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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier
Articles récents

Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !

22 Août 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Rébus




Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !









Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :

 

C'est une pensée instantanée de Rotpier !

 

1ère ligne, 4ème image: en haut du mat d'un ancien voilier ! ( l'autre image aussi ! )................ 5ème image: autre nom de " papa " !

 

2ème ligne, dernière image : en direct : des " doigts " !

 

3ème ligne, 1ère image: endroit où l'on trouve des animaux captifs ! ... 2ème image: celles de Paris étaient son ventre ... selon Zola ! ( idem pour l'autre ! ) ... 3ème image: des lingot d' " - - " !

 

6ème ligne, dernière image: ce qu'on se souhaite à la nouvelle année !

 

 

Réponse :

Donner à une personne des noms d'oiseaux alors que c'est un vrai con c'est déjà lui faire une faveur !

 


 

 


Ça, c’est juste la signature !

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Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier

21 Août 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Musiques et chansons que j'aime



De temps en temps, je vous propose de partager les chansons

et les artistes que j’aime !

Clip vidéo et paroles

 

Cette fois-ci :

Félix Leclerc :
«  Le p’tit bonheur  »




C'était un p'tit bonheur que j'avais ramassé

Il était tout en pleurs sur le bord du fossé

Quand il m'a vu passer il s'est mis à crier:

«Monsieur, ramassez-moi, chez vous, amenez-moi

Mes frères m'ont oublié je suis tombé, je suis malade

Si vous n'me cueillez point je vais mourir, quelle ballade!

Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure

Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture!»

J'ai pris le p'tit bohneur, l'ai mis sous mes haillons

J'ai dit: «Faut pas qu'il meure, viens-t-en dans ma maison»

Alors le p'tit bonheur a fait sa guérison

Sur le bord de mon cœur y avait une chanson

Mes jours, mes nuits, mes deuils Mon mal: tout fut oublié

Ma vie de désœuvré j'avais dégoût d'la r'commencer

Quand il pleuvait dehors Ou qu'mes amis m'faisaient des peines

J'prenais mon p'tit bonheur Et j'lui disais: «C'est toi ma reine!»

Mon bonheur a fleuri, il a fait des bourgeons

C'était le paradis, ça s'voyait sur mon front

Or un matin joli que je sifflais ce refrain

Mon bonheur est parti sans me donner la main

J'eus beau le supplier, le cajoler Lui faire des scènes

Lui montrer le grand trou Qu'il ne faisait au fond du cœur

Il s'en allait toujours la tête haute, sans joie, sans haine

Comme s'il ne voulait plus voir le soleil dans ma demeure

J'ai bien pensé mourir de chagrin et d'ennui

J'avais cessé de rire, c'était toujours la nuit

Il me restait l'oubli, il me restait l'mépris

Enfin que j'me suis dit: il me reste la vie

J'ai repris mon bâton, mes peines Mes deuils et mes guenilles

Et je bats la semelle dans des pays de malheureux

Aujourd'hui quand je vois une fontaine ou une fille

(Je fais un grand détour Ou bien je me ferme les yeux ) (bis)

 

 

Bon partage !

Rotpier

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" La femme chatte " : le poème du jour de ... Pierre

21 Août 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



 

... " Des griffes assassines

à vous trancher le lard " ...

 

                 A Louis-Ferdinand

 

La femme chatte,

 

Elle était très câline,

ronronnant avec art :

rôle de Messaline

méritant un oscar !

 

Le plein d’adrénaline

au moment du rencard :

dessous de percaline

tout de suite au placard !

 

Et que je te décline,

devant des yeux hagards

se léchant les babines,

des trésors sans remparts !

 

Une chair opaline

réclamant sans retard

caresses libertines

 et prouesses plus tard !

 

Des griffes assassines

à vous trancher le lard :

un flot d’hémoglobine

avant le corbillard !

 

Femme chatte sauvage

au dur regard qui luit :

un dangereux voyage

jusqu’au bout de la nuit !

 

Composition très fine :

le frisson à son prix !

Mais sans être mesquine :

pas de mort à crédit !

 

 

                           Pierre Dupuis

   

 

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Epargne envolée: la fable du jour " Le vieil écureuil, le jeune écureuil et les malheureuses fourmis " de ... Pierre

20 Août 2009 , Rédigé par Rotpier



 
Petite piqûre de rappel !
 
 
 
Bon, d'accord, j'ai déjà abordé le sujet ! Mais là, j'ai un peu dévié pour la moralité !
 
 Question posée:  Rotpier va-t-il ou pas vous ... casser les noisettes ?
   
Pierre
 
Ecureuil de la caisse d'épargne3         Ecureuil de la caisse d'épargne
Fourmi-dindon
 
Images du net bidouillées par le Rotpier !
 
 

  Fable

 

 

Le vieil écureuil, le jeune écureuil

et les malheureuses fourmis,

 

Un très vieil écureuil à la queue retombante

avait dû renoncer au travail qu’il aimait.

Un travail très prenant, une tâche absorbante :

mettre en sécurité les biens qu’on lui confiait.

 

C’était il y a fort longtemps …

 

Ses voisines fourmis ayant vu tout le zèle

qu’il mettait à garder ses provisions d’hiver,

voulurent devenir fidèle clientèle

de ce sage animal au tout roux pull-over.

 

Flatté par la confiance, il s’écria : « Mazette !

Je me montrerais digne et même je l’écris :

je m’engage envers vous et pour quelques noisettes,

vos provisions seront toujours bien  à l’abri ! »

 

Bien des années passèrent

et tout alla très bien,

les ennuis commencèrent

quand il passa la main !

 

Devenu bien trop vieux pour assumer sa tâche,

il fut contraint un jour à prendre successeur,

un jeune congénère à la queue en panache,

ne tenant pas en place : un vrai vibromasseur !

 

Négligeant tout conseil, ignorant la sagesse,

le jeune freluquet en voyant le magot,

s’empressa de se dire : «  voilà qui m’intéresse,

je vais me les remplir et j’y vais tout de go !

 

Je vais prêter ces fonds et par ici l’oseille !

Le vieux était prudent mais il a gagné peu,

je vais au moins tripler et ce sera merveille,

les très bêtes fourmis n’ y verront que du feu ! »

 

Engageant sur le champ, en un pari stupide,

en grande quantité les réserves en stock,

vite il se retrouva avec le grenier vide,

pour les pauvres fourmis, ce fut vraiment le choc !

 

La faute étant très lourde, il fut mis à la porte !

On nomma vite fait un tout nouveau gardien,

avec comme objectif : « Surtout ce qui importe

c’est que les provisions restent bien sous nos mains ! »

 

C’est une vérité

qui s’applique aux ménages

et la moralité

vient au bas de la page !

 

                   Moralité :

 

Quand on est jeune avec la queue tout en panache,

on gamberge moins bien qu’une vieille ganache !

 

Donc …

Que l’on soit demoiselle, humaine ou écureuil,

il faut en tenir compte au tout premier clin d’œil !

Il faut savoir choisir - c’est un vrai casse-tête ! -

entre le beau panache ou les sûres*  noisettes !

 

Pourtant … pourtant ! Philosophie oblige :

 

Mais je suis bien conscient que les belles jeunesses

vont me dire aussi sec : « Occup’ toi de tes fesses ! »

Philosophe je sais qu’elles ont bien raison :

mieux vaut ne jamais ouïr ** les conseils d’un vieux con !

 

                                            Pierre Du puis

 

*  Là, l’accent circonflexe fait toute la différence !

**  Ici, il faut bien prononcer !

 



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" A la dérive " ... le poème du jour de ... Pierre

19 Août 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


" de moi j’ai un profond dégoût "


 

 

 

 

Image prise sur le net

 

 

 

A la dérive,

 

Tel un Rimbaud sur bateau ivre,

un cheval au harnais cassé,

un avion au cockpit qui givre

ou un ballon tout crevassé

 

je me retrouve à la dérive,

mon gouvernail est fracassé.

Malgré toutes mes tentatives

mon équilibre est au passé.

 

J’ai oublié le goût des rêves

et mes espoirs sont là qui crèvent,

tous les plats ont le même goût

 

la ville est sale et je l’abhorre,

de moi j’ai un profond dégoût

cent fois trompé … je l’aime encore.

 

 

                                      Pierre Dupuis

 

 

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Le poème du jour: " Je ne te connaissais même pas Valérie, " de ... Pierre

18 Août 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


J'ai des souvenir de ce qui aurait pu m'arriver ............  Poème ancien, déjà publié. Je n'ai changé que le mot "sept" ... quand je l'ai écrit, je n'étais que trois fois grand-père.      


Je ne teconnaissais même pas Valérie (2)

Photo prise sur le net


 

Je ne te connaissais même pas Valérie,

 

Deux …

Ils étaient deux.

Si seulement tu avais vu leurs yeux …

si seulement tu avais pu voir leurs yeux !

 

Du haut de tes dix sept ans,

tu baladais avec l’insouciance

de l’encore adolescence

les pleins et les déliés

de ton corps de presque femme.

Eux, avaient vu …

en filigrane.

 

Si seulement tu avais vu leurs yeux …

Peut-être aurais-tu pu faire demi tour ?

Ne pas suivre, docile,

la petite route menant à la haute ville :

le chemin que tu empruntais depuis des années,

tranquille.

Eux … savaient.

Ils étaient les chasseurs,

toi … le gibier.

Saloperie !  

Saloperie de vie !

On t’a retrouvée … nue.

Peut-être les as-tu reconnus ?

Ces salauds qui t’ont  - après-  lardée de coups de couteau.

Aucun n’était mortel.

Tu as dû souffrir …

Comme tu as dû souffrir…

Avec ton doigt, ton doigt plein de sang,

tu as eu le temps d’écrire :

« Pas … ceux … d’en … bas … »

Saloperie !    Saloperie de vie !

 

Depuis  - depuis -  j’erre.

J’erre sur la petite route qui mène à la haute ville.

Je cherche … Je cherche … même si c’est imbécile !

Je n’ai plus grand chose à faire,

je suis à la retraite et … sept fois grand-père.

 

Je ne te connaissais même pas Valérie.

Mais je voudrais confondre ces deux-là,

ces deux-là qui t’ont salie, ces deux-là qui ont pris ta vie.

Je voudrais coincer les salauds qui t’ont fait ça !


 

                                                                                      Pierre Dupuis

 

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La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !

17 Août 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour



La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !

 

 

Notons, comme disait Amélie,

que la Créte se trouve en bas et non en haut !

J'ai relevé cela: cocorico !

 

Préambule important dont tout lecteur nouveau doit bien s’imprégner pour appréhender correctement la suite.

 

1)   La mythologie gréco-romaine n’a rien à voir avec des salades débitées par Juliette : je l’affirme !

2)   Je vous fiche mon billet (d’ailleurs, il y en aura plusieurs et j’espère que vous n’allez pas vous en liasser !) qu’après m’avoir lu, vous serez bien plus à l’aise dans les soirées où vous aborderez les fabuleuses facettes de cette épique époque avec vos amis !

3)   Les explications que je donne ici sont de sources sûres : mon lointain ancêtre étant Achille. Achille était un bel héros (Deravel était son père) et les filles, très amoureuses de lui, lui demandaient toujours : « t’as long Achille ? » et lui, répondait immanquablement en se grattant le pied : « vérifie toi-même ! »

4)   Les dieux, demi-dieux et autres personnages étaient les mêmes chez les grec et les romains, mais ils s’appelaient différemment. Prenons pour exemple la déesse de l’amour et de la fécondité : elle s’appelait « Aphrodite » chez les grecs et « Vénus » chez les romains.

 

Ceci étant exposé, vous allez pouvoir suivre pas à pas la véritable histoire de ces temps fabuleux !

 

Aujourd’hui :

 

Le plus important des titans :

 

 

 

 

CRONOS pour les grecs

 

SATURNE pour les romains

 

 

 

Saturne était un des fils (les titans) de Gaïa (la terre) et de d’Ouranos (le ciel). Eux-mêmes avaient été engendrés par le Chaos et la Nuit. Le Chaos était très amoureux de la Nuit et un barde de l’époque avait même composé une chanson « Retient la nuit » que Johnny reprendra beaucoup plus tard.

 

Saturne régnait sur tous les titans et était un père du tonnerre pour Zeus. Ce qui n’empêcha pas ce dernier de le chasser pour lui voler son trône !

 

Pour ses autres enfants, il avait un petit défaut : il en mangeait un de temps en temps ! Mais il ne faut quand même pas chipoter pour une peccadille !

 

Vers la fin, Saturne devint comédien et joua dans plusieurs épisodes de « 24 H Cronos »

 

Saturne négligeait beaucoup le ménage dans sa propre chambre, d’où l’expression bien connue : « ça ch’lingue dans sa turne ! » ……….. si !

 

Voici, voilà, c’est terminé pour aujourd’hui !

 

A la semaine prochaine pour la suite ... si vous le voulez bien !

 

Rotpier ........ à qui il ne reste qu'un tout petit rien de jeunesse !

 


 


 

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Le petit arrêt rebus de … Rotpier !

16 Août 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Rébus


 

Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !




rébus 25 (1)
rébus 25 (2)
rébus 25 (3)

Petite aide au rébus :

 

 C'est une pensée un peu sauvage du Rotpier, mais à suivre à la lettre pour ne pas se faire  ....................... !!!


 

 1ère ligne, la bébette est un " loir " !  ..... Dernière image: c'est le verbe à l'infinitif qu'il faut retenir !

  4ème ligne, 2ème image   la gamine n'est pas grosse: elle est " - - - -  "

5ème ligne: le serpent fait toujours :" se "

6ème ligne: le monton fait  " - - "

7ème et 8ème ligne: en direct parce qu pas évident : " quai "

 

8ème ligne, 3ème image: à 3h 52 du mat: il est très " - - - " ! 4ème image :  le gars est en haut du " - - -  " ! ........ comme Alexandre !

 

 

Nota: si vous considérez le légume comme de la salade: vous allez l'avoir dans le " - - - - "

 Et pis c'est tout !

 

 

 

 

Bon travail !

 

 

Rotpier

 

 



 

Réponse :

 

A vouloir ménager la chèvre et le chou, on finit par se faire embourber par le bouc et détraquer l'estomac par le chou !

 

C'est sauvage, mais vous étiez prévenus !

 











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Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier

14 Août 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Musiques et chansons que j'aime



De temps en temps, je vous propose de partager les chansons

et les artistes que j’aime !

Clip vidéo et paroles

 

Cette fois-ci :

Maurane :
« Sur un prélude de Bach »

 
 


Lorsque j'entends ce prélude de Bach
Par Glen Gould, ma raison s'envole
Vers le port du Havre et les baraques
Et les cargos lourds que l'on rafistole
Et les torchères, les grues patraques
Les citernes de gasoil

Toi qui courais dans les flaques
Moi et ma tête à claques
Moi qui te croyais ma chose, ma bestiole
Moi je n'étais qu'un pot de colle

Lorsque j'entends ce prélude de Bach
Par Glen Gould, ma raison s'envole
Et toutes ces amours qui se détraquent
Et les chagrins lourds, les peines qu'on bricole
Et toutes mes erreurs de zodiaque
Et mes sautes de boussole

Toi, les pieds dans les flaques
Moi, et ma tête à claques
J'ai pris les remorqueurs pour des gondoles
Et moi, moi je traîne ma casserole

Dans cette décharge de rêves en pack
Qu'on bazarde au prix du pétrole
Pour des cols-blancs et des corbacs
Qui se foutent de Mozart, de Bach

J'donnerais Ray Charles, Mozart en vrac
La vie en rose, le rock'n roll
Tous ces bémols et tous ces couacs
Pour Glen Gould dans c'prélude de Bach.
 
 


   

Bon partage !

 

Rotpier

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Confessez-vous et allez en paix, même avec les pires péchés sur la conscience ! Le poème du jour : "Confession peu banale d’un vieux … confessionnal ! " de ... Pierre !

14 Août 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



Vous avez tué, torturé, violé,
volé, mais vous vous êtes confessés :
allez-en paix mes frères,
vous êtes ... pardonnés !
 
 
Et, si vous l'avez fait au nom de votre dieu,
vous serez sanctifiés !
 
 
 
 
Sur une superbe photo de Marie Lecorre :





Confession peu banale

d’un vieux … confessionnal !

 

Si je suis tout en bois,

je ne suis pas de bois !

Je vous dirais ma foi

que j’ai perdu la foi !

 

Abritant en confesses

de drôles de bougresses

oscillant en souplesse

entre messes et fesses :

 

J’ai fini - je le dis ! -

par être très instruit

sur les grands interdits

touchant au bigoudi !

 

Ah ! j’en ai vu passer

quelques uns de curés !

Célibat enduré

ou bien lit partagé !

 

Dame de compagnie,

simple bonne ou amie ?

carrément bonne amie,

dans le lit endormie !

 

Presbytère occupé

par rejetons d’abbé :

pas généralité

… pas non plus rareté !

 

Des bouffeuses d’hosties

hantant les sacristies,

oeillades garanties

pour de fines parties !

 

« Mon mari est absent

pour un travail pressant :

le lit est bien trop grand

et je m’ennuie dedans ! »

 

Et voilà - rebelote ! -

l’ aquicheus’ de calotte

mini jup’ ras de motte

avec ou sans culotte !

 

Mais les péchés de cœur

sont pour moi des liqueurs

quand j’entends les horreurs

de certains dits - d’honneur ! -

 

Le cul a ses faiblesses

et quand les mains caressent

d’un peu trop près les tresses

ça glisse vite aux fesses !

 

De tout ça j’en rigole :

ce n’est que gaudriole !

Ce qui vraiment m’affole

c’est les types qui violent !

 

Venez tous les pécheurs !

Venez tous les tricheurs

Venez les débaucheurs

et aussi les violeurs !

 

 

Venez en ribambelle,

la repentance est belle !

Quelques soient les gamelles :

virginité nouvelle !

 

Venez tous les banquiers,

tous les grands financiers,

les plumeurs d’ouvriers :

vous serez pardonnés !

 

Venez les politiques,

c’est le coté pratique :

promesses mirifiques

et … pas d’autocritique !

 

Venez les malfaiteurs,

venez les dictateurs,

tous les exécuteurs,

les bourreaux, les tueurs !

 

Venez en ribambelle

la repentance est belle !

Deux sous dans la coupelle

et la vie éternelle !

 

Deux pater, trois avé

« merci Monsieur l’ curé,

ça va mieux vous savez

depuis qu’ j’ai plus d’ péchés ! 

 

Allez, à la prochaine,

ma croyance est certaine,

je viendrai en neuvaine :

c’est vraiment une aubaine ! »

 

Et moi tous ces aveux

me rendent cafardeux

et plus d’un jour sur deux

je me foutrais le feu !

 

Les flammes seraient belles,

terminé les chapelles,

les vieilles, les nouvelles

qui poussent en kyrielles !

 

Toutes les religions

accordent le pardon

sur simple invocation

et repentir bidon !

 

Halte à l’hypocrisie !

Halte aux fautes blanchies !

A bas les homélies

et autres conneries !

 

Je voudrais m’immoler

pour que le monde entier

arrête de prier

des dieux tous inventés !

 

Pour certains bien pratique

pour asseoir leurs boutiques

qu’elles soient politiques

ou des plus mercatiques !

 

Les sermons orientés,

les versets détournés,

les peuples abusés

par des prêcheurs roués !

 

Je n’en peux plus de vivre,

de tout ça j’en suis ivre

je veux qu’on me délivre :

je veux fermer le livre !

 

Le seul dieu : c’est la loi,

que l’on soit humble ou roi !

C’est à ce prix, je crois,

que reviendra ma foi

 

en … les hommes !

 


                                        Pierre Dupuis


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