
les emmener tout près des étoiles !
Car tout est dans la nuance encor !
Promesses voilées de circonstance,
rien de précis, c’est comme danse :
bien posséder l’art du corps à corps !
Fuis de plus loin la phrase assassine,
sauf pour tes ennemis les plus purs !
Pour tes amis, prépare du sûr :
dans le genre… couteau de cuisine !
La concurrence ? Tords lui son cou !
Tu fera bien en train d’énergie,
de mater la journalisterie !
si l’on n’ y veille, elle ira jusqu’où ?
Ô qui dira les tords des régies !
Ces journalistes racontent tout,
ils forgent des histoires d’un sou
et les juges les privilégient !
Du baratin encore et toujours !
Que ta verve soit chose envolée
qui sonne dans toutes les allées :
tu finiras par gagner un jour !
Levons le verre à ton aventure
et qu’on se lève chaque matin,
sûrs d’avoir choisi le bon coquin
qui nous trouvera des places sûres !
Soit en soie, soit en vers
Soit en soie, soit en vers, soit à l’endroit, soit à l’envers …
Femme en soi,
Dieu créa la femme.
Pour ne pas être en reste le diable mit,
dans sa prunelle, une petite flamme.
Le poète l 'habilla de vers,
le couturier de soie.
L' homme la déshabilla et l 'aima.
Ainsi soie style.
Les haïkus cucul politico-rigolos du jour de Rotpier !
Ils sont idiots : c’est sûr !
Mais … grattez un peu le cucul et
… vous trouverez des vérités !
Les haïkus cucul politico-rigolos du jour :
Oui allo Marie
Je t’entends tu te rallies
Je t’aim’ moi non plus
Allo DSK
Que peux-tu faire pour moi
Je t’aim’ moi non plus
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