Maître Collard et son ego perché: un pastiche d'une fable de La Fontaine par ... Rotpier
Montage photos du net bidouillées par le Rotpier
Pastiche de la fable :
« Le corbeau et le renard »
de Monsieur Jean de la Fontaine.
L’ego et le Collard,
Maître Collard à l’ego haut perché
Soignait avant tout son image.
Un procureur l’ayant bien remarqué
Lui tint à peu près ce langage :
« Eh! Monsieur du barreau,
Que vous êtes gracieux : n’ayons pas peur des mots !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre abattage,
Vous êtes le phénix, le roi de tous les rois ! »
A ces mots, le Collard ne se sent plus de joie
Et pour montrer sa belle voix,
Il divague aussi sec et dit n’importe quoi.
Le procureur, ravi, lui dit : « Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout hâbleur,
Un jour ou l’autre trouve sur sa route
Un plus malin que lui qui le met en déroute ! »
Le Collard, superbe et imbu
En avala sa mèche et en fut sur le cul !
Règle générale de vocabulaire sous-tendue :
Comme le bagout et le bonimenteur,
Comme l’égout et ses odeurs,
Comme les goûts et les couleurs…
Enfin…
Comme toute paire de choses de cet acabit là :
" L’ego et le Collard " ne se séparent pas !
Rotpier
Le poème du jour : "Echouage, " de ... Pierre
Superbe photo prise sur le net
Echouage,
Sa barque … il l’avait bien menée !
Tenant la barre fermement
Et gardant le cap vaillamment
Pendant un bon paquet d’années.
Capable de vivre en apnée
Des jours et des jours, crânement,
Refusant dédaigneusement
Toute aide, y compris spontanée !
Mais, avec ses coups de boutoir,
Le temps, inlassable matoir,
Avait ébranlé sa carcasse.
Il avait dès lors dérivé
Et, comme une vieille barcasse,
L’échouage était arrivé.
Pierre Dupuis
Le poème du jour : " Le fardeau des souvenirs, " de ... Pierre
Le fardeau des souvenirs,
Le petit homme avait
la tête lourde, très lourde.
Ses souvenirs pesaient,
les succès et les bourdes.
Le poids de ses pas
laissait des empreintes
de sherpa
que le fardeau éreinte.
Il avait eu ses alléluias,
ses peurs de tout perdre,
ses Himalaya
de joies et d’emmerdes.
Et il portait tout cela,
non… il traînait tout cela !
Totalement incapable
de tirer un trait sur le passé
il avançait
courbé.
Il avançait encore
mais il savait déjà.
Le sol se creusait
un peu plus sous ses pas
… sous des pas lourds
… sous des pas d’agonisant sherpa.
Pierre Dupuis
Rébus : réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus … sur le billet « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
1ère ligne, 1ère image: le serpent fait toujours " s " ! Dernière image: il ne faut pas prendre le court !
2ème ligne, 3ème image: c'est l' " - - - " qui s'envole quand on meurt !
3ème ligne, 4ème image: l'homme commet un meutre, donc il " - - - "
4ème ligne, 1ère image: il est balèze donc " - - - - " !
5ème ligne, 2ème image: la moitié du nom du volatil ! ........4ème image: en haut du grand mat des voiliers anciens !
6ème ligne, dernière image: c'est le moment des " - - - - - " !
Nota : Aggripez-vous bien: ça va secouer !
Réponse :
Selon ses amants Agrippine avait une force peu commune dans sa main de velours !
Ça, c’est juste la signature !
San francisco : Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
De temps en temps, je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Photos prises sur le net
C'est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et l'on vient s'asseoir autour du repas
Tout le monde est là, à cinq heures du soir
San Francisco s'embrume
San Francisco s'allume
San Francisco, où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi
Nageant dans le brouillard
Enlacés, roulant dans l'herbe
On écoutera Tom à la guitare
Phil à la kena, jusqu'à la nuit noire
Un autre arrivera
Pour nous dire des nouvelles
D'un qui reviendra dans un an ou deux
Puisqu'il est heureux, on s'endormira
San Francisco se lève
San Francisco se lève
San Francisco ! où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi
C'est une maison bleue
Accrochée à ma mémoire
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clef
Peuplée de cheveux longs
De grands lits et de musique
Peuplée de lumière, et peuplée de fous
Elle sera dernière à rester debout
Si San Francisco s'effondre
Si San Francisco s'effondre
San Francisco ! Où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi
Bon partage !
Rotpier
Le poème du jour : " Petite satire du tirage en général, " de ... Pierre
Image prise sur le net
Petite satire du tirage en général,
Il y a ceux pour qui l’habit
reste souvent sur une tringle
et ceux pour qui c’est un hobby
d’être tiré à quatre épingles !
Certains sont ridés de partout,
mais ils assument leur vieillesse,
pour d’autres c’est par tous les bouts
qu’ils sont tirés … même les fesses !
Certaines c’est comme au loto :
un seul tirage par semaine !
Avec d’autres c’est le gros lot
et cela fait une moyenne !
Si vous jugez que par ces vers
je tire trop sur la ficelle :
vous n’avez pas l’esprit ouvert
reprenez donc votre dentelle !
Ça va finir à tous les coups
par un grand tirage d’oreilles
certains n’ont pas d’humour du tout :
c’est très mauvais, je déconseille !
Pour éviter de ressembler
à un lapin ou bien un âne,
je me tire sans discuter :
je n’aime pas trop les chicanes !
Mais si pour vous c’est un drapeau
de chercher d’abord la malice,
je vous tire bas mon chapeau
et vous fais un clin d’œil complice !
Pierre Dupuis
Le poème du jour: " Glauque " de ... Pierre
Glauque,
Un froid brouillard dedans mon crâne
s’étale épais et tout visqueux,
juste en dessous, en filigrane,
les restes d’un cerveau aqueux :
Décomposé à fendre l’âme :
plus qu’un amas tout délité !
Terminé les épithalames :
épitaphe d’actualité !
Amalgame sans queue ni tête
de souvenirs d’amour mort-né,
« amour toujours » en épithète :
aveugle au point d’être borné !
Et dans ce glauque marécage
sillonné par des yeux hideux,
mes pauvres rêves font naufrage
en terminus cauchemardeux !
Je capitule et puis je glisse
dans ce bourbier vert et blafard,
happé, haché par les hélices
d’un noir rafiot nommé : cafard !
Pierre Du puis
Humour : les petites (ou les grosses !) conneries du jour de Rotpier
Je vous rappelle cette citation :
La plus perdue de toutes les journées est celle
où l'on n'a pas ri.
Chamfort (Maximes et pensées)
J’ai souvent été mort de rire
et pourtant je suis encore là !
Rotpier
1ère Rotpierrerie :
Toute femme frileuse en amour n’est pas forcément frigide : il suffit souvent, pour la dégeler, de prononcer une formule tournant autour du terme « hostas » (famille de plantes que je cultive ) pour qu’elle se réchauffe rapidement et qu’elle s’ouvre comme une fleur !
Rotpier, un peu magicien, un peu frigoriste, un peu botaniste, un peu fumiste mais pas du tout rigoriste !
2ème Rotpierrerie :
Les femmes faciles sont comme les cols de 1ère catégorie : on commence l’escalade à fond et on a les jambes coupées avant d’avoir atteint le sommet !
3éme Rotpierrerie :
Ce passager venant du Larzac et qui sentait fort la chèvre, faisait régulièrement le bonheur de bon nombre de voyageuses : c’était un infatigable broute-en-train !
Nota: La couleur verte, c'est pour le coté écolo !
Mise au point :
Rotpier certifie que le passager en question n’a rien à voir avec José Bové ! ……. Bien que la moustache soit un plus indéniable dans ce genre d’exercice !
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Pour J.C. et pour les deux premières :
Tout en sachant que Sacha, ça c’est sûr, a déjà pris la température de ce coté là !
Vers la fin de sa vie, la meilleure amie de Sacha était sa chatte … si ! ………. Enfin, je crois, mais je n’en suis pas trop sûr !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui !
Rotpier
Boucher, quel beau métier ! Le poème du jour: " Amour destiné à choir, " de ... Rotpier
Horizon amoureux bouché,
Amour destiné à choir,
Amouraché !
Il s’en était amouraché !
Elle était secrétaire,
lui, boucher.
Elle n’était pas sectaire
- pas pour deux sous ! -
bien au contraire !
Mais … elle n’aimait pas les bouchers,
c’est tout !
Il avait tout fait
pour l’approcher,
elle avait tout fait
pour l’éviter.
Au travail,
remâchant sa déconvenue,
il maniait le hachoir
avec une rage à peine contenue !
Un soir,
n’en pouvant plus,
il l’attrapa et la hacha menu !
Rage passée,
il pleura longtemps,
très longtemps,
sur son amour haché.
Rotpier