Bienvenue chez les Ch’ tis ! Le poème du jour « Ch’ a, ch’ é du free ch’ ti ! » du bon Normand …Rotpier !
Avertissement :
Je ne suis absolument pas certain de l’aurtaugraffe : mon correcteur aurtaugraffyc à rendu l’âme !
Je vous rappelle que je suis Normand et que je pratique le free Ch’ti !
Si, dans les lecteurs, il y a un Ch’ ti il pourra toujours corriger !
Photo prise sur le net
Ch’ a, ch’ é du free ch’ ti !
Vin dious biloute,
ch’ é po pou dire,
ch’ a tin la route
j’ t’ l’ fais po dire !
Avec les moules
ch’ e nous dans l’Nord
la bièr’ ch’ a coule
ch’ a ch’ é d’accord !
Et Ch' ur la route,
y en a des tas :
vin donc biloute
poch’ ton cul là !
Y a pas d’ doute
ch’ a mon Rotpier
mon ch’ tio biloute :
on va s’ torcher !
Le Rotpier
Boon appétit !
Rotpier
En prime, le dicton du Nord :
Si tu paies le resto le midi : t’as des chances d’avoir la moule le soir !
En Ch' ti: Ch' i tu payes le rech' to le midi: to des chanch' d'avoir la moule le ch'oir !
Toujours Boon appétit !
Rotpier
Le poème du jour très coloré : « Prise de bec » de … Rotpier
Préambule important :
Toutes interprétations par rapport à des faits ou des personnages existants ou ayant existés, ne peut-être que le fruit de l’imagination débordante du lecteur.
Pierre décline toutes responsabilités.
Pierre
Rotpier assume tout !
Rotpier
Merci à Marie Bretagne pour m’avoir permis d’utiliser cette photo comme source d’inspiration pour ce poème… surtout pour celui-ci !
Photo de Marie-Bretagne
Prise de bec,
Eh, toi ! Tu la veux ma photo ?
Bon, tu l’as maintenant mon coco !
Tu m’as mis dans ta boite
mais … ne me mets pas en boite !
Si, très consciencieusement,
je me lisse les plumes,
c’est pour embellir mon costume :
ça ébouriffe un max … le vent !
Je n’ai pas les moyens, moi, pauvre manant,
de passer au pressing !
Si je veux être le plus séduisant,
le plus beau, le plus charmant,
le résident le plus … « bling-bling » :
je ne peux compter que sur mon charme,
pour séduire, c’est ma seule arme !
Je n’ai pas, pour casser la cabane,
une paire de Ray Ban,
ni des rêves de Rolex !
Si je suis un peu coloré,
je ne le dois pas à Bolloré !
Je ne peux compter que sur mon sex-appeal :
je me dois d’être beau, de face comme de pile !
Et pour cela, coup vache,
pour ma beauté, je ne fréquente pas les salons !
Tu comprends ça au moins … pauvre tâche ?
Non ?
Eh bien … casse-toi pauvre con !
Pierre Dupuis
Les haïkus du jour … selon Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Les haïkus du jour :
Petit florilège de mes hïakus … cul !
Un haïku pareil
mérite qu’on s’y attarde
c’est tout un poème.
Un haïku tanné
par le temps faisait encore
la joie de certains
Cette poétesse
savait manier son haïku
de belle manière
Un haïku ça swingue !
le tien est terne et figé
bouge ton haïku !
Des haïkus bien faits
virevoltaient ça et là
ballet aérien
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un petit commentaire !
Le dicton du jour et ceux des jours suivants … selon Rotpier !
Les dictons de la semaine … selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Bonne fête à tous les saints de la semaine !
A la Saint Guénolé,
les filles enlèvent leur gaine : olé !
( bon, d’accord, la gaine n’est plus de saison, mais elle l’a été non ? Je vous rappelle qu’une ville allemande s’est rendue célèbre grâce à cet accessoire féminin : Abaissetagainequej’tâte … en Forêt Noire … je crois … mais je n’en suis pas sûr !
A la Saint Casimir,
on ne boit que du Périer !
A la Sainte Olivia
…….. le Rotpier en reste baba
… de l’aide quoi !
A la Sainte Colette,
Les « Claudine » et les « Gigi » sont à la fête !
Et … elles montrent leurs gambettes !
A la Saint Félicité,
tout le monde prend son pied !
A la Saint Jean de Dieu,
on prie le Dieu qu’on veut !
Ou on ne prie pas :
c’est au choix !
A la Sainte Françoise,
pour ne pas avoir de tuile,
on évite de laisser une ardoise !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le poème du jour: " Le jardinier et la rose, ou, pragmatisme au jardin " de ... Rotpier
Le jardinier et la rose,
ou
pragmatisme au jardin,
La rose qui repose
sera morte demain,
je n’étais que sa chose :
j’ai changé le destin.
C’est en apothéose,
au creux de mon jardin,
que la belle est éclose,
j’étais alors gredin.
Grande métamorphose,
très sage je devins :
elle savait l’hypnose,
j’en arrêtais le vin !
Mais …
Il faut, si l’on compose,
de tout partenaire un
juste retour des choses
ou ça tourne au vilain !
Alors raison impose
de reprendre la main :
la ciguë se propose
au fond de mon jardin.
Poison à juste dose :
il faut rester humain,
assumer sa névrose
et suivre son chemin.
La rose qui repose
sera morte demain,
je n’étais que sa chose :
mais j’ai repris la main.
Pierre Dupuis
Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine, je vous propose de partager les chansons et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci : Jean-Jacques Goldman
"Comme toi"
À côté de sa mère et la famille autour
Elle pose un peu distraite au doux soleil de la fin du jour
La photo n'est pas bonne mais l'on peut y voir
Le bonheur en personne et la douceur d'un soir
Elle aimait la musique surtout Schumann et puis Mozart
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dort en rêvant à quoi
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Elle allait à l'école au village d'en bas
Elle apprenait les livres elle apprenait les lois
Elle chantait les grenouilles et les princesses qui dorment au bois
Elle aimait sa poupée elle aimait ses amis
Surtout Ruth et Anna et surtout Jérémie
Et ils se marieraient un jour peut-être à Varsovie
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dort en rêvant à quoi
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Elle s'appelait Sarah elle n'avait pas huit ans
Sa vie c'était douceur rêves et nuages blancs
Mais d'autres gens en avaient décidé autrement
Elle avait tes yeux clairs et elle avait ton âge
C'était une petite fille sans histoire et très sage
Mais elle n'est pas née comme toi ici et maintenant
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dort en rêvant à quoi
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Bon partage !
Rotpier
Le poème du jour : " Conversation au coin du pieu, " de ... Rotpier
Conversation au coin du pieu,
- Salut toi !
Comment t’appelles-tu ?
- Je m’appelle Lican
- « Lican » quoi ?
- Lican tout court !
Et pis c’est tout !
- Ah ! bon ! Et … comment ça s’écrit ?
Épelle « Lican » pour voir !
- L, i, c, a, n ! ça te va comm’ ça ?
- Ouais … ouais, ouais ! N’empêche
… ta silhouette m’interpelle Lican !
… comment fais- tu quand tu pêches ?
- Regarde mon bec
…blanc-bec !
- Ah bah zut ! … Jamais vu ça !
C’est pas un bec que t’as
… c’est un godet d’ grue !
- Mais non ! Tu n’y connais rien !
Moi, je sais : j’ai une copine grue
et elle a de longues pattes
et un petit bec !
- D’accord, d’accord ! … toi, c’est l’inverse :
t’as des petites pattes et un grand bec !
… ça doit pas être facile, quand t’es avec ta grue
pour ... lui rouler des pelles Lican !
- Oh ! Il commence à m’échauffer les plumes
le p’tit mec !
Ça va finir par une sérieuse prise de bec !
- Bon, bon ! allez, c’est fini … je plaisantais !
Allez, on fait la paix !
N’empêche, on s’ les gèle ici !
… hein ? Hein qu’ ça pèle Lican ?
- Oh ! le p’tit mec,
je vais me l’ faire !
Je vais lui voler dans les plumes,
ça va l’ faire taire !
Je vais lui clouer l’ bec !
… Bon, allez, on va pas se fâcher ce soir,
il commence à se faire tard
… hein, mon canard !
Oh ! Là-haut !
Tu la fermes la lumière, oui ?
On s’ couche !
Allez, tout l’ monde au pieu,
demain, ça ira mieux !
Rotpier
( pas de grue …hein !)
Les pensées de Rotpier, aujourd’hui : la mort !
Préface ( et alors ! … j’ai bien le droit aussi …non ? )
Qu’est-ce qu’une idée neuve, brillante, extraordinaire ?
Ce n’est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n’a jamais eue, ni dû avoir.
C’est au contraire une pensée qui a du venir à toute le monde et que quelqu’un s’avise le premier d’exprimer.
Boileau ( préface des « Œuvres » )
Sans nous comparer à Boileau ( d’ailleurs, moi, j’en bois assez peu ! ) nous pouvons quand même émettre quelques pensées pour épancher ainsi nos vies !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Les joyeuses pensées du jour sur … la mort !
1ère pensée :
L’idée même de la mort me laisse froid.
Prémices de l’accoutumance et sage anticipation ?
2ème pensée :
Un brave homme reposait sous son abri de marbre, encore tout étonné d’être mort.
3ème pensée :
N’attend de la mort aucun cadeau : elle fauche même les croque-morts !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui ! A demain … peut- être !
Rotpier
Chiens et enfants, du meilleur au pire … Le poème du jour : « ils avaient grandi en même temps, » de … Rotpier
Préambule :
La race, berger allemand, est citée dans ce poème comme bien d’autres races auraient pu l’être et même certainement avec beaucoup plus de risque encourus.
Il n’y donc pas là, de stigmatisation de cette race, mais le risque existe et les dégâts sont souvent proportionnels à la taille du chien qui les provoque.
Ils avaient grandi en même temps,
Ils avaient grandi en même temps.
Lui, le petit garçon tant attendu,
et lui, le superbe berger allemand ;
les deux à quatre pattes … au tout début !
Une complicité de tous les instants !
Combien de fois était-il arrivé
au papa ou à la maman de trouver l’enfant
endormis contre le flanc du berger ?
Au début, un peu de méfiance pourtant,
au vu de la puissance de l’animal,
à la manière qu’il avait souvent
de déchiqueter des branches : phénoménal !
Mais tout se passait bien, alors, méfiance : adieu !
Rien ne venait troubler leur grande complicité,
leurs longues courses et tous leurs jeux !
On les laissait ensemble en toute tranquillité.
Pourtant, au bout de huit à neuf ans,
quelques signes étaient apparus
chez le chien, de courts instants d’énervement.
Pas souvent … mais quand même aperçus.
De rythmes biologiques bien différents,
les deux vieillissaient mais … - capital ! -
l’un passait de prime enfant à enfant,
l’autre de jeune à vieux ! … Fondamental !
Et puis un jour, un jour comme les autres, banal :
le drame ! Les hurlements ! La course folle et … le sang !
L’horrible vision ! L’horreur faite animal !
Et cet incroyable, ce monstrueux acharnement !
Impossible que ce soit le même chien !
Si doux, si calme, si rempli d’amitié
… surtout pour l’enfant ! Et puis … plus rien.
Le SAMU, les gendarmes et … l’espoir crucifié.
Pourtant … pourtant
… ils avaient grandi en même temps,
lui, le chien … lui, l’enfant.
Pierre Dupuis
Sectes : toujours d’actualité. Le poème du jour «Arnaque cosmique ou … Au-delà du Raël » de … Rotpier
Préambule :
Parce que je m’imagine parfaitement ce que je ressentirais si une secte venait à voler (à violer) la personnalité d’un de mes petits-enfants.
Mes trois fils et mes trois belles-filles sont, je le pense, hors de portée de ces organisations maléfiques et tentaculaires, basées sur la soif de pouvoir et le fric, avec pour porte d’entrée la faiblesse ou la crédulité des personnes …………….. mais, sait-on jamais !
Poème déjà publié, mais, actualité oblige, je vous le présente de nouveau : un petit vaccin de rappel en quelque sorte !
Pierre Dupuis
Photomontage de Pierre
Arnaque cosmique
ou … Au-delà du Raël
Elsa restait là … immobile,
presque fascinée par ce personnage habile
et fin tacticien.
Tout de blanc vêtu,
il vissait son regard pointu
dans le sien.
Sa propre mère l’avait convaincue de
« venir Voir ! »
Voir l’élu ! Le grand théoricien :
le fils d’une Terrienne et d’un extraterrestre :
Un dieu vivant … très, très intéressé par
… son ego, le fric et le sexe !
En arrière plan : une soucoupe !
Pour la mise en scène, il avait les moyens :
il ne crachait pas dans la soupe !
- Non ! Il ne crachait pas dans la soupe ! -
Sa mère, béate, le regard illuminé,
était subjuguée.
Autour du grand ordonnateur,
des personnages satellites se déplaçaient :
« Les apôtres du Maître ! »
Des méritants ? Pour lui, sûrement !
En réalité, des complices, des profiteurs !
Les profiteurs de cette belle arnaque
qui, s’appuyant sur la crédulité humaine,
organisaient des initiations orgiaques !
Des scènes qui n’avaient rien à envier
aux débauches romaines :
réjouissances émanant du même vivier !
Elsa réagit !
Son regard s’arracha de celui du gourou
et effectua un balayage panoramique :
le cliché enregistré déclancha son courroux !
Elle n’avait que dix-sept ans,
mais elle avait la chance
d’avoir le caractère bien trempé :
sûrement l’héritage des leçons de son père !
Instantanément, elle avait mesuré
les dangers de la clique :
un jugement sûr,
basé sur de solides repères.
Tournant le dos, elle s’en alla.
Le front plissé, elle pensait avec rage
aux irréparables ravages
que ces hommes pouvaient causer
à bien des filles de son âge !
Pierre Dupuis