Avec ou sans couture, Dim ou autre, j'en suis baba !

Le haut du bas,
Première fois ( oh ! quel délice ! )
Qu'il m'est permis, depuis le bas,
De remonter ( elle est complice ? )
Ma main si haut le long du bas.
J 'entre en tournoi : je suis en lice !
Preux chevalier, prompt au combat !
Mais... Doucement ! Tout en malice !
Ne gâche pas de doux ébats.
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : c’est pas gagné !
Faut-il ou pas tout dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Plus que deux doigts ( je me débats )
Pour parvenir, exquis supplice,
A la frontière ( oh ! Mon cœur bat )
Entre couture et cuisse lisse.
Et c'est gagné ! J 'en suis baba !
Un doux froufrou : les bas coulissent.
Joli travail et chapeau bas !
Pas de voyeurs ! ( Le rideau glisse ).
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : oui ! j’ai gagné !
Fallait-il ou pas dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Elle est en bas, mais n’en a plus !
Je suis en haut ? Je ne sais plus !
J’ai faim du haut et puis du bas !
Et… j’en profit’ puisqu’elle est là !
Jouer avec les sens tue.
Sens inique,
Sa vie était si terne
et si vide de sens,
qu’un jour il décida
de se jeter - recta ! -
sous un camion-citerne
plein à ras bord d’essence.
C’était du coté de Sens.
Le camion dérapa,
se retrouva à contresens,
bascula et explosa.
Sa vie, terne à geindre,
un instant s’éclaira
avant que de s’éteindre !
« Inique ! » Me direz-vous ?
Que nenni !
Il l’avait voulu : c’est tout !
Moralité : Jouer avec les sens tue.
Quand ébénisterie rime avec poésie ...
Préambule :
Être un manuel et travailler le chêne, n' implique pas d' être, en poésie, un gland.

Le bureau,
C' est un jeune bureau ; le chêne pas très sombre,
N' a pas les souvenirs de beaucoup de ses pairs,
Mais les années viendront, espérons sans encombre,
C' est alors qu' il aura souvenance d' expert !
Sur ses pieds élancés, il se campe, très stable,
Mortaises et tenons sont couples chevillés.
Des tiroirs, sont absents, des récits délectables,
Mais ils en sont preneurs, déjà émoustillés !
C' est là qu' on trouvera, des billets et des lettres,
Qui trahiront un jour les secrets de l' ancêtre,
Conduisant à - qui sait ? - de longues réflexions.
Je l' aime ce bureau et j' en connais l' histoire,
Il est né de mes mains et des générations,
Pourront marquer son cuir, de récits exutoires.
PS : Vous pouvez visionner quelques étapes de la fabrication de ce bureau en cliquant sur : "Album photo : travail du bois en ébénisterie"
Nota: le photos son dans le désordre: je n'ai pas su les replacer correctement: milles excuses !
Les haïkus-maux du jour :
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Les haïkus-maux du jour :
En bord de canal
des taupinières géantes
faisant la morale
Squelettes tout blancs
panne de congélateur
presque plus de glace
Un trou tout en haut
puis un autre tout en bas
enfer mérité
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un petit commentaire !
Le dicton - poème du jour selon Rotpier !
Le dicton - poème du jour selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
Si ta femme ou ta petite amie
est très dure avec toi,
si elle te mène une sale vie :
aujourd’hui, venge-toi !
Pour se défouler, il n’est jamais trop tard,
rends-lui ce que tu endures :
à la Saint Edouard
bats la dure !
Et pis c’est tout !
Des souris et des hommes

Des souris et des hommes,
Quand sa main emprisonne
mes intimes rondeurs,
mon esprit déraisonne :
je n’ai plus de pudeur !
La chaleur de sa paume
me donne des frissons,
il se conduit en môme
curieux et polisson !
En soumise maîtresse
j’obéis à ses doigts :
je fonds sous ses caresses
et je subis sa loi !
Je ne suis qu’une esclave :
je ne peux m’affranchir,
je vis dans son enclave
selon son bon plaisir !
Tout cela vous épate,
mais sachez qu’il me tient :
j’ai un fil à la patte,
je ne suis que son bien !
Il me faut me soumettre :
c’est un dominateur !
Ce n’est pas drôle d’être
… souris d’ordinateur !
Les enfants de Don Quichotte vus par Rotpier !

La pensée-question-réponse-réflexion du jour :
Les enfants de Don Quichotte, partant à l’assaut des moulins à paroles politiques, gagneront-ils ?
Possible, mais ce n’est pas dans la manche !
Ce sera une chevauchée servant test.
Moi, je dis qu’ils gagneront !
Nota :
Je garderais précieusement ce billet pour pouvoir dire un jour : voilà ce que, à l’époque, le Rotpier au sang chaud, pensa.
Un ami, qui avait parié le contraire avec moi, perdit : il me dut le ciné: nous avions parié une place !
Rotpier
Les voeux de Rotpier ou de ... Pierre: c'est comme vous le voulez !


Très bonne année à tous !
- Aux habitués de ce blog que je remercie beaucoup pour leur fidélité.
- Aux passagers éphémères (disciples d’Oedipe) mais assez réguliers et qui sont les bienvenus s’ils veulent rejoindre le cercle des précédents.
- Aux futurs visiteurs qui remonteront peut-être jusqu’à ce billet ou bien qui ne le verront jamais !
- Aux amis qui m’ont procuré (sans être forcément croyants) d’autres amis très souvent fauchés : les amis donnés sont souvent raides !*
*Avec, paradoxalement (des fois proprement) et dans un sens seulement, les bourses plates.
Bref :
Très bonne année à tout le monde.
Que Saint Internet
vous apporte divertissement et bonheur !
Allez en paix mes frères et mes sœurs,
les yeux rivés vers la lueur
intense de votre écran d’ordinateur !
Les haïkus du jour ... selon Rotpier
Avertissement aux nouveaux lecteurs :
Définition du haïku selon Rotpier (qui n’engage que lui !) :
Le haïku est un concentré de poésie obtenu par déshydratation du superflu. Pour peu que le lecteur verse dessus, une perle de paupière, une goutte de sueur ou encore la fraîcheur d’un éclat de rire, il déborde en tous sens.
Nota : Haïku se prononce en français : « aiku » sans liaison. Exemple :
dans l’expression « un haïku », on prononce « aiku » et non « naiku »
J’ai rarement le haïku triste.
J’ai souvent le haïku leste
mais je ne l’ai jamais pompeux !
On a, après tout, que le haïku qu’on peut,
c’est tout !
Les haïkus du jour :
Ils se haïssaient
ce qui les a conduits à
faire chanvre à part
Tressée avec soin
ne manquant jamais son coup
fiable à sang pour sang
Où mes haïkus vous ont-ils conduit ? … clic ! un petit commentaire !
De Sainte Anne ou dailleurs
De Sainte Anne ou d’ailleurs …
Tout homme a dans sa tête un fou qui sommeille.
Le jeu consiste à ne pas trop le réveiller.
C’est pas ma faute si je suis là.
C’est pas ma faute si j’en suis là.
Toute la ville chante en moi,
- bien au-delà du cours Ribaux -
ce qui est rare et qui dénote
que le temps va se mettre au beau !
Très au-dessus, par leurs fréquences,
du chant de fond de la cité,
elles ne sont que conséquence,
qu’un écho du monde agité !
Certaines fois j’ai de la chance,
elles arrivent jusqu’ici !
Alors moi je chante et je danse :
je suis comblé, je suis ravi !
J’adore le chant des sirènes
- je suis un fou : je le sais bien ! -
à chaque fois ils me reprennent
quand je les déclenche pour rien !
- bien au-delà du cours Ribaux -
je n’irais plus où ça clignote :
derrière ils ont mis des barreaux !
Et je m’en fiche et je m’en moque,
toute la ville chante en moi !
Ils ont beau dire « il est sinoque ! »
je garde tout : c’est bien mon droit !
J’adore le chant des sirènes,
il n’est jamais a cappella :
dans ma tête tout se déchaîne
et la lala et la lala !