Le poème du jour : "Spirale," de ... Pierre !
Image de Marie ... je crois me souvenir ...
Spirale,
Selon le sens où tu la prends,
elle te hisse ou bien te broie ;
elle t’apprend, te désapprend,
dans les deux cas, toi, tu tournoies.
La tête en l’air, la tête en bas :
C’est là toute la différence !
C’est jour de fête ou de combat,
le goût sucré ou le goût rance !
Tout un symbole en un cliché :
toute l’image de la vie !
De bas en haut, prime moitié,
de haut en bas, l’autre asservie.
Rester en haut le plus longtemps,
est un pari, est un challenge !
Sachant qu’il est compté le temps
dès que tu es sorti des langes !
Plus tu restes de temps perché
et plus belle est ton existence,
mais un jour il faut décrocher :
tu descends où tu te balances !
Pierre Dupuis
" Cortège ": le poème du jour de ... Pierre
Cortège,
En cortège derrière
le dernier qui s’en va,
que tu sois Paul ou Pierre
tu y penses déjà :
… « Le prochain … c’est moi ? »
Doucement tu chemines
et l’ombre des cyprès,
voyant que tu rumines
t’enveloppe de près
murmurant : « C’est possible mon gars ! »
Et soudain tu frissonnes,
tu presses un peu le pas,
tu rejoins la colonne
évitant le faux-pas
et tu te dis :
« J’ai encore le temps
… le temps de ne pas être devant. »
Pourtant …
pourtant ... tu sens
... tu sens
que l’ombre des cyprès t’enveloppe déjà !
Pierre Dupuis
i
Rébus : Réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
Réponse :
Fumée blanche et blanchiment d’argent, ça sent le brûlé au Vatican !
Ça, c’est juste la signature !
Serge Reggiani " Le petit garçon " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Mon enfant, mon amour
Ce soir, il pleut sur la maison
Mon garçon, mon amour
Comme tu lui ressembles!
On reste tous les deux
On va bien jouer ensemble
On est là tous les deux
Seuls
Ce soir elle ne rentre pas
Je n'sais plus, je n'sais pas
Elle écrira demain peut-être
Nous aurons une lettre
Il pleut sur le jardin
Je vais faire du feu
Je n'ai pas de chagrin
On est là tous les deux
Seuls
Attend, je sais des histoires
Il était une fois
Il pleut dans ma mémoire
Je crois, ne pleure pas
Attends, je sais des histoires
Mais il fait un peu froid, ce soir
Une histoire de gens qui s'aiment
Une histoire de gens qui s'aiment
Tu vas voir
Ne t'en vas pas
Ne me laisse pas
Je ne sais plus faire du feu
Mon enfant, mon amour
Je ne peux plus grand-chose
Mon garçon, mon amour
Comme tu lui ressembles!
On est là tous les deux
Perdus parmi les choses
Dans cette grande chambre
Seuls
On va jouer à la guerre
Et tu t'endormiras
Ce soir, elle ne sera pas là
Je n'sais plus, je n'sais pas
Je n'aime pas l'hiver
Il n'y a plus de feu
Il n'y a plus rien à faire
Qu'à jouer tous les deux
Seuls
Attends, je sais des histoires
Il était une fois
Je n'ai plus de mémoire
Je crois, ne pleure pas
Attends, je sais des histoires
Mais il est un peu tard, ce soir
L'histoire des gens qui s'aimèrent
Et qui jouèrent à la guerre
Ecoute-moi
Elle n'est plus là
Non... ne pleure pas... !
Bon partage !
Rotpier
Nouveau festival de cane ou de canne ! "Quand la canne ou la cane va, tout va!" de ... Rotpier
Encore un festival de canne !
Toute les images proviennent du net: c'est net !
Et encore un autre !
Quand la canne ou la cane va, tout va !
ou
Le fermier facétieux,
On peut très bien être un fermier
et être adepte des boutades,
« la boutade me monte au nez ! »
était une de ses tirades !
Il adorait les calembours,
surtout ceux avec le mot « cane »,
ce volatile de basse-cour
à qui il ordonnait : « ris cane ! »
Comme il lui fallait s’appuyer,
il aimait bien aussi sa canne,
cadeau de monsieur le curé
avant que le pauvre abbé cane !
Je m’en vais vous énumérer
quelques jeux de mots de son cru,
ils ne sont pas tous éthérés
mais ne parlent jamais de c - - !
La cane marche à petits pas,
elle avance et elle tournaille,
c’est ainsi que la cane va
où voulez-vous que la cane aille !
Elle prend de l’eau dans son bec,
s’envole et la largue pépère,
recommençant tout aussi sec :
quand ça lui plait le cane adhère !
Un jour d’orage et de grand vent,
dans la rivière très gonflée,
il y eu un puissant courant
et l’on y vit la cane happée !
C’est alors que passait Zoé
qui l’attrapa à l’épuisette
« Elle a sauvé la cane … ohé ! »
s’écria en dansant Suzette !
Un jour de très vilains bandits
l’enlevèrent dans une cage
contre rançon pour le jour dit :
elle fut une cane otage !
Quand on chantait - toujours gratis ! -
elle préférait les romances,
on l’appelait la cane à bis :
elle voulait qu’on recommence !
Il avait un âge certain
et marchait avec une canne :
peut-être bien que ce mâtin,
de tout là-haut il en ricane !
Car le bougre s’en est allé
en exigeant d’avoir sa canne
dans son cercueil pour lui parler :
avec elle pas de chicane !
Il lui portait grande attention,
il l’avait surnommée « Icule »,
il est mort d’une insolation
emporté par la canicule !
Moi j’adorais cet homme sage
qui aurait pu me conseiller
pour épargner mon entourage :
on ne sait jamais quand caner !
Rotpier
" Le jeune abbé et Lucie, la succube, " un poème traitant du célibat des prêtes, de ... Rotpier le réformiste !
Le poème infernal du jour
tout chaud sorti de chez le satanique Rotpier !
Image du net: une succube bien ronde ... c'est carré !
Prologue :
Je m’en vais vous conter l’histoire
de la tentation d’un abbé
où le diable cria « victoire ! »
et dieu « il m’a bien entubé ! »
Le jeune abbé et Lucie, la succube,
Il connaissait bien la diablesse :
elle venait se confesser
chaque dimanche avant la messe,
il en était embarrassé !
C’était des histoires de fesses
qu’elle déballait à dessein,
comptant bien sur une faiblesse
de l’abbé un jour pour ses seins !
Poitrine pleine de promesses
qu’elle lui mettait sous le nez
et ses yeux remplis de détresse
en étaient tout congestionnés !
Il essayait avec mollesse
d’arriver à se dégager
de cette Lucie chasseresse
qui voulait voir l’abbé céder !
La succube avec allégresse
arriva un jour à ses fins
et elle devint sa maîtresse
à la grande joie du malin !
Et c’est ainsi qu’il succomba
mais sans quitter son ministère :
seule la soutane tomba
sur les pavés du presbytère !
Tout ce que l’abbé regretta
c’est d’avoir retardé l’affaire
et il chanta l’alléluia,
laissant la belle Lucie faire !
Epilogue :
Le bon dieu étant bon joueur
se dit « J’ai perdu la partie,
Lucifer a été meilleur :
c’est un canon cette Lucie ! »
S’il continue à l’employer
je vais devoir fermer boutique,
tous mes prêtes vont y passer,
il me faut changer de tactique !
Je vais devoir sans restriction
autoriser le mariage,
valider la fornication
si je veux rester à la page !
Mes curés ne sont pas de bois
et comme ils ne sont pas eunuques,
je me dois de changer mes lois
qui sont devenues bien caduques !
Pareil pour les sœurs des couvents,
elles seront en minijupes
et je ferais souffler le vent
pour que mes curés s’en occupent !
Je m’en vais ouvrir sur Facebook
une agence matrimoniale,
quelque chose de très new-look,
pour les curés et les moniales !
Il faut à tout prix évoluer
si l’on veut rester dans la course,
il ne faut pas sous-évaluer
les problèmes liés aux bourses !
Rotpier
Un autre festival de cane ... sans faute d'aurtaugraffe ! Par ... Rotpier
Un autre festival de cane
... sans faute d'aurtaugraffe !
n
Le poète et sa canne et la cane de la Canne,
Sous un soleil de plomb je pêchais dans la Canne,
une belle rivière aux confins du Morvan,
avec pour matériel une très courte canne
et un petit flotteur qui suivait le courant.
Pour leur part les poissons devaient être en vacances
- pas une seule touche à mettre à mon compteur ! -
quand je vis arriver avec grande prestance
une cane au détour d’un méandre enchanteur.
Son port de cou altier lui donnait de la grâce,
elle glissait sur l’eau sans aucun clapotis,
son plumage irisé, de la plus grande classe,
conférait à son charme un air très abouti.
« Enchanté » me dit-elle avec beaucoup d’aisance,
d’une voix cristalline et s’exprimant très bien,
avec facilité, sans trop de suffisance,
chose extrêmement rare et ça je le soutiens !
Elle enchaînait fort bien, preuve de sa culture,
il était évident qu’elle en avait beaucoup,
bien des femmes auraient aimé cette stature :
une tête bien faite et pleine pour le coup !
« Vous êtes, cher monsieur, prédateur innommable,
pêcher pour le plaisir est un acte gratuit,
si c’était pour manger, ce serait raisonnable,
mais là je vous abhorre et ce n’est pas fortuit !
Mettez-vous dans la peau de la gent aquatique
qui cherche sa pitance et trouve vos appâts,
avec en leur milieu ce piège traumatique
que l’on nomme hameçon et qui mène au trépas.
Supposez un instant que vous preniez leur place
et que vous vous trouviez de la sorte piégé,
vous auriez bonne mine et ce serait cocasse :
tout nu au bout d’un fil, le regard ravagé !
Je m’en vais vous contraindre à retenir la chose,
jamais vous n’oublierez cette forte leçon,
regardez bien mes yeux et mes prunelles roses :
endormez vous monsieur et cela sans façon. »
Après un court sommeil - peut-être dix minutes ?-
quand je refis surface en me frottant les yeux,
elle avait disparu en me laissant en butte
à une apparition aux contours licencieux.
Assise sur la berge et remuant la queue
une sirène était à deux doigts de mes mains,
elle égrainait un chant et une hochequeue
accompagnait sans heurt son lancinant refrain.
Devant mes yeux hagards, sortis de leurs orbites,
elle mit en avant ce qu’elle avait devant
et cambra à l’arrière - oh ! la la : dynamite ! –
un profil à lever au moins trois régiments !
Sur un clin d’œil d’invite et sans réserve aucune,
elle m’encouragea à venir évaluer
sa plastique de rêve aux courbes sans lacune :
pas un petit défaut et j’en fus éberlué !
Je goûtais ses appâts sans la moindre méfiance
- elle m’avait ferré et elle tenait bon ! -
pour aller de l’avant et avec impatience,
je me mis sans retard aussi nu qu’un jambon !
Mais pour le cas précis, je manquais d’expérience :
aimer une sirène est un art bien à part !
Pas de mode d’emploi pour maîtriser la science :
je cherchais à tâtons, j’y allais au hasard !
Alors que j’essayais une énième manœuvre,
elle me décocha un coup de queue violent
en riant aux éclats, très fière de son œuvre :
je fis un vol plané des plus époustouflant !
Retombant lourdement, je perdis connaissance.
Quand je revins à moi, encore un peu sonné,
plus de sirène mais, je sentis la présence
de la cane infernale au parler raisonné.
« J’ai beaucoup de pouvoir, tu l’as compris je pense,
je peux me transformer de multiple façon,
je protège la Canne et suis sa providence :
je suis fée de nature et c’est ma profession !
Si tu reviens ici n’emmène pas ta canne,
observe seulement nature et poissons,
tu trouveras peut-être en bordure de Canne
une belle sirène et cela pour de bon. »
Sur ce dernier conseil, toujours très élégante,
elle fit demi-tour et partit lentement,
me laissant bien perplexe et chose extravagante,
tout étonné qu’elle soit passée au tutoiement !
Moralité première:
Si tu vois une canne, arrête de pêcher,
si tu ne le fais pas, tu pourrais la fâcher :
rappelle-toi toujours la cane de la Canne
et de ce qu’elle a fait, usant de ses arcanes !
Moralité seconde :
Le jour où tu viens à croiser une sirène,
sache bien qu’elle peut se muer en murène !
Avant de lutiner, n’oublie pas d’amarrer
sa queue solidement avant de l’honorer !
Rotpier
Triton et les Tritons ou : La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
Notons, comme disait Amélie,
que la Créte se trouve en bas et non en haut !
J'ai relevé cela: cocorico !
Préambule important dont tout lecteur nouveau doit bien s’imprégner pour appréhender correctement la suite.
1) La mythologie gréco-romaine n’a rien à voir avec des salades débitées par Juliette : je l’affirme !
2) Je vous fiche mon billet (d’ailleurs, il y en aura plusieurs et j’espère que vous n’allez pas vous en liasser !) qu’après m’avoir lu, vous serez bien plus à l’aise dans les soirées où vous aborderez les fabuleuses facettes de cette épique époque avec vos amis !
3) Les explications que je donne ici sont de sources sûres : mon lointain ancêtre étant Achille. Achille était un bel héros (Deravel était son père) et les filles, très amoureuses de lui, lui demandaient toujours : « t’as long Achille ? » et lui, répondait immanquablement en se grattant le pied : « vérifie toi-même ! »
4) Les dieux, demi-dieux et autres personnages étaient les mêmes chez les grec et les romains, mais ils s’appelaient différemment. Prenons pour exemple la déesse de l’amour et de la fécondité : elle s’appelait « Aphrodite » chez les grecs et« Vénus »chez les romains.
Si la mythologie est votre talon d’Achille en société, n’hésitez pas :suivez mes cours et vous deviendrez aussi brillant que le roi Midas qui changeait tout ce qu’il touchait en or et se grattait souvent les choses !
Ceci étant exposé, vous allez pouvoir suivre pas à pas la véritable histoire de ces temps fabuleux !
Vous pouvez retrouver chaque lundi, depuis le 17 août 2009, un billet sur le sujet !
Aujourd’hui :
Image du net : Poséidon et les Tritons
Triton,
Il était le fils de Poséidon ton cul sur l’étagère et d'Amphitrite de sodium et il vivait dans le palais doré du maître des mers et sous Marine la blondine pour les amis et la blondasse pour les ennemis. Il avait pour sœur Rhodé, une fille qui avait beaucoup servi. Il avait un corps d'homme terminé par une queue de poisson, ce qui lui en faisait deux … de queue. Sur un cheval ou un monstre marin ou sur le dos de Marine, il se promenait sur les vagues tenant à la main une conque au son si éclatant qu'on l'entendait à l'autre bout de la terre. Les gens disaient alors : « Encore une histoire de conque ! »
Image du net
Il passait en général et en colonel pour une divinité sage et bienveillante qui aurait accueilli les Argonautes et les internautes jetés par une tempête sur les rivages de Libye dont il était originaire ainsi que Kadhafi. C'est lui qui, apparaissant sous les traits d'Eurypylos, donna une motte de terre à Euphémos, comme présent d'hospitalité, et indiqua aux navigateurs la route à suivre pour rejoindre la Méditerranée où Charles traînait souvent ses guêtres.
Les Tritons,
Au pluriel le nom s'applique à toute une série de créatures, qui font partie du cortège de Poséidon. Ils ont le haut du corps semblable à celui d'un homme, mais le bas est en forme de poisson. Pausanias les décrit avec des cheveux verts sur la tête, des moustaches rousses, des écailles très fines et très dures, des ouies en dessous des oreilles, un nez humain, une bouche large comme deux fois celle de Béatrice Dalle, ce qui fait quand même largement la largeur d’un bouche de métro, garnies de dents d'animaux en dehors aussi, yeux bleu-vert, des mains rugueuses comme un coquillage d’où la très grande irritation de leurs coucougnettes qu’ils grattaient souvent pour se débarrasser des moules et des coquillages qui venaient tenter de s’y fixer, et au lieu de pieds, une queue comme celle des dauphins. Ils jouaient d’ailleurs souvent au flipper.
Des Tritons sont parfois représentés avec des pattes de chevaux; ils sont alors appelés Centaures -Tritons ou Ichthyocentaures, donc sans reproches.
Ils sont représentés ordinairement en train de souffler dans des coquillages qui leur servent de trompe pendant que des sirènes leur soufflaient dans la trompe en faisant des bruits de coquillage.
Les Tritons s’accouplaient parfois avec des grenouilles de bénitier. Ils seraient les lointains ancêtres de Christine Boutin et de Philippe De Villiers, ce qui expliquerait en partie la dégénérescence de la descendance du catho !
Voici, voila chers lecteurs ce que je pouvait vous dire sur les Tritons sans avoir une sale amande.
Et, à la question : « Trie-t-on ?» … je dis oui, même un lundi ! Vive l’écologie, vive la France, vive les verts : recyclons Eva Joly ! Ce qui ne va pas être très facile !
Et pis c’est tout !
A la semaine prochaine pour la suite ... si vous le voulez bien … et les dieux aussi !
Rotpier ........ à qui il ne reste qu'un tout petit rien de jeunesse comme disait Lucien !
Rébus : Réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier