Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
C'est une pensée instantanée de Rotpier !
1ère ligne, 4ème image: en haut du mat d'un ancien voilier ! ( l'autre image aussi ! )................ 5ème image: autre nom de " papa " !
2ème ligne, dernière image : en direct : des " doigts " !
3ème ligne, 1ère image: endroit où l'on trouve des animaux captifs ! ... 2ème image: celles de Paris étaient son ventre ... selon Zola ! ( idem pour l'autre ! ) ... 3ème image: des lingot d' " - - " !
6ème ligne, dernière image: ce qu'on se souhaite à la nouvelle année !
Réponse :
Donner à une personne des noms d'oiseaux alors que c'est un vrai con c'est déjà lui faire une faveur !
Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
De temps en temps, je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
C'était un p'tit bonheur que j'avais ramassé
Il était tout en pleurs sur le bord du fossé
Quand il m'a vu passer il s'est mis à crier:
«Monsieur, ramassez-moi, chez vous, amenez-moi
Mes frères m'ont oublié je suis tombé, je suis malade
Si vous n'me cueillez point je vais mourir, quelle ballade!
Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure
Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture!»
J'ai pris le p'tit bohneur, l'ai mis sous mes haillons
J'ai dit: «Faut pas qu'il meure, viens-t-en dans ma maison»
Alors le p'tit bonheur a fait sa guérison
Sur le bord de mon cœur y avait une chanson
Mes jours, mes nuits, mes deuils Mon mal: tout fut oublié
Ma vie de désœuvré j'avais dégoût d'la r'commencer
Quand il pleuvait dehors Ou qu'mes amis m'faisaient des peines
J'prenais mon p'tit bonheur Et j'lui disais: «C'est toi ma reine!»
Mon bonheur a fleuri, il a fait des bourgeons
C'était le paradis, ça s'voyait sur mon front
Or un matin joli que je sifflais ce refrain
Mon bonheur est parti sans me donner la main
J'eus beau le supplier, le cajoler Lui faire des scènes
Lui montrer le grand trou Qu'il ne faisait au fond du cœur
Il s'en allait toujours la tête haute, sans joie, sans haine
Comme s'il ne voulait plus voir le soleil dans ma demeure
J'ai bien pensé mourir de chagrin et d'ennui
J'avais cessé de rire, c'était toujours la nuit
Il me restait l'oubli, il me restait l'mépris
Enfin que j'me suis dit: il me reste la vie
J'ai repris mon bâton, mes peines Mes deuils et mes guenilles
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux
Aujourd'hui quand je vois une fontaine ou une fille
(Je fais un grand détour Ou bien je me ferme les yeux ) (bis)
Bon partage !
Rotpier
" La femme chatte " : le poème du jour de ... Pierre
... " Des griffes assassines
à vous trancher le lard " ...
A Louis-Ferdinand
La femme chatte,
Elle était très câline,
ronronnant avec art :
rôle de Messaline
méritant un oscar !
Le plein d’adrénaline
au moment du rencard :
dessous de percaline
tout de suite au placard !
Et que je te décline,
devant des yeux hagards
se léchant les babines,
des trésors sans remparts !
Une chair opaline
réclamant sans retard
caresses libertines
et prouesses plus tard !
Des griffes assassines
à vous trancher le lard :
un flot d’hémoglobine
avant le corbillard !
Femme chatte sauvage
au dur regard qui luit :
un dangereux voyage
jusqu’au bout de la nuit !
Composition très fine :
le frisson à son prix !
Mais sans être mesquine :
pas de mort à crédit !
Pierre Dupuis
Epargne envolée: la fable du jour " Le vieil écureuil, le jeune écureuil et les malheureuses fourmis " de ... Pierre
Fable
Le vieil écureuil, le jeune écureuil
et les malheureuses fourmis,
Un très vieil écureuil à la queue retombante
avait dû renoncer au travail qu’il aimait.
Un travail très prenant, une tâche absorbante :
mettre en sécurité les biens qu’on lui confiait.
C’était il y a fort longtemps …
Ses voisines fourmis ayant vu tout le zèle
qu’il mettait à garder ses provisions d’hiver,
voulurent devenir fidèle clientèle
de ce sage animal au tout roux pull-over.
Flatté par la confiance, il s’écria : « Mazette !
Je me montrerais digne et même je l’écris :
je m’engage envers vous et pour quelques noisettes,
vos provisions seront toujours bien à l’abri ! »
Bien des années passèrent
et tout alla très bien,
les ennuis commencèrent
quand il passa la main !
Devenu bien trop vieux pour assumer sa tâche,
il fut contraint un jour à prendre successeur,
un jeune congénère à la queue en panache,
ne tenant pas en place : un vrai vibromasseur !
Négligeant tout conseil, ignorant la sagesse,
le jeune freluquet en voyant le magot,
s’empressa de se dire : « voilà qui m’intéresse,
je vais me les remplir et j’y vais tout de go !
Je vais prêter ces fonds et par ici l’oseille !
Le vieux était prudent mais il a gagné peu,
je vais au moins tripler et ce sera merveille,
les très bêtes fourmis n’ y verront que du feu ! »
Engageant sur le champ, en un pari stupide,
en grande quantité les réserves en stock,
vite il se retrouva avec le grenier vide,
pour les pauvres fourmis, ce fut vraiment le choc !
La faute étant très lourde, il fut mis à la porte !
On nomma vite fait un tout nouveau gardien,
avec comme objectif : « Surtout ce qui importe
c’est que les provisions restent bien sous nos mains ! »
C’est une vérité
qui s’applique aux ménages
et la moralité
vient au bas de la page !
Moralité :
Quand on est jeune avec la queue tout en panache,
on gamberge moins bien qu’une vieille ganache !
Donc …
Que l’on soit demoiselle, humaine ou écureuil,
il faut en tenir compte au tout premier clin d’œil !
Il faut savoir choisir - c’est un vrai casse-tête ! -
entre le beau panache ou les sûres* noisettes !
Pourtant … pourtant ! Philosophie oblige :
Mais je suis bien conscient que les belles jeunesses
vont me dire aussi sec : « Occup’ toi de tes fesses ! »
Philosophe je sais qu’elles ont bien raison :
mieux vaut ne jamais ouïr ** les conseils d’un vieux con !
Pierre Du puis
* Là, l’accent circonflexe fait toute la différence !
** Ici, il faut bien prononcer !
" A la dérive " ... le poème du jour de ... Pierre
" de moi j’ai un profond dégoût "
Image prise sur le net
A la dérive,
Tel un Rimbaud sur bateau ivre,
un cheval au harnais cassé,
un avion au cockpit qui givre
ou un ballon tout crevassé
je me retrouve à la dérive,
mon gouvernail est fracassé.
Malgré toutes mes tentatives
mon équilibre est au passé.
J’ai oublié le goût des rêves
et mes espoirs sont là qui crèvent,
tous les plats ont le même goût
la ville est sale et je l’abhorre,
de moi j’ai un profond dégoût
cent fois trompé … je l’aime encore.
Pierre Dupuis
Le poème du jour: " Je ne te connaissais même pas Valérie, " de ... Pierre
Photo prise sur le net
Je ne te connaissais même pas Valérie,
Deux …
Ils étaient deux.
Si seulement tu avais vu leurs yeux …
si seulement tu avais pu voir leurs yeux !
Du haut de tes dix sept ans,
tu baladais avec l’insouciance
de l’encore adolescence
les pleins et les déliés
de ton corps de presque femme.
Eux, avaient vu …en filigrane.
Si seulement tu avais vu leurs yeux …
Peut-être aurais-tu pu faire demi tour ?
Ne pas suivre, docile,
la petite route menant à la haute ville :
le chemin que tu empruntais depuis des années,
tranquille.
Eux … savaient.
Ils étaient les chasseurs,
toi … le gibier.
Saloperie !
Saloperie de vie !
On t’a retrouvée … nue.
Peut-être les as-tu reconnus ?Ces salauds qui t’ont - après- lardée de coups de couteau.
Aucun n’était mortel.
Tu as dû souffrir …
Comme tu as dû souffrir…Avec ton doigt, ton doigt plein de sang,
tu as eu le temps d’écrire :
« Pas … ceux … d’en … bas … »Saloperie ! Saloperie de vie !
Depuis - depuis - j’erre.
J’erre sur la petite route qui mène à la haute ville.
Je cherche … Je cherche … même si c’est imbécile !
Je n’ai plus grand chose à faire,
je suis à la retraite et … sept fois grand-père.
Je ne te connaissais même pas Valérie.
Mais je voudrais confondre ces deux-là,
ces deux-là qui t’ont salie, ces deux-là qui ont pris ta vie.
Je voudrais coincer les salauds qui t’ont fait ça !
Pierre Dupuis
La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
Notons, comme disait Amélie,
que la Créte se trouve en bas et non en haut !
J'ai relevé cela: cocorico !
Préambule important dont tout lecteur nouveau doit bien s’imprégner pour appréhender correctement la suite.
1) La mythologie gréco-romaine n’a rien à voir avec des salades débitées par Juliette : je l’affirme !
2) Je vous fiche mon billet (d’ailleurs, il y en aura plusieurs et j’espère que vous n’allez pas vous en liasser !) qu’après m’avoir lu, vous serez bien plus à l’aise dans les soirées où vous aborderez les fabuleuses facettes de cette épique époque avec vos amis !
3) Les explications que je donne ici sont de sources sûres : mon lointain ancêtre étant Achille. Achille était un bel héros (Deravel était son père) et les filles, très amoureuses de lui, lui demandaient toujours : « t’as long Achille ? » et lui, répondait immanquablement en se grattant le pied : « vérifie toi-même ! »
4) Les dieux, demi-dieux et autres personnages étaient les mêmes chez les grec et les romains, mais ils s’appelaient différemment. Prenons pour exemple la déesse de l’amour et de la fécondité : elle s’appelait « Aphrodite » chez les grecs et « Vénus » chez les romains.
Ceci étant exposé, vous allez pouvoir suivre pas à pas la véritable histoire de ces temps fabuleux !
Aujourd’hui :
Le plus important des titans :
CRONOS pour les grecs
SATURNE pour les romains
Saturne était un des fils (les titans) de Gaïa (la terre) et de d’Ouranos (le ciel). Eux-mêmes avaient été engendrés par le Chaos et la Nuit. Le Chaos était très amoureux de la Nuit et un barde de l’époque avait même composé une chanson « Retient la nuit » que Johnny reprendra beaucoup plus tard.
Saturne régnait sur tous les titans et était un père du tonnerre pour Zeus. Ce qui n’empêcha pas ce dernier de le chasser pour lui voler son trône !
Pour ses autres enfants, il avait un petit défaut : il en mangeait un de temps en temps ! Mais il ne faut quand même pas chipoter pour une peccadille !
Vers la fin, Saturne devint comédien et joua dans plusieurs épisodes de « 24 H Cronos »
Saturne négligeait beaucoup le ménage dans sa propre chambre, d’où l’expression bien connue : « ça ch’lingue dans sa turne ! » ……….. si !
Voici, voilà, c’est terminé pour aujourd’hui !
A la semaine prochaine pour la suite ... si vous le voulez bien !
Rotpier ........ à qui il ne reste qu'un tout petit rien de jeunesse !
Le petit arrêt rebus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus :
C'est une pensée un peu sauvage du Rotpier, mais à suivre à la lettre pour ne pas se faire ....................... !!!
1ère ligne, la bébette est un " loir " ! ..... Dernière image: c'est le verbe à l'infinitif qu'il faut retenir !
4ème ligne, 2ème image la gamine n'est pas grosse: elle est " - - - - "
5ème ligne: le serpent fait toujours :" se "
6ème ligne: le monton fait " - - "
7ème et 8ème ligne: en direct parce qu pas évident : " quai "
8ème ligne, 3ème image: à 3h 52 du mat: il est très " - - - " ! 4ème image : le gars est en haut du " - - - " ! ........ comme Alexandre !
Nota: si vous considérez le légume comme de la salade: vous allez l'avoir dans le " - - - - "
Et pis c'est tout !
Bon travail !
Rotpier
Réponse :
A vouloir ménager la chèvre et le chou, on finit par se faire embourber par le bouc et détraquer l'estomac par le chou !
C'est sauvage, mais vous étiez prévenus !
Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
De temps en temps, je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Lorsque j'entends ce prélude de Bach
Par Glen Gould, ma raison s'envole
Vers le port du Havre et les baraques
Et les cargos lourds que l'on rafistole
Et les torchères, les grues patraques
Les citernes de gasoil
Toi qui courais dans les flaques
Moi et ma tête à claques
Moi qui te croyais ma chose, ma bestiole
Moi je n'étais qu'un pot de colle
Lorsque j'entends ce prélude de Bach
Par Glen Gould, ma raison s'envole
Et toutes ces amours qui se détraquent
Et les chagrins lourds, les peines qu'on bricole
Et toutes mes erreurs de zodiaque
Et mes sautes de boussole
Toi, les pieds dans les flaques
Moi, et ma tête à claques
J'ai pris les remorqueurs pour des gondoles
Et moi, moi je traîne ma casserole
Dans cette décharge de rêves en pack
Qu'on bazarde au prix du pétrole
Pour des cols-blancs et des corbacs
Qui se foutent de Mozart, de Bach
J'donnerais Ray Charles, Mozart en vrac
La vie en rose, le rock'n roll
Tous ces bémols et tous ces couacs
Pour Glen Gould dans c'prélude de Bach.
Bon partage !
Rotpier
Confessez-vous et allez en paix, même avec les pires péchés sur la conscience ! Le poème du jour : "Confession peu banale d’un vieux … confessionnal ! " de ... Pierre !
vous êtes ... pardonnés !
Confession peu banale
d’un vieux … confessionnal !
Si je suis tout en bois,
je ne suis pas de bois !
Je vous dirais ma foi
que j’ai perdu la foi !
Abritant en confesses
de drôles de bougresses
oscillant en souplesse
entre messes et fesses :
J’ai fini - je le dis ! -
par être très instruit
sur les grands interdits
touchant au bigoudi !
Ah ! j’en ai vu passer
quelques uns de curés !
Célibat enduré
ou bien lit partagé !
Dame de compagnie,
simple bonne ou amie ?
carrément bonne amie,
dans le lit endormie !
Presbytère occupé
par rejetons d’abbé :
pas généralité
… pas non plus rareté !
Des bouffeuses d’hosties
hantant les sacristies,
oeillades garanties
pour de fines parties !
« Mon mari est absent
pour un travail pressant :
le lit est bien trop grand
et je m’ennuie dedans ! »
Et voilà - rebelote ! -
l’ aquicheus’ de calotte
mini jup’ ras de motte
avec ou sans culotte !
Mais les péchés de cœur
sont pour moi des liqueurs
quand j’entends les horreurs
de certains dits - d’honneur ! -
Le cul a ses faiblesses
et quand les mains caressent
d’un peu trop près les tresses
ça glisse vite aux fesses !
De tout ça j’en rigole :
ce n’est que gaudriole !
Ce qui vraiment m’affole
c’est les types qui violent !
Venez tous les pécheurs !
Venez tous les tricheurs
Venez les débaucheurs
et aussi les violeurs !
Venez en ribambelle,
la repentance est belle !
Quelques soient les gamelles :
virginité nouvelle !
Venez tous les banquiers,
tous les grands financiers,
les plumeurs d’ouvriers :
vous serez pardonnés !
Venez les politiques,
c’est le coté pratique :
promesses mirifiques
et … pas d’autocritique !
Venez les malfaiteurs,
venez les dictateurs,
tous les exécuteurs,
les bourreaux, les tueurs !
Venez en ribambelle
la repentance est belle !
Deux sous dans la coupelle
et la vie éternelle !
Deux pater, trois avé
« merci Monsieur l’ curé,
ça va mieux vous savez
depuis qu’ j’ai plus d’ péchés !
Allez, à la prochaine,
ma croyance est certaine,
je viendrai en neuvaine :
c’est vraiment une aubaine ! »
Et moi tous ces aveux
me rendent cafardeux
et plus d’un jour sur deux
je me foutrais le feu !
Les flammes seraient belles,
terminé les chapelles,
les vieilles, les nouvelles
qui poussent en kyrielles !
Toutes les religions
accordent le pardon
sur simple invocation
et repentir bidon !
Halte à l’hypocrisie !
Halte aux fautes blanchies !
A bas les homélies
et autres conneries !
Je voudrais m’immoler
pour que le monde entier
arrête de prier
des dieux tous inventés !
Pour certains bien pratique
pour asseoir leurs boutiques
qu’elles soient politiques
ou des plus mercatiques !
Les sermons orientés,
les versets détournés,
les peuples abusés
par des prêcheurs roués !
Je n’en peux plus de vivre,
de tout ça j’en suis ivre
je veux qu’on me délivre :
je veux fermer le livre !
Le seul dieu : c’est la loi,
que l’on soit humble ou roi !
C’est à ce prix, je crois,
que reviendra ma foi
en … les hommes !
Pierre Dupuis