Vive l'été ! " Les tongs, c’est le pied ! " : le poème du jour de ... Rotpier !
Les tongs, c’est le pied !
«- Avez-vous vu nos tongs ?
Nous les avons perdues
en jouant au ping-pong,
une partie tendue !
A moins que ce ne soit
à la partie suivante
en écartant les doigts
de façon très flagrante !
Un match très tendu
qui finit, c’est notoire,
doigts de pieds étendus
en « V » de la victoire !
Nous sommes plus que nus
sans nos chères semelles
dont les cordons ténus
tiennent de la ficelle !
Car les tongs, pour les pieds,
ne sont pas autre chose
que des strings copiés
sur ceux des fesses roses !
Beaucoup moins patrouillés
d’où cette différence :
les cordons moins mouillés,
n’ont pas même fragrance !
Mais … revenons à notre problème :
Avez-vous vu nos tongs ? »
C’est ce que demandait
deux pieds faisant la paire
aux péquins qui passaient
dans la rue Bon Repaire !
Rotpier
Canicule : " Hécatombe, " un poème de Pierre écrit en 2003 !
Préambule peu sérieux :
L’âne brait ( on entend aussi souvent le lit braire )
Le cheval hennit ( parce que mal y pense ! )
La poule caquette ( là, je ne mets rien pour rester convenable ! )
La cane
.... icule … si !
Le canard … Il fait ce qu’il veut avec la cane !
Nom de Zeus : qué calor !
Revenons-en aux choses sérieuses !
Un poème écrit en 2003
Image travaillée par moi-même
Hécatombe,
Il faisait chaud … très chaud !
La nature avait certainement une dent
- ce n’était pas possible autrement ! -
contre les hommes !
Un vieux compte à régler avec les fils d’Adam !
Et … sûrement pas une histoire de pomme !
Plutôt une histoire d’accroc.
Ce fameux accroc
dans la vaporeuse parure d’ozone
de notre bonne vieille Terre !
Le soleil avait bien vu la brèche
qui avait envoyé ses rayons
- gigantesques bataillons d’Amazones ! -
décocher leurs traits brûlants !
En dessous, tout grillait :
l’herbe, les plantes, les arbres,
les animaux et les hommes !
Et, comme toujours, les plus faibles trinquaient.
Animal intelligent, l’homme réagissait.
On s’occupait activement des plus jeunes,
mais des vieux, on n’avait pas toujours le temps,
ou ils ne se plaignaient pas trop,
ou bien… on les avait tout simplement oubliés !
Alors, ils tombaient comme des mouches,
desséchés, pareils aux vieilles souches
dont l’écorce se fendille avant de se détacher.
La nature - en représailles peut-être ? -
avait décidé cette naturelle,
implacable et brûlante euthanasie.
Toute guillerette, la mort faisait sa moisson :
il est vrai que c’était de saison !
Mais… tout à son souci de bien faire
- remarquait-on dans les hautes sphères ! -
elle y mettait quand même une indécente frénésie !
Il faisait chaud … très chaud
… dans les ministères !
Les responsables, qui n’avaient rien vu venir,
ne savaient plus comment s’en sortir !
L’opinion publique attendait des explications,
on lui disait : « nous avons pris toutes les dispositions ! »
Bref, on tentait de l’emberlificoter !
Il faisait chaud … très chaud
… dans les ministères :
les fusibles commençaient à sauter !
Pierre Dupuis
La fable du jour: " Le poète, le calva et la crôa-meuh, " une fable de vacances de ... Rotpier
Fable de vacances
Le poète, le calva et la crôa-meuh,
En séjour à cheval entre Mayenne et Orne
- Je parle de frontière et non de l’art équin ! -
où le cinquante et un plante très fort sa corne
dans le tout bas fessier du vert soixante et un,
dans un gîte au milieu d’un écrin de verdure
abritant un ruisseau appelé « le Cadin »
et deux jolis étangs aux plaisantes bordures,
paradis pour poissons mais aussi ragondin,
je savourais le calme au milieu du bocage
en savourant aussi un délicieux nectar :
un très vieux calvados, de ceux griffé « hors d’âge »
dont il faut se méfier car après c’est trop tard !
Je n’étais pas du cru et j’ignorais la chose,
je ne le sus qu’après et bien à mes dépends :
à la demi-bouteille on voit des lapins roses
et encore bien plus : un foutu guet-apens !
J’avais très largement dépassé la limite
quand je vis apparaître au beau milieu de l’eau,
une drôle de vache à l’allure insolite :
une peau presque verte et de très grands sabots !
Mais plus étrange encore étaient les larges palmes,
bien tendues au milieu des ongles écartés,
ajoutez à cela que d’une voix très calme
elle m’apostropha vraiment au débotté !
« - Crôa-meuh le péquin, t’as jamais vu de vache ?
T’as les yeux ressortis - c’est un vrai cauchemar ! -
on dirait en moins frais le regard d’un potache
au milieu du salon d’un cossu lupanar !
- Heu … ce n’est pas très courant la couleur de ta robe
et en plus de cela tes ongles sont palmés !
Avec ta longue langue, à trois mètres tu gobes
les mouches en paquets : là j’en suis assommé !
- Bon, je vais t’expliquer : avant j’étais grenouille
et un jour, par hasard, j’ai ouvert un bouquin
« Fables de La Fontaine » - Oh ! Là là quelle trouille ! -
moi qui voulait grossir comme vache du coin !
Pas question d’exploser en me gonflant la panse,
il fallait que je trouve un tout autre moyen,
à ce moment précis, je sentis la présence
de quelqu’un dans mon dos : c’était un magicien !
Il semblait très sérieux et de grande prestance,
j’exposais mon dilemme et il me rassura :
« Pas de souci pour moi, c’est dans mes compétences :
un seul coup de baguette et après tu verras ! »
Mon orgueil eut raison de ma grande méfiance
et je ne tardais pas à donner mon accord,
j’aurais du me méfier, limiter ma confiance,
ma grande vanité à bien scellé mon sort !
L’hésitation très claire au moment des formules
et le coup de baguette encore plus foireux
ne pouvait que donner résultat ridicule :
mi-vache mi-grenouille et tu l’as sous les yeux !
- Je me disais aussi qu’il y avait embrouille !
Un animal pareil, ça ne peut se trouver
- à moins que mon cerveau ne se barre en quenouille ! -
que dans un scénario de dessins animés ! »
Pour le coup la bestiole éructa de colère :
« - Dis donc toi le nabot, faudrait pas attigé,
quand je vois ton allure et ta tronche primaire
je me dis que le nul t’a aussi bien piégé !
Tu devais être un singe avant votre entrevue,
un singe qui voulait devenir un humain
et l’autre bon à rien, le roi de la bévue,
l’empereur des crétins t’a raté au la main !
C’est surtout ton cerveau, pas plus gros qu’un pois chiche,
qu’il a le plus raté, d’où ton Q.I. de vingt !
Tu fais bien de garder très longue ta barbiche :
tu dois être en dessous, pas très loin du babouin ! »
Sur ce la crôa-meuh disparut sous la flotte
me laissant tout pantois, pas bien loin du couillon,
en voulant me lever je fut pris de tremblote,
ne voyant plus le bord, je tombais au bouillon !
Le réveil fut brutal : je sortis de mon rêve
toussotant et crachant l’eau fraîche du Cadin,
un peu de sang aussi, provenant d’une lèvre
fendue sur un rocher - Oh ! Le fameux gadin ! -
Je restais tout pensif, me grattant la barbiche,
l’esprit bien embrouillé par l’abus de calva
et puis les bras ballants et en traînant les miches,
je regagnais mon arbre en grommelant tout bas !
Montage de Rotpier
Première moralité :
Le calva c’est très bon, mais à petite dose,
au-delà, c’est certain, ça complique les choses !
Deuxième moralité :
Tout être sur la terre mérite le respect,
mieux vaut dans tous les cas rester très circonspect,
car, façon boomerang, les basses moqueries
nous reviennent toujours en justes vacheries !
Rotpier
Rébus : réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus … sur le billet « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Surtout à J.C. !!!!!!!!!
Et pis c’est tout !
Rotpier
Scandale sur le sable ! ....... le poème du jour de ... Rotpier
Scandale sur le sable !
Qui donc a pu - c’est un scandale ! -
abandonner ces deux sandales ?
Cela me fait bien mal au cœur,
sans être un vrai enfant de choeur !
Je veux la vérité totale,
même lourde comme tantale !
Est-ce une fille ou un garçon
qui s’est conduit de cett’ façon !
Au plein soleil, elles exhalent
une tristess’ des plus causales !
C’est mon honneur, c’est mon devoir :
je veux absolument savoir !
Je ne pars pas et je m’installe :
ma décision est capitale !
… Ça bouge à coté du buisson
… Ça s’agite et … voilà le son !
Voila … je sais ! C’est de la balle !
La vérité … je la déballe :
Joli bouquet de pieds à poil,
prenant leur pied : ça c’est au poil !
Il n’y aura pas de scandale :
elle reviendra prendr’ ses sandales !
Toute contente en fredonnant
un petit air en ronronnant !
Mais … et si je me faisais… fleuriste ?
C’est une idée monumentale !
Sûr ! Demain… c’est moi qui l’emballe !
Sur la dune ou au bout du quai,
bibi dressera le bouquet !
Pierre Dupuis
Déjà publié
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
D'actualité !!!
1ère ligne, 3ème image: saison ! ......... 5ème image: c'est l'heure des " - - - - - " ! ..... 6ème image: ils sont à poil !
2ème ligne, 2ème image: en direct " che " ! ........ 6ème image: signe de l'alphabet grec !
3ème ligne, 1ère image: en haut du " - - - " d'un voilier ! ..........4ème image: un diagramme de " - - - " ! ....... dernière image: la moitié d'une protection périodique !
4ème ligne, 2ème image: la boisson préférée des anglais ! ....... 4ème image: idem à la 1ère ligne ! ... 5ème image: idem à la 1ère ligne !
5ème ligne, 3ème et 4ème image: l'ensemble = " su " ............. dernière image: la moitié de ce que regarde titeuf !
Réponse :
Sa peau était devenue blanche : affirmation. Son âme était devenue noire : supposition.
Ça, c’est juste la signature !
Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
De temps en temps, je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo
Cette fois-ci
Michael Jackson
Incontournable !
Bon partage !
Rotpier
Burka ou burka light : une prison de voiles, une prison tout court ! Le poème du jour : « Juste les yeux » de … Pierre
Préambule :
Dans ce poème j’explore surtout le cas des femmes voilées dans les pays laïcs ou non musulmans.
Je n’occulte pas pour autant le sort peu enviable des femmes des pays où règne en maître la loi des ayatollahs les plus durs.
Pierre Dupuis
Image prise sur le net
Juste des yeux,
Quelle est-elle celle-là qui,
derrière sa prison de voiles,
ne possède pour tout acquis
qu’un linceul noir et deux étoiles.
Une contrainte ou bien un choix ?
Résultat d’une servitude
dans une sphère ou l’homme est roi
ou bien un défit d’attitude ?
Et si vraiment choix il y a,
a-t-il été sans influence ?
Téléguidage et résultat
d’un grand lavage de conscience ?
Ce que je crois :
Pour la large majorité,
c’est la contrainte qui l’emporte,
habitude et passivité
… encore plus passé la porte !
Pour éviter les quolibets
de ceux que le Coran arrange
- commandements exacerbés ! -
elles se plient, elles se rangent.
Il y a dans le reliquat
bonne tranche d’adolescentes
qui se servent de ce biais là
pour bien se rendre intéressantes.
Il ne reste après soustraction
que vraiment une infime frange
de femmes dont la conviction
est bien réelle et sans mélange.
Encore que :
Il y a parmi celles-là
les immanquables ambitieuses :
de féminins ayatollahs
aux idées aussi pernicieuses !
Pierre Dupuis
Découvrez Ahmad Pirou & L'ensemble Gharnâtî De Rabat!
Allez, je reprends mon pied ! Le poème du jour: " Fantaisies sans lacet " de ... Rotpier !
Fantaisie sans lacet,
Regardez ces amoureux qui s’enlacent,
ils sont pauvres ! Mais, même sans lacet,
de leur amour, jamais ils ne s’en lassent :
ils n’auraient que faire de cent lacets !
D’aimer, jamais la fille ne s’en lasse,
le garçon le lui rend bien sans s’en lasser !
A les voir, ce que je sens là c’est :
le grand amour : dans leur jeu ça sent l’as !
Moralité :
S’enlacer sans s’en lasser,
sans lacet : c’est sûr le pied !
Mais ces souliers sans lacets,
sauront-ils sans vous lasser
vous seoir ? Ça c’est pas sûr Rotpier !
Bon, si c’est ça, salut, bonsoir !
Rotpier
Déjà publié
Petit souvenir de vacances, le poème en acrostiche du jour: " Le Bas Cadin " de ... Pierre
Préambule :
Petite célébration ( en acrostiche ) du gîte où nous avons passé de très bonnes vacances.
Ce gîte s’appelle « Le Bas Cadin » , du nom du ruisseau qui le traverse,en alimentant les deux étangs et qui se nomme « Le Cadin ».
Il est situé géographiquement à 12 Km à l’est de Bagnoles de l’Orne.
Photo de Pierre
Le Bas Cadin,
L ové dans le giron d’un écrin de verdure,
E ntre Mayenne et Orne aux confins emmêlés,
B as Cadin est un gîte où madame Nature
A ccueille avec chaleur des hôtes subjugués.
S es étangs, son ruisseau, sont des sources de vie,
C haînons très importants d’un cadre équilibré,
A joutez à cela un calme à faire envie,
D ès lors vous obtenez un lieu à célébrer !
I ncomparable îlot au charme ensorceleur,
N e cherchez pas plus loin la porte du bonheur !
Pierre Dupuis
Le Cadin ( Photo de Pierre )