Le petit arrêt rébus politique de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus :
Une petite photo vaut mieux qu'un long discours !
Photo à porter au crédit du net !
Comme il est long, je vous mets certaines aides en direct !
1ère ligne, 1ère image: la moitié de Coco
2ème ligne, dernière image: " âme "
3ème ligne, 2ème image : la moitié de nana .............. 3ème image : " vie " ....... 4ème image : angle de " - - - "
4ème ligne, 2ème image: le mec est :" beau " ......... dernière image: un " roi "
5ème ligne, 1ère image: oui teuton....... dernière image: la colombe de la " - - - - "
6ème ligne, 3ème image: " va "
7ème ligne, 2ème image: le gars a la crève, il a la " - - - - "
8ème ligne, 2ème image : le serpent fait toujours " s "
9ème ligne, dernière image: " halle "
10ème ligne, dernière image : fromage de Meaux
Et pis c'est tout !
Le poème du jour: " Ma jeunesse " de ... Rotpier ( suite )
Rappel:
La question est :
« Est-ce un poème autobiographique ? »
La réponse est :
« Oui, à cent pour cent, si l’on ôte les deux dernières strophes qui ne sontqu’une simple hypothèse sur la fin de ma vie »
Pierre
Photo prise sur le net, mais cela aurait pu vraiment être moi et ... pas en vacances !
Ma jeunesse,
Ma jeunesse ne fût qu’enfance solitaire,
je n’étais d’aucun clan car par trop passager.
Une attitude en fait pas vraiment volontaire,
mais j’y avais pris goût sans en être affligé.
Excepté les préaux et les classes d’école,
je précise bien « les » : j’en ai connu beaucoup !
Mon père était un simple ouvrier agricole,
du jour au lendemain nous partions tout à coup.
Ouvrier agricole et dans la hiérarchie,
le dernier des derniers : je veux dire vacher !
Un métier de forçat imposé par la vie,
sur lequel bien des gens s’empressaient de cracher !
Mais il avait appris, malgré les persiflages,
à aimer ce travail pourtant si éreintant :
des douze heures par jour et parfois davantage,
pas un jour de repos : congés inexistants !
Je savais tous les noms des vaches de l’étable,
sans même regarder les poussiéreux panneaux
qui les identifiaient de façon plus aimable,
mais elles avaient quand même, à l’oreille, un anneau.
J’étais un sauvageon - dans le bon sens du terme ! -
je passais la plupart de mon temps sans copains,
la campagne profonde, au beau milieu des fermes,
ne s’ouvrait pas très vite au tout nouveaux voisins !
Un autre fait, c’est sûr, me fermait bien des portes :
ma mère était sujette à des troubles mentaux,
j’étais catalogué - pas du tout de main morte ! -
en tant que fils de folle à éviter sitôt !
J’avais acquis très vite - obligé par l’affaire ! -
l’art de savoir cogner sans faire de cadeau :
il m’arrivait souvent de devoir me défaire
de deux ou trois garçons m’ayant pris en étau !
J’avais un faible pour les grands coups de savates
et pas mal « d’ennemis » repartaient en boitant,
je dégustais moi-même et gardais les stigmates
de quelques coups vachards non contenus à temps !
Si l’on ne m’aimait pas, on me laissait tranquille
après que j’eu montré que je rendais les coups,
l’efficacité seule accréditait mon style :
faire mal aussitôt tout en restant debout !
J’aurais pu m’enfermer dans cette étroite sphère,
ce cocon personnel ou l’on se sent très bien,
l’adolescence vint et me tira d’affaire,
entraîné que je fus par l’horizon pubien.
Délicieux horizon qui me remit en selle,
aiguillon très actif pour les rapprochements :
je restais aux cotés de ceux - surtout de celles ! –
qui ne me fuyaient plus aussi farouchement !
Oublié les oiseaux, les champs et puis les vaches,
on ne peut pas tout faire en attrapant quinze ans,
on a beau s’attacher à faire le bravache :
un seul jupon déjà nous prend beaucoup de temps !
Et c’est ainsi que j’ai rompu ma solitude,
je ne regrette rien, il faut frotter sa peau,
quand on est invité avec sollicitude,
on ne peut qu’acquiescer : j’ai rejoint le troupeau.
Peut-être bien qu’un jour j'ôterais mes poucettes*
pour retrouver mes champs, mes vaches, mes corbeaux,
et que je finirais ma route en vieil ascète
avant que de pourrir au fond de mon tombeau !
Pure spéculation ou fantasque hypothèse ?
Personne ne peut dire, à moins d’être devin,
ce que sera demain, où en seront mes thèses,
partant de ce constat : se pointe le mot … fin !
Pierre Du puis
* Poucettes = menottes en argot
Le poème du jour: " Ma jeunesse " de .... Rotpier
Préambule :
La question est :
« Est-ce un poème autobiographique ? »
La réponse est :
« Oui, à cent pour cent, si l’on ôte la dernière strophe qui n’est qu’une simple hypothèse sur la fin de ma vie »
Ce poème étant long, je le scinde en deux parties et vous aurez la seconde demain !
Pierre
Photo prise sur le net, mais cela aurait pu vraiment être moi et ... pas en vacances !
Ma jeunesse,
Ma jeunesse ne fût qu’enfance solitaire,
je n’étais d’aucun clan car par trop passager.
Une attitude en fait pas vraiment volontaire,
mais j’y avais pris goût sans en être affligé.
Excepté les préaux et les classes d’école,
je précise bien « les » : j’en ai connu beaucoup !
Mon père était un simple ouvrier agricole,
du jour au lendemain nous partions tout à coup.
Ouvrier agricole et dans la hiérarchie,
le dernier des derniers : je veux dire vacher !
Un métier de forçat imposé par la vie,
sur lequel bien des gens s’empressaient de cracher !
Mais il avait appris, malgré les persiflages,
à aimer ce travail pourtant si éreintant :
des douze heures par jour et parfois davantage,
pas un jour de repos : congés inexistants !
Je savais tous les noms des vaches de l’étable,
sans même regarder les poussiéreux panneaux
qui les identifiaient de façon plus aimable,
mais elles avaient quand même, à l’oreille, un anneau.
J’étais un sauvageon - dans le bon sens du terme ! -
je passais la plupart de mon temps sans copains,
la campagne profonde, au beau milieu des fermes,
ne s’ouvrait pas très vite au tout nouveaux voisins !
Un autre fait, c’est sûr, me fermait bien des portes :
ma mère était sujette à des troubles mentaux,
j’étais catalogué - pas du tout de main morte ! -
en tant que fils de folle à éviter sitôt !
J’avais acquis très vite - obligé par l’affaire ! -
l’art de savoir cogner sans faire de cadeau :
il m’arrivait souvent de devoir me défaire
de deux ou trois garçons m’ayant pris en étau !
Pierre Dupuis
La suite demain !
Les dictons ( à la c - - ! ) de la semaine de … Rotpier !
Les dictons à la c - - de la semaine !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Bonne fête à tous les saints de la semaine !
Grande toilette à la Sainte Elisabeth
évite d’attraper des bébêtes !
( vieux dicton des quartiers mal famés ! )
Pluie à la Sainte Aude
et la nuit sera chaude !
A la Saint Tanguy tout est gai :
si tu sors, reste aux aguets !
A la Saint Edmond, Éros tend
à favoriser ceux qui ont un long nez
… surtout du coté de Bergerac !
La présence de Marie
me laisse tout marri !
A la Sainte Cécile,
si tu veux l’avoir à l’œil
ne fait pas l’imbécile !
A Christ Roi,
J.C. y est-il pour quelque chose ?
Voilà la question que je me pose !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui … brav’ gens !
Bonne semaine !
Rotpier
Le petit arrêt rebus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus :
C'est une pensée de Pierre et de Rotpier ! Donc, pas trop tordue .............. quoique !
2ème ligne, 3ème image: un diagramme de " - - - - "
3ème ligne, 4ème image: tiens, voila la moitié du truc de Titeuf qui revient !
4ème ligne, 3ème image: en haut du " - - - " du voilier !
5éme ligne, dernière image : pas la vache mais son petiot !
6éme ligne, dernière image : pour faire des tartines !
7ème ligne, 3ème image : la moitié d'un roman de Zola ou la moitié d'un périodique !
Et pis c'est tout .................. hic !
Le poème du jour : " Démangeaisons, " de ... Rotpier
Démangeaisons,
Il est des gens qui m’agacent
… qui m’agacent au plus haut point !
Ils tournent en rond,
pour un oui, pour un non.
Jamais content de leur tête dans la glace !
Le steak ? Pas trop saignant … un peu quand même
… mais pas à point … quoique … dès fois, j’aime …
La voiture ? Couleur verte bien sûr !
Mais … quel vert ? Surtout pas trop clair !
Pas trop foncé non plus … quoique …
tiens … et si on la prenait bleue ?
Et ma sœur, t’as vu ses yeux !
Il y est des gens qui me pilent,
qui m’agacent,
qui m’horripilent,
qui m’escagassent !
Tiens, j’en ai des démangeaisons
au bout de ma godasse !
Et ça blablate et ça jacasse !
Et pis pas ci, et pis pas ça !
Ça c’est trop p’tit … ça c’est mastoc
… mais c’est pas sûr … y faudrait voir …
Et pis ma sœur, t’as vu son froc ?
et ses p’tits strings dans le tiroir ?
Il est des gens qui m’horripilent,
qui me les pilent, qui me les cassent !
Tiens-toi tranquille, toi ma godasse,
appell’ ta sœur pour qu’on se casse :
faut s’ fair’ la paire avant qu’ ça chasse !
On s’ ra jugés sur la grand place,
mais ce sera par contumace !
Pierre Dupuis
Le poème du jour : " Le chemin " de ... Rotpier
pour le prêt de ce superbe cliché ( pris dans l'Yonne où j'ai
Le chemin,
Le cœur tout à l’envers,
j’observe cette orée,
son chemin en dévers
sous la voûte dorée
… esseulé.
Je sais bien l’autre bout :
une grande clairière
où nos corps en about
se moquaient des barrières
… cet été.
Le champ à traverser
a avalé son chaume,
labouré et hersé
un autre monochrome
… sur cliché.
Plus de blé, plus d’amour :
richesses envolées !
La belle aux beaux atours
et nos tendres mêlées
… terminé !
Pour un cœur à l’envers
l’automne mordorée
ne conduit qu’à l’hiver
- ô saison abhorrée ! -
… déchiré.
Pierre Dupuis
Le poème du jour : " Confidence à cœur ouvert, " de ... Rotpier
Confidence à cœur ouvert,
Mon sang est bien trop vieux
et bouche mes artères,
qui ne sont guère mieux :
ils n’en font pas mystère !
Presque tout est usé
en ma vieille machine :
des pièces de musée
et mon coeur qui s’échine !
Je crois qu’il se lézarde :
son rythme est bien haché !
Lassé le myocarde
qui va bientôt lâcher !
On parle de fissures
qu’il faudrait colmater !
Faire des épissures :
mieux vaudrait se hâter !
Lâchez-moi la carcasse :
je ne vaux plus un clou !
Je suis bon pour la casse :
je suis au bout du bout !
Remettre des rustines
sur un vieux pneu pourri
serait chose crétine !
Aïe ! … Ça fait mal quand je ris !
Juste un peu de morphine
pour juguler le mal
et une nuit affine
je quitterais le bal !
Lâchez-moi la carcasse :
je ne vaux plus un clou !
Je suis bon pour la casse :
je suis au bout du bout !
Pierre Dupuis
Déjà publié
Guerre de 14-18 Pourquoi ont-ils tué Jaurès? La chanson de Jacques Brel
Ils finissaient en débutant
Les douze mois s'appelaient décembre
Quelle vie ont eu nos grand-parents
Entre l'absinthe et les grand-messes
Ils étaient vieux avant que d'être
Quinze heures par jour le corps en laisse
Laissent au visage un teint de cendres
Oui notre Monsieur, oui notre bon Maître
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
On ne peut pas dire qu'ils furent esclaves
De là à dire qu'ils ont vécu
Lorsque l'on part aussi vaincu
C'est dur de sortir de l'enclave
Et pourtant l'espoir fleurissait
Dans les rêves qui montaient aux cieux
Des quelques ceux qui refusaient
De ramper jusqu'à la vieillesse
Oui notre bon Maître, oui notre Monsieur
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Si par malheur ils survivaient
C'était pour partir à la guerre
C'était pour finir à la guerre
Aux ordres de quelque sabreur
Qui exigeait du bout des lèvres
Qu'ils aillent ouvrir au champ d'horreur
Leurs vingt ans qui n'avaient pu naître
Et ils mouraient à pleine peur
Tout miséreux oui notre bon Maître
Couverts de prèles oui notre Monsieur
Demandez-vous belle jeunesse
Le temps de l'ombre d'un souvenir
Le temps de souffle d'un soupir
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?