Poésie : "Le grand devin du vin" ... un poème de Pierre !
Bacchus y est sûrement
pour quelque chose !
Le grand Devin du vin,
Sa boule de cristal:
C'était une bouteille !
Effet transcendantal
Du vin qui fait merveille.
Le regard aimanté
Par l'élément liquide,
Mais son esprit hanté:
Toujours la peur du vide !
Pour le modique prix
D'une côte du Rhône,
Au badaud très surpris,
Il promettait un trône !
De son air sérieux
Il affirmait sans peine,
Qu'il voyait beaucoup mieux
Dans la bouteille pleine
J'ai cherché - mais en vain -
Cette âme originale,
Aux façons peu banales.
Lassé de le chercher
Je me suis mis à boire,
Et j'ai vite épanché
Le gros de mes déboires.
Et... Fait certain - qu'aucun
Raisonnement n'étaye -
J 'ai trouvé ce pasquin
Au fond de ma bouteille !
Le vin est un ami,
Doublé d'un très grand mage
Je me suis endormi
Et... J 'ai vu Mon image !
Pierre Dupuis
Image du net
"Clin d'oeil aux iris" : le poème du jour de ... Pierre
Aux
Les trois images proviennent du net !
Clin d’œil aux iris,
Je ne vais pas malgré ce titre
vous parler du grand Osiris,
ne maîtrisant pas le chapitre
je me bornerais aux iris !
Pourtant je sais et je l’affirme
- je n’ai pas l’esprit béotien ! -
que l’iris, je vous le confirme,
était aimé des Egyptiens !
J’aime cette fleur à rhizomes
et cela depuis très longtemps,
je me souviens quand j’étais môme
d’en avoir cueilli aux étangs.
Ils ont des fleurs hermaphrodites,
ne cherchez pas chez les iris
à séparer un soir de cuite
les zizis et les clitoris !
Le peintre à l’oreille coupée
en a couché sur un tableau :
il y en a une flopée
qui valent très cher au kilo !
Ce n’est pas avec ma retraite
que je pourrais me les payer :
ma fortune est des plus abstraite
mais je ne vais pas larmoyer !
Si je n’ai aucun dividende,
j’ai un jardin où j’ai planté
plein de bulbes en plate-bande
et ce sera beau cet été !
J’ai choisi la variété « Tourne »,
c’est un papy en rocking-chair
qui m’a dit : « Mon gars, l’iris « Tourne »,
c’est vraiment l’iris le moins cher ! »
Et grâce à cette économie
j’en ai pris d’autres, des « Olés »,
renommés en gastronomie :
rien ne vaut les iris « Olés » !
C’est une drôle de cuisine
que je vous ai mijoté-là,
Je ne vais pas prendre racine
je pars et vous salue bien bas !
Ma bonté étant légendaire,
des droits d’auteur je fais mon deuil,
rangez votre carte bancaire :
vous avez mes iris à l’œil !
Pierre Dupuis
Tirésias : La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
Tirésias
Tirésias était un devin thébain, descendant de Evérès à pied l'un des "hommes semés" par Cadmos.
Sa mère était la nymphe Chariclo, sœur de Cloclo et compagne favorite d' Athéna et les deux amies aimaient volontiers se baigner nues dans une source du mont Hélicon con du coté de Marseille. Un jour, le jeune Tirésias était à la chasse non loin d'un lieu de cette source et voulant sans doute rejoindre sa mère, il s'approcha et surprit Athéna dans le plus simple appareil, donc disons-le franchement : à poil ! Il voulu la tirer vu qu’il chassait mais la déesse lui mit la main sur les yeux et Tirésias perdit la vue.
Chariclo, lui reprocha sa cruauté envers son fils, alors Athéna lui expliqua que tout mortel, qui voyait un dieu contre sa volonté, devait perdre la vue. Pour le consoler, Athéna purifia les oreilles du jeune homme qui étaient très sales vu qu’il n’y voyait plus, vous voyez la raison de cause à effet, cause toujours le Rotpier ils s’en foutent pas mal de ce que tu racontes alors que tu te casses le cul pour mettre la mythologie à leur portée, ce qui lui permit comprendre le langage des oiseaux et, ainsi de deviner l'avenir. Elle lui donna un bâton de cornouiller grâce auquel, il pouvait se diriger aussi bien que s'il avait des yeux. Enfin, elle lui accorda le privilège de vivre durant sept générations et même après sa mort son don de voyance persisterait car il était vraiment digne d’un don.
Image du net
Il existe d'autres récits sur la perte de la vue de Tirésias. Jeune homme, il se promenait sur le mont Cythéron c’est pas carré en Arcadie lorsqu'il découvrit deux serpents entrelacés et quand ce qui sert pend, il faut attendre un peu pour continuer. Il se mit à les frapper de son bâton. La femelle périt mais il fut lui-même aussitôt métamorphosé en femme. Elle (Il) appartenait depuis sept ans au sexe féminin quand, toujours au cours d'une promenade, elle (il) tomba de nouveau sur deux serpents accouplés (une variante de la légende dit qu'il avait rencontré en fait chaque fois le même couple de serpents et qu'il n'en avait tué aucun). De nouveau, elle (il) les attaqua, tuant cette fois le mâle et faisant fuir la femelle. Alors elle (il) redevint un homme aussitôt… Vous suivez bien ou je recommence ?
D'autres versions ont cours, concernant l'acquisition de son don de devin de messe. Un jour, une querelle s'éleva entre Zeus et Héra pour savoir qui, de l'homme ou de la femme, éprouvait le plus de plaisir en amour. Zeus prétendait que le plaisir de la femme était le plus intense. Héra n'en voulait rien croire. Tirésias fut choisi comme arbitre en raison de sa double expérience et il rapporta que la femme éprouve neuf fois plus de plaisir que l'homme, ce qui est totalement injuste et justifie amplement que l’homme puisse avoir neuf femmes pour compenser, ce qui serait vraiment le minimum. Vexée d'être contredite et de voir un secret trahi, Héra frappa Tirésias de cécité en raison de ce qu'elle jugeait être son "aveuglement". Zeus, qui ne pouvait pas réparer les dégâts causés par son épouse, consola Tirésias en lui accordant le don de prophétie, la compréhension du langage des oiseaux, la mairie de Paris et le jardin des plantes.
Tirésias exerça partout ses talents. Il avait sa demeure près de Thèbes et se faisait assister dans ses sacrifices par un adolescent. Avec Cadmos, il instaura le culte de Dionysos à Thèbes alors que Penthée, l'impie c’est tout qui le rejetait malgré les avertissements du devin de messe fut mis en pièces jaunes par David Douillet et les Ménades déchaînées auxquelles s'étaient jointes sa propre mère et Bernadette Chirac qui le frappait avec son sac.
Tirésias mit aussi en garde Oedipe , le con perplexe, contre le destin qu'il osait affronter. Lorsque les Sept Chefs se liguèrent contre Thèbes et son roi Etéocle sans socle à l'appel de Polynice, il annonça que la ville serait sauvée par le sacrifice à Arès d'un jeune homme: Ménécée se dévoua en se jetant dans l'antre d'un dragon. Après la défense victorieuse de Thèbes, il prescrivit à Créon, le régent, "d'enterrer les morts et de déterrer les vivants". Créon s'exécuta trop tardivement : il se résigna à ensevelir Polynice mais Antigone qui était anti tout s'était déjà pendue dans le caveau où on l'avait enfermée, son fils, Hémon nous les uns les autres, s'était suicidé, ainsi que son épouse, Eurydice. Enfin, lors de l'expédition des Épigones, les successeurs des Sept Chefs, il annonça cette fois que Thèbes serait vaincue et conseilla au fils d'Etéocle, Laodamas et à son frère Bachard el Assad d'évacuer les habitants à la faveur de la nuit.
On dit que Tirésias mourut précisément le jour de la prise de Thèbes pour avoir bu l'eau de la fontaine et non celle du puits de la nymphe Telphousa (à Haliarte). Une autre version de sa mort dit qu'il fut d'abord prisonnier des Épigones et qu'il fut conduit à Delphes avec sa fille Mantô de laine pour y être consacré à Apollon. Il serait mort en cours de route (ou à Delphes). Une autre tradition encore rapporte qu'il suivit Mantô de velours à Colophon de la gamelle, en Asie Mineure où il mourut d’un coup de grisou. Il eut des funérailles solennelles célébrées en présence du devin de messe Calchas et de nombreux autres prophètes. Sa réputation ne s'éteignit pas avec sa vie. La magicienne Circé pompes envoya Ulysse consulter son âme aux Enfers. Il était en effet le seul qui eût conservé après sa mort son don (accordé par Zeus ou par Athéna, ou encore par Perséphone et ses clés) de devination. Ulysse sacrifia une brebis noire dont il lui fit boire le sang et Tirésias lui révéla tout ce qui devait encore lui arriver dans son existence.
Voici, voila ce que vous deviez savoir sur Tirésias pour ne pas passer pour de sombres crétins devant une classe de CM 2 !
A la semaine prochaine pour la suite ... si vous le voulez bien !
Rotpier ........ à qui il ne reste qu'un tout petit rien de jeunesse !
Rébus : Réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
C’est un dicton, de ma composition, dans un univers précis et là, je suis obligé de prendre un pseudo car il est très sévère !
Donc, signé .................................... Zorro !
1ère ligne, 1ère image: c'est la compagnie qui possède ce logo qu'il faut retenir ! Dernière image : " - - - " est ce personnage !
2ème ligne, 2ème image: ce n'est pas le triste qu'il faut retenir !
3ème ligne, 1ère image : c'est le plus petit et le plus méchant des Dalton qu'il faut retenir !
4ème ligne, 3ème image : sale bête qui pique et qui fait mal ! ... 4ème image : la colombe est le symbole de la "- - - -" ... elle a bien du plomb dans l'aile la pauvre !
5ème ligne, 1ère image : le serpent fais toujours "s" ! ... 2ème image : avec la tête de sanglier on fait de la "- - - -" , une sorte de pâté !
6ème ligne, 3èmeimage: Produit très doux d'un vers !
Je le rappelle: c'est un dicton très délicat !
Zorro !
Réponse
Chez les banquiers gays : flageolets le midi, tempête sur les bourses le soir !
Je vous avais bien prévenu que c’était sévère, hein ! Ne venez pas pleurer !
Zorro
Qu'il dit l'animal !
"Aimer, c’est plus que vivre" de Gérard Berliner ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Je partirai vois-tu, je sais que tu m’attends
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit
Aimer c’est plus que vivre Aimer c’est plus que vivre
Laissez moi lui parler, incliné sur ses restes
Le soir quand tout se tait
Comme si dans la nuit rouvrant ses yeux célestes
Cet ange m’écoutait !
Aimer c’est plus que vivre Aimer c’est plus que vivre
Maintenant, ô mon dieu ! que j’ai ce calme sombre
De pouvoir désormais
Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l’ombre
Elle dort pour jamais
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleurs…
Aimer c’est plus que vivre Aimer c’est plus que vivre
Laissez moi lui parler, incliné sur ses restes
Le soir quand tout se tait,
Comme si dans la nuit rouvrant ses yeux célestes
Cet ange m’écoutait !
Aimer c’est plus que vivre Aimer c’est plus que vivre
Maintenant, ô mon dieu ! que j’ai ce calme sombre
De pouvoir désormais
Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l’ombre
Elle dort pour jamais
Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l’ombre
Elle dort pour jamais
Aimer c’est plus que vivre
Aimer, c’est plus que vivre
Bon partage !
Rotpier
14-18 ... la der des ders ... le rêve transformé en cauchemard ! ... le billet de Pierre
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux
Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie
Le bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait
C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières
Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait
L'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairait
Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé
Les lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyait
Un soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter
Si je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris là
Et la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber
Y a cinquante ans c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
A une servante sans fiancé
Le deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidée
Bon partage,
Pierre
Geneviève de Fontenay et Endemol Production : ça chauffe ! Un scoop du Rotpier !
Les scoops du Rotpier
Sachant que la dame au chapeau était très fâchée contre la compagnie Endemol Production (qui a gagné le procès pour l’organisation de Miss France) je suis allé l’interviewer : voila le résultat !
Le Rotpier :
Bonjour Madame de Fontenay.
Geneviève de Fontenay :
Salut le Rotpier ! Appelle-moi Geneviève mon lapin !
Le Rotpier :
Mais … et les bonnes manières, les convenances ?
Geneviève de Fontenay :
Je m’en tape mon poulet ! Maintenant, des convenances, je m’en bats les cuisses ! Depuis que les c…...lles molles de chez Endemol m’ont piqué mon boulot, je me déchaîne ! Ah ! Ils ont voulu l’avoir la guerre les empaffés et bien ils vont l’avoir ! Dans le baba les trouducs de chez Endemol ! … T’as un beau chapeau mon blaireau !
Le Rotpier :
Merci Mada …. Geneviève ! Qu’allez-vous créer comme nouvelle élection alors ?
Geneviève :
Pas une ! Des élections mon pote ! Je vais commencer par Miss Terre de l’ouest, la plus belle des agricultrices de la cote ouest !
Le Rotpier :
Des états unis ?
Geneviève :
Mais non abruti ! En France ! Dans l’ouest de la France !
Le Rotpier :
Je commence à comprendre : chapeau !
Geneviève :
Et ce n’est pas tout ! Je profiterais que je suis dans le coin pour organiser l’élection de Miss Sel à Guérande : la plus belle des cathos du marais salant ! On va se marrer mon Roudoudou !
Le Rotpier :
Ça ne manque pas de sel en effet ! Et après ?
Geneviève :
Ah ! Ça commence à t’exciter mon petit gratte papier hein ? Bon, après, je pars en Libye …
Le Rotpier :
Quoi ! En Libye !
Geneviève :
Mais oui mon petit canard ! J’ai entendu parler d’une certaine élection, celle de Miss Rata. Ce doit être l’élection d’une Miss voilée qui fait la tambouille … non ? Je suis la plus qualifiée pour faire ce boulot-là ! Qu’en penses-tu ?
Le Rotpier :
Ou la la ! Je ne peux pas répondre à ça, je ne veux pas me mêler de ça : là-bas, ils mettent la Charia en place les gugus !
Geneviève :
Espèce d’Endemol ! De toute façon, moi j’en ai et j’irais organiser ça ! Et pis c’est tout !
Le Rotpier :
Bon, cela en fait trois maintenant d’élections, c’est fini alors ?
Geneviève :
Non !
Le Rotpier :
Comment ça non ? Vous en avez encore une autre sous le chapeau ?
Geneviève :
Un peu mon n’ veu ! Comment que je vais les entuber les guignols de chez Endemol !
Le Rotpier :
… Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que ça va décoiffer ?
Geneviève :
Un peu mon gars, ça va être chaud … très chaud !
Le Rotpier :
Ou la la ! … Je crains le pire !
Geneviève :
Mais non mon lapin, ça va être géant ! Je vais organiser l’élection de Miss Tigri ! Défilé à poil et c’est le plus beau minet, le plus beau minou, la plus belle foufoune qui sera élue !
Le Rotpier :
Mais c’est impossible Geneviève ! Vous ne pouvez pas faire cela ! Et la bienséance ? Que faites-vous de la bienséance ?
Geneviève :
Je m’en tape de la bienséance, je te l’ai déjà dit mon joli ! Ah ! Ils ont voulu la guerre les empaffés de chez Endemol ! Bande d’en …
Le Rotpier :
Stop Geneviève ! Je suis forcé d’arrêter là car je vais me faire virer de mon journal et je n’aurais plus de boulot ! Et comme j’ai beaucoup moins d’idées que vous sous le chapeau, je serais cuit !
Voila, vous savez tout et je vous tiendrais au courant dès que je verrais de la fumée sortant de sous son chapeau !
Le Rotpier
"Coup de Trafalgar pour l’amiral, … un poème vengeur de ... Rotpier !
Très ancien poème que je vous propose de découvrir ou de redécouvrir ! Vive l'entente Cordiale mais à bas l'amiral !!!
Coup de Trafalgar pour l’amiral,
Ma craquante voisine,
une anglaise coquine,
est en manque total
d’accord horizontal !
Un tantinet volage,
vu son mari hors d’âge,
elle attend nuit et jour
et appelle au secours !
La nuit je me faufile
- je veux me rendre utile ! -
je détends ses dessous
et puis je fais « miaou ! »
En petite tenue,
à un poil d’être nue
( tout juste un bracelet ! )
elle ouvre les volets.
Avec délicatesse
et grande politesse,
je lui tends ses dessous
… ell’ se jette à mon cou !
« - Mon vieux mari roupille,
tu vas m’ fair’ la torpille !
D’amiral invaincu,
il deviendra cocu !
Il faut que je te dise,
ce n’est pas des bêtises :
il est de Southampton,
petit-fils de Nelson !
- Oh ! Je te remercie,
au nom de la patrie,
je vais me faire hussard
pour venger Trafalgar !
Je pars à ta conquête
car ton corps arqué quête
et j’y veux sans retard
planter mon étendard !
Tu deviendras transfuge !
Pour ne pas qu’on te juge,
nous irons par les mers
loin de l’amèr’ Thatcher !
Si Tony nous retrouve,
chose que je réprouve,
je te le dis - c’est clair ! -
je lui pète le blair !
L aissons faire nos hanches,
O ublions les revanches,
V olons vers les ethers :
E nvoyons-nous en l’air ! »
Et si l’amiral râle
au nom de la morale,
il r’ prendra le channel
ou encor’ le tunnel !
Là-bas, sur la Tamise,
il pourra à sa guise
se pendre ou se noyer
ou bien se zigouiller !
Et dans la tour de Londres,
il aura sans encombre
une plaque à son nom
au-dessus d’un canon !
Sans faute d’orthographe,
on lira l’épitaphe :
« C’est ici que vécu
un amiral cocu ! »
Pierre Dupuis