Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Réponse :
En amour quelque soit l’expérience des partenaires c’est toujours le gars qui en bouche un coin à la fille !
Canicule, petite piqûre de rappel : " Hécatombe, " un poème de ... Pierre écrit en 2003 !
Bonjour à tous !
Je me fais rare en ce moment sur les blogs, mais je ne suis pas encore mort déshydraté par la canicule, même si ce n’est pas du tout bon pour moi et que le soleil est un vieil ennemi !
Je suis absent pour causes diverses et notamment de gros travaux chez un de mes fils !
En attendant, je vous mets une petite piqûre de rappel sur la canicule de 2003 en France été en Europe :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Canicule_europ%C3%A9enne_de_2003
Bonne lecture … à l’ombre !
Ecrit en 2003 ...
Image travaillée par moi-même
Hécatombe,
.
Il faisait chaud … très chaud !
La nature avait certainement une dent
- ce n’était pas possible autrement ! -
contre les hommes !
Un vieux compte à régler avec les fils d’Adam !
Et … sûrement pas une histoire de pomme !
Plutôt une histoire d’accroc.
Ce fameux accroc
dans la vaporeuse parure d’ozone
de notre bonne vieille Terre !
Le soleil avait bien vu la brèche
qui avait envoyé ses rayons
- gigantesques bataillons d’Amazones ! -
décocher leurs traits brûlants !
En dessous, tout grillait :
l’herbe, les plantes, les arbres,
les animaux et les hommes !
Et, comme toujours, les plus faibles trinquaient.
Animal intelligent, l’homme réagissait.
On s’occupait activement des plus jeunes,
mais des vieux, on n’avait pas toujours le temps,
ou ils ne se plaignaient pas trop,
ou bien… on les avait tout simplement oubliés !
Alors, ils tombaient comme des mouches,
desséchés, pareils aux vieilles souches
dont l’écorce se fendille avant de se détacher.
La nature - en représailles peut-être ? -
avait décidé cette naturelle,
implacable et brûlante euthanasie.
Toute guillerette, la mort faisait sa moisson :
il est vrai que c’était de saison !
Mais… tout à son souci de bien faire
- remarquait-on dans les hautes sphères ! -
elle y mettait quand même une indécente frénésie !
Il faisait chaud … très chaud
… dans les ministères !
Les responsables, qui n’avaient rien vu venir,
ne savaient plus comment s’en sortir !
L’opinion publique attendait des explications,
on lui disait : « nous avons pris toutes les dispositions ! »
Bref, on tentait de l’emberlificoter !
Il faisait chaud … très chaud
… dans les ministères :
les fusibles commençaient à sauter !
.
Pierre Dupuis
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus ... avec beaucoup d'avance !
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
5ème ligne, 2ème image : de sable ou d'autre ! Dernière image, en direct : jeu de "go"
Dernière ligne, en direct : "che"
Réponse :
Elle était british à cent pour cent : même ses pelles elle les roulait à gauche !
Le poème du jour : "Le gîte de Verneiges," ... de ... Pierre
Je profite d’un petit moment de répit pour vous mettre un second devoir de vacances … beaucoup plus sérieux que la légende de Verneiges !
Photo de moi-même
Le gîte de Verneiges,
Il existe un endroit en Creuse
- dans le nord-est, soyons précis ! -
où la nature généreuse
est un vrai remède aux soucis !
Niché dans le pays Combraille,
c’est un lieu calme et reposant :
jamais personne ici ne braille
ce qui serait fort déplaisant !
La faune aquatique est muette,
les oiseaux chantent à plaisir,
fort bien graissée la girouette
obéit au vent à ravir !
De loin en loin dans les prairies
parviennent quelques meuglements,
pour des oreilles averties,
aussi quelques hennissements.
Si pour vous le bruit de la ville
est indispensable … fuyez !
Ici tout est calme et tranquille,
vous allez sûr vous ennuyer !
Mais si vous aimez la campagne,
les arbres, les prairies et l’eau,
l’endroit sera votre cocagne
… il l’est déjà pour les oiseaux !
C’est un chalet très sympathique
qui fait face à un bel étang
où la palette chromatique
se reflète en fonction du temps.
Un endroit de villégiature
où l’on oublie les embarras,
un bijou en pleine nature
qui vaut sont pesant de carats !
Ne craignez surtout pas de piège,
louez ce gîte situé
sur la commune de Verneiges
car là, l’air n’est pas pollué !
Pierre Dupuis
Photo de moi-même
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus ... avec beaucoup de retard !
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
6ème ligne, 2ème image : un diagramme de " - - - " ! Dernière image : " oui " en russe !
Réponse :
Si, comme on le dit le cactus est la femme du légionnaire, il doit faire pipi façon pomme d’arrosoir !
La légende du jour : "La sulfureuse légende de Verneiges" de ... Rotpier !
Bonjour à tous !
Me voila de retour et je vous présente un devoir de vacances écrit en Creuse.
Si par nécessité vous avez besoin de l’adresse exacte, n’hésitez pas à me la demander !
.
Image du net
A Verneiges, charmant petit village au nord-est de la Creuse.
La sulfureuse légende de Verneiges
ou
Les propriétés cachées de la Verneigette
Préambule :
J’ai la faculté de percer
les anciens secrets des campagnes,
des bords de mer et des montagnes :
je me suis longtemps exercé.
Vous allez peut-être tiquer
mais il n’y a pas de mensonge,
tout cela relève du songe
… un songe assez alambiqué !
La légende :
Il y a longtemps de cela
dans un village de la Creuse
une légende sulfureuse
se fabriqua et s’installa.
Il y avait une maison
où vivait une vieille femme
que l’on aurait jetée aux flammes
sans la moindre des oraisons !
Toutes les femmes alentour
médisaient d’elle après la messe,
sur les marchés et les kermesses
tenant de venimeux discours !
Accusée de jeter des sorts
alors qu’elle était guérisseuse
d’une maladie dite honteuse
qui s’attrapent lors des rapports.
C’était un modeste logis
à deux pas de la Verneigette,
petite rivière sujette
à sortir parfois de son lit.
Son eau claire avait le pouvoir
de soigner la blennorragie,
une très sale maladie
que l’on chope sans le savoir !
Bien d’autres noms lui sont donnés :
chaude lance, pécole ou chtouille,
mais c’est la même qui gratouille
tous ceux qui se font couillonner !
( Pour ménager les puritains
j’ai choisi une rime en « ouille »
sans « C » pour éviter la brouille :
je suis un sage c’est certain ! )
La vieille gardait le secret
car il assurait sa pitance,
tous ses moyens de subsistance
et aussi ses dons aux pauvrets.
Des bourgeois venaient de fort loin,
même des gens de la noblesse,
ce qui prouve que pour les fesses
les barrières n’existent point !
Et pour eux c’était le prix fort
leurs bourses étaient bien garnies
… pas celles là ! Je vous en prie !
Vous allez me causer grand tort !
Pour les pauvres c’était gratuit
ou alors quelques victuailles,
un lapin ou une volaille
ou tout simplement un merci !
Et la vieille ne chômait pas :
souvent il y avait la queue !
Ils avaient tous une peur bleue
de devenir tout raplapla !
Un rituel très bien rôdé :
dans une très grande cuvette
remplie d’eau de la Verneigette
le gars plongeait tout le paquet !
Avec le sablier en main
- surtout pas plus de trois minutes ! -
au son d’une petite flûte
la panoplie prenait son bain !
Ensuite essuyage au plumeau
accompagné d’une formule
que je vous livre sans scrupule :
je sais que vous n’en direz mot !
La formule :
« Oh ! Toi l’eau de la Verneigette,
soigne celui qui a fauté,
qui par malheur s’est trop frotté
à une fille peu proprette !
Car :
« Trempette dans la Verneigette :
quand on ressort la - - - - - - - - - - - - ! »
.
Développement :
( Deux consonnes à permuter
pour compléter ce bel adage
qui glissé dans un bavardage
déclenche un fou rire assuré !
Je vous laisse le déchiffrer,
c’est un contrepet très facile,
il n’est peut-être pas gracile
mais pas non plus des plus soufrés !
Très en avance sur son temps
elle avait, sans effronterie,
l’art de la contrepèterie
qui est souvent très percutant ! )
Vous avez tous les éléments
pour soigner une bonne chtouille
et si un copain se gratouille
aidez-le naturellement !
Une vigoureuse ablution
et c’est reparti de plus belle,
la médecine naturelle
est une bonne solution !
Et … si l’on voyait plus loin ?
Pourquoi ne pas aller plus loin ?
Pensons à l’essor de la Creuse,
une bonne idée ça se creuse
et ça se peaufine avec soin !
Il se pourrait bien, pourquoi pas,
que les propriétés thermales
de la rivière sur les mâles
soient supérieures au Viagra ?
Verneiges-les-Bains sonne bien,
c’est un nom qui coule de source,
de quoi arrondir bien des bourses :
c’est l’avenir c’est certain !
.
Si jamais l’affaire se fait
n’oubliez pas mon pourcentage,
ce n’est pas du tout un chantage
mais j’ai horreur d’être refait !
J’avais un aïeul à Evaux
qui s’est fait avoir de première :
c’est lui qui a mis en lumière
les propriétés de ses eaux !
Il pensait se les faire en or
mais il était bien trop crédule
et fut la cible de crapules
qui l’ont roulé sans un remords !
Pour avoir l’exclusivité
de cette affaire très juteuse
- un nouvel élan pour la Creuse ! -
contactez-moi sans hésiter !
Pour l’heure je m’en vais tester
les données de mon hypothèse
et si j’en ressors très à l’aise
il sera temps de négocier !
Rotpier
Image du net
Blog en pause pour cause vacances du ... Rotpier !!!
Robinson pris au piège,
;
Depuis trois ans déjà, je vivais sur cette île ;
robinson volontaire et toujours décidé
à ne plus retourner dans des milieux futiles
générateurs, pour moi, d’avenir oxydé.
J’avais fait table rase, en me coupant du monde,
de toutes relations comportant des humains
et je m’affranchissais doucement d’une blonde
que j’avais bien longtemps supplié des deux mains.
J’arrivais à un âge où la philosophie
se trouve au fond de soi - oublié tous les cours ! -
bien qu’étant convaincu que leur sérigraphie
imprègne à tout jamais, les écrits, les discours.
Je passais tout mon temps en longues promenades,
sur des grèves de rêve aux sables éblouissants ;
je savais sur cette île une unique peuplade
dont le village était sur un autre versant.
Je ne les connaissais que du bout des jumelles.
Ils vivaient simplement et avaient sous la main
de quoi boire et manger de façon naturelle ;
j’évitais à tout prix de croiser leur chemin.
Me savaient-ils ici ?
En y réfléchissant, il semblait peu probable
que des centaines d’yeux ne m’aient pas découvert,
car, même en y veillant, mes traces sur le sable
s’ajoutaient tous les jours à des signes divers.
Pourquoi m’évitaient-ils ? Je ne savais le dire
et ce n’aurait été que des supputations :
quand on n’en sait pas plus on devrait s’interdire
de donner des avis risquant l’aberration !
.
J’ai toujours détesté les « si cela se trouve … »
les « il se pourrait que … » et autres locutions
qui n’ont pour autre but - c’est ce que je réprouve ! -
que de donner à boire aux soûles discussions !
Ce point de vue aussi, avait pesé lourd
dans mon choix d’exil volontaire.
;
Dans ce fait avéré d’ignorance tacite,
le temps coulait tranquille et pourtant un matin,
l’espace d’un regard, tout bascula très vite :
mon vœu de rester seul se trouva fort atteint !
Alors que je pêchais des poissons de rivage,
je sentis un regard se poser sur mes reins.
J’excluais tout de suite un animal sauvage :
trois ans de solitude affûtent les instincts !
Mon regard balaya les rochers de la rive,
arrondis par le sable emporté par le vent,
sa longue silhouette aux chauds reflets de cuivre
éclipsait la beauté des rayons du levant.
Elle avait au poignet deux fines cordelettes
- un costume à vrai dire extrêmement ténu ! -
et si l’on exceptait cinq à six gouttelettes,
les rochers arrondis paraissaient bien moins nus !
Miracle de la nature,
la communion des formes confinait au sublime :
;
Assemblage parfait de courbes harmonieuses !
Un décor à lever des légions de pinceaux,
à faire se signer des bigotes furieuses,
à jeter dans les lits des milliers de puceaux !
Acceptant sans ciller mon intime inventaire,
elle avança vers moi, me montrant qu’elle aussi
se passait volontiers de protocole austère,
provoquant sans façon le plus chaud des lacis !
Abjurant sur-le-champ mon vœu de solitude,
je laissais libre cours à mes mâles instincts :
un tremblement de chairs de grande magnitude
agita nos deux corps dans le petit matin.
Pas besoin de parler en telle circonstance,
car la langue en amour - le langage s’entend ! -
n’est pas un élément de très grande importance :
on se comprend toujours dès lors que l’on s’étend !
Quand le calme revint, nos regards se croisèrent
- sans s’occuper de moi, sans prendre mon avis ! -
et sans mal apparent, ses yeux aux miens parlèrent
en cet instant ouaté du désir assouvi.
Je ne compris pas tout de leur conciliabule
- c’est un fait avéré : les yeux ont leurs secrets ! -
sur le fil du regard, en adroits funambules,
se croisent les serments dans des ballets discrets !
Au terme de l’échange, en guise d’amulette,
elle prit mon poignet pour y glisser du sien,
regard devenu grave, une des cordelettes
avec l’habileté d’un parfait magicien !
D’un léger coup de rein l’impeccable plastique
de son corps onduleux s’étira vers le haut.
Les rayons du soleil par effet chromatique
s’amusaient à changer la couleur de sa peau.
Silhouette irréelle, elle s’évanouit.
.
Je restais étourdi, sans bouger sur le sable.
Ce n’était pas un rêve … un cauchemar non plus ;
je ne m’accusais pas … quoiqu’un peu responsable,
de cet acte réflexe en aucun cas voulu.
Je conquis l’amitié des poissons de rivage
en revenant souvent, m’abstenant de pêcher,
tout du moins dans ce sens, car la beauté sauvage
y revenait aussi : pourquoi l’en empêcher ?
Elle arrivait toujours en costume identique,
en guise de discours, me montrant son poignet.
J’avais depuis longtemps appris la mimétique :
les cordelettes-liens nous servaient de signet !
Spectateurs assidus de nos folles étreintes,
les oiseaux de bordure acquiesçaient à grands cris !
Ajoutons à cela nos rires et nos plaintes
et la plage héritait d’un vrai charivari !
Cependant … quelques fausses notes
venaient troubler le bel ordre établi.
.
Il arrivait parfois qu’une semaine entière
je ne la visse pas : où était-elle alors ?
Cette interrogation n’étant pas la première,
je m’aperçus du piège et je sentis ses mors !
Trop tard pour m’arracher : la prise était solide !
Mélange de regrets, de plaisirs, de soupirs,
mes sentiments hachés, parfois, frôlaient le vide :
je rêvassais sans cesse au lieu de déguerpir !
Un jour elle arriva plus tard que de coutume.
Je ne l’espérais plus et allais m’éloigner,
je relevais de suite un détail de costume :
Eve brune intégrale y compris le poignet !
Ce détail mis à part, rien ne changea de suite
dans le ballet rodé de nos ardents ébats,
se donnant sans tabou, repoussant les limites,
elle assumait son rôle en ces vaillants combats.
;
C’est après le repos - que toute joute implique -
que vint le changement. Quand, désir éloquent,
du tremblement de chairs, je voulus la réplique,
elle se déroba me laissant paniquant.
Un long moment passa - parenthèse immobile -
puis elle se leva me montrant son poignet ;
je compris à l’instant : d’un geste malhabile,
je lui rendis son lien puis courus m’éloigner.
Combien de temps errais-je en suivant le rivage,
à ressasser la chose, à chercher la raison ?
Autant qu’il en fallait pour le grand lessivage
de mon morne cerveau parlant de trahison.
Je ne demandais rien que de vivre en ermite,
de savourer la paix jusqu’à mon dernier jour ;
pourquoi donc accepter un cadeau-dynamite
quand on sait qu’il explose en vous broyant toujours !
Ce qui prouve que l’homme a bien faible mémoire,
regobant l’hameçon garni du même appât :
il hisse sa bêtise en tare expiatoire
et même les poissons ne s’y reprennent pas !
Vidé de toute force et le cerveau en friche,
je m’écroulais sur place et d’un coup m’endormis.
La nuit fut écran noir - pas de rêve à l’affiche ! -
d’une désolation comme il n’est pas permis.
La lune me veilla, naufragé sur le sable.
La fraîcheur matinale activa tous mes sens ;
Je me surpris calmé, tout à fait responsable,
abandonnant la grève … allant à contresens.
Avec grande douceur, les vagues m’accueillirent
et comme mon cerveau, mon corps se purifia.
Equilibre parfait, sans jamais tressaillir,
je goûtais les bienfaits de ce bonheur médiat.
La mer ayant comprit ma grande lassitude,
se referma sur moi, m’accueillant sans façon.
Fossoyeuse efficace en toute latitude,
elle connaissait l’homme et savait sa chanson.
Il me restait encore un soupçon de croyance :
que mon âme et mon corps pouvaient se séparer !
Je prenais cette option - était-ce clairvoyance ? -
au point où j’en étais, autant m’en emparer !
Je mourus sans souffrir : ce ne fut que justice !
Mon corps entre deux eaux flottait élégamment,
un courant l’entraîna sur le bord d’un abysse
qui faillit l’avaler définitivement !
Une main secourable empêcha sa descente,
le prenant par la main comme on prend un enfant.
J’assistais à la scène et réserve décente,
je restais en retrait tout en les observant.
Quand il tourna la tête et qu’il vit la sirène,
mon corps se démena comme étant possédé :
tout ! - et même finir rongé par les murènes ! -
plutôt que de céder à l’appât dénudé !
Il avait avalé déjà bien trop d’arêtes :
pas question de goûter à la femme poisson !
Il sacrifia sa main d’une façon secrète
et plongea sans regrets dans l’abîme sans fond.
Je me retrouvais seul, alors pourquoi poursuivre
ma quête de bonheur sans pouvoir y goûter ?
Une âme sans son corps n’a plus raison de vivre,
je disparus d’un coup dans un remous bleuté.
.
Effet papillon : une autre version ! Le poème du jour " Métamorphose " de ... Pierre !
J’étais en ce temps là, un explorateur des plus novices mais j’avais déjà la fibre aventurière.
Métamorphose,
Elle avait, sans secret,
un joli petit bouton rose
sur le nez !
Elle avait, en secret,
deux jolis petits boutons roses
aux bouts de ses nénés !
Et moi, plus tout à fait un saint,
j’avais obtenu un blanc-seing :
j’avais le droit
de m’amuser avec les trois
… les trois à la fois !
Trois petits boutons roses
c’est bien !
Pourtant … pourtant cela devient
un peu énervant à la fin !
Alors, passant à autre chose,
j’entrepris de faire l’inventaire
de tout ce qui pouvait être rose.
Et, pourquoi le taire,
j’ai découvert
une délicate,
une merveilleuse,
une somptueuse
variété de rose !
Rose, qu’aucun papillon
n’avait jamais butiné.
Alors, instinctivement,
innocemment polisson,
je m’appliquais avec délectation
à ma métamorphose :
je devins … papillon !
Pierre Dupuis