Pile-poil, je me plie, je me poile !
Ainsi s'en va la vie, s'accumule le temps
Les années sont ânées que l'on va supportant
S'il te plaît nouvel an, avant que de partir
Distille tes journées et comble nos désirs.
C’est à partir d’un commentaire sur un poème de mon ami J.C. MIAN ( voir ci-dessus ) que j’ai écrit ce délire !
Pile-poil, je me plie, je me poile !
Année sur années
j’empile les années,
des années surannées
comme un âne bâté.
Et cette pile
que j’empile
m’ horripile
poil- pile !
C’est débile
imbécile
quand je vois cette pile
que j’ empile
et qui devient si fragile !
Le moindre courant d’air
peut tout foutre en l’air
et moi - et moi ! - de quoi aurais-je l’air ?
Et un lutin qui passe
( petit tour de passe-passe
poétique :
je m’applique ! )
me dit :
«T’ en fait pas mon garçon :
tout simplement d’un con ! »
Quoi ! D’un con d’homme !
Qui capote,
Qui rabiote ?
Allez le lutin : dégage !
aux chiottes :
déménage !
J’enrage !
… C’est tout ! Na !
Le dicton - poème du jour selon Rotpier !
Le dicton - poème du jour selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
A la Saint Jean l’Apôtre,
il serait utopique
- que dis-je ! -
il serait imbécile
de prendre les discours des politiques
pour paroles d’évangile !
Car, n’oublions jamais que :
Les promesses,
surtout en politique,
et qu’elles que soient les grand-messes,
n’engagent que les imprudents
qui les prennent pour argent comptant !
Bien des politiques
vantent leur éthique
mais s’assoient dessus !
Ce faisant,
ils y laissent leurs empreintes
et même le D.D.T. ( même la D.S.T. ? )
ne peut supprimer l'éthique des fesses !
Les haïkus du jour ... selon Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Les haïkus du jour :
Je suis bancal comme
un haïku entre deux chaises
pas bien dans ma tête.
Trois lettres un point
passeport incontournable
clic révolution
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un petit commentaire !
Presque un conte de Noël !
Parce qu’il y a bien une raison pour que les coloquintes soient si biscornues !

Amours coupables … au jardin
ou … comment naquirent les coloquintes,
Un beau matin dans un jardin
qui s’éveillait sous la rosée,
un cornichon très très coquin
fit une cour des plus osée !
Le baratin de ce gredin
s’adressait à une citrouille
de très jeune âge, au nez mutin,
mais innocente : oh ! la fripouille !
La belle avait la peau satin,
des yeux luisants, quant à la taille,
lui, mesurait douze fois moins
et … c’était là toute la faille !
Mais en amour, c’est bien connu,
la raison n’a que peu de place !
De leurs ébats très saugrenus,
il en est resté une trace :
Un beau matin dans le jardin,
la belle qui était enceinte
donna le jour à huit bambins
tout biscornus : des coloquintes !
Voeux
Voeux :
Je vous souhaite, à toutes et à tous, d’excellentes fêtes !
Rotpier ou Pierre : c’est comme vous le voulez !
Lettre du petit Nicolas au Père Noël

Lettre du petit Nicolas au Père Noël :
Cher Père Noël,
Je voudrais en premier,
lorsque tu auras fini ta tournée,
que tu emmènes
pour une trentaine de semaines
une certaine Ségolène.
Je voudrais, pour les cinq années à venir,
la puissance et la gloire,
les rênes du pouvoir,
les tiens de rennes, je te les laisse.
Et je voudrais aussi, pourquoi pas,
pouvoir garder les fesses de Cécilia.
Nicolas
P.S. ( un sigle que j’abhorre ! ) :
Si je ne peux pas avoir les trois cadeaux, je te laisse les fesses de Cécilia. Milles excuses pour le tracas que cela va t’occasionner, surtout si tu as déjà la nommée Ségolène : une pas facile celle-là ! J’espère aussi que ta femme n’est pas trop jalouse et que cela ne va pas trop chauffer chez toi.
Merci d’avance pour tout cher Père Noël
Le dicton - poème du jour selon Rotpier !
Le dicton - poème du jour selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Petit conseil aux filles :
A la Saint Armand,
si tu en pinces pour lui
et que tu veux en faire ton amant
le jour de Noël :
rien de tel
qu’un petit dîner aux chandelles
à la Saint Adèle !
La pensée météo du jour :
22 ! v’la l’hiver !
Planquez-vous les SDF !
Oui ! Mais où ?
La pensée du jour très sérieuse pour une fois !
La pensée du jour :
Très sérieuse, donc très précieuse, car rare !
J’espère qu’elle frôle l’excellence ?
Quelque soit le métier :
- Le professionnel est celui qui est capable de résoudre les problèmes courants.
- Le bon est celui qui est capable de résoudre tous les problèmes pouvant se présenter.
- L’excellent est celui qui est capable d’anticiper les problèmes et de mettre en œuvre les correctifs qui feront qu’ils ne se produiront pas et ce, dans le but de ne pas perdre son temps à les résoudre.
L’excellence, c’est cela.
Les miroirs ont une âme ...
Les miroirs ont une âme ...
La dame et le vieux miroir,
C’est un très vieux miroir au tain déliquescent.
Son cadre en bois sculpté ne tient que par miracle
Ou bien, plus rationnel, par deux pointes qui raclent
Un mur de papier gris au plâtre efflorescent.
Un bord, en bas à gauche, est tout opalescent,
Ce qui renforce encore une impression d’oracle :
«- Dis-moi, mon beau miroir, n’est-ce pas la débâcle ?
- Oh ! non ! » ment-il avec un air d’adolescent !
Combien de souvenirs sont ancrés dans ses pores ?
La mémoire est fragile et souvent s’évapore ;
La sienne est le pendant d’un grand classeur à dos
Dont le titre serait : « Portraits en ribambelle ».
« - Fais-moi, mon bon miroir, ce superbe cadeau :
Repasse mon image au temps où j’étais belle ! »
Epilogue :
La dame ferma les yeux pour mieux emprisonner sa jeunesse et doucement s’en alla. Le vieux miroir mit une croix dans la case « souvenir » et soupira. Un soupçon de buée vint encore ternir un peu plus l’éclat de son tain.