Journée de manifestation ... comme si vous y étiez ! ... Le poème du jour : " Manif " de ... Pierre !
En vieux routier des manifs, je vous glisse un peu dans leurs coulisses !
Je dois avouer que j’ai bien levé le pied des pavés, mais depuis 68, j’en ai arpenté pas mal ! Prof et responsable syndical obligent !
Pierre ou Rotpier
Photo prise sur le net et modifiée par mes soins !
Manif !
Au coude à coude
au cœur à cœur,
pour en découdre
mais … sans casseurs !
Un manifeste
tout en verbal !
Quelques mots lestes :
du théâtral !
Souvent les mêmes :
on se connaît !
Les mêmes thèmes
sur les carnets !
Du stratégique,
pas du hasard !
Du synergique
avec brassards !
Des banderoles
et des panneaux :
pas de pétrole
mais des bons mots !
Etat fripouille
élus voleurs :
c’est qui qui douille :
c’est pas ta soeur !
A fond la caisse
pour la sono !
L’oreille encaisse :
pas du piano !
Et les trompettes
jouant à fond !
Et les baguettes
sur les bidons !
Et les rengaines
au vitriol,
que l’on dégaine
sans un bémol !
Bras en compote :
cause aux drapeaux !
« Prend-le mon pote :
pour moi repos ! »
Tongs ou bien bottes ?
C’est du soleil
ou de la flotte ?
Jamais pareil !
L’heure est venue :
fin du parcours !
Sur l’avenue :
dernier discours !
« Plus de dix mille
sur le pavé !
Manif utile :
juré craché !
A la prochaine
nous doublerons !
Dans la semaine
ils cèderont ! »
Plus de pancartes,
drapeaux roulés,
les flics s’écartent :
adieu poulets !
Certains la tire,
d’autres sourient !
Ce qui attire
les nôtres aussi !
Manif tranquille
et bon enfant,
pas trop hostile
… sauf le devant !
Ça se disperse
… les tracts aussi !
Merde ! Une averse :
vite aux abris !
Les mains se serrent :
« - Bon, on y va !
Je récupère
les gars d’ chez moi !
A la prochaine !
Allez salut !
Bise à Marlène
et à Lulu ! »
- On taille la route ?
- oui ! On y va !
Pour le cass’ -croûte,
on verra ça !
A la prochaine :
sûr les amis !
Faut pas qu’ ça traîne :
c’est bien parti ! »
Pierre Dupuis
Europe : La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
Europe
Fille de Téléphassa qui était un peu déphasée et d'Agénor, roi de Phénicie aussi, comme Fernandel, Europe fut aimée de Zeus qui lui donna trois fils, Minos à moelle qui était tout petit, Rhadamante dont la demi-sœur était religieuse et Sarpédon don don dondaine dondon !
La jeune princesse fit un jour un rêve étonnant où deux continents personnifiés tentaient de la séduire. Le matin venu, pour chasser ce rêve étrange, elle alla avec ses suivantes cueillir des fleurs dans une prairie voisine avec Roch et Hélène.
C'est là que Zeus aperçut la jeune fille jouant avec ses compagnes et il en tomba immédiatement amoureux. Il jugea plus prudent de se changer en taureau, ce qui était plutôt vache, pour échapper à la surveillance de sa femme Héra et pour mieux approcher les jeunes filles sans les effaroucher, une astuce à retenir pour bien tromper sa femme mais pas facile à réaliser !
Il prit la forme d'un beau taureau blanc au front orné d’un disque d’argent surmonté de cornes en croissant de lune et des lunettes de chez Afflelou. Il se mêla paisiblement aux jeux des jeunes filles; il se laissa même caresser par Europe qui tomba sous son charme et s'assit sur son dos, ce qui prouve quand même qu’elle avait une idée derrière la tête la petite cochonne !
Mais dès qu'elle fut sur son dos, il se précipita vers le rivage proche. Accompagné par toute une cohorte de divinités marines dont la le Pen, de Néréides chevauchant des dauphins qui faisaient le gros dos et de Tritons soufflant dans des conques, il l'amena en Crête où les coqs étaient légion.
Là sous un platane toujours vert (mais d'autres auteurs penchent pour la grotte du mont Dicté où créchait Pivot et où Zeus fut caché pendant sa prime enfance pour échapper à Cronos, son père, qui bouffait ses propres enfants si vous vous souvenez bien de mes leçons ! ) ils s'unirent comme des bêtes !
Minos, Sarpédon et Rhadamanthe furent les fruits de cette union.
Zeus lui fit trois présents :
• Une lance qui ne manquait jamais sa cible
• Un chien, Laelaps, qui ne laissait jamais échapper sa proie
• Un homme de bronze, Talos, dont la seule veine qui irriguait son corps de métal, était obturée par une cheville de métal.
Il faisait chaque jour le tour de la crête et tuait tous les étrangers qui tentaient de débarquer, bref : le rêve de Marine Le Pen, de Claude Géant, de Luc Besson et de Brice Hortefeux !
Pendant ce temps, son père, Agénor, cherchait partout sa fille. Il décida d'envoyer ses trois enfants Cadmos, Phénix et Cilix ( Astérix et Obélix étaient déjà pris ailleurs pour combattre les Romains mon cousin ! ) ainsi que sa femme à sa recherche. Il leur donna l'ordre de ne pas revenir sans Europe et il ne les revit jamais.
Europe donna son nom au continent européen et la Constellation du Taureau rappelle cette transformation divine ma cousine.
Quand Zeus l'abandonna, Europe fut épousée par le roi de Crète, Astérios Cléros, qui reconnut ses enfants et fit de Minos qui avait bien grandit son successeur. Europe donna à son mari une fille, Crété qui ne fut jamais une poule.
Crété serait devenue l'épouse de Minos ou selon d'autres auteurs une amante religieuse d'Hélios et la mère de Pasiphaé que cela.
Rébus : Réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
C’est une grosse bêtise du Rotpier: planquez-vous !
2ème ligne, 1ère image : Le personnage "défèque" ... en vulgaire ! (ce qui résume presque tout le rébus !)
3ème ligne, dernière image : l'autre nom du char !
4ème ligne, 1ère image: en haut du grand mat d'un ancien voilier! 2ème image : ce n'est pas la fille ! Dernière image : le serpent fait toujours "s" !
5ème ligne: c'est l'action du cheval qu'il faut retenir !
Réponse :
L’affaire Karachi : ça éclabousse autant qu’une gastro !
Qu'il dit l'animal !
"Les coquelicots" par Mouloudji ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Ce sont des fleurs qui dis'nt quèqu' chose !
Mais pour aimer les coqu'licots
Et n'aimer qu'ça... faut être idiot !
T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà :
Quand j't'aurai dit, tu comprendras !
La premièr' fois que je l'ai vue,
Elle dormait, à moitié nue
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu d'un champ de blé.
Et sous le corsag' blanc,
Là où battait son cœur,
Le soleil, gentiment,
Faisait vivre une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
Comme un p'tit coqu'licot.
C'est très curieux comm' tes yeux brillent
En te rapp'lant la jolie fille !
Ils brill'nt si fort qu'c'est un peu trop
Pour expliquer... les coqu'licots !
T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà
Quand je l'ai prise dans mes bras,
Elle m'a donné son beau sourire,
Et puis après, sans rien nous dire,
Dans la lumière de l'été
On s'est aimé ! ... on s'est aimé !
Et j'ai tant appuyé
Mes lèvres sur son cœur,
Qu'à la plac' du baiser
Y avait comm' une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
Comme un p'tit coqu'licot.
Ça n'est rien d'autr' qu'un'aventure
Ta p'tit' histoire, et je te jure
Qu'ell' ne mérit' pas un sanglot
Ni cett' passion... des coqu'licots !
Attends la fin ! tu comprendras :
Un autr' l'aimait qu'ell' n'aimait pas !
Et le lend'main, quand j'lai revue,
Elle dormait, à moitié nue,
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu du champ de blé.
Mais, sur le corsag' blanc,
Juste à la plac' du cœur,
Y avait trois goutt's de sang
Qui faisaient comm' un' fleur :
Comm' un p'tit coqu'licot, mon âme !
Un tout p'tit coqu'licot.
Bon partage !
Rotpier
"Elles courrent, elles courent les valises" ... la petite contine du jour de ... Rotpier
Allez, une petite contine qui vous
rapellera votre jeunesse !
xxxxxxxx
Maintenant … une autre d’actualité !
Petit pastiche sur l’air de :
« Il court, il court le furet »
Elles courent, elles courent les valises !
Elles courent, elles courent les valises
les valises Oh ! quel ramdam !
Elles courent, elles courent les valises
les valises avec Bourgi !
Elles sont passées par ici
les valises Oh ! quel ramdam !
Elles sont passées par ici
pour arriver à Paris !
Elles courent, elles courent les valises
les valises dans Paname
Elles courent, elles courent les valises
les valises pour Chichi !
Elles repasseront par là
les valises on les réclame
Elles repasseront par là
par Bazire Nicolas !
Elles courent, elles courent les valises
les valises Oh ! Miam miam miam
Elles courent, elles courent les valises
Takéddine sait le cuircuit !
Elles sont remplies de billets
pour Edouard c’est un sésame
il pourra se présenter
faut du fric pour les biscuits !
Elles courent, elles courent les valises
les valises Oh ! quel ramdam !
Elles courent, elles courent les valises
l’Elysée a démenti !
Nous on ne sait rien ici
on le jure on le proclame
Nous on ne sait rien ici
c’est Nicolas qui l’a dit !
Elles courent, elles courent les valises
les valises messieurs mesdames
Elles courent, elles courent les valises
et ça sent le « Tous pourris !» !
et ça sent le « Tous pourris ! » !
Rotpier
Avec Alzheimer en point de mire, le poème du jour: "En désapprenance" ... de ... Pierre
Puisque l’actualité y revient …
Image du net
En désapprenance,
Dans son regard … rien que du vide
… même en cherchant … plus un ressort.
Ses yeux, autrefois si limpides,
si pétillants … là, quasi morts.
Et il se tient en face d’elle,
la regardant … mains dans les mains,
yeux dans les yeux … plus d’étincelle
… la grande peur du lendemain.
Tout au début, rien de bien grave,
dans la mémoire, des petits trous,
pas de quoi en faire un conclave,
quelques oublis de rendez-vous.
« Tu te souviens du nom d’Octave ?
Où ai-je mis mon grand fait-tout ?
Tiens, elle est ouverte la cave ?
… J’avais pourtant mis le verrou … ? »
Et puis un jour en promenade,
plus d’une heure à tourner en rond
et les jambes en cotonnade :
« Mais où se trouve la maison ? »
A reculons, elle consulte,
le verdict tombe :il est amer !
Ça claque pire qu’une insulte :
les faits sont là : c’est Alzheimer.
Après c’est la dégringolade :
l’esprit, les sens, en flottaison.
Une mémoire en marmelade
et des atteintes à la raison.
Et les visages qui s’effacent,
de mois en mois, de jour en jour.
Des souvenirs, plus une trace :
un grand désert et rien autour.
Et lui est là, tout en souffrance,
n’y pouvant rien que de pleurer,
témoin de la désapprenance
de l’être cher… tout apeuré.
Pierre Dupuis
Poésie: " Bouquet de mots " de ... Pierre
Allez, un peu de poésie pour
adoucir ce monde de brutes !
Image du net !
Bouquet de mots,
J’avais cueilli des petits mots
des mots gentils sur les rameaux
d’un arbre qui m’avait souri
sans savoir qui j’étais … si, si !
Le soleil les avait dorés,
je les ai de suite adorés,
je les ai mis tous bout à bout
ils m’ont dit « Oh ! Le touche à tout » !
Comme je suis très bricoleur,
j’ai fabriqué avec bonheur
une tige pour chacun d’eux
ce qui les a rendu heureux !
Ils ont sauté tous à pieds joints
dans un vase et j’ai des témoins :
mon chat Gaston, un angora,
ainsi que sa copine Elsa !
Ils ont formé un gros bouquet,
selon le sens où l’on se met
leurs messages sont différents
sans jamais être indifférents !
Aux gens qui sont toujours grincheux
ils ne font pas dans le moelleux !
Les joyeux ont tous leurs égards :
ils leur parlent parfois fort tard !
Je fais partie de ces derniers,
vous aviez pour sûr deviné
et quand je veux aller au lit
ils crient tous au casus belli !
Mais quand ils voient mes yeux cernés
ils prennent soin de ma santé
et me disent : « Allez, dodo :
tu rates tous tes jeux de mots ! »
Le jour de mon dernier écueil
je les voudrais dans mon cercueil :
le temps doit paraître très long
sans la moindre conversation !
J’avais cueilli des petits mots
des mots gentils sur les rameaux
d’un arbre qui m’avait souri
il en reste plein … allez-y !
Ne les laissez pas se flétrir
même les mots peuvent mourir
si l’on ne leur tend pas la main :
les mots sont comme les humains !
Pierre Dupuis
DSK : en exclusivité, le nouvel interview de DSK accordé au Rotpier ! Exit la langue de bois !
Le Rotpier :
Bonjour M. Strauss Kahn, comment allez-vous ?
DSK :
Pas mal et vous ?
Le Rotpier :
Là n’est pas la question, je ne suis pas venu pour cela.
DSK :
Bon, d’accord, on y va franco !
Le Rotpier :
Que pensez-vous de l’abandon de toutes les charges retenues contre vous par le Juge Cirus Vance et de votre acquittement au pénal aux USA ?
DSK :
La Naf-Naf, elle l’a bel et bien dans le baba ! Elle aurait dû plutôt me remercier pour la faveur que je lui ai faite vu la tête qu’elle a ! Et pis c’est tout !
Le Rotpier :
Ouh là là ! …………. Et pour l’accusation de viol de la part de Tristane Banon ?
DSK :
La Tristounette Banon : elle se fait encore du cinéma ! C’est vrai que j’ai tenté de la baiser, mais seulement … sur la bouche ! Reprenez vos dicos et revoyez le sens premier du verbe « baiser » … bande (et je sais de quoi je cause !) d’analphabètes ! Si elle avait répondu à la pelle au lieu de se sauver, cela l’aurait sûrement déridée la Tristounette !
Le Rotpier :
Ouh là là ! … vous ne pouvez pas dire cela !
DSK :
On a bien dit que c’était franco … non ?
Le Rotpier :
… Si …Et maintenant, comment envisagez-vous votre avenir ?
DSK :
Vaste question que celle-ci !
Dans un premier temps, je vais arrêter mes conneries au niveau sexuel. Je vais me contenter de ma petite Anne, mais comme elle ne va pas pouvoir suivre ma cadence, j’ai décidé de renflouer la banque du sperme en faisant, tous les deux jours, des versements conséquents. Ce sera ma première contribution au retour de l’équilibre des banques par augmentation de leurs fonds propres.
Après, je verrai et comme c’est totalement râpé pour la prochaine élection, j’ai 5 ans ½ devant moi !
Le Rotpier :
Quel est votre favori pour les primaires socialiste ?
DSK :
Je ne prends pas position … je peux me permettre une connerie ?
Le Rotpier :
Oui, on n’en est plus à une près !
DSK :
Arnaud Montebourg … son nom me plait bien !!!
Le Rotpier :
Oups ! … Pensez-vous que Nicolas Sarkosy va se représenter bientôt ?
DSK :
Cela ne fait pas l’ombre d’un doute : il a déjà commencé sa campagne !
Le Rotpier :
Mais il ne s’est pas encore déclaré candidat !
DSK :
Et le petiot qu’il a mis en route avec la Carla ? Ce n’est pas un lancement de campagne ça ? A sa décharge, si je peux me permettre l’expression, c’est un lancement fort agréable au demeurant ! Et savez-vous comment il va l’appeler son petiot si c’est un garçon ?
Le Rotpier :
… Non, je ne vois pas.
DSK :
Sam ! … Parce que Sam fait 5% en plus !
Le Rotpier :
Ouh là là ! …………. Et si c’est une fille ?
DSK :
Je ne sais pas … Providence ? … Calculée !!! Dans tous les cas, j’espère bien qu’il va se ramasser une veste le nabot ! Après, la Carla va le quitter et je me la ferais bien la pétroleuse, elle a quand même une sacré expérience !
Le Rotpier :
Bon, je crois que l’on va s’arrêter là pour aujourd’hui !
DSK :
C’est parfait, ça me va bien : j’ai un versement en liquide à faire d’urgence à une certaine banque !
Le Rotpier :
Merci et au revoir M. Strauss Kahn.
DSK :
Pas de quoi, c’est toujours un plaisir de répondre à un vrai journaliste ! A une prochaine fois !
Sus aux spéculateurs et à leurs serviteurs ! Reprise du poème "Agora ! Agora !" de ... Pierre
Ce blog ne sera plus alimenté
jusqu’au 20 septembre
pour cause de :
Vacances !
En attendant, je vous invite à lire ou a relire ce poème du 08 août : « Agora ! Agora ! »
Bon courage à tous ceux qui se sont remis au boulot !
Je publie aujourd’hui ce long poème en gestation depuis 2 mois ½, parce qu’il faut bien arrêter un jour de le reprendre sans cesse. Dire qu’il n’évoluera plus est une autre histoire tant il est lié à une brûlante actualité !
Pierre
Photo du net
Agora ! Agora !
Venez donc les amis il y a de la place
sur les places de France et de tous les pays,
montrons aux dirigeants que nous, la populace,
ne voulons plus payer pour des banquiers pourris !
Car ce sont bien ceux-là qui sont à l’origine
de la crise mondiale et de tous ses effets :
montages financiers de très basse cuisine
dont le grand chef Madoff a été le reflet !
Pour un qui a payé combien d’autres sont libres ?
Les états ont couvert d’abyssaux déficits,
mais aussitôt qu’ils ont retrouvé l’équilibre
ils ont recommencé sous les satisfecits !
Satisfecits de ceux qui tirent les ficelles :
les grands groupes mondiaux et leurs bons serviteurs
qui en profitent pour remplir leurs escarcelles
en s’infiltrant partout auprès des décideurs !
Ne nous y trompons pas quand ces vautours spéculent
sur le riz et le blé ou autres aliments,
ils savent tout à fait - mais n’ont aucun scrupule ! -
qu’ils condamnent à mort un grand nombre d’enfants !
Et le jour et la nuit et sans aucune pause,
sur leurs ordinateurs des logiciels dédiés,
triturent les marchés pour extraire leur dose
de profits sans savoir ce que c’est que semer !
On peut les rapprocher du genre des sangsues :
ils ne produisent rien et ne sont que saigneurs
qui pompent sans arrêt de manière goulue
une sorte d’impôt comme au temps des seigneurs !
Véritable racket, dîme des temps modernes,
faisant grimper les prix - certains au grand galop ! -
sous les yeux bienveillants de ceux qui nous gouvernent
et nous prennent vraiment pour de pauvres charlots !
Ils ont des revenus qui donnent le vertige,
on s’y perd en cherchant à compter les zéros !
Mais ils en veulent plus à un point qui afflige
quitte à recourir à des actes immoraux !
Ils ont échafaudé des systèmes d’embrouille :
agences à leurs pieds, dites de notation,
des outils pernicieux servant à leurs magouilles,
capables de couler sans remords des nations !
Quand je dis « à leurs pieds » ce n’est qu’un euphémisme
ces agences les ont pour principaux clients !
Pour ne citer qu’un cas illustrant un séisme
les subprimes en sont un exemple criant !
Ces agences ont donné, pendant nombre d’années,
à ces micmacs nocifs la note triple « A »,
la meilleures qui soit sans être condamnées :
laxisme ou connivence aux sommets des états ?
Taxer les plus-values : action prioritaire !
Remettre la morale enfin au goût du jour !
Resserrer nettement l’échelle des salaires :
regonfler les plus bas en pompant les plus lourds !
Un riche un peu moins riche à encore une marge
bien plus que confortable alors qu’un pauvre lui,
même avec un peu plus peine à couvrir ses charges
et petit à petit se retrouve hors circuit !
Si l’on n’y prend pas garde : attention à la casse !
N’ayant plus rien à perdre on devient très méchant,
cela peut glisser vers une lutte des classes :
l’histoire l’a prouvé qui se souvient du sang !
Essayons de rester calmes et pacifiques,
il faut en premier temps exposer nos griefs
de façon claire et nette à tous les politiques
qui vont solliciter nos votes dans leur fief !
C’est des engagements qu’il nous faut et des fermes !
Terminé le blabla : nous voulons des contrats !
A bas le baratin, il faut y mettre un terme :
ils devront rendre compte à la fin des mandats !
Ils ne sont pas à court d’annonces mensongères,
comédiens affirmés ils maîtrisent leur art,
bonimenteurs patents et dupeurs de première :
ce qui ce fait de mieux dans le genre roublards !
Ils surfent sur la vague haute de l’ignorance
de certains citoyens qui ne s’informent plus,
qui ont tout oublié de l’histoire de France
préférant aux débats la télé torche-cul !
Il faudra mettre en place un plan de vigilance
car ils vont - c’est certain ! - essayer de biaiser !
Dans ce domaine là ils frôlent l’excellence
mais il n’est plus question de se laisser baiser !
Le terme est un peu cru mais il a le mérite
d’être clair et précis et sans aucun détour :
pas de langue de bois, pas de mots hypocrites
car en face il a des chevaux de retour !
Monsieur Stéphane Hessel nous a montré la voie !
Indignons-nous vraiment, reprenons le flambeau !
Les purs politicards et bien on les renvoie,
il y a trop longtemps qu’on les a sur le dos !
Agora ! Agora ! Tout comme en Grèce antique,
décidons tout d’ici, reprenons tout en main !
Dictons nos conditions aux hommes politiques :
ils sont là pour servir les peuples souverains !
Beaucoup on oublié, seul un rappel à l’ordre
et un contrat très clair pourraient nous amener
un retour aux valeurs car il est temps de tordre
le cou à un système ô combien gangrené !
Pierre Dupuis
j
Photo du net