Eglise de Scientologie, Raëliens ou bien d’autres cliques : tous les mêmes, tous des sectes, tous des pompes à fric ! Le poème du jour : " Arnaque cosmique ou … Au-delà du Raël " de ... Pier
Arnaque cosmique
ou … Au-delà du Raël
Elsa restait là … immobile,
presque fascinée par ce personnage habile
et fin tacticien.
Tout de blanc vêtu,
il vissait son regard pointu
dans le sien.
Sa propre mère l’avait convaincue de
« venir Voir ! »
Voir l’élu ! Le grand théoricien :
le fils d’une Terrienne et d’un extraterrestre :
Un dieu vivant … très, très intéressé par
… son ego, le fric et le sexe !
En arrière plan : une soucoupe !
Pour la mise en scène, il avait les moyens :
il ne crachait pas dans la soupe !
- Non ! Il ne crachait pas dans la soupe ! -
Sa mère, béate, le regard illuminé,
était subjuguée.
Autour du grand ordonnateur,
des personnages satellites se déplaçaient :
« Les apôtres du Maître ! »
Des méritants ? Pour lui, sûrement !
En réalité, des complices, des profiteurs !
Les profiteurs de cette belle arnaque
qui, s’appuyant sur la crédulité humaine,
organisaient des initiations orgiaques !
Des scènes qui n’avaient rien à envier
aux débauches romaines :
réjouissances émanant du même vivier !
Elsa réagit !
Son regard s’arracha de celui du gourou
et effectua un balayage panoramique :
le cliché enregistré déclancha son courroux !
Elle n’avait que dix-sept ans,
mais elle avait la chance
d’avoir le caractère bien trempé :
sûrement l’héritage des leçons de son père !
Instantanément, elle avait mesuré
les dangers de la clique :
un jugement sûr,
basé sur de solides repères.
Tournant le dos, elle s’en alla.
Le front plissé, elle pensait avec rage
aux irréparables ravages
que ces hommes pouvaient causer
à bien des filles de son âge !
Pierre Dupuis
Déjà publié, légèrement modifié: il faut toujours revacciner !
Pour pallier à la morosité : " Certitudes … de cage d’escalier ! " par ... Rotpier
Que celui qui n’a jamais critiqué gratuitement son voisin, me lance la première pierre !
Et pas: " balance, le premier, Pierre ! "
Préambule : Si ce n’est pas tout à fait sûr, c’est fortement possible. Mais … mais il est aussi certain que ce peut être totalement l’inverse… à moins que …
On aurait aperçu le voisin du bas discutant à voix basse avec la voisine du haut dans la cage d’escalier du premier. Certains pensent, étant donné que la dite voisine est enceinte, qu’il ne serait pas impossible que …
Tout en prenant de grandes précautions avec les risques d’un jugement trop hâtif, les certains en question penchent à croire, sans en être absolument sûr … bien sûr, que cette hypothèse, tout à fait plausible, n’est pas à exclure à priori. Néanmoins… néanmoins! L’inverse, c'est-à-dire que le futur papa légitime soit le vrai - en l’occurrence le mari de la voisine du haut - n’est pas non plus, loin s’en faut, à négliger en tant qu’une des possibles facettes de la vérité !
D’autant plus qu’il aurait été rapporté par une personne généralement bien informée et digne de confiance ( Mme Affond, pour ne pas la nommer ) que le ménage du haut marche bien … ainsi d’ailleurs que celui du bas !
Mais, il n’y a pas de fumée sans feu et les apparences sont souvent trompeuses ! Comme dit la concierge : « on a vu des choses pires que ça qui ne sont jamais arrivées ! » En plus, Mme Affond peut très bien se tromper : cela lui est déjà arrivé ! De toute façon, elle ferait mieux de s’occuper de ses fesses, vu qu’elles n’ont pas toujours été garées dans des endroits bien comme il faut ! Ah ! elle porte bien son prénom celle-là : Annick !
Enfin, il ne faut pas non plus oublier que l’on ne sait toujours pas ce que faisait le facteur, l’autre jour, sur le palier du haut où il n’a rien à faire vu que les boites à lettres sont dans l’entrée de l’immeuble, ce qui est absolument incontestable et prouvable !
Bref, tout ça c’est pas clair du tout et d’ici que l’on en apprenne de belles, il n’y a pas loin …
Conclusion et question :
Si vous étiez enquêteur, et que vous en sachiez autant que cela, seriez-vous en mesure que répondre, par oui ou par non, à la question suivante : « Le voisin du bas saute-t-il, ou a-t-il déjà sauté la voisine du haut ? »
Rotpier
avant que de le pratiquer !
Tout ce qui est en bois n'est pas forcément de bois ! Le poème du jour : "Calme et volupté," de Rotpier
Calme et volupté,
J’entends au loin claquer la toile
de ce voilier très élancé ;
moi je suis nu, pas une voile :
je ne suis pas prêt d’avancer !
On m’a fait banc et non pas coque
et en plus j’ai les pieds scellés !
Je ne verrais jamais de phoques
tout l’hiver je suis esseulé.
Pourtant je ne suis pas à plaindre,
même sans île sous le vent,
il m’arrive parfois d’atteindre
les paroxysmes d’un divan !
Quand l’été devient mon complice,
quand le soleil cligne de l’œil,
je tends les bras et mon bois lisse
sait se faire terre d’accueil.
Certaines fois, j’ai de la chance,
il m’arrive de bien caler,
tout en subissant sa mouvance,
un vrai trésor des plus hâlés !
Privilège que je confesse,
qui adoucit mon dur boulot,
une douce paire de fesses
et parfois plus : c’est le gros lot !
Dans tous les sens, je me gondole,
ma bienséance est aux abois,
je vous le dit et c’est parole :
j’ai du mal à rester de bois !
Pierre Dupuis
" Coeur gris " .......... le poème du jour de ... Pierre
Cœur gris,
Tout est gris, tout est moche
et mon coeur s'effiloche.
Il en saigne et s'aigrit
il n’a plus de grigri.
Il était très gavroche
quand les mains dans les poches
il allait, mistigri,
se frotter aux souris !
Maintenant il décroche,
il y a des valoches
sous ses yeux amaigris,
il en est vert-de-gris !
C’est finit la bamboche,
je le sens qui raccroche,
il n’est plus qu’un débris,
un débris rabougri.
Qu’a-t-il dans la caboche ?
Faudrait-il des taloches ?
L’avenir s’assombrit :
je le vois très très gris !
Il me rend plus que cloche,
il me fout la pétoche !
Il était colibri
le voilà sans-abri.
Tout est noir, tout est moche
et mon coeur s'effiloche.
Il en saigne et s'aigrit
il n’a plus de grigri.
C’est la fin qui approche,
tout se barre en brioche,
je n’aurais pour lambris
qu’un très lourd marbre gris.
Pierre Dupuis
Hermès chez les grecs ou Mercure chez les romains : La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
Notons, comme disait Amélie,
que la Créte se trouve en bas et non en haut !
J'ai relevé cela: cocorico !
Préambule important dont tout lecteur nouveau doit bien s’imprégner pour appréhender correctement la suite.
1) La mythologie gréco-romaine n’a rien à voir avec des salades débitées par Juliette : je l’affirme !
2) Je vous fiche mon billet (d’ailleurs, il y en aura plusieurs et j’espère que vous n’allez pas vous en liasser !) qu’après m’avoir lu, vous serez bien plus à l’aise dans les soirées où vous aborderez les fabuleuses facettes de cette épique époque avec vos amis !
3) Les explications que je donne ici sont de sources sûres : mon lointain ancêtre étant Achille. Achille était un bel héros (Deravel était son père) et les filles, très amoureuses de lui, lui demandaient toujours : « t’as long Achille ? » et lui, répondait immanquablement en se grattant le pied : « vérifie toi-même ! »
4) Les dieux, demi-dieux et autres personnages étaient les mêmes chez les grec et les romains, mais ils s’appelaient différemment. Prenons pour exemple la déesse de l’amour et de la fécondité : elle s’appelait « Aphrodite » chez les grecs et « Vénus » chez les romains.
Ceci étant exposé, vous allez pouvoir suivre pas à pas la véritable histoire de ces temps fabuleux !
Vous pouvez retrouver chaque lundi, depuis le 17 août, un billet sur le sujet !
Aujourd’hui :
Image du net
Hermès pour les grecs
Mercure pour les romains
Mercure était le fils de Zeus et de Maïa (l’abeille) la fille du titan Atlas.
C’est lui qui a inventé le thermomètre.
En sa qualité de messager des dieux, particulièrement de Zeus et d’Hermès, il possédait des sandales ailées et un chapeau melon muni d'ailes, symboles de sa vélocité (Virenque lui ressemblait un peu du temps où il se piquouzait !) et portait un caducée d'or (normal en s’appelant Hermès !), également surmonté d'ailes et autour duquel s'enroulaient des serpents.
C'était un dieu multiple : il accompagnait les âmes des morts vers le royaume d'Hadès (en tant que PDG des PFG) et possédait des pouvoirs magiques sur le sommeil et sur les rêves : il était représentant chez Dunlopilo.
Mais c’était avant tout dieu du Commerce et des professions itinérantes.
Il protégeait les voyageurs, les commerçants, les bergers et leurs troupeaux, Michel Berger (là, il n’a pas bien fait son boulot !) France Gall et sa poupée de cire, ma sœur et sa sœur qui est aussi la mienne !
Il était également le patron des voleurs et des escrocs, donc aussi celui des hommes politiques par excellence.
Hermès dû amadouer Héra qui maltraitait les enfants illégitimes de son mari. Il s'emmaillota à nouveau dans ses langes - certains prétendent qu'il prit la forme d'Arès, le fils d'Héra - et téta le sein de la femme de Zeus (stratagème que J.C. a souvent employé pour séduire les muses récalcitrantes !)
Hermès eut de nombreuses liaisons amoureuses (comme J.C. !).
Il donna naissance à Hermaphrodite et Priape en séduisant Aphrodite. Celle-ci succomba à son charme après avoir été dépouillée de l'une des sandales d'or par un aigle envoyé par Zeus (qui voulait aider son fils) alors qu'elle se baignait dans le fleuve Achéloos (qui passe à coté de Lille presque sous le lit de Martine) Hermès offrit de lui rendre la sandale en échange de ses faveurs. Il engendra Pan ( en disant : « flûte alors ! ») d'une Nymphe ou de Pénélope, la fille de Dryops et Daphnis. Il tomba amoureux de nombreuses mortelles, dont Hersé (qu’il laboura !) la fille de Cécrops qui lui donna Céphale et beaucoup de maux de tête.
Hermès transforma en pierre Aglauros, la soeur protectrice d'Hersé (Morin). Il aima Apémosyné, qui courrait plus vite lui. Il la fit glisser en déposant des peaux de bêtes sur son chemin. Son frère Althaeménès la battit (il travaillait chez Bouygues) à mort à coups de pied lorsqu'il découvrit qu'elle était enceinte.
Voici, voilà la véritable histoire de Mercure ou Hermès !
A la semaine prochaine pour la suite ... si vous le voulez bien !
Rotpier ........ à qui il ne reste qu'un tout petit rien de jeunesse !
Rébus : réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus … sur le billet « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
Petite pensée d'actualité de Rotpier
1ère ligne, 1ère image: c'est du cochon !
2ème ligne, dernière image en direct : la boisson est du "cola"
Réponse :
La reculade de Jean et de Nicolas m’ épade !
Ça, c’est juste la signature !
" Couleur menthe a l'eau " d' Eddy Michel ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Elle était maquillée
Comme une star de ciné
Accoudée au juke box
la la la la
Elle rêvait qu'elle posait
Juste pour un bout d'essai
A la Century fox
la la la la
Elle semblait bien dans sa peau
Ses yeux couleur menthe à l'eau
Cherchaient du regard un spot
Le dieu projecteur
Et moi je n'en pouvais plus
Bien sur elle ne m'a pas vu
Perdue dans sa megalo
Moi j'étais de trop
Elle marchait comme un chat
Qui méprise sa proie
Ou frôlant le flipper
La chanson qui couvrait
Tous les mots qu'elle mimait
Semblait briser son cœur
Elle en faisait un peu trop
La fille yeux aux couleur menthe à l'eau
Hollywood est dans sa tête
Tout'seule elle répète
Son entrée dans un studio
Décor couleur menthe à l'eau
Perdue dans sa megalo
Moi je suis de trop
Mais un type est entré
Et le charme est tombé
Arrêtant le flipper
Ses yeux noirs ont lancé
De l'agressivité
Sur le pauvre juke box
La fille aux yeux couleur menthe à l'eau
A range sa megalo
Et s'est soumise aux yeux noirs
Couleur de trottoir
Et moi je n'en pouvais plus
Elle n'en a jamais rien su
Ma plus jolie des mythos
Couleur menthe à l'eau
Paroles : Claude Moine.
Musique : P.Papadiamandis.
Bon partage !
Rotpier
Il est des jours où tout tient à un simple objet. Le poème du jour : " Le heurtoir, " de ... Pierre
Le heurtoir,
Elle était là … juste derrière !
Phalanges de craie,
elle attendait.
Elle attendait,
redoutant l’ultime marche arrière,
… non croyante … elle priait !
L’épreuve était douloureuse :
allait-il venir ou bien pas ?
Elle n’était plus qu’une amoureuse
qui avait jeté sur ses ans l’omerta.
Juste quelques cheveux blancs
mais l’allure fière,
une existence sans vraiment de cadeaux,
un âge où la vie peut encore se refaire,
après … rideau !
Pas de judas au travers de la porte :
tout dépendait du heurtoir !
Allait-il rester sonorité morte
ou bien retentir comme battoir ?
Elle s’était promise une chose :
ne pas entrebâiller l’huis !
Attendre jusqu’à l’overdose
… attendre que ce soit lui !
Elle était là, presque dans le noir,
phalanges de craie,
elle attendait.
Elle attendait
en se demandant si son cœur tiendrait
au tout premier coup de heurtoir.
Elle était là
… suspendue au bon vouloir
d’un simple heurtoir … bleu,
bleu comme l’azur de ses yeux.
Pierre Dupuis
Eclaircie ... si ! Le poème du jour " Les couleurs de la vie, " ... version optimiste, de ... Rotpier
Et voilà l’éclaircie
qui arrive en riant,
qui chasse et licencie
le gris si contrariant …
Petit instantané de pierre
Photo de Jean-François Simon
à regarder de gauche à droite
Les couleurs de la vie,
L’homme était là, droit … immobile …
détaillant chaque ton … fragile
… encore … encore un peu.
Il avait, sous les yeux,
les couleurs traversées
cette dernière année.
De gauche à droite sur le cliché,
… il les revivait …une à une … intensément.
Le sombre … le plus que sombre,
cette poisse d’ombre
…désespérant.
Il était là … dans ce trou noir.
Il avait perdu tout espoir.
L’enfer ! Le fond ! La fin du rêve !
Et tous les jours … et pas de trêve !
Il n’y avait plus que le vide
… plus que le noir … livide.
Le temps passait … pas un éclair.
Pourtant il savait bien le clair !
Il l’avait connu … avec elle.
Oui ! Avec elle, la belle !
Et puis un jour … plus rien … partie !
Sans explications ! … La folie !
Le tunnel ! Le trou ! Le néant !
Des mois dans ce gouffre béant.
Des mois et des mois d’amertume :
le long deuil d’un amour posthume.
Pourtant …
Un matin, dans son vieux miroir,
il avait cru apercevoir
une lueur … fugitive.
Eclaircie toute relative :
du noir … moins noir … virant au gris.
Mais, vigilant même amaigri,
décochant des nuées de traits sombres,
le noir essayait le surnombre.
Malgré cela, il reculait.
Des escadrons, couleur de lait,
arrivaient à faire main-basse
sur les volumes de l’espace !
Le bleu avançait, impérial,
gommant tout souvenir glacial.
Ayant fini son balayage,
certain d’avoir tourné la page,
l’homme pivota et sourit.
Dans la rue, plus tard,
son regard accrocha – surpris ! –
le fier profil d’une passante
d’une clarté éblouissante !
Pierre Dupuis