Femmes chinoises sur le trottoir, le poème du jour : " Marcheuse " de ... Rotpier ( suite ! )
Préface :
Marcheuse,
Elles sont des centaines
dans sa situation
pour le moins incertaine
soumise à perversion.
C’est leur moyenne d’âge
- la quarantaine et plus ! -
qui surprend au passage,
provocant le hiatus.
Péripatéticienne,
pas d’autre solution,
drôle de paroissienne
dans cette « profession » !
Son pays c’est la chine,
elle y rêve toujours !
Ici, courbant l’échine,
elle vend de l’amour.
Il n’y a plus d’usine
au Dongbei sinistré,
la plupart sont en ruines :
emploi défenestré !
Petit garçon à charge
mais aussi des parents
et plus du tout de marge :
partir en soupirant.
Un visa pour la France
et des petits boulots,
le rêve devient rance,
il est loin le gros lot !
Paris, la belle ville
dont on rêve le soir,
mais aussi Belleville
où l’on fait le trottoir !
Elle est là, elle marche,
recherchant le client,
mais rien dans sa démarche
de vraiment provoquant.
Pas d’allure indécente :
minijupe au rencart,
tout juste une passante
un peu trop à l’écart.
Du trottoir à l’impasse,
de l’hôtel au meublé
à moitié prix la passe,
ça casse le marché !
SIDA en embuscade
et mauvais coups en plus,
juste une aide à ce stade :
celle du Lotus Bus !
Joli nom de programme
balayant le motus,
seul secours pour ces femmes
du pays du lotus !
Et Médecins du Monde
sur un nouveau chantier
sur notre terre ronde
mais là … c’est à nos pieds !
Elle marche et circule,
il faut bien se montrer,
sans un petit pécule
pas question de rentrer.
Avec un peu de chance
… la fin de ce parcours ?
Mais pour l’instant, l’urgence,
c’est de vendre l’amour.
Pierre
Le Lotus Bus à Belleville (Image: Médecins du Monde)
Qui sont ces prostituées d’un autre type ? Quel est leur quotidien ? Quel est leur avenir ?
Avec Marie Debrus, responsable du Lotus Bus, un programme de prévention et d’accès au droit mis en place par Médecins du Monde.
La prostitution des femmes chinoises est un phénomène récent apparu dans les années 2000. « Ce sont les associations qui travaillent dans les rues qui ont commencé à voir des femmes chinoises, ce qui était plutôt inhabituel jusqu’alors » explique Marie Debrus. Mais elles ne ressemblent en rien aux autres prostituées parisiennes. Plutôt discrètes, elles arpentent les trottoirs et n’ont pas de souteneur. Ces femmes, entre trente-cinq et cinquante ans, sont pour la plupart originaires du Dongbei, la région du Nord-Est sinistrée après les restructurations et les fermetures d’usines d’état. Elles sont venues en France, souvent avec un visa touriste ou d’affaires, pensant travailler sur place ignorant les difficultés administratives. Elles se retrouvent alors dans la rue, souvent après l’échec de petits boulots effectués chez les Chinois, comme la garde d’enfants par exemple. Une fois dans la rue, ces femmes sont des proies faciles pour différents réseaux, sujettes aux violences de la rue, des clients mais aussi de la police.
Afin de venir en aide à ces « marcheuses », Médecins du Monde a mis en place la mission [bLotus Bus[/b] en 2004, qui allie travail de rue (distribution de préservatifs, prise de contact, prévention), permanences en chinois au Centre d’accueil avec des ateliers de discussion (autour des accès aux soins, des droits, de la santé) et accompagnement physiques des personnes dans leurs démarches administratives. Si l’institution est aujourd’hui bien connue des Chinoises, gagner leur confiance n’est pourtant pas si facile. « Ces femmes vivent toutes dans une peur permanente ».
Quel est l’avenir pour ces femmes ? « Beaucoup souhaitent repartir mais l’urgence aujourd’hui est de gagner leur vie » explique Marie Debrus.
Auteur: Marion Zipfel
Femmes chinoises sur le trottoir, le poème du jour : " Marcheuse " de ... Rotpier
Marcheuse,
Elles sont des centaines
dans sa situation
pour le moins incertaine
soumise à perversion.
C’est leur moyenne d’âge
- la quarantaine et plus ! -
qui surprend au passage,
provocant le hiatus.
Péripatéticienne,
pas d’autre solution,
drôle de paroissienne
dans cette « profession » !
Son pays c’est la chine,
elle y rêve toujours !
Ici, courbant l’échine,
elle vend de l’amour.
Il n’y a plus d’usine
au Dongbei sinistré,
la plupart sont en ruines :
emploi défenestré !
Petit garçon à charge
mais aussi des parents
et plus du tout de marge :
partir en soupirant.
Un visa pour la France
et des petits boulots,
le rêve devient rance,
il est loin le gros lot !
Paris, la belle ville
dont on rêve le soir,
mais aussi Belleville
où l’on fait le trottoir !
Pierre Dupuis
( Deuxième partie demain )
Qui sont ces prostituées d’un autre type ? Quel est leur quotidien ? Quel est leur avenir ?
Avec Marie Debrus, responsable du Lotus Bus, un programme de prévention et d’accès au droit mis en place par Médecins du Monde.
La prostitution des femmes chinoises est un phénomène récent apparu dans les années 2000. « Ce sont les associations qui travaillent dans les rues qui ont commencé à voir des femmes chinoises, ce qui était plutôt inhabituel jusqu’alors » explique Marie Debrus. Mais elles ne ressemblent en rien aux autres prostituées parisiennes. Plutôt discrètes, elles arpentent les trottoirs et n’ont pas de souteneur. Ces femmes, entre trente-cinq et cinquante ans, sont pour la plupart originaires du Dongbei, la région du Nord-Est sinistrée après les restructurations et les fermetures d’usines d’état. Elles sont venues en France, souvent avec un visa touriste ou d’affaires, pensant travailler sur place ignorant les difficultés administratives. Elles se retrouvent alors dans la rue, souvent après l’échec de petits boulots effectués chez les Chinois, comme la garde d’enfants par exemple. Une fois dans la rue, ces femmes sont des proies faciles pour différents réseaux, sujettes aux violences de la rue, des clients mais aussi de la police.
Afin de venir en aide à ces « marcheuses », Médecins du Monde a mis en place la mission [bLotus Bus[/b] en 2004, qui allie travail de rue (distribution de préservatifs, prise de contact, prévention), permanences en chinois au Centre d’accueil avec des ateliers de discussion (autour des accès aux soins, des droits, de la santé) et accompagnement physiques des personnes dans leurs démarches administratives. Si l’institution est aujourd’hui bien connue des Chinoises, gagner leur confiance n’est pourtant pas si facile. « Ces femmes vivent toutes dans une peur permanente ».
Quel est l’avenir pour ces femmes ? « Beaucoup souhaitent repartir mais l’urgence aujourd’hui est de gagner leur vie » explique Marie Debrus.
Les dictons ( à la c - - ! ) de la semaine de … Rotpier !
Les dictons à la c - - de la semaine !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Je vous offre quelques géraniums vivaces de notre jardin
Bonne fête à tous les saints de la semaine !
A la Sainte Julienne,
il faut secouer le tison
pour que l’amour reprenne
en la maison !
ou
A la Sainte Julienne,
quel que soit leur âge,
les grosses légumes
sont parfois dans le potage !
Même les Alexis … si !
A la Saint Alexis,
balaye tes soucis !
Balaye tes sous aussi,
surtout les pièces jaunes,
pour les donner à celle qui te suit !
J.C. dirait : il faut toujours Douillet !
A la Sainte Bernadette,
pas de coups tordus :
on donne le reste de ses piécettes
… jaunes, bien entendu !
ou
A la Sainte Bernadette,
je le dis tout net par le biais du net :
Bonne fête Bernadette !
Si, à la Saint Gabin,
gros câlin tu veux,
tu lui roules un patin
en lui disant :
« Oh ! Tu sais, t’as d’ beaux yeux !
Et, en plus… t’en as deux ! »
A la Sainte Aimée,
même les mémés
reprennent - nom d’un chien !-
de la vigueur
jusqu’à la Saint Pierre Damien !:
Si, à la Sainte Isabelle,
tu ne lui a pas encore
roulé une pelle :
tu as bien tort,
c’est un autre qui aura son joli corps !
( Petit mélange d'anciens et de nouveaux ........... dictons ! )
Et pis c’est tout pour aujourd’hui … brav’ gens !
Bonne semaine !
Rotpier
Rébus : réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus … sur le billet « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus :
Une pensée de Pierre en relation avec le bi-centenaire de la naissance de Charles Robert Darwin.
Notez que la dernière image de la 4éme ligne illustre bien le deuxième prénom de l'illustre personnage !
1ère ligne, dernière image: " - - - - - " prononciation sans le " e " de la fin !
2ème ligne, 4ème image: boisson favorite des anglais ! .............dernière image: quand son nez s'allonge, il " - - - - " !
3ème ligne, 1ème image : " - - - " César ! ... Image du milieu : je vous le donne en direct " homme " ( du bon vieux Léonard ! )
4ème ligne, 1ère image : je vous le donne en direct aussi " hêtre " .... dernière image: voir note surlignée !
Dernière ligne, 2ème image : je vous le donne en direct aussi " cep "
Et pis c'est tout !
Réponse :
Apprenant qu'il avait certainement, avec l'homme un ancêtre commun, un singe s'est pendu !
Bon travail !
Rotpier
Saint Valentin oblige: l'acrostiche du jour : " Supplique pour un gros câlin, " de ....... Rotpiette !
Supplique pour un gros câlin,
S ais-tu que, mon petit diablotin :
A ujourd’hui, c’est la Saint Valentin !
I nstant béni pour les gros câlins :
N on ! Pas de travail ce matin !
T antôt ? … Peut-être … mais ce n’est pas certain !
V iens ! On reste sous le satin,
A u diable les esprits chagrins,
L es coincés ou les puritains !
E mmène-moi au ciel mon lapin !
N e soit surtout pas mesquin :
T u te donnes à fond mon coquin !
I mpétueux, je te veux ! Pas de baratin,
N i d’excuses : je te veux libertin !
Pour moi seule ! …attention … hein !
Ropiette ................... la chérie de Rotpier !
............. J' sais pas si je vais pouvoir tout assumer !
Rotpier
Demain, la Saint Valentin ... pour elle ! Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
De temps en temps, je vous propose de partager les chansons et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Encore Richard Cocciante: " Pour elle "
Pour Elle ,
Je ferai l'été en novembre
J'la réchaufferai pour pas qu'elle tremble
J'inventerai les mots du silence
J'lui f'rai du bleu sur des mots tendres
J'apprendrai à vivre autrement
A sa façon et loin des gens
J'irai chercher l'inaccessible
L'infiniment sentimental
Pour elle...
J'irai au plus profond des rêves
Qu'elle fait lorsqu'elle est endormie
Chercher ce que jamais ses lèvres
N'oseront dire à ses envies
J'arracherai les habitudes
Et les moments qui font douter
Pour détruire les incertitudes
Sans se parler
Pour elle...
J'irai au bord de l'invisible
Où l'amour tient en équilibre
Pour elle j'oublierai qui je suis
J'écouterai tout c'que son cœur dit
J'irai voler l'indispensable
L'extrême sentiment d'aimer
Je jetterai tout de mon passé
Pour faire de nous mon avenir
Peut-être simplement pour s'aimer
Peut-être pour ne jamais mourir
Pour elle...
J'arrêterai le temps qui passe
Pour que plus jamais on n'oublie
Les caresses qui souvent s'effacent
Ou qui s'enfuient
Pour elle...
Bon partage !
Rotpier
Poésie et rimes ... quand il faut trancher ! le poème du jour " L’art sans fard " de ... Rotpier
L’art sans fard,
La rime riche à tout prix,
La pauvre a bien le droit d’être,
Dans le vers et dans l’esprit !
Mieux vaut parfois l’assonance
Qui coule comme l’airain
En donnant la résonance
D’un clair et juste refrain !
J’entends déjà la sentence
D’un tenant du vers parfait,
Qui me critique et me tance :
Honte à lui, c’est un forfait !
Mieux vaut parfois l’assonance
Qui coule comme l’airain
Et donne la résonance
D’un clair et juste refrain !
Faut-il passer des nuits blanches
A vouloir changer la fin
D’un vers dont la nonchalance
Est elle-même l’écrin ?
Mieux vaut parfois l’assonance
Et donne la résonance
D’un clair et juste refrain !
La rime riche à tout prix,
La pauvre a bien le droit d’être,
Dans le vers et dans l’esprit !
Mais …
Point de chasse aux sorcières !
Quand elle vient à propos,
La belle est toujours princière :
Pas de murs, pas de vopos !
Pierre Dupuis
Que c'est triste venise quand on est dans l'impasse ... le poème du jour : " Impasse du canal " de ... Rotpier
Impasse du canal,
A deux pas,
presque à deux doigts,
à trois vaguelettes de moi,
juste en face :
la voilà qui passe !
Image fugace
qui agace … mes sens !
Entre elle et moi ?
Juste la largeur de l’impasse,
une fenêtre basse
et mon regard plongeur :
indécence ?
Oui ! … Mais à double sens !
Elle fait volte-face !
La revoilà qui passe
aussi nue qu’un miroir !
On crève de chaleur ce soir !
Incandescence ?
…des sens ? C’est sûr !
Et ses profils
son pile ou face
sa taille fine
tout ça défile,
et … laisse des traces
sur mes rétines !
Persistance ?
Mais … Qu’est-ce ?
Que vient faire cette chose velue
qui, avec frénésie,
manœuvre la jalousie
et occulte
l’ébauche d’un culte ?
Ingérence !
Et me voilà, pauvre idiot,
planté là, le bec dans l’eau,
rêves en panne
libido en rideau …
et cette image que je ressasse.
Tous mes rêves à vau-l’eau.
Désespérance !
Désespérance et … impasse !
Pierre DUPUIS
Déjà publié , mais modifié !
" Dans le corps de Madame " ... Petite parodie dans chef-d'oeuvre du grand Jacques ... par Rotpier
Petite parodie du magistral
« Amsterdam » du grand Jacques
Dans le corps de Madame,
Sur le corps de Madame
il n’y a pas grand chose
je vous le dis - oui ! J’ose ! -
du tissu : pas un gramme !
Sur le corps de Madame
y a des mains qui s’ baladent,
il y a un quidam
qui fait de l’escalade !
Sur le corps de Madame
y un gars qui s’affaire,
qui joue à croque-madame
et qui sait bien y faire !
Sur le corps de Madame
il y a des suçons
formant des hologrammes
on dirait des poissons !
Pour la lun’ de Madame
pas besoin de fortune
même pas une thune
pour caser son sésame !
Dans la lun’ de Madame
c’est tout un défilé
numéro sans filet :
demandez le programme !
Car Madame est nympho
notez bien cette info
un jour de noir désir
ça peut toujours servir !
Ce n’est pas un’ morue
mais quand elle a la frite
ses belles mains invitent
le premier dans la rue !
Et si c’est toi mon pote
n’oublie pas la capote
mieux vaut ça que d’ crever
du salaud d’ HIV !
Dans le corps de Madame
Dans le corps de Madame
Dans le corps de Madame !
Pierre Dupuis