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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier
Articles récents

Le poème du jour: " Je ne te connaissais même pas Valérie, " de ... Pierre

18 Août 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


J'ai des souvenir de ce qui aurait pu m'arriver ............  Poème ancien, déjà publié. Je n'ai changé que le mot "sept" ... quand je l'ai écrit, je n'étais que trois fois grand-père.      


Je ne teconnaissais même pas Valérie (2)

Photo prise sur le net


 

Je ne te connaissais même pas Valérie,

 

Deux …

Ils étaient deux.

Si seulement tu avais vu leurs yeux …

si seulement tu avais pu voir leurs yeux !

 

Du haut de tes dix sept ans,

tu baladais avec l’insouciance

de l’encore adolescence

les pleins et les déliés

de ton corps de presque femme.

Eux, avaient vu …

en filigrane.

 

Si seulement tu avais vu leurs yeux …

Peut-être aurais-tu pu faire demi tour ?

Ne pas suivre, docile,

la petite route menant à la haute ville :

le chemin que tu empruntais depuis des années,

tranquille.

Eux … savaient.

Ils étaient les chasseurs,

toi … le gibier.

Saloperie !  

Saloperie de vie !

On t’a retrouvée … nue.

Peut-être les as-tu reconnus ?

Ces salauds qui t’ont  - après-  lardée de coups de couteau.

Aucun n’était mortel.

Tu as dû souffrir …

Comme tu as dû souffrir…

Avec ton doigt, ton doigt plein de sang,

tu as eu le temps d’écrire :

« Pas … ceux … d’en … bas … »

Saloperie !    Saloperie de vie !

 

Depuis  - depuis -  j’erre.

J’erre sur la petite route qui mène à la haute ville.

Je cherche … Je cherche … même si c’est imbécile !

Je n’ai plus grand chose à faire,

je suis à la retraite et … sept fois grand-père.

 

Je ne te connaissais même pas Valérie.

Mais je voudrais confondre ces deux-là,

ces deux-là qui t’ont salie, ces deux-là qui ont pris ta vie.

Je voudrais coincer les salauds qui t’ont fait ça !


 

                                                                                      Pierre Dupuis

 

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La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !

17 Août 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour



La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !

 

 

Notons, comme disait Amélie,

que la Créte se trouve en bas et non en haut !

J'ai relevé cela: cocorico !

 

Préambule important dont tout lecteur nouveau doit bien s’imprégner pour appréhender correctement la suite.

 

1)   La mythologie gréco-romaine n’a rien à voir avec des salades débitées par Juliette : je l’affirme !

2)   Je vous fiche mon billet (d’ailleurs, il y en aura plusieurs et j’espère que vous n’allez pas vous en liasser !) qu’après m’avoir lu, vous serez bien plus à l’aise dans les soirées où vous aborderez les fabuleuses facettes de cette épique époque avec vos amis !

3)   Les explications que je donne ici sont de sources sûres : mon lointain ancêtre étant Achille. Achille était un bel héros (Deravel était son père) et les filles, très amoureuses de lui, lui demandaient toujours : « t’as long Achille ? » et lui, répondait immanquablement en se grattant le pied : « vérifie toi-même ! »

4)   Les dieux, demi-dieux et autres personnages étaient les mêmes chez les grec et les romains, mais ils s’appelaient différemment. Prenons pour exemple la déesse de l’amour et de la fécondité : elle s’appelait « Aphrodite » chez les grecs et « Vénus » chez les romains.

 

Ceci étant exposé, vous allez pouvoir suivre pas à pas la véritable histoire de ces temps fabuleux !

 

Aujourd’hui :

 

Le plus important des titans :

 

 

 

 

CRONOS pour les grecs

 

SATURNE pour les romains

 

 

 

Saturne était un des fils (les titans) de Gaïa (la terre) et de d’Ouranos (le ciel). Eux-mêmes avaient été engendrés par le Chaos et la Nuit. Le Chaos était très amoureux de la Nuit et un barde de l’époque avait même composé une chanson « Retient la nuit » que Johnny reprendra beaucoup plus tard.

 

Saturne régnait sur tous les titans et était un père du tonnerre pour Zeus. Ce qui n’empêcha pas ce dernier de le chasser pour lui voler son trône !

 

Pour ses autres enfants, il avait un petit défaut : il en mangeait un de temps en temps ! Mais il ne faut quand même pas chipoter pour une peccadille !

 

Vers la fin, Saturne devint comédien et joua dans plusieurs épisodes de « 24 H Cronos »

 

Saturne négligeait beaucoup le ménage dans sa propre chambre, d’où l’expression bien connue : « ça ch’lingue dans sa turne ! » ……….. si !

 

Voici, voilà, c’est terminé pour aujourd’hui !

 

A la semaine prochaine pour la suite ... si vous le voulez bien !

 

Rotpier ........ à qui il ne reste qu'un tout petit rien de jeunesse !

 


 


 

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Le petit arrêt rebus de … Rotpier !

16 Août 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Rébus


 

Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !




rébus 25 (1)
rébus 25 (2)
rébus 25 (3)

Petite aide au rébus :

 

 C'est une pensée un peu sauvage du Rotpier, mais à suivre à la lettre pour ne pas se faire  ....................... !!!


 

 1ère ligne, la bébette est un " loir " !  ..... Dernière image: c'est le verbe à l'infinitif qu'il faut retenir !

  4ème ligne, 2ème image   la gamine n'est pas grosse: elle est " - - - -  "

5ème ligne: le serpent fait toujours :" se "

6ème ligne: le monton fait  " - - "

7ème et 8ème ligne: en direct parce qu pas évident : " quai "

 

8ème ligne, 3ème image: à 3h 52 du mat: il est très " - - - " ! 4ème image :  le gars est en haut du " - - -  " ! ........ comme Alexandre !

 

 

Nota: si vous considérez le légume comme de la salade: vous allez l'avoir dans le " - - - - "

 Et pis c'est tout !

 

 

 

 

Bon travail !

 

 

Rotpier

 

 



 

Réponse :

 

A vouloir ménager la chèvre et le chou, on finit par se faire embourber par le bouc et détraquer l'estomac par le chou !

 

C'est sauvage, mais vous étiez prévenus !

 











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Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier

14 Août 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Musiques et chansons que j'aime



De temps en temps, je vous propose de partager les chansons

et les artistes que j’aime !

Clip vidéo et paroles

 

Cette fois-ci :

Maurane :
« Sur un prélude de Bach »

 
 


Lorsque j'entends ce prélude de Bach
Par Glen Gould, ma raison s'envole
Vers le port du Havre et les baraques
Et les cargos lourds que l'on rafistole
Et les torchères, les grues patraques
Les citernes de gasoil

Toi qui courais dans les flaques
Moi et ma tête à claques
Moi qui te croyais ma chose, ma bestiole
Moi je n'étais qu'un pot de colle

Lorsque j'entends ce prélude de Bach
Par Glen Gould, ma raison s'envole
Et toutes ces amours qui se détraquent
Et les chagrins lourds, les peines qu'on bricole
Et toutes mes erreurs de zodiaque
Et mes sautes de boussole

Toi, les pieds dans les flaques
Moi, et ma tête à claques
J'ai pris les remorqueurs pour des gondoles
Et moi, moi je traîne ma casserole

Dans cette décharge de rêves en pack
Qu'on bazarde au prix du pétrole
Pour des cols-blancs et des corbacs
Qui se foutent de Mozart, de Bach

J'donnerais Ray Charles, Mozart en vrac
La vie en rose, le rock'n roll
Tous ces bémols et tous ces couacs
Pour Glen Gould dans c'prélude de Bach.
 
 


   

Bon partage !

 

Rotpier

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Confessez-vous et allez en paix, même avec les pires péchés sur la conscience ! Le poème du jour : "Confession peu banale d’un vieux … confessionnal ! " de ... Pierre !

14 Août 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



Vous avez tué, torturé, violé,
volé, mais vous vous êtes confessés :
allez-en paix mes frères,
vous êtes ... pardonnés !
 
 
Et, si vous l'avez fait au nom de votre dieu,
vous serez sanctifiés !
 
 
 
 
Sur une superbe photo de Marie Lecorre :





Confession peu banale

d’un vieux … confessionnal !

 

Si je suis tout en bois,

je ne suis pas de bois !

Je vous dirais ma foi

que j’ai perdu la foi !

 

Abritant en confesses

de drôles de bougresses

oscillant en souplesse

entre messes et fesses :

 

J’ai fini - je le dis ! -

par être très instruit

sur les grands interdits

touchant au bigoudi !

 

Ah ! j’en ai vu passer

quelques uns de curés !

Célibat enduré

ou bien lit partagé !

 

Dame de compagnie,

simple bonne ou amie ?

carrément bonne amie,

dans le lit endormie !

 

Presbytère occupé

par rejetons d’abbé :

pas généralité

… pas non plus rareté !

 

Des bouffeuses d’hosties

hantant les sacristies,

oeillades garanties

pour de fines parties !

 

« Mon mari est absent

pour un travail pressant :

le lit est bien trop grand

et je m’ennuie dedans ! »

 

Et voilà - rebelote ! -

l’ aquicheus’ de calotte

mini jup’ ras de motte

avec ou sans culotte !

 

Mais les péchés de cœur

sont pour moi des liqueurs

quand j’entends les horreurs

de certains dits - d’honneur ! -

 

Le cul a ses faiblesses

et quand les mains caressent

d’un peu trop près les tresses

ça glisse vite aux fesses !

 

De tout ça j’en rigole :

ce n’est que gaudriole !

Ce qui vraiment m’affole

c’est les types qui violent !

 

Venez tous les pécheurs !

Venez tous les tricheurs

Venez les débaucheurs

et aussi les violeurs !

 

 

Venez en ribambelle,

la repentance est belle !

Quelques soient les gamelles :

virginité nouvelle !

 

Venez tous les banquiers,

tous les grands financiers,

les plumeurs d’ouvriers :

vous serez pardonnés !

 

Venez les politiques,

c’est le coté pratique :

promesses mirifiques

et … pas d’autocritique !

 

Venez les malfaiteurs,

venez les dictateurs,

tous les exécuteurs,

les bourreaux, les tueurs !

 

Venez en ribambelle

la repentance est belle !

Deux sous dans la coupelle

et la vie éternelle !

 

Deux pater, trois avé

« merci Monsieur l’ curé,

ça va mieux vous savez

depuis qu’ j’ai plus d’ péchés ! 

 

Allez, à la prochaine,

ma croyance est certaine,

je viendrai en neuvaine :

c’est vraiment une aubaine ! »

 

Et moi tous ces aveux

me rendent cafardeux

et plus d’un jour sur deux

je me foutrais le feu !

 

Les flammes seraient belles,

terminé les chapelles,

les vieilles, les nouvelles

qui poussent en kyrielles !

 

Toutes les religions

accordent le pardon

sur simple invocation

et repentir bidon !

 

Halte à l’hypocrisie !

Halte aux fautes blanchies !

A bas les homélies

et autres conneries !

 

Je voudrais m’immoler

pour que le monde entier

arrête de prier

des dieux tous inventés !

 

Pour certains bien pratique

pour asseoir leurs boutiques

qu’elles soient politiques

ou des plus mercatiques !

 

Les sermons orientés,

les versets détournés,

les peuples abusés

par des prêcheurs roués !

 

Je n’en peux plus de vivre,

de tout ça j’en suis ivre

je veux qu’on me délivre :

je veux fermer le livre !

 

Le seul dieu : c’est la loi,

que l’on soit humble ou roi !

C’est à ce prix, je crois,

que reviendra ma foi

 

en … les hommes !

 


                                        Pierre Dupuis


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Spéculations et arnaques: les banques vont recommencer ! La fable du jour " Les vautours, les fourmis-dindons, les cigales et les copains-coquins rois au royaume de l’argent, " de ... Rotpier

13 Août 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable


Puisque, malgré les grandes promesses,

ils sont en train de recommencer !

 

Déjà publié

 

Fable des temps dits … modernes !

Que l’on pourrait aussi appeler : Fable des bandits modernes !

… soit dit en passant !

Et ce, sans pour autant passer pour un charlot !

 

Cela se passait il y a fort longtemps :

un peu moins de dix ans après l’an deux mille !

 

 

 

Les vautours, les fourmis-dindons, les cigales

et les copains-coquins rois au royaume de l’argent,

 

 

VautourVautourVautour

fourmi-dindon 2

cigalecigalecigale

roiroiroi

Argent maison

 

Images prises sur le net et bidouillées par Rotpier

 

 


Les vautours, les fourmis-dindons, les cigales

et les copains-coquins rois au royaume de l’argent,

 

En ces temps reculés, régnaient sur la planète

des hordes de vautours qui avaient su, ma foi,

se faire protéger – manœuvre malhonnête ! –

par des copains-coquins ayant statut de roi !

 

Presque tous les pays avaient même modèle :

les vautours s’activaient à récolter l’argent

que les fourmis-dindons, clientèle fidèle,

au prix de grands efforts gagnaient péniblement.

 

Les déplumés du cou, dans leur grande largesse,

leur versaient une obole à chaque fin de l’an,

un bien piètre intérêt, heureux de leur sagesse :

bien naïfs clients, cocus, battus, contents !

 

Non ravis d’une manne à déformer leurs coffres,

les horribles vautours n’en avaient pas assez,

pour gagner beaucoup plus ils bâtirent des offres

ne tenant pas debout, ne pouvant que casser !

 

Habiles aigrefins, ils créèrent … la bourse !

Afin de spéculer pour bien mieux s’enrichir,

respectant au début, valeurs de bonne source,

mais dérivant ensuite au point de s’étourdir !

 

Un continent surtout se distinguait des autres,

là-bas, les serres-sous battaient tous les records !

Malgré les « au secours ! », malgré les patenôtres

sévissaient les vautours d’Amérique du nord !

 

Parmi les coups tordus de ces sales bestioles,

l’un fut bien plus fameux, misant sur l’habitat :

des prêts à taux variable – un tour vraiment mariole ! –

à des cigales aux portefeuilles bien plat !

 

Très peu de temps après, les charges augmentèrent,

ne pouvant faire face aux gros remboursements,

les insectes pleurant, quittèrent leurs chaumières,

leurs larmes s’échappant en grands déversements !

 

Les tout lisses du col, sur le champ, s’empressèrent

de monter une arnaque afin de contourner

le dépôt de bilan de leurs sales affaires :

refiler la patate avant de se brûler !

 

Vint la grande magouille et la valse des titres,

tout le monde nageait ne sachant plus très bien

quoi vendre ou acheter  – où est passé l’arbitre ? –

c’était le grand bordel et ce au quotidien !

 

Les vautours en déroute aussitôt se tournèrent

vers les rois – leurs copains ! –  en leur disant ceci :

«  La finance va mal, il faut qu’on récupère,

il nous faut du liquide ou bien c’est la chienlit ! »

 

Les rois copains-coquins en firent leur affaire

en ponctionnant plus fort toutes fourmis-dindons

leur disant : « l’heure est grave, il ne faut pas le taire,

sans vous c’est la cata : aboulez le  pognon ! »

 

Et comme à l’habitude, en jurant, ils crachèrent

au bassinet maudit tout en sachant très bien

que pour les intérêts, pas besoin de s’en faire :

ce sera peau de balle et même encore moins !

 

                  Moralité en chaine :

1er maillon :

 

Mieux vaut être un vautour

qu’une fourmi-dindon

pour éviter un jour

l’épithète de con !

 

2ème maillon :

 

Les grands cols déplumés

n’ont jamais de remords :

savoir se remplumer

est bien leur règle d’or !

 

3ème maillon :

 

Tranquille dans son lit

rêvant à des ponts d’or,

quand le vautour agit

le malheureux con dort !

 

 

                                             Pierre Dupuis

 

 
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Maître Collard et son ego perché: un pastiche d'une fable de La Fontaine par ... Rotpier

12 Août 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable



          

Montage photos du net bidouillées par le Rotpier

 

 


Pastiche de la fable :

  « Le corbeau et le renard »

  de Monsieur Jean de la Fontaine.

 

 

 

 

L’ego et le Collard,

 

Maître Collard à l’ego haut perché

Soignait avant tout son image.

Un procureur l’ayant bien remarqué

Lui tint à peu près ce langage :

« Eh! Monsieur du barreau,

Que vous êtes gracieux : n’ayons pas peur des mots !

Sans mentir, si votre ramage

Se rapporte à votre abattage,

Vous êtes le phénix, le roi de tous les rois ! »

A ces mots, le Collard ne se sent plus de joie

Et pour montrer sa belle voix,

Il divague aussi sec et dit n’importe quoi.

Le procureur, ravi, lui dit : «  Mon bon Monsieur,

Apprenez que tout hâbleur,

Un jour ou l’autre trouve sur sa route

Un plus malin que lui qui le met en déroute ! »

Le Collard, superbe et imbu

En avala sa mèche et en fut sur le cul !

 

 

 

   Règle générale de vocabulaire sous-tendue :

 

Comme le bagout et le bonimenteur,

Comme l’égout et ses odeurs,

Comme les goûts et les couleurs…

Enfin…

Comme toute paire de choses de cet acabit là :

" L’ego et le Collard " ne se séparent pas !

                                            

                                                 Rotpier

 




    
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Le poème du jour : "Echouage, " de ... Pierre

11 Août 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



 
Le fil de l'eau, le fil de la vie,
peuvent parfois s'avérer aussi
tranchants que celui d'un rasoir .........
Tu nais, tu vis et un soir .............
bonsoir !
 
 
Comme cette barque, sa vie prenait l'eau ...............




Superbe photo prise sur le net



Echouage,

 

Sa barque … il l’avait bien menée !

Tenant la barre fermement

Et gardant le cap vaillamment

Pendant un bon paquet d’années.

 

Capable de vivre en apnée

Des jours et des jours, crânement,

Refusant dédaigneusement

Toute aide, y compris spontanée !

 

Mais, avec ses coups de boutoir,

Le temps, inlassable matoir,

Avait ébranlé sa carcasse.

 

Il avait dès lors dérivé

Et, comme une vieille barcasse,

L’échouage était arrivé.

 

 

                                       Pierre Dupuis

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Le poème du jour : " Le fardeau des souvenirs, " de ... Pierre

10 Août 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

              Images du net légèrement modifiées par Pierre


     

Le  fardeau des souvenirs,

 

Le petit homme avait

la tête lourde, très lourde.

Ses souvenirs pesaient,

les succès et les bourdes.

 

Le poids de ses pas

laissait des empreintes

de sherpa

que le fardeau éreinte.

 

Il avait eu ses alléluias,

ses peurs de tout perdre,

ses Himalaya

de joies et d’emmerdes.

 

Et il portait tout cela,

non… il traînait tout cela !

 

Totalement incapable

de tirer un trait sur le passé

il avançait

courbé.

Il avançait encore

mais il savait déjà.

 

Le sol se creusait

un peu plus sous ses pas

… sous des pas lourds

… sous des pas d’agonisant sherpa.

 

 

                                         Pierre Dupuis

 

 

 

 


 

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Rébus : réponse pour le rébus de … Rotpier

10 Août 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Rébus



  

Réponse pour le rébus …  sur le billet « rébus » !

 

Bravo à ceux qui avaient trouvé !          

 

Et pis c’est tout !

 

Rotpier

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