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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier
Articles récents

Facebook, pour le meilleur ou pour le pire ! " Réseau-socialisez-vous en beauté: Facebookez ! " Une fantaisie de ... Pierre et de Rotpier !

16 Juillet 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie - humour

 

 

 
 
Facebook : l'incontournable !
 
 
 
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Connectez-vous !
 
 
 
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Réseau-socialisez-vous en beauté :

Facebookez !

 

 

Aujourd’hui pour ne pas passer

pour des tarés, pour des débiles,

pour de la graine d’imbécile,

des gens tout à fait dépassés :

 

Il faut s’inscrire absolument

sur un réseau de toute urgence,

ce serait de la négligence

d’oublier ce commandement !

 

Le mieux coté, c’est bien Facebook,

il est vraiment incontournable !

Et vous verrez, c’est formidable :

pas obligé d’avoir le bouc !

 

C’est plus sympa pour les nanas :

pas besoin d’être femme à barbe,

pas plus d’être à la Sainte Barbe

ou de porter un bandana !

 

En deux, trois clics : c’est le bonheur !

Vous voila dans la galaxie,

si vous suivez l’orthodoxie,

vous deviendrez un Facebookeur !

 

Moi, je Facebooke,

toi, tu Facebookes,

lui, il Facebooke,

nous Facebookons,

vous Facebookez

… ai-je un ticket ?

Eux, ils Facebookent !

 

Il faut quand même être prudent

dans ses discours, sur ses images,

ne pas étaler sur ses pages

quelques volets compromettants !

 

N’écrivez pas : « Ce n’est qu’un con !

Sa femme est une grosse vache

et son gamin une vraie tâche ! »

quand vous citez votre patron !

 

Il peut cibler votre profil,

faire un petit tour sur vos pages,

examiner vos dérapages

et vous virer dans le droit fil !

 

N’allez pas mettre de photos

de vous et de votre copine

dans une position coquine

ou alors prenez un pseudo !

 

Votre femme vous connaît bien

et peut vous retrouver facile

sur le réseau, pas difficile :

il n’y a pas d’ange gardien !

 

Moi, je Facebooke,

toi, tu Facebookes,

lui, il Facebooke,

nous Facebookons,

vous Facebookez

… ai-je un ticket ?

Eux, ils Facebookent !

 

Je Facebooke et vous Facebookez,

je crois que nous sommes en phase,

de jolis pieds, un joli vase :

… cela peut finir en bouquet !

 

                                Pierre Dupuis

  

  

 

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Défilé du 14 juillet : la Légion étrangère à l’honneur par … Rotpier

13 Juillet 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour

 

 

 

 
 
Un petit clic pour se mettre dans le bain !
 
 
 
 
 
  

 

Comme demain je n’aurais pas le temps de bloguer, je déglogue aujourd’hui sur … le défilé du 14 Juillet !

 

 

 

la Légion étrangère à l’honneur :

 

 

 

   

 

Les paroles pour faire un petit clin d'oeil à Bernadette !

 

Refrain


Tiens, voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudin
Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains,
Pour les Belges y'en a plus (bis)
Ce sont des tireurs au cul
Pour les Belges y'en a plus (bis)
Ce sont des tireurs au cul.

 

I
Nous sommes des dégourdis, nous sommes des lascars,
Des types pas ordinaires,
Nous avons souvent notre cafard,
Nous sommes des Légionnaires.

 

II
Au Tonkin, la Légion immortelle
A Tuyen-Quang illustra notre Drapeau.
Héros de Camerone et frères modèles
Dormez en paix dans vos tombeaux.

 

III
Nos anciens ont su mourir
Pour la Gloire de la Légion,
Nous saurons bien tous périr
Suivant le tradition.

 

IV
Au cours de nos campagnes lointaines,
Affrontant la fièvre et le feu,
Nous oublions avec nos peines
La mort qui nous oublie si peu
Nous, la Légion.

 

 

 

Image du net

 

1er dicton :

 

Quand une légion étrange erre, c’est la Légion Etrangère !

 

2ème dicton :

 

 Où le légionnaire passe, la chèvre trépasse !

 

3ème dicton :

 

En corse, quand les chèvres sont très fatiguées, certains disent que la Légion n’y est pas étrangère et que ce n’est pas pour rien que leurs tabliers sont usés !

 

4ème dicton :

 

 En amour, pour un légionnaire, un boudin c'est très bien, mais à défaut il prend plus beau !

 

 La devise du sapeur légionnaire :

 

 Etre sapeur et sans reproche

  

  

 Le conseil du toubib légionnaire aux nouveaux:

 

 Si tu vas dans un coin où il y a des cactus, n'oublie pas la pince à épiler, si il n'y en a pas, n'oublie pas la pommade pour le poignet !

 

  

 

Nota :

Moi, je ne prends pas position : je pars bientôt en vacances en Corse du coté de Calvi !

 

Suggestion :

 

Pour étoffer avantageusement la Légion Etrangère au défilé et compte tenu qu’il y a de plus en plus de filles dans l’armée, il n’y a qu’à les faire défiler sans le moindre uniforme ! Avec leurs ogives pointées et leur petit tablier de sapeur cela ferait un effet bœuf et réjouirait le soldat inconnu qui était, ne l’oublions pas, un poilu !

 

C'est pas moi, c'est ma soeur qu'à casser le matos du sapeur !

C'est pas moi, c'est ma soeur qu'à foutu la vérole au sapeur !

 

 

  

Et pis c’est tout pour aujourd’hui … brav’ gens !

 

Comme jeudi c’est la Saint Donald, je vous dis :

à jeudi mes petits canards !

Et … Pas de Macdo hein ! José ne serait pas content

et vous volerait dans les plumes !

 

 

Tiens, t'auras du boudin, t'auras du boudin, t'auras du boudin !

 

 

Bonne semaine !

 

Le Rotpier

 

 

 

 

 

 

 
 
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Les Cyclopes : La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !

12 Juillet 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour

 

 

 
 
 

La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !

 

 



Notons, comme disait Amélie,

que la Créte se trouve en bas et non en haut !

J'ai relevé cela: cocorico !

 

Préambule important dont tout lecteur nouveau doit bien s’imprégner pour appréhender correctement la suite.

 

 

1)   La mythologie gréco-romaine n’a rien à voir avec des salades débitées par Juliette : je l’affirme !

2)   Je vous fiche mon billet (d’ailleurs, il y en aura plusieurs et j’espère que vous n’allez pas vous en liasser !) qu’après m’avoir lu, vous serez bien plus à l’aise dans les soirées où vous aborderez les fabuleuses facettes de cette épique époque avec vos amis !

3)   Les explications que je donne ici sont de sources sûres : mon lointain ancêtre étant Achille. Achille était un bel héros (Deravel était son père) et les filles, très amoureuses de lui, lui demandaient toujours : « t’as long Achille ? » et lui, répondait immanquablement en se grattant le pied : « vérifie toi-même ! »

 

4)   Les dieux, demi-dieux et autres personnages étaient les mêmes chez les grec et les romains, mais ils s’appelaient différemment. Prenons pour exemple la déesse de l’amour et de la fécondité : elle s’appelait « Aphrodite » chez les grecs et « Vénus » chez les romains.

 

Ceci étant exposé, vous allez pouvoir suivre pas à pas la véritable histoire de ces temps fabuleux !

 

 

Vous pouvez retrouver chaque lundi, depuis le 17 août 2009, un billet sur le sujet !

 

 


 

Aujourd’hui :  

 

 

 

Image du net

 
 
Les Cyclopes
Cyclope, en grec Kuklôpes « qui fument par le c - - ! » de Kuklôps, « qui roule son œil [de manière terrifiante] », formé sur kukloô  «  rouler » et ôps, œil. D’où vient l’expression : elle m’a fait un « Cyclope » pour dire « elle m’a fait un clin d’œil terrifiant »
 Les Cyclopes étaient condamnés à ne jamais se tromper sous peine de devenir aveugles (on ne peut pas se permettre de se fourrer le doigt dans l’œil quand on n’en a qu’un … d’œil !)

Géant de la mythologie grecque, généralement forgeron ou bâtisseur, qui n'avait qu'un gros œil au milieu du front et des montures de lunettes de chez Afflelou.

Dans la mythologie grecque, ces géants pourvus d'un œil unique au milieu du front, apparaissent dans de nombreuses légendes, avec des généalogies et des caractéristiques diverses. Selon certains auteurs, notamment Hésiode, kuklôps signifierait d'ailleurs plutôt « qui a l'œil [parfaitement] rond » –, et le mot serait alors formé sur kuklos, « cercle » et ôps, « œil ». D’autres auteurs dont le grand mythologue à pieds plats Rotpier soutiennent que ces géants était capables de fumer six cigarettes en mène temps d’où le nom de « Six-clopes » qui serait devenu au fils du temps et des modes « Cyclopes »

 

 À travers les légendes dans lesquelles ils apparaissent, on peut distinguer au moins trois sortes de cyclopes.

  

Les cyclopes ouraniens ( d'Uranus: ils n'avaient aussi qu'un trou de ce coté là! )

Dans la Théogonie d'Hésiode, les Cyclopes sont trois fils d'Ouranos (le Ciel) et de Gaia (la Terre). Ouranos, redoutant de les voir se liguer contre lui afin de le détrôner, les fit jeter dans le Tartare enrobés de fines herbes. Ce tyran récolta la haine qu'il avait semée: les cyclopes apportèrent leur aide à la révolte de leurs frères les Titans (Lamazou y compris) conduits par Cronos (celui des 24H00) Avec la bénédiction de Gaïa (et de Benoît 16) indignée du traitement que leur père réservait à ses enfants, Cronos détrôna Ouranos. Mais, devenu dieu suprême de l'Univers, Cronos, à son tour, commença à craindre que les enfants qu'il avait eu de sa soeur Gaïa (c’était une vraie famille tuyaux de poèles !) devinssent dangereux pour sa suprématie, et se résolut à les dévorer : ainsi disparurent Hestia, Demèter, Ségolène, Lionnel, Hadès, Poséïdon et d'autres, sauf Zeus à qui sa mère parvint à substituer une pierre enveloppée de langes aidée par Michael et que Cronos avala s'en s'apercevoir de la supercherie. Lorsque, devenu adulte, Zeus à son tour se révolta contre son père, il libéra les cyclopes qui, par gratitude, forgèrent la foudre,la bombe anatomique Vénus, l'éclair et le tonnerre qui lui permirent de triompher de Cronos, qu'il força à restituer ses frères et sœurs ainsi qu’un beauf avalé par erreur. Il les régurgita tout trempés mais vivants.Le beauf était tout sonné, mais pas pire qu’avant !

  

   Pour commémorer leur rôle dans ce combat, les trois cyclopes prirent les noms d'Argês (« Lumière éclatante »), Herpês (« le Grattant ») et Stéropês (« Le Foudroyant »). À Hadès, ils offrirent un casque à Sarko et à Dray une Rollex et à Poséïdon le trident à l'aide duquel il soulèvait ou apaisait les ondes marines et aussi enfourchait la fille de le Pen  et bientôt la petite fille ! Plus tard, ces trois cyclopes furent tués par Apollon qui ne leur pardonnait pas d'avoir fourni à Zeus la foudre à l'aide laquelle il avait frappé et tué son fils Asclépios (je vous en avais déjà parlé si vous me suivez bien !)

  

Les ogres (de barbari …… très sanguinaires !)     

Chez Homère (Michel) les cyclopes sont un peuple de pasteurs sauvages qui se distinguent non seulement par leur taille gigantesque et leur œil unique, mais aussi par la férocité de leur mœurs. Polyphème, le seul dont on connaît le nom parce qu'il fait l'objet de l'un des plus célèbres épisodes de l'Odyssée, est le type de ces mangeurs de chair humaine, vivant solitaires dans des cavernes, sans crainte des dieux ni de Zeus, ni d’Eric Besson et de ses charters.

  

Les cyclopes forgerons et bâtisseurs

À l'époque alexandrine (sous le règne de Claude François) la poésie fit des cyclopes les forgerons d'Héphaïstos, vivant sous l'Etna et fabriquant, sous la direction de leur maître, les armes des dieux et des héros. Les mythographes et les mythomanes plaçaient les cyclopes avec les forges d'Héphaïstos, tantôt en Sicile, sous l'Etna et sous le contrôle de la Mafia, donc de Berlusconi, tantôt dans les îles volcaniques Lipari. Pyracmon (« l'Enclume ») et Acamas (« l'Infatigable »), sont deux de ces forgerons les plus souvent cités par les légendes. C'est encore à ces cyclopes qu'était attribuée la construction des cités aux murs « cyclopéens », de Beaubourg, de Mycènes (dans l’Yonne) ou de Tirynthe.

   Certains mythographes tardifs voulurent voir dans les Cyclopes à œil unique, jetant des pierres, vomissant du feu, une personnification des volcans du bassin méditerranéen ainsi que celui de Béatrice Dalle (au bassin très volcanique nique nique nique!)

 

   L'Antiquité nous a laissé de nombreuses représentations des Cyclopes, sur les vases peints et sur des pots de chambre. Un bas-relief antique  ( sur le vase de Line Renaud ) et  conservé au musée Capitolin à Rome représente Vulcain, Benoît 16 et 16 sous-papes, travaillant à leur forge assisté de trois Cyclopes : deux frappent le fer avec lui, tandis qu'un troisième attise le feu avec un soufflet. Parmi les peintres modernes que le mythe des Cyclopes a inspiré, citons Annibal Carrache ( au moins 70° !) et Poussin dont le fils Nicolas a commencé une belle carrière quand son aîné n’y était plus. En littérature, le Cyclope est le titre d'une idylle de Théocrite (qui était très hypocrite) (IIIe s. avant J.-C.) et d'un drame satyrique d'Euripide l’Insipide (Ve s. avant J.-C.). Il faut noter que ces J.C. là sont des imposteurs vu que le vrai, c’est nous qui l’avons ! Et pis c’est tout !

 

Que les Cyclopes vous protègent et ne vous fassent pas trop tousser !

Fumer nuit à la santé, même le jour !

 

A la semaine prochaine pour la suite ... si vous le voulez bien !

 Rotpier ........ à qui il ne reste qu'un tout petit rien de jeunesse comme disait Lucien !

 

 

 

 

Image du net : un cyclope ou le Rotpier quand il est en colère !

 

 

 

 

 

 

 

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Rébus : Réponse pour le rébus de … Rotpier

12 Juillet 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Rébus

 

 

 

 

Réponse pour le rébus :

 je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !

 

Bravo à ceux qui avaient trouvé !

Et pis c’est tout !

 

Rotpier

 

 

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Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !

11 Juillet 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Rébus

 

 

 
 
 

Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !

 

 

 

Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :

 

 

C'est une grosse connerie du Rotpier:

il a du se prendre un coup de soleil sur la cafetière !

 

Il est trop facile celui-ci: pas d'aide ... sauf dernière ligne et dernière image : elle peut-être bonne ou mauvaise !

 

 

  

 

 

Ça, c’est juste la signature !

  

 

 

 

Réponse :

 

 Le chien aboie le chat miaule et la cane icule : ça va chauffer !

 

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Jacques Brel : " La Fanette " Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier

10 Juillet 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Musiques et chansons que j'aime

 

 

 
 

Une fois par semaine,

je vous propose de partager les chansons

et les artistes que j’aime !

Clip vidéo et paroles

 

Cette fois-ci :

Jacques Brel
 « La Fanette »
 
 
 
 
 
 
 
La Fanette
Nous étions deux amis et Fanette m'aimait
La plage était déserte et dormait sous juillet
Si elles s'en souviennent les vagues vous diront
Combien pour la Fanette j'ai chanté de chansons

Faut dire
Faut dire qu'elle était belle
Comme une perle d'eau
Faut dire qu'elle était belle
Et je ne suis pas beau
Faut dire
Faut dire qu'elle était brune
Tant la dune était blonde
Et tenant l'autre et l'une
Moi je tenais le monde
Faut dire
Faut dire que j'étais fou
De croire à tout cela
Je le croyais à nous
Je la croyais à moi
Faut dire
Qu'on ne nous apprend pas
A se méfier de tout

Nous étions deux amis et Fanette m'aimait
La plage était déserte et mentait sous juillet
Si elles s'en souviennent les vagues vous diront
Comment pour la Fanette s'arrêta la chanson

Faut dire
Faut dire qu'en sortant
D'une vague mourante
Je les vis s'en allant
Comme amant et amante
Faut dire
Faut dire qu'ils ont ri
Quand ils m'ont vu pleurer
Faut dire qu'ils ont chanté
Quand je les ai maudits
Faut dire
Que c'est bien ce jour-là
Qu'ils ont nagé si loin
Qu'ils ont nagé si bien
Qu'on ne les revit pas
Faut dire
Qu'on ne nous apprend pas
Mais parlons d'autre chose

Nous étions deux amis et Fanette l'aimait
La plage est déserte et pleure sous juillet
Et le soir quelquefois
Quand les vagues s'arrêtent
J'entends comme une voix
J'entends... c'est la Fanette

 

 
 

Bon partage !

 

Rotpier

 
 
 

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La lune ... quel bel astre ! Le poème du jour : " Poème naïf ou … con comme la lune ! " de Pierre ou de Rotpier ... je ne sais plus !

9 Juillet 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie - humour

 

 

 

 

Image du net

 

Poème naïf ou … con comme la lune !

 

Il lui avait promis la lune,

de beaux bijoux et la fortune,

un grand château entouré d’eau

et des milliers d’autres cadeaux !

 

Naïve au point d’en être bête,

le laissant faire à la bébête

qui monte et qui, guili-guili,

conduit sans faille au creux du lit !

 

Ell’ lui avait donné sa lune

et récolté comme fortune,

un joli ventre au look tonneau,

bien rond devant et pas dans l’dos !

 

Sur le frigo, un pense-bête :

« j’ai oublié mes cigarettes,

tu peux préparer l’apéro ! »

… Ils ont moisi … tous les gâteaux !

 

Elle ignorait le mot « rancune » !

« Mais tu es con comme la lune ! »

Lui disaient ses meilleurs amis

en tentant le … guili-guili !

 

Légère comme libellule,

elle acquiesçait mais la pilule

lui évitait le gros cadeau :

la bosse à l’opposé du dos !

 

Elle ne fit jamais fortune :

toujours gratis : jamais de tunes !

Petit service et grand cadeau

à ses amis, à ses poteaux !

 

Elle aimait ça - il faut le dire ! -

C’était tout en éclats de rire !

Et tant pis si son infortune

la faisait con … comme la lune !

 

           Pierre Dupuis

 

 

 

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La fable du jour : "La grenouille et la marmite" de ... Pierre

8 Juillet 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable

 

 

 

 
 
 

Fable inspirée par un texte du philosophe Olivier Clerc :

« Sommes nous déjà à moitié cuits ? »

 

 Je le mets à la suite .... le texte !

 

 

 

                                            

la Grenouille et la marmite 1

                      

 

 

la Grenouille et la marmite 2

 

Images prises sur le net

 

   

La grenouille et la marmite,

 

Une verte grenouille un beau jour s’installa

bien confortablement au fond d’une marmite ;

un vaste récipient en fonte de Talla,

de rare qualité, venant des Dolomites !

 

A l’ombre du vieux mur d’un jardin déserté,

une moitié d’eau fraîche et des mouches en masse :

pas besoin de bouger de cet endroit ouaté,

un milieu idéal, hôtel de grande classe !

 

Un habitat de rêve où bien des batraciens

auraient voulu passer d’agréables vacances :

le gîte et le couvert dans un décor ancien,

loin du monde agité et de ses conséquences !

 

Doucement balancé sous un trépied de fer,

le récipient berçait la grenouille indolente.

Tranquille et sans soucis - le paradis offert ! -

elle menait, passive, une vie somnolente !

 

Vint à passer par là un brave vagabond.

Découvrant la marmite, il se dit : « quelle aubaine ! »

je mange toujours froid, ce qui n’est pas très bon,

pour une fois je vais me chauffer la bedaine !

 

Rapide il ramassa quelques morceaux de bois

qu’il installa, croisés, sous la grande marmite,

craquant une allumette, il se montra adroit :

la flamme vint lécher le large cul très vite !

 

Tout progressivement, l’eau s’en vint à tiédir,

ce qui fit le bonheur de la verte grenouille,

nageant béatement jusqu’à s’en étourdir,

alors que son destin se barrait en quenouille !

 

Mais la température augmentant peu à peu,

commença par gêner la croassante bête,

elle en vint à suer un liquide adipeux

mais resta toute amorphe en traînant des gambettes !

 

Quelques degrés de plus : la pauvre s’affola !

Mais ses forces déjà s’étaient évaporées,

son corps était plus mou qu’un vieux gorgonzola :

une situation vraiment désespérée !

 

Elle se résigna et se laissa couler,

succombant doucement au fond de la marmite,

quelques bouillons plus tard - fort durs à avaler ! -

elle avait rendu l’âme et était fine cuite !

 

Mais …

 

Prenons la même bête et recommençons tout !

Je veux dire en cela : changeons les paramètres !

Supposons la bestiole à l’ombre d’un bambou

chassant tranquillement en son vert périmètre !

 

Attrapons-la d’un coup et d’une ferme main

balançons-là - direct ! – dans le liquide tiède :

réaction immédiate et en un tournemain,

d’un violent coup de reins elle évite le piège !

 

Moralité :

 

L’instinct de la grenouille ou bien celui de l’homme

s’émousse peu à peu quand les évènements

se passent en douceur et je dirais en somme

qu’ils ne voient rien venir et dorment bêtement !

 

Il faudrait un grand choc -  quelque chose d’énorme ! -

pour frapper les esprits : un coup de pied au cul !

Un de ces coups de pieds d’une puissance hors norme,

car dans le cas contraire on sera cuits-foutus !

 

                                                     Pierre Dupuis

  

  

  

  Le texte de Olivier Clerc :

  

 

  Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement
une grenouille.
- Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement.

Elle est bientôt tiède.
- La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager.
- La température continue à grimper.
 L'eau est maintenant chaude.
C'est  un peu plus que n'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais
elle ne s'affole pas pour autant.
- L'eau est cette fois vraiment chaude.
La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s'est affaiblie,
alors elle supporte et ne fait  rien.

- La température continue à monter jusqu'au moment où la grenouille va tout
simplement finir par cuire et mourir.

- Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50°, elle
aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée
aussitôt de la marmite.

Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une manière
suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du
temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte .

- Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques
décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons.

Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont
été peu à peu banalisées, édulcorées, et nous dérangent mollement à ce jour,
ou laissent carrément indifférents la plupart des gens.

AU NOM DU PROGRÈS et de la science, les pires atteintes aux libertés
individuelles, à la dignité du vivant, à l'intégrité de la nature, à la
beauté et au bonheur de vivre, s'effectuent lentement et inexorablement avec
la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies.

Les noirs tableaux annoncés pour l'avenir, au lieu de susciter des réactions
et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple
à accepter des conditions de vie décadentes, voire DRAMATIQUES.

Le GAVAGE PERMANENT d'informations de la part des médias sature les cerveaux qui n'arrivent plus à faire la part des  choses...

Lorsque j'ai annoncé ces choses pour la première fois, c'était pour demain.

Là, C'EST POUR AUJOURD'HUI.
Alors si vous n'êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuits,  donnez
le coup de patte salutaire avant qu'il ne soit trop tard.

  

 

  

 

 

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Pucelle et " Les Pucellières " un duo brûlant ! La fable de vacances: " Le poète, « Les Pucellières » et la brûlante Jeanne, " de ... Pierre et de Rotpier ( suite ! )

7 Juillet 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable

 

 

 
 
 
Chose promise, chose due :
 
La fable de vacances !  ...Suite !
 
Je vous la mets en entier pour vous  éviter
un retour au billet d'hier !
 
 

 

Avertissement :

 

  Certain(e)s vont peut-être me reprocher le trivial langage de l’héroïne de cette brûlante fable. Je tiens à préciser que je n’ai rapporté ici, stricto sensu, que ses paroles, étant entendu que je ne me serais en aucun cas permis une quelconque édulcoration à la seule fin de ne pas écorcher quelques chastes oreilles.

Chastes oreilles qui sont,  fort heureusement,

de moins en moins nombreuses ou

… beaucoup moins hypocrites ! 

  

L’auteur

 

                      

 

 Fable de vacances ...

                                         

 

 

 

Photo de Pierre et montage de Rotpier ! 

  

  

Le poète, « Les Pucellières » et la brûlante Jeanne,

 

Je m’en vais vous conter une étrange aventure.

Peut-être direz-vous : « Ce type est fou à lier ! »

Là, je m’inscris en faux, tout juste une biture :

une petite avec un pommeau de cellier.

 

Car il passe tout seul cet excellent breuvage :

et un et deux et  trois, on ne se méfie pas !

Au bout d’un certain temps arrive le tangage :

on ne sais même plus où l’on est, où l’on va !

 

Mais là - juré craché ! -  loin de moi cette dose :

la juste quantité permettant de marcher

assez normalement sans voir d’éléphants roses,

en tous cas pas au point de s’en effaroucher !

 

Je précise qu’alors, je passais des vacances

en bas de la Mayenne aux alentours de Craon,

dans un coin de verdure où avec abondance

la nature aurait pu rendre jaloux un paon !

 

Quand je dis la nature, il faut que je précise :

un ensemble de bois, d’étangs et de sentiers,

des arbres par milliers à la fraîcheur exquise,

le fruit du long travail des époux Métivier.

 

Une propriété des plus hospitalières

sise à Bouchamps-les-Craon, un village rural

au beau milieu des prés, lieu-dit « Les Pucellières »

un nom qui sonne bien et qui n’est pas banal !

 

Le cadre étant brossé, revenons à l’histoire

avec un petit « h » mais côtoyant le grand,

je vais vous la conter, elle est évocatoire

d’un passé révolu mais encore brûlant !

 

Quand même un peu sonné - cela, je le concède ! -

par l’abus du breuvage ci-dessus évoqué,

j’entrepris le grand tour, comme on prend un remède,

des étangs dans le but de bien me requinquer.

 

Alors que j’arrivais, ma foi sans trop de peine,

sur les bords du second, j’entendis une voix,

comme un chuchotement et malgré ma migraine,

j’eu vraiment l’impression qu’on s’adressait à moi.

 

M’arrêtant de marcher je prêtais mieux l’oreille,

la gauche évidemment car de l’autre un peu sourd,

j’ai toujours l’impression d’y avoir une abeille

qui bourdonne sans cesse : ce n’est pas du velours !

 

Mis à part un crapaud qui appelait sa belle,

ou celle du voisin … ça se fait bien chez nous !

Crapauds ou bien humains, c’est même ritournelle :

c’est le baratineur qui gagne à tous les coups !

 

 

Minuit n’était pas loin mais un grand clair de lune

faisait qu’on y voyait aussi bien qu’en plein jour,

un marchand de lampions n’aurait pas fait fortune,

mais c’était une nuit très propice à l’amour !

 

Le batracien se tut et ce fut le silence,

enfin pas tout à fait car me parvint un bruit,

un léger cliquetis qu’en d’autres circonstances

je n’aurais pas perçu car étant très réduit.

 

Quelque chose bougea et une silhouette

se détacha de l’ombre et s’approcha de moi,

le cliquetis enfla et une grande chouette

s’envola en criant, pleine de désarroi.

 

J’étais prêt, moi aussi, à filer à l’anglaise

mais la stupéfaction, sur place, me cloua

quand je vis arriver en frôlant le malaise

une femme en armure et qui m’apostropha !

  

Je sais que vous allez me demander de suite :

comment sous cette armure avez-vous pu savoir

que c’était une femme, supposition gratuite ?

Ou bien qu’avez-vous pu, voir ou apercevoir ?

 

Aussitôt que j’ai vu le plastron de l’armure

très fortement bombé au lieu d’être tout plat,

je me suis dit : mon gars, c’est du fait sur mesure,

du quatre vingt dix C ou tu t’y connais pas !

 

Mais il faut dire aussi pour être très honnête,

sinon vous n’allez plus croire en moi dès demain,

qu’elle avait enlevé, je voyais bien sa tête,

son heaume qui pendait au bout de ses deux mains !

 

Elle avait les cheveux coupés de façon franche :

ça s’arrêtait tout net juste au milieu du front.

Un peu comme Mireille, une sorte de frange,

mais son regard était franchement polisson !

 

Elle engagea la conversation…

  

 

« - Que faites-vous ici un soir de pleine lune ?

Vous me dévisagez ! Voulez-vous mon portrait ?

Si vous cherchez l’amour et la bonne fortune,

ne cherchez pas ailleurs : vous serez satisfait !

 

-         Euh … c'est-à-dire que… où donc vous ai-je vue ?

Vos cheveux… votre armure et cette volonté !

Oh ! Je ne voudrais pas commettre une bévue,

mais n’êtes-vous pas celle au courage indompté ?

 

Bergère à Domrémy ! A Orléans pucelle !

Et le roi Charles VII à Reins bien couronné !

Combattant les anglais, les coupant en rondelles,

mais finissant à Rouen sur un fumant bûcher ?

 

-         Vous ne vous trompez pas, je m’appelle bien Jeanne

et Jeanne d’Arc en plus : vous avez de bons yeux !

Ce cochon de Cauchon, ce bourricot, cet âne,

a tout manigancé pour me mettre le feu !

 

Mais j’étais une sainte et je m’en suis sortie,

Dieu a fait son boulot, ce qui est bien normal :

vie éternelle en poche et bien sûr dérôtie,

j’ai élu domicile en ce lieu idéal !

 

Je ne pouvais rêver mieux que « Les Pucellières » !

Pucelle, un épithète énervant et maudit,

il est certain que si, j’étais pucelle hier,

heureusement mon gars c’est fini aujourd’hui !

 

Là, je dois au bourreau une fière chandelle :

les hommes me laissaient froide habillés ou nus,

bien fini quand le gars m’a dit « Mademoiselle,

pour une fois tu vas… avoir le feu au cul !

 

Et depuis ce temps là je n’ai vraiment de cesse

que de toujours chercher à m’envoyer en l’air !

Hommes jeunes ou vieux, avec ou sans noblesse,

je consomme avec eux le grand péché de chair !

 

Veux-tu faire avec moi deux ou trois galipettes ?

Tu verras que je suis experte en bigoudi,

je sais, je l’ai bien vu, tu es un peu pompette,

mais en amour ce n’est pas du tout interdit !

 

Je vois ton œil qui brille et qui se fait canaille !

Mais doucement mon gars car il me faut avant

enlever mon armure et ma cote de mailles,

ce n’est pas mince affaire, il faut prendre son temps.

 

Quelqu’un d’un peu pressé a tenté l’aventure,

il a voulu jouer et il a tout perdu

se risquant à passer par une des jointures

qui en se refermant à cisaillé l’intrus !

 

Mais profitant de sa virilité caduque,

il a bien rebondi et trouvé un boulot

très bien rémunéré : une place d’eunuque,

recyclage intégral… il était gigolo !

 

Viens donc m’aider un peu car ce n’est pas facile,

c’est du lourd, du tranchant : fais bien gaffe à tes doigts !

Les doigts c’est moins gênant mais c’est quand même utile,

l’index en premier lieu car c’est vraiment le roi !

 

Que c’est bon de quitter cette lourde ferraille !

J’ai juré, c’est certain, de toujours la garder

mais l’affaire me pèse et parfois je déraille :

je la quitte et à poil, je vais me balader !

 

Tu sembles très surpris par mon trivial langage,

mais rappelle-toi bien mes pérégrinations,

j’ai beaucoup fréquenté, j’en garde l’héritage,

des gens de corps de garde et leurs conversations !

 

Vas-y très doucement pour ma cote de mailles,

mon système pileux s’y coince de partout,

un épilage en règle et là, moi je défaille :

je suis brave c’est vrai, mais j’aime mon pilou !

   

Et voila le travail, qu’en dis-tu gentilhomme ?

Exprime-toi tout net … ma plastique te sied ?

Tu serais le premier à cracher sur ma pomme,

viens plutôt la croquer, tu vas me remercier !

 

 

Et s’engagea une joute charnelle,

sans cliquetis aucun :

la mécanique étant très bien huilée !

 

 

 

Je ne peux que jeter un voile très pudique

sur nos multiples et très sulfureux ébats,

je serais censuré de façon méthodique

si je me permettais d’étaler tout cela !

 

Tout ce que je peux dire et vous comprendrez vite,

c’est qu’elle était en manque évident de câlins

et que dans ce cas-là il faut avoir la frite

pour être, tour à tour, au four et au moulin !

 

Elle avait, en amour, une revanche à prendre,

un retard conséquent qu’il lui fallait combler,

elle se rattrapait, comment ne pas comprendre

qu’il lui fallait du lourd, pas du travail bâclé !

 

L’aube qui se levait mit fin à l’aventure,

se redressant d’un coup, elle m’apostropha :

« Prête-moi donc la main, j’enfile mon armure :

 il faut que je sois loin quand le coq chantera ! »

 

Après quelques efforts, elle fut enfin prête,

rabattant sa visière au détour d’un chemin,

elle s’évapora dans le décor champêtre,

me laissant ébaubi dans le petit matin.

 

                 

           Epilogue :

 

Je sais bien que certains ne voudront pas me croire

et bien moi je leur dis : « Essayez le pommeau

« La ferme du Pressoir », mettez-vous à en boire

une bouteille entière et relisez mes mots !

 

Vous verrez bien alors que les récits étranges

deviennent naturels et qu’au bout d’un moment,

on se sent tout léger, on voit voler des anges :

plus rien n’est impossible et tout est exaltant ! »

 

          Mise en garde :

 

Mais n’allez surtout pas, après, prendre la route,

vous risqueriez très gros en tombant pas hasard,

sur des anges en moto avec casque d’écoute :

ces drôles d’anges bleus ne sont que des  motards !

 

Vous voila prévenus, vous ne pourrez pas dire :

« Le poète nous a poussé à picoler ! »

Même en lisant l’histoire, ils n’iraient pas en rire :

n’est pas né celui qui les fera rigoler !

 

                                                        Pierre Dupuis

 

 

 

Mise en garde sur la mise en garde :

 

J’espère que vous avez enlevé vos chaussures avant de lire cette fable, car c’est bien connu :  « Il ne faut jamais se marrer chaussé ! »

 

Je me sauve avant d’être repéré par leurs informaticiens ( à sa mémère ! ) sur le net !

 

Le Rotpier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                      

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Pucelle et " Les Pucellières " un duo brûlant ! La fable de vacances: " Le poète, « Les Pucellières » et la brûlante Jeanne, " de ... Pierre et de Rotpier

6 Juillet 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable

 

 

 

 
 
 
Chose promise, chose due :
 
La fable de vacances !
 
Je la scinde en deux parties
car elle est un peu trop longue pour un seul billet !
 
 
 

 

 

Avertissement :

 

Certain(e)s vont peut-être me reprocher le trivial langage de l’héroïne de cette brûlante fable. Je tiens à préciser que je n’ai rapporté ici, stricto sensu, que ses paroles, étant entendu que je ne me serais en aucun cas permis une quelconque édulcoration à la seule fin de ne pas écorcher quelques chastes oreilles.

 

L’auteur

 

                       Première partie : 

 

 Fable de vacances ...

                                         

 

 

 

Photo de Pierre et montage de Rotpier ! 

  

  

Le poète, « Les Pucellières » et la brûlante Jeanne,

 

Je m’en vais vous conter une étrange aventure.

Peut-être direz-vous : « Ce type est fou à lier ! »

Là, je m’inscris en faux, tout juste une biture :

une petite avec un pommeau de cellier.

 

Car il passe tout seul cet excellent breuvage :

et un et deux et  trois, on ne se méfie pas !

Au bout d’un certain temps arrive le tangage :

on ne sais même plus où l’on est, où l’on va !

 

Mais là - juré craché ! -  loin de moi cette dose :

la juste quantité permettant de marcher

assez normalement sans voir d’éléphants roses,

en tous cas pas au point de s’en effaroucher !

 

Je précise qu’alors, je passais des vacances

en bas de la Mayenne aux alentours de Craon,

dans un coin de verdure où avec abondance

la nature aurait pu rendre jaloux un paon !

 

Quand je dis la nature, il faut que je précise :

un ensemble de bois, d’étangs et de sentiers,

des arbres par milliers à la fraîcheur exquise,

le fruit du long travail des époux Métivier.

 

Une propriété des plus hospitalières

sise à Bouchamps-les-Craon, un village rural

au beau milieu des prés, lieu-dit « Les Pucellières »

un nom qui sonne bien et qui n’est pas banal !

 

Le cadre étant brossé, revenons à l’histoire

avec un petit « h » mais côtoyant le grand,

je vais vous la conter, elle est évocatoire

d’un passé révolu mais encore brûlant !

 

Quand même un peu sonné - cela, je le concède ! -

par l’abus du breuvage ci-dessus évoqué,

j’entrepris le grand tour, comme on prend un remède,

des étangs dans le but de bien me requinquer.

 

Alors que j’arrivais, ma foi sans trop de peine,

sur les bords du second, j’entendis une voix,

comme un chuchotement et malgré ma migraine,

j’eu vraiment l’impression qu’on s’adressait à moi.

 

M’arrêtant de marcher je prêtais mieux l’oreille,

la gauche évidemment car de l’autre un peu sourd,

j’ai toujours l’impression d’y avoir une abeille

qui bourdonne sans cesse : ce n’est pas du velours !

 

Mis à part un crapaud qui appelait sa belle,

ou celle du voisin … ça se fait bien chez nous !

Crapauds ou bien humains, c’est même ritournelle :

c’est le baratineur qui gagne à tous les coups !

 

 

Minuit n’était pas loin mais un grand clair de lune

faisait qu’on y voyait aussi bien qu’en plein jour,

un marchand de lampions n’aurait pas fait fortune,

mais c’était une nuit très propice à l’amour !

 

Le batracien se tut et ce fut le silence,

enfin pas tout à fait car me parvint un bruit,

un léger cliquetis qu’en d’autres circonstances

je n’aurais pas perçu car étant très réduit.

 

Quelque chose bougea et une silhouette

se détacha de l’ombre et s’approcha de moi,

le cliquetis enfla et une grande chouette

s’envola en criant, pleine de désarroi.

 

J’étais prêt, moi aussi, à filer à l’anglaise

mais la stupéfaction, sur place, me cloua

quand je vis arriver en frôlant le malaise

une femme en armure et qui m’apostropha !

 

 

Je sais que vous allez me demander de suite :

comment sous cette armure avez-vous pu savoir

que c’était une femme, supposition gratuite ?

Ou bien qu’avez-vous pu, voir ou apercevoir ?

 

Aussitôt que j’ai vu le plastron de l’armure

très fortement bombé au lieu d’être tout plat,

je me suis dit : mon gars, c’est du fait sur mesure,

du quatre vingt dix C ou tu t’y connais pas !

 

Mais il faut dire aussi pour être très honnête,

sinon vous n’allez plus croire en moi dès demain,

qu’elle avait enlevé, je voyais bien sa tête,

son heaume qui pendait au bout de ses deux mains !

 

Elle avait les cheveux coupés de façon franche :

ça s’arrêtait tout net juste au milieu du front.

Un peu comme Mireille, une sorte de frange,

mais son regard était franchement polisson !

 

Elle engagea la conversation…

 

 

« - Que faites-vous ici un soir de pleine lune ?

Vous me dévisagez ! Voulez-vous mon portrait ?

Si vous cherchez l’amour et la bonne fortune,

ne cherchez pas ailleurs : vous serez satisfait !

 

-         Euh … c'est-à-dire que… où donc vous ai-je vue ?

Vos cheveux… votre armure et cette volonté !

Oh ! Je ne voudrais pas commettre une bévue,

mais n’êtes-vous pas celle au courage indompté ?

 

Bergère à Domrémy ! A Orléans pucelle !

Et le roi Charles VII à Reins bien couronné !

Combattant les anglais, les coupant en rondelles,

mais finissant à Rouen sur un fumant bûcher ?

 

-         Vous ne vous trompez pas, je m’appelle bien Jeanne

et Jeanne d’Arc en plus : vous avez de bons yeux !

Ce cochon de Cauchon, ce bourricot, cet âne,

a tout manigancé pour me mettre le feu !

 

Mais j’étais une sainte et je m’en suis sortie,

Dieu a fait son boulot, ce qui est bien normal :

vie éternelle en poche et bien sûr dérôtie,

j’ai élu domicile en ce lieu idéal !

 

Je ne pouvais rêver mieux que « Les Pucellières » !

Pucelle, un épithète énervant et maudit,

il est certain que si, j’étais pucelle hier,

heureusement mon gars c’est fini aujourd’hui !

 

Là, je dois au bourreau une fière chandelle :

les hommes me laissaient froide habillés ou nus,

bien fini quand le gars m’a dit « Mademoiselle,

pour une fois tu vas… avoir le feu au cul !

 

 

.............................

 

 

   

 

                                                        Pierre Dupuis

 

Pour la suite ... à demain !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

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