Le dicton - poème du jour selon Rotpier !
Le dicton - poème du jour selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
A la Saint Urbain,
c’est comme au 1er mai :
tu ne fiches rien
ou tu fais ce qu’il te plait !
Haïkus du jour, c'est: Go !
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Les haïkus du jour , deux versions: à vous de choisir !
Des hauts et des bas
des bas raillés par machos
mais qui portent haut
Des bas perchés haut
des bas en débat oh oh
dérangeant machos
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un petit commentaire !
Nous vivons tous à crédit !
La pensée - poème du jour :
Au-delà des choses,
Intemporel je serais,
un temps pour elle je suis :
merci la vie !
J’oscille entre le rêve et le réel,
d’ où les bizarreries
que vous trouvez dans mes écrits.
Prendre toujours la même route,
c’est ne jamais avoir de doute !
Tant pis si souvent je déroute
quelques esprits qui s ‘arque boutent !
Intemporel je serais,
un temps pour elle je suis :
merci la vie !
Encore un peu de crédit ?
… dis?
Délire festif en un seul mot !
Délire festif … en un seul mot !
P’ t’êt’ bin qu’ oui…p’ t’êt’ bin qu’ non !
Si ça, c’est pas du délire,
j’ veux bien devenir mormon !
Hier, c’était Ninon !
Elle ne m’a dit, ni oui, ni non !
C’était pourtant sa fête :
c’est con … non ?
J’en suis resté tout bête !
Mais aujourd’hui,
oui, aujourd’hui,
c’est la Sainte Alice !
Elle est fraîche, elle est belle :
Alice à des aisselles
très nettes !
Alors, avec un peu de malice,
je me suis dit que …
mais bon, si c’est comme avec Ninon,
ce n’est pas la peine.
Ah ! Quel supplice !
Je n’ai vraiment pas de veine
… non ?
Mais après-demain,
oui, après-demain,
c’est la Saint Gatien !
Quoi ? C’est un mec ?
Tant pis, ça ne fait rien :
je f’ rais avec !
Nota :
Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existés ne peut-être que le résultat de l’imagination débordante des lecteurs.
L’auteur décline toute responsabilité quant aux conséquences qui pourraient en résulter !
Je vais me faire huer par les soixante-huitards attardés !
Le mythe usé,
C’est de l’amour … tout au début :
Le passe-droit de la tendresse !
Un petit rien de maladresse
Qui ne sort pas de la tribu.
Mais… la mémoire est attribut
De l’homme en herbe et s’il transgresse
Les interdits sans claque aux fesses :
C’est l’engrenage des abus !
Société n’est que contrainte !
Elle est jardin planté d’astreintes
Où l’on ne vit que grâce au droit.
Jetez, parents, à la poubelle
Le mythe usé de l’enfant roi,
Ce grand creuset d’enfants rebelles !
A la Sainte Odile tu lui fais sa fête !
A la Sainte Odile … tu lui fais sa fête !
Aujourd’hui, mon ami,
si tu courtises une Odile
et que tu n’obtiens pas ce qu’elle t’a promis :
c’est qu’elle t’ escroque !
Tu laisses tomber l’idylle,
Tu l’accostes et tu la croques ! *
Non mais ! C’est tout !
* J’aurais pu faire aussi une rime en « ile ». C’eut été, il est vrai, une rime plus pauvre mais quand même, ô combien, pénétrante !
Etant d’un naturel très réservé, je vous laisse la faire vous-même. Je ne l’ai pas faite, par pudeur d’abord, mais aussi parce que le sens aurait été caïman différent.
Nota ( comme dit Nicole ) :
L’auteur tient à s’excuser de cette incitation au passage à l’acte, mais bon, de temps à autre il faut quand même bien bousculer un peu les choses pour qu’ elles basculent en notre faveur.
Rotpier
Le dicton - poème du jour selon Rotpier !
Le dicton - poème du jour selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
A la Sainte Lucie,
si ta chérie se prénomme ainsi,
offre-lui une soirée réussie.
Si ta belle apprécie
et que son œil glisse vers un endroit précis :
laisse Lucie faire
se sera le paradis et non l’enfer !
Les haïkus du jour ... selon Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Les haïkus cucul du jour :
Voilà un haïku
lent terne ne brillant pas
aucune lueur
Ce haïku bidon
est à effacer d’un trait
car quoi de plus nul
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un petit commentaire !
La pensée du jour ... selon Rotpier
La pensée du jour :
Quand j’étais vivant, il m’est arrivé très souvent de côtoyer des jeunes qui étaient déjà vieux dans leurs têtes.
Maintenant, je côtoie les mêmes et ils s’inquiètent du temps qu’il fera demain : quand on est con, même mort, on reste con !
Mondialisation et délocalisations
Petite pensée sérieuse ( pour une fois ! ) :
Quand on me demande ce que je pense de la mondialisation et de sa corollaire, le phénomène des délocalisations, voilà ce que je réponds :
Lisez ou relisez la fable de La Fontaine « Le chêne et le roseau » et vous connaîtrez mon avis.
Cette tempête, phénomène économique irréversible, est totalement impossible à juguler. Même si l’on arrive à installer quelques brise-vents, il va falloir s’adapter et cela va être extrêmement difficile et douloureux.
Pour vous éviter de rechercher, je vous joins le texte et une illustration de la fable.

Le chêne un jour dit au roseau :
" Vous avez bien sujet d'accuser la nature ;
Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ;
Le moindre vent, qui d'aventure
Fait rider la face de l'eau,
Vous oblige à baisser la tête,
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n'auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l'orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
- Votre compassion, lui répondit l'arbuste,
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci :
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ;
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. " Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
L'arbre tient bon ; le roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au ciel était voisine,
Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Jean de La Fontaine