Le poème du jour: " Je ne te connaissais même pas Valérie, " de ... Pierre
Photo prise sur le net
Je ne te connaissais même pas Valérie,
Deux …
Ils étaient deux.
Si seulement tu avais vu leurs yeux …
si seulement tu avais pu voir leurs yeux !
Du haut de tes dix sept ans,
tu baladais avec l’insouciance
de l’encore adolescence
les pleins et les déliés
de ton corps de presque femme.
Eux, avaient vu …en filigrane.
Si seulement tu avais vu leurs yeux …
Peut-être aurais-tu pu faire demi tour ?
Ne pas suivre, docile,
la petite route menant à la haute ville :
le chemin que tu empruntais depuis des années,
tranquille.
Eux … savaient.
Ils étaient les chasseurs,
toi … le gibier.
Saloperie !
Saloperie de vie !
On t’a retrouvée … nue.
Peut-être les as-tu reconnus ?Ces salauds qui t’ont - après- lardée de coups de couteau.
Aucun n’était mortel.
Tu as dû souffrir …
Comme tu as dû souffrir…Avec ton doigt, ton doigt plein de sang,
tu as eu le temps d’écrire :
« Pas … ceux … d’en … bas … »Saloperie ! Saloperie de vie !
Depuis - depuis - j’erre.
J’erre sur la petite route qui mène à la haute ville.
Je cherche … Je cherche … même si c’est imbécile !
Je n’ai plus grand chose à faire,
je suis à la retraite et … sept fois grand-père.
Je ne te connaissais même pas Valérie.
Mais je voudrais confondre ces deux-là,
ces deux-là qui t’ont salie, ces deux-là qui ont pris ta vie.
Je voudrais coincer les salauds qui t’ont fait ça !
Pierre Dupuis
La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
Notons, comme disait Amélie,
que la Créte se trouve en bas et non en haut !
J'ai relevé cela: cocorico !
Préambule important dont tout lecteur nouveau doit bien s’imprégner pour appréhender correctement la suite.
1) La mythologie gréco-romaine n’a rien à voir avec des salades débitées par Juliette : je l’affirme !
2) Je vous fiche mon billet (d’ailleurs, il y en aura plusieurs et j’espère que vous n’allez pas vous en liasser !) qu’après m’avoir lu, vous serez bien plus à l’aise dans les soirées où vous aborderez les fabuleuses facettes de cette épique époque avec vos amis !
3) Les explications que je donne ici sont de sources sûres : mon lointain ancêtre étant Achille. Achille était un bel héros (Deravel était son père) et les filles, très amoureuses de lui, lui demandaient toujours : « t’as long Achille ? » et lui, répondait immanquablement en se grattant le pied : « vérifie toi-même ! »
4) Les dieux, demi-dieux et autres personnages étaient les mêmes chez les grec et les romains, mais ils s’appelaient différemment. Prenons pour exemple la déesse de l’amour et de la fécondité : elle s’appelait « Aphrodite » chez les grecs et « Vénus » chez les romains.
Ceci étant exposé, vous allez pouvoir suivre pas à pas la véritable histoire de ces temps fabuleux !
Aujourd’hui :
Le plus important des titans :
CRONOS pour les grecs
SATURNE pour les romains
Saturne était un des fils (les titans) de Gaïa (la terre) et de d’Ouranos (le ciel). Eux-mêmes avaient été engendrés par le Chaos et la Nuit. Le Chaos était très amoureux de la Nuit et un barde de l’époque avait même composé une chanson « Retient la nuit » que Johnny reprendra beaucoup plus tard.
Saturne régnait sur tous les titans et était un père du tonnerre pour Zeus. Ce qui n’empêcha pas ce dernier de le chasser pour lui voler son trône !
Pour ses autres enfants, il avait un petit défaut : il en mangeait un de temps en temps ! Mais il ne faut quand même pas chipoter pour une peccadille !
Vers la fin, Saturne devint comédien et joua dans plusieurs épisodes de « 24 H Cronos »
Saturne négligeait beaucoup le ménage dans sa propre chambre, d’où l’expression bien connue : « ça ch’lingue dans sa turne ! » ……….. si !
Voici, voilà, c’est terminé pour aujourd’hui !
A la semaine prochaine pour la suite ... si vous le voulez bien !
Rotpier ........ à qui il ne reste qu'un tout petit rien de jeunesse !
Le petit arrêt rebus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus :
C'est une pensée un peu sauvage du Rotpier, mais à suivre à la lettre pour ne pas se faire ....................... !!!
1ère ligne, la bébette est un " loir " ! ..... Dernière image: c'est le verbe à l'infinitif qu'il faut retenir !
4ème ligne, 2ème image la gamine n'est pas grosse: elle est " - - - - "
5ème ligne: le serpent fait toujours :" se "
6ème ligne: le monton fait " - - "
7ème et 8ème ligne: en direct parce qu pas évident : " quai "
8ème ligne, 3ème image: à 3h 52 du mat: il est très " - - - " ! 4ème image : le gars est en haut du " - - - " ! ........ comme Alexandre !
Nota: si vous considérez le légume comme de la salade: vous allez l'avoir dans le " - - - - "
Et pis c'est tout !
Bon travail !
Rotpier
Réponse :
A vouloir ménager la chèvre et le chou, on finit par se faire embourber par le bouc et détraquer l'estomac par le chou !
C'est sauvage, mais vous étiez prévenus !
Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
De temps en temps, je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Lorsque j'entends ce prélude de Bach
Par Glen Gould, ma raison s'envole
Vers le port du Havre et les baraques
Et les cargos lourds que l'on rafistole
Et les torchères, les grues patraques
Les citernes de gasoil
Toi qui courais dans les flaques
Moi et ma tête à claques
Moi qui te croyais ma chose, ma bestiole
Moi je n'étais qu'un pot de colle
Lorsque j'entends ce prélude de Bach
Par Glen Gould, ma raison s'envole
Et toutes ces amours qui se détraquent
Et les chagrins lourds, les peines qu'on bricole
Et toutes mes erreurs de zodiaque
Et mes sautes de boussole
Toi, les pieds dans les flaques
Moi, et ma tête à claques
J'ai pris les remorqueurs pour des gondoles
Et moi, moi je traîne ma casserole
Dans cette décharge de rêves en pack
Qu'on bazarde au prix du pétrole
Pour des cols-blancs et des corbacs
Qui se foutent de Mozart, de Bach
J'donnerais Ray Charles, Mozart en vrac
La vie en rose, le rock'n roll
Tous ces bémols et tous ces couacs
Pour Glen Gould dans c'prélude de Bach.
Bon partage !
Rotpier
Confessez-vous et allez en paix, même avec les pires péchés sur la conscience ! Le poème du jour : "Confession peu banale d’un vieux … confessionnal ! " de ... Pierre !
vous êtes ... pardonnés !
Confession peu banale
d’un vieux … confessionnal !
Si je suis tout en bois,
je ne suis pas de bois !
Je vous dirais ma foi
que j’ai perdu la foi !
Abritant en confesses
de drôles de bougresses
oscillant en souplesse
entre messes et fesses :
J’ai fini - je le dis ! -
par être très instruit
sur les grands interdits
touchant au bigoudi !
Ah ! j’en ai vu passer
quelques uns de curés !
Célibat enduré
ou bien lit partagé !
Dame de compagnie,
simple bonne ou amie ?
carrément bonne amie,
dans le lit endormie !
Presbytère occupé
par rejetons d’abbé :
pas généralité
… pas non plus rareté !
Des bouffeuses d’hosties
hantant les sacristies,
oeillades garanties
pour de fines parties !
« Mon mari est absent
pour un travail pressant :
le lit est bien trop grand
et je m’ennuie dedans ! »
Et voilà - rebelote ! -
l’ aquicheus’ de calotte
mini jup’ ras de motte
avec ou sans culotte !
Mais les péchés de cœur
sont pour moi des liqueurs
quand j’entends les horreurs
de certains dits - d’honneur ! -
Le cul a ses faiblesses
et quand les mains caressent
d’un peu trop près les tresses
ça glisse vite aux fesses !
De tout ça j’en rigole :
ce n’est que gaudriole !
Ce qui vraiment m’affole
c’est les types qui violent !
Venez tous les pécheurs !
Venez tous les tricheurs
Venez les débaucheurs
et aussi les violeurs !
Venez en ribambelle,
la repentance est belle !
Quelques soient les gamelles :
virginité nouvelle !
Venez tous les banquiers,
tous les grands financiers,
les plumeurs d’ouvriers :
vous serez pardonnés !
Venez les politiques,
c’est le coté pratique :
promesses mirifiques
et … pas d’autocritique !
Venez les malfaiteurs,
venez les dictateurs,
tous les exécuteurs,
les bourreaux, les tueurs !
Venez en ribambelle
la repentance est belle !
Deux sous dans la coupelle
et la vie éternelle !
Deux pater, trois avé
« merci Monsieur l’ curé,
ça va mieux vous savez
depuis qu’ j’ai plus d’ péchés !
Allez, à la prochaine,
ma croyance est certaine,
je viendrai en neuvaine :
c’est vraiment une aubaine ! »
Et moi tous ces aveux
me rendent cafardeux
et plus d’un jour sur deux
je me foutrais le feu !
Les flammes seraient belles,
terminé les chapelles,
les vieilles, les nouvelles
qui poussent en kyrielles !
Toutes les religions
accordent le pardon
sur simple invocation
et repentir bidon !
Halte à l’hypocrisie !
Halte aux fautes blanchies !
A bas les homélies
et autres conneries !
Je voudrais m’immoler
pour que le monde entier
arrête de prier
des dieux tous inventés !
Pour certains bien pratique
pour asseoir leurs boutiques
qu’elles soient politiques
ou des plus mercatiques !
Les sermons orientés,
les versets détournés,
les peuples abusés
par des prêcheurs roués !
Je n’en peux plus de vivre,
de tout ça j’en suis ivre
je veux qu’on me délivre :
je veux fermer le livre !
Le seul dieu : c’est la loi,
que l’on soit humble ou roi !
C’est à ce prix, je crois,
que reviendra ma foi
en … les hommes !
Pierre Dupuis
Spéculations et arnaques: les banques vont recommencer ! La fable du jour " Les vautours, les fourmis-dindons, les cigales et les copains-coquins rois au royaume de l’argent, " de ... Rotpier
Puisque, malgré les grandes promesses,
ils sont en train de recommencer !
Déjà publié
Fable des temps dits … modernes !
Que l’on pourrait aussi appeler : Fable des bandits modernes !
… soit dit en passant !
Et ce, sans pour autant passer pour un charlot !
Cela se passait il y a fort longtemps :
un peu moins de dix ans après l’an deux mille !
Les vautours, les fourmis-dindons, les cigales
et les copains-coquins rois au royaume de l’argent,
Images prises sur le net et bidouillées par Rotpier
Les vautours, les fourmis-dindons, les cigales
et les copains-coquins rois au royaume de l’argent,
En ces temps reculés, régnaient sur la planète
des hordes de vautours qui avaient su, ma foi,
se faire protéger – manœuvre malhonnête ! –
par des copains-coquins ayant statut de roi !
Presque tous les pays avaient même modèle :
les vautours s’activaient à récolter l’argent
que les fourmis-dindons, clientèle fidèle,
au prix de grands efforts gagnaient péniblement.
Les déplumés du cou, dans leur grande largesse,
leur versaient une obole à chaque fin de l’an,
un bien piètre intérêt, heureux de leur sagesse :
bien naïfs clients, cocus, battus, contents !
Non ravis d’une manne à déformer leurs coffres,
les horribles vautours n’en avaient pas assez,
pour gagner beaucoup plus ils bâtirent des offres
ne tenant pas debout, ne pouvant que casser !
Habiles aigrefins, ils créèrent … la bourse !
Afin de spéculer pour bien mieux s’enrichir,
respectant au début, valeurs de bonne source,
mais dérivant ensuite au point de s’étourdir !
Un continent surtout se distinguait des autres,
là-bas, les serres-sous battaient tous les records !
Malgré les « au secours ! », malgré les patenôtres
sévissaient les vautours d’Amérique du nord !
Parmi les coups tordus de ces sales bestioles,
l’un fut bien plus fameux, misant sur l’habitat :
des prêts à taux variable – un tour vraiment mariole ! –
à des cigales aux portefeuilles bien plat !
Très peu de temps après, les charges augmentèrent,
ne pouvant faire face aux gros remboursements,
les insectes pleurant, quittèrent leurs chaumières,
leurs larmes s’échappant en grands déversements !
Les tout lisses du col, sur le champ, s’empressèrent
de monter une arnaque afin de contourner
le dépôt de bilan de leurs sales affaires :
refiler la patate avant de se brûler !
Vint la grande magouille et la valse des titres,
tout le monde nageait ne sachant plus très bien
quoi vendre ou acheter – où est passé l’arbitre ? –
c’était le grand bordel et ce au quotidien !
Les vautours en déroute aussitôt se tournèrent
vers les rois – leurs copains ! – en leur disant ceci :
« La finance va mal, il faut qu’on récupère,
il nous faut du liquide ou bien c’est la chienlit ! »
Les rois copains-coquins en firent leur affaire
en ponctionnant plus fort toutes fourmis-dindons
leur disant : « l’heure est grave, il ne faut pas le taire,
sans vous c’est la cata : aboulez le pognon ! »
Et comme à l’habitude, en jurant, ils crachèrent
au bassinet maudit tout en sachant très bien
que pour les intérêts, pas besoin de s’en faire :
ce sera peau de balle et même encore moins !
Moralité en chaine :
1er maillon :
Mieux vaut être un vautour
qu’une fourmi-dindon
pour éviter un jour
l’épithète de con !
2ème maillon :
Les grands cols déplumés
n’ont jamais de remords :
savoir se remplumer
est bien leur règle d’or !
3ème maillon :
Tranquille dans son lit
rêvant à des ponts d’or,
quand le vautour agit
le malheureux con dort !
Pierre Dupuis
Maître Collard et son ego perché: un pastiche d'une fable de La Fontaine par ... Rotpier
Montage photos du net bidouillées par le Rotpier
Pastiche de la fable :
« Le corbeau et le renard »
de Monsieur Jean de la Fontaine.
L’ego et le Collard,
Maître Collard à l’ego haut perché
Soignait avant tout son image.
Un procureur l’ayant bien remarqué
Lui tint à peu près ce langage :
« Eh! Monsieur du barreau,
Que vous êtes gracieux : n’ayons pas peur des mots !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre abattage,
Vous êtes le phénix, le roi de tous les rois ! »
A ces mots, le Collard ne se sent plus de joie
Et pour montrer sa belle voix,
Il divague aussi sec et dit n’importe quoi.
Le procureur, ravi, lui dit : « Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout hâbleur,
Un jour ou l’autre trouve sur sa route
Un plus malin que lui qui le met en déroute ! »
Le Collard, superbe et imbu
En avala sa mèche et en fut sur le cul !
Règle générale de vocabulaire sous-tendue :
Comme le bagout et le bonimenteur,
Comme l’égout et ses odeurs,
Comme les goûts et les couleurs…
Enfin…
Comme toute paire de choses de cet acabit là :
" L’ego et le Collard " ne se séparent pas !
Rotpier
Le poème du jour : "Echouage, " de ... Pierre
Superbe photo prise sur le net
Echouage,
Sa barque … il l’avait bien menée !
Tenant la barre fermement
Et gardant le cap vaillamment
Pendant un bon paquet d’années.
Capable de vivre en apnée
Des jours et des jours, crânement,
Refusant dédaigneusement
Toute aide, y compris spontanée !
Mais, avec ses coups de boutoir,
Le temps, inlassable matoir,
Avait ébranlé sa carcasse.
Il avait dès lors dérivé
Et, comme une vieille barcasse,
L’échouage était arrivé.
Pierre Dupuis
Le poème du jour : " Le fardeau des souvenirs, " de ... Pierre
Le fardeau des souvenirs,
Le petit homme avait
la tête lourde, très lourde.
Ses souvenirs pesaient,
les succès et les bourdes.
Le poids de ses pas
laissait des empreintes
de sherpa
que le fardeau éreinte.
Il avait eu ses alléluias,
ses peurs de tout perdre,
ses Himalaya
de joies et d’emmerdes.
Et il portait tout cela,
non… il traînait tout cela !
Totalement incapable
de tirer un trait sur le passé
il avançait
courbé.
Il avançait encore
mais il savait déjà.
Le sol se creusait
un peu plus sous ses pas
… sous des pas lourds
… sous des pas d’agonisant sherpa.
Pierre Dupuis
Rébus : réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus … sur le billet « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier