Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
De temps en temps, je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Jacques Brel
« Les carreaux » ou « Il pleut »
C'est pas ma faute à moi
Les carreaux de l’usine
Sont toujours mal lavés
Il pleut
Les carreaux de l’usine
Y en beaucoup d'cassés
Les filles qui vont danser
Ne me regardent pas
Car elles s'en vont danser
Avec tous ceux-là
Qui savent leur payer
Pour pouvoir s'amuser
Des fleurs de papier
Ou de l'eau parfumée
Les filles qui vont danser
Ne me regardent pas
Car elles s'en vont danser
Avec tous ceux-là
Il pleut
C'est pas ma faute à moi
Les carreaux de l’usine
Sont toujours mal lavés
Les corridors crasseux
Sont les seuls que je vois
Les escaliers qui montent
Ils sont toujours pour moi
Mais quand je suis
Seul sous les toits
Avec le soleil
Avec les nuages
J'entends la rue pleurer
Je vois les cheminées
De la ville fumer
Doucement dans mon ciel à moi
La lune danse
Pour moi le soir
Elle danse danse
Elle danse danse
Et son haleine
Immense halo, me caresse
Le ciel est pour moi
Je m'y plonge le soir
Et j'y plonge ma peine
Il pleut
Et c'est ma faute à moi
Les carreaux de l’usine
Sont toujours mal lavés
Il pleut
Les carreaux de l’usine
Moi j'irai les casser
Bon partage !
Rotpier
Le poème du jour : " Vertige " de ... Pierre
" Et… Je suis tout en haut - seul ! -
à deux doigts de la chute
et du linceul, "
Image du net un peu modifiée
Vertige,
J’empile les heures.
Des heures sur des heures
en pile de vingt-quatre.
J’empile les piles en paquets de trente :
je fabrique des mois stériles,
des mois débiles,
des mois qui me hantent
des « moi » vides
des mois vides de moi
des « moi » vides d’émoi
Je ne suis plus moi !
Vertige !
Toutes ces piles sans assises,
toutes ces piles sans liant vraiment,
vibrent à la moindre brise, vibrent au moindre vent !
Et… Je suis tout en haut - seul ! -
à deux doigts de la chute
et du linceul
mais à quoi cela rime ?
Oh ! Vertige ! Vertige qui m’opprime,
quelle sera mon ultime
rime
?
Pierre Dupuis
Coup de foudre pour Alice ! Le poème du jour : " Constat acide " de ... Rotpier qui plaide pour ... Saint Pierre !
Préambule :
Un soir d’orage ( Oh ! Désespoir après le fromage ! ) la foudre a grillé, en partie, mon Alice Box !
J’étais sur le point de tout débrancher quand j’ai entendu une claquement sec et que j’ai vu - de mes yeux vu ! - les voyants de ma box s’éteindre lentement en une longue agonie.
Le lendemain, elle ne s’est pas allumée et j’ai cru que tout était fichu ! Mais, au bout de deux heures - miracle ! - elle est repartie, mais sans le téléphone ! Plus de téléphone gratis !
Depuis, elle fonctionne quand elle en a envie … des caprices de femme quoi !
A part cela, j’attends une nouvelle Box promise sous les 48h
depuis le vendredi 17 avril !
La seule consolation que j’ai pu avoir, c’est que cela m’a inspiré le chef-d’œuvre que je vous soumets et qui restera, je l’espère, dans les bacs à annales et que l’on pourra encore déguster très longtemps sans qu’il ne prenne un petit goût de bouchon !
A la vôtre amis lecteurs, que ce soit avec un petit coup de cid ou avec un petit coup de pinard !
Rotpier et son copain Pierre ( qui est presque un saint … si ! )
Voici donc le chef-d'oeuvre en question !
Constat acide,
Orage et plus d’espoir ! Ma box est bien finie !
Un éclair fulgurant lui a ôté la vie !
J’étais là et j’ai vu ses beaux yeux vaciller,
j’ai aussi entendu ses entrailles griller !
Je n’ai pas eu le temps et depuis je soupire,
de faire quelque chose avant qu’elle n’expire !
Je veille en sanglotant sur son pauvre corps froid,
j’entrevois l’avenir avec un grand effroi !
Alice était dedans et doit être brûlée,
plus qu’un tas de charbon et son âme envolée !
Je ne reverrai plus ses cheveux - Ô malheur ! -
onduler sous le vent en faisant mon bonheur !
Un signe du destin ? Je le crois et confesse :
car elle avait déjà, pour sûr, le feu aux fesses !
Sa robe très légère aurait pu s’y frotter,
s’enflammant tout d’un coup, pas le temps de l’ôter !
Nouvelle Jeanne d’Arc au bûcher de la toile,
on verra très bientôt, dans le ciel, son étoile !
Mais lui connaissant un tempérament de feu,
je suppute déjà et je m’inquiète un peu !
A genoux je l’implore : « Alice, soit très sage !
Ne va pas commencer à ouvrir ton corsage !
Normalement là-haut, il n’y a que des saints,
ne va pas les damner en découvrant les tiens !
Si le désir te prend - Oh ! Chaude Walkyrie ! –
de provoquer quelqu’un pour une gâterie,
ne va pas à la porte aguicher le gardien,
il n’est pas là pour ça : ce serait cornélien !
Oh ! Je t’en prie,
je t’en supplie,
les deux genoux à terre :
Ne met pas le bordel, écoute ma prière :
ne va pas enflammer la barbe de Saint Pierre !
Rotpier
et son complice Pierre
Rébus : réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus … sur le billet « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé ! Surtout à J.C. et à Flo !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Les dictons ( à la c - - ! ) de la semaine de … Rotpier !
Les dictons à la c - - de la semaine !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Je vous offre aujourd’hui les Iris de Van Gogh
( qui n’était pas un mec qui vendait des Vespasiennes ! )
J’espère que ces iris vous feront de l’œil !
Bonne fête à tous les saints de la semaine !
A la sainte Zita,
zi t’as bu, t’as
… plus soif mon gars !
ou
A la sainte Zita,
si Zita t’as,
c’est qu’elle zeutait, toute transie
sur ton zizi !
Si !!!
A la Sainte Valérie,
les valets rient
et les Giscard pleurent :
à chacun son humeur !
Et, Catherine de Sienne
aura, demain, la sienne !
A la Saint Robert,
si tu connais une libraire,
occupe-toi de sa paire !
( ça marche aussi pour les profs de français,
mais ça rime moins bien ! )
Au 1er Mai,
si tu défiles
devant un gay :
il faut te méfier
de la rime en …« file »
... trop tard !
Si, à la Saint Boris,
tu plantes des iris,
tu n’auras plus de varices
et tu en auras plein les yeux
à la Saint Jean de Dieu !
A moins que Philipe et Jacques
ne les mettent dans leurs sacs !
Le bonus de la semaine :
Avis de rupture :
Je vais laisser tomber ma copine mexicaine (Consuela Ouailleur) avec laquelle je faisais zapati-zapata en poncho dans sa villa. J’ai peur qu’elle me joue un tour de cochon en me refilant la grippe !
Tous comptes faits, le Rotpier n’est pas un mec si con !
Le Rotpier
Et pis c’est tout pour aujourd’hui … brav’ gens !
Bonne semaine !
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
Orage, ô désespoir !!!
1ère ligne, 2ème image: lieu où se tiennent des marchés !
3ème ligne, 1ère image : sert quand on est en barque ! .......... dernière image: la peinture en est un !
4ème ligne, 2ème image " S " .......... 3ème image " U " ........ 5ème image: la partie de l'animal ! ..... Dernière image : pion aux échecs !
Et pis c'est tout, tonnerre de tonnerre !
Réponse :
Mon Alice a des aisselles un peu cramées:
elle a reçu un coup de foudre !
Bon travail !
Rotpier
Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
De temps en temps, je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Jean-Jacques Golman
« Comme toi »
À côté de sa mère et la famille autour
Elle pose un peu distraite au doux soleil de la fin du jour
La photo n'est pas bonne mais l'on peut y voir
Le bonheur en personne et la douceur d'un soir
Elle aimait la musique surtout Schumann et puis Mozart
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dort en rêvant à quoi
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Elle allait à l'école au village d'en bas
Elle apprenait les livres elle apprenait les lois
Elle chantait les grenouilles et les princesses qui dorment au bois
Elle aimait sa poupée elle aimait ses amis
Surtout Ruth et Anna et surtout Jérémie
Et ils se marieraient un jour peut-être à Varsovie
Elle s'appelait Sarah elle n'avait pas huit ans
Sa vie c'était douceur rêves et nuages blancs
Mais d'autres gens en avaient décidé autrement
Elle avait tes yeux clairs et elle avait ton âge
C'était une petite fille sans histoire et très sage
Mais elle n'est pas née comme toi ici et maintenant
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dort en rêvant à quoi
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Bon partage !
Rotpier
Le poème du jour: " D’en bas, le jour n’est plus qu’un point " de ... Pierre
Pour bien prendre la mesure du vide,
il faut y avoir descendu … au moins une fois.
J’y suis descendu … un jour … il y a longtemps.
Pierre
Photo modifiée par moi-même
Si cela t’arrive un jour … agrippe-toi !
D’en bas, le jour n’est plus qu’un point,
Que dire en quelques mots, que dire en quelques vers ?
« Le métier est usant ! » : vous le savez mes frères !
Que l’âme est fluctuante et ses états divers ?
Qu’il est des puits profonds d’où l’on peine à s’extraire ?
J’ai pu le mesurer, le temps est relatif :
ça peut durer des jours, un très mauvais quart d’heure !
Quand simplement penser devient rébarbatif,
quand on s’agrippe à tout, mais que tout n’est que leurre !
Puis… petit à petit, percent quelques lueurs :
les rayons émanant de ceux de l’entourage.
Le puits n’est plus sans fond, s’espacent les sueurs,
la lumière revient et l’on reprend courage.
Oh ! Ce n’est pas d’un bond que l’on remonte au jour !
Le chemin est abrupt et souvent l’on retombe ;
mais on arrive enfin, la main en abat-jour,
à franchir la margelle : on est sorti de l’ombre !
On se retrouve alors debout mais pantelant,
à passer un temps fou sur le plus simple ouvrage !
A traiter en victoire un résultat branlant,
mais on progresse un peu, s’éloignant du naufrage.
Puis… vient l’étonnement d’un sourire esquissé,
- il vaudrait mieux parler d’une aimable grimace ! -
cadeau de son miroir qui semble s’immiscer
dans un flux positif où tout reprend sa place.
Il faut de cette épreuve extraire le meilleur :
il faut que je me forge un solide exutoire
qui place dans ma tête un système aiguilleur,
une soupape sûre, active échappatoire.
Si tel était le cas, il resterait l’espoir
de mettre ce faux pas en case « bénéfices »
car je saurais quoi dire à ceux qui broient du noir,
ayant touché le fond : je ne suis plus novice !
Pierre Dupuis
Ah! Cuba et ses bienfaits ! Le poème du jour: " La cubaine bien roulée " de ... Rotpier
La cubaine bien roulée,
Elle était en nuisette
et en petits chaussons.
Moi, j’étais en disette
d’amour et de suçons !
Ma copine Louisette
avait pris sans façon
la poudre d’escampette
avec un franc-maçon !
Le vent, joyeux complice,
prenait aussi son pied :
c’était feu d’artifice
… à part les doigts de pieds !
Le tulle - Oh ! Quel délice ! -
volant comme papier,
montrait du cou aux cuisses
ses trésors au quartier !
Une pareille aubaine
n’étant pas à rater,
j’ai rejoins la sirène
avec vélocité !
« Bonjour, je suis cubaine,
viens on va s’éclater,
dans mon lit je t’emmène
et je vais t’épater ! »
Cubaine et bien roulée,
la peau couleur tabac,
sachant dans la foulée
s’enflammer par le bas !
Technique bien rôdée
- de la maestria ! -
la grande chevauchée,
la grande fantasia !
Et le clou du programme,
le truc qu’on n’oublie pas,
qu’à deux mains on acclame :
le salto sans les bras !
Mais le lit rendit l’âme
sous nos furieux ébats
et nous nous retrouvâmes
tous les deux le cul bas !
Après cette gamelle,
la fin du numéro :
le mec de la donzelle
arrivant tout de go !
« Mais tu n’es pas fidèle !
Là, tu me casses trop :
dégage à tire d’aile
avec ce rigolo !
Pour ce pécher de fesses,
implore le pardon
et va donc à confesse
chez l’abée Décochon !
Dégage nymphomane !
Prends donc le premier train :
six gares de là à Vannes,
je te voudrais plus loin ! »
La cubaine est partie
me laissant sur ma faim,
espérance engloutie
et le moral atteint !
Dégoûté des gonzesses,
j’ai viré ma cuti,
me rasant en vitesse
sur conseil d’un ami :
Pour aller chez les tantes,
rase-toi jusqu’en bas,
met ta veste flottante
et chez les gays, va ras !
xxxxxxxx
Cette histoire fumante
n’ayant ni haut ni bas,
n’est que la résultante
d’un abus de tabac !
Je rigole sous cape
et je reste serein :
des conneries du pape
je suis encore loin !
Rotpier
Image du net
Comme pour les cubaines:
à consommer avec modération !!!