Cauchemard, cauchemort, qui n'a pas vu ne peut pas se rendre compte ! Le poème du jour " Cauchemort " de ... Pierre
Cauchemort,
Que fais-je ici ?
Je n’ai plus souvenir de rien.
Il est vrai que je perds souvent la mémoire :
dans ma vie, il se fait tard.
Mais…qu’a donc ce malheureux
qui hurle au bout du couloir ?
à l’aide de son déambulatoire ?
Tout cela me glace !
Et cette odeur – oh ! cette odeur –
qui vous prend à la gorge !
Et cette femme qui souffle comme une forge !
Et cette autre qu’on croit que l’on égorge !
Horreur !
Mais, que fais-je ici ? …Que fais-je ici !
Pas besoin de fauteuil roulant : je vais bien moi !
Je marche, j’arpente les couloirs
du matin jusqu’au soir !
Et cette odeur qui me colle à la peau !
Et partout le même panneau,
le même panneau avec le même mot
que je lis, que je relis,
qui me mène à la folie !
Au secours !
Où elle est la sortie !
Où elle est la sortie !
Partout, partout c’est écrit :
Gériatrie ! Gériatrie ! Gériatrie !
Gééééé … riaaaaa… triiiiiiiie !
Pierre Dupuis
Déjà publié
Les dictons ( à la c - - ! ) de la semaine de … Rotpier !
Les dictons à la c - - de la semaine !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Cerisiers en fleurs chez moi.
L'année 2009 sera très mauvaise pour l'oseille,
mais peut-être bonne pour les cerises?
Bonne fête à tous les saints de la semaine !
A la Sainte Odette :
Ô dettes, ô désespoir !
Il te faut les régler avant ce soir !
Si, à la Saint Anselme, il faut beau,
tout le monde sautera sur son vélo
… les petits comme les gros !
A la Saint Alexandre,
grand ou petit,
de sur ta chérie,
il faut te faut descendre :
… la nuit est finie!
A la Saint Georges,
le printemps pointant,
ça commence vraiment
à bouger dans les soutiens-gorge !
Dans une semaine, pilepoil,
tout pépères :
ils vont se faire la belle… les Robert !
Et là : le Rotpier
prend son pied et se poile !!!
Être cocu
à la St Fidèle,
ça c’est déjà vu
et là : ça casse trop !
A La Havane
comme ici, mon coco!
C’est pas cool
Raoul !
ou
Cocu à la Saint Fidèle,
battu à la Sainte Adèle !
N’attend pas :
vire là ta donzelle !
Et pis c’est tout
mon loulou !
A la Saint Marc,
on fait de la place :
on lave sa lessive en famille
et tant pis si ça laisse des traces !
Pour la journée du Souvenir
… je ne me rappelle plus
… de ce que je voulais dire ?
Et pis c’est tout pour aujourd’hui … brav’ gens !
Bonne semaine !
Rotpier
Rébus : réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus … sur le billet « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
C'est un pensée de Pierre, donc sérieuse !
1ère ligne, 1ère image: la peinture, la musique, le théatre sont des " - - - - " !
2ème ligne, 1ère image: boisson préférée des " rosbifs " ! ... dernière image : en direct " vie "
3ème ligne, 2ème image: la vache est dans le " - - - " et cela suffit à son bonheur ! ... dernière image : l'oiseau s'appelle Coco !
4ème ligne , 1ère image: 3 H 52 du mat: c'est tès " - - - " ! ... dernière image : en direct pour les non habitués: "hure "!
Et pis c'est tout !
Vous avez intéret à trouver !
Réponse :
Arrivé à un certain âge la vie ne prête qu’au taux d’usure !
Bon travail !
Rotpier
Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
De temps en temps, je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Pierre Perret … le tendre !
« Blanche »
Comment l'amour creva mon horizon sans joie
Elle s'appelait Blanche et c'était une flamme
Mais oserai-je un jour chanter ce refrain-là
En entrant dans le lit je l'ai sentie nerveuse
Sur le drap de couleur sa chair devint rosée
Sa peau me criait vient et sa bouche fiévreuse
Murmurait pas encore refusant mes baisers
Blanche oh ma Blanche
Sauvage au rouge coeur
La courbe de tes hanches
Je m'en souviens par coeur
Blanche était un volcan c'était plus qu'une flamme
Un brasier que nul homme n'avait pu allumer
Moi j'ignorais ses dons je ne sais rien des femmes
Et je n'ai su qu'après que j'étais le premier
Que ma plume aille droit s'il faut que je l'écrive
Tandis que ses seins ronds échappaient à mes mains
Que ses cuisses fuyaient comme deux truites vives
Moi fou déconcerté je n'y comprenais rien
Blanche oh ma Blanche
Ton regard suppliant
D'animal pris au piège
Je le revois souvent
Je me suis fait pêcheur pour attraper ces truites
Je me suis fait sculpteur pour mouler ses seins blancs
J'ai dû lutter des heures avec cette petite
Furie qui aiguisait sur moi ses jeunes dents
J'ai chevauché ainsi ma plus belle pouliche
Alors que je traînais mon ennui dans Paris
Je cherche en vain depuis cette orchidée de riche
Qui dans ma pauvre chambre un beau soir a fleuri
Blanche oh ma Blanche
Sauvage au rouge coeur
Le piment de tes lèvres
Est resté en mon coeur
Bon partage !
Rotpier
Et sa mémoire partait en miettes ... le poème du jour de Pierre : " En désapprenance "
« Tu te souviens du nom d’Octave ?
Où ai-je mis mon grand fait-tout ?
Tiens, elle est ouverte la cave ?
… J’avais pourtant mis le verrou ... ? »
... C'est le début , le commencement du chauchemard .
Image du net modifiée
En désapprenance,
Dans son regard … rien que du vide
… même en cherchant … plus un ressort.
Ses yeux, autrefois si limpides,
si pétillants … là, quasi morts.
Et il se tient en face d’elle,
la regardant … mains dans les mains,
yeux dans les yeux … plus d’étincelle
… la grande peur du lendemain.
Tout au début, rien de bien grave,
dans la mémoire, des petits trous,
pas de quoi en faire un conclave,
quelques oublis de rendez-vous.
« Tu te souviens du nom d’Octave ?
Où ai-je mis mon grand fait-tout ?
Tiens, elle est ouverte la cave ?
… J’avais pourtant mis le verrou ... ? »
Et puis un jour en promenade,
plus d’une heure à tourner en rond
et les jambes en cotonnade :
« Mais où se trouve la maison ? »
A reculons, elle consulte,
le verdict tombe :il est amer !
Ça claque pire qu’une insulte :
les faits sont là : c’est Alzheimer.
Après c’est la dégringolade :
l’esprit, les sens, en flottaison.
Une mémoire en marmelade
et des atteintes à la raison.
Et les visages qui s’effacent,
de mois en mois, de jour en jour.
Des souvenirs, plus une trace :
un grand désert et rien autour.
Et lui est là, tout en souffrance,
n’y pouvant rien que de pleurer,
témoin de la désapprenance
de l’être cher… tout apeuré.
Pierre Dupuis
Découvrez Wolfgang Amadeus Mozart!
Le tatami et le petit ami d'Annie, un poème de Rotpier sur lequel, le temps n'aura pas de prise: " Annie et le tatami "
Annie et le tatami,
Son petit ami,
sur un tatami,
faisait du judo !
La petite Annie
- belle anatomie,
joli bas du dos ! -
… se dit :
« Moi, petite Annie
pourquoi donc ici
ferais-je rideau ? »
Et elle lui dit :
« Mon petit ami,
ce soir à minuit,
pas de gros dodo !
Nous venons ici
sur le tatami :
ce s’ ra rigolo ! »
Son petit ami
lui dit : « ma chérie,
quelle libido !
C’est juré promis,
ce soir à minuit,
ce sera bingo ! »
Le combat promis
ne fut pas remis
et il fut très chaud !
Pour le tatami,
bien caler Annie
fut un vrai cadeau !
En catimini :
un guili-guili
juste au bas du dos !
Le dos fut surpris,
pas du tout Annie
qui aima sitôt !
« Je te remercie
gentil tatami
pour ce beau cadeau !
Nous serons amis,
ami pour la vie
sans aucun accroc !
Tout petit ami
te sera soumis
sans aucun veto !
Et si tu dis oui,
il m’aura au lit
un mois de facto !
… Peut-être deux si
c’est un dégourdi
du petit oiseau !
Rotpier
I mage du net inversée ( une prise de Rotpier ! )
Le poème du jour : " La main " de ... Pierre
" Je m’en vais essayer de vous donner lecture
- Pas du message écrit : il n’était que pour moi ! -
De ce qui se passa, c’est vrai, je vous le jure !
Et je saurais comprendre ensuite votre émoi ! "
Vous pouvez me croire: j'y étais !
La main,
Comme enfin je soufflais - bonheur compréhensible -
Assis sur une table enduite de couleurs,
Récupérant un peu d’une classe impossible,
Je vis le tableau noir partager ma douleur !
La craie courrait sans fin, par une main guidée,
Une main je vous dis ! Toute seule ! Sans bras !
D’une pâleur extrême, assurément vidée
Du sang dont une goutte échappait vers le bas.
S’égrainait sous mes yeux et très bizarrement
Je comprenais le sens des phrases contenues
Dans ce message étrange écrit si clairement.
Je m’en vais essayer de vous donner lecture
- Pas du message écrit : il n’était que pour moi ! -
De ce qui se passa, c’est vrai, je vous le jure !
Et je saurais comprendre ensuite votre émoi !
La main - d’autorité - me pris alors en charge
en pointant son index sur un ordinateur
Qui afficha de suite en écran extra large
Une image incroyable : un plan fascinateur !
Je reconnus, malgré la façade noircie,
Le profil évident du Lycée Aragon
Qui avait dû subir un très grave incendie,
une porte battait, pendant à un seul gond.
Un bruit de fond montait et je vis une bande
Déboucher en hurlant de derrière un muret,
Des propos venimeux rythmaient la sarabande :
« A mort ces cons de profs, il faut les capturer ! »
On pouvait reconnaître en tête de la horde,
Les clones de certains du fond de nos paniers
Qui nous posent problème en refusant tout ordre :
Ils étaient à coup sûr les fils de ces derniers !
Et d’un bûcher fumant, les pages calcinées
Des livres déchirés s’envolaient dans le soir,
Un vent ascensionnel, volutes déchaînées,
Entraînait vers le ciel ce vol de corbeaux noirs.
La main vint à placer - je ne vis pas de suite -
Son index tremblant à un endroit précis :
Tout en bas du brasier, une forme réduite
Agitait sous le feu cinq doigts tout rétrécis.
La main comme une folle agita ses phalanges,
Son cri désespéré me vrilla les tympans
Et je la vis pleurer, libérant un mélange
Composé pour moitié, de larmes et de sang !
Je la pris dans mes mains, ce ne fut pas facile,
De calmer sa douleur, d’éteindre ses sanglots :
La peur de formuler des propos imbéciles,
Quoi dire à une main qui hante les tableaux ?
A force de discours et de maintes caresses
- Une main, comme un homme, a besoin de chaleur ! -
Je parvins à calmer sa profonde détresse :
Je partageais alors sa terrible pâleur.
Le tableau s’effaça, supprimant le message.
L’ordinateur se tut, son écran devint noir.
Un tourbillon me prit : j’étais sur son passage
et je fus avalé par un grand entonnoir.
Pierre Dupuis
Image du net
Le poème du jour : " Quand le mur s’affiche " de ... Pierre
La couleur du mur me rappelle les chauds tons
de quelque pays du Maghreb
… l’Algérie peut-être ?
Un hasard ?
Image du net
Quand le mur s’affiche,
La vérité sans fard
sur ce cliché s’affiche !
Magique effet de l’art
naturel et sans triche !
Simple mur en son temps
témoin de bien des choses,
le symbole à présent
des choix qu’on nous propose.
Quelque soit le placard,
quelques soient les promesses,
quelques soient les rencarts,
quelques soient les grand-messes :
Le dégradé des tons,
des plus clairs aux plus sombres
affiche bien le ton :
du grand soleil à l’ombre !
Juste avant le scrutin,
l’avenir est lumière :
tout ira mieux que bien,
terminé la galère !
C’est après l’élection
que cela se complique,
viennent les déceptions :
les nuages rappliquent !
Malgré leurs charabias
t’auras dans ta remise
un vieux vélo sépia
et pas l’auto promise !
Et, en privé…
Ils en rient tous les jours,
ta faute est leur chef d’œuvre :
t’avoir fait, grand balourd,
avaler leurs couleuvres !
Car :
Peu importe ton désarroi :
toute promesse politique
n’engage que ceux qui y croient !
… En grève … tes zygomatiques ?
Pierre Dupuis
Déjà publié
Les dictons ( à la c - - ! ) de la semaine de … Rotpier !
Les dictons à la c - - de la semaine !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Une rose "choux" pour réconcilier les garçons et les filles !
Bonne fête à tous les saints de la semaine !
Pour sa fête,
elle aime que l’on s’occupe
de son corps, Ida !
Olé !
A la Saint Maxime,
il faut que ça rime !
Et pis c’est tout !
Tout esprit qui ne brille pas
à la Saint Paterne
doit être considéré comme en berne !
Si, à la Saint Benoît-Joseph,
il fait du zef, pape ou pas pape
mieux vaut planquer ses noix !
Pastis à la Saint Anicet
rend joyeux … même les curés !
A la Saint Parfait,
pour sa fête,
on embrasse le Rotpier
et l’on ne fait pas la tête !
A la Sainte Emma,
le temps beau, varie
et tourne à l’orage en Normandie !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui … brav’ gens !
Bonne semaine !
Rotpier