A Etretat ou ailleurs ! Le poème du jour : " La loi des tas " de ... Rotpier
Remarque :
Il est important de ne pas faire d’amalgame avec cette « Loi des tas » et une loi d’état : ce serait une grosse erreur !
.
La loi des tas
ou
Avec la complicité de Newton
ou
L’art d’occire Constance,
Chute de meuf
et je suis veuf !
J’étais sa chose
et ça repose !
Tout au début
ben … moi j’ai bu !
Oh ! Quelles cuites
j’ai pris de suite !
Un peu plus tard
même un pétard !
Quelle bombance
quand j’y repense !
Le tout discret,
tout en secret !
Loin de la ville :
j’ suis pas débile !
Au quotidien,
le mec très bien :
deuil de Constance
de circonstance !
Pour moi c’est dur
soyez-en sûr,
j’ai de la peine,
ma vie se traîne.
Je prie les cieux
mon bon monsieur ,
paix à son âme
ma bonne dame.
C’était un soir,
il faisait noir,
j’étais à l’aise
sur la falaise.
Mes yeux de chat
voyaient en bas
une marée
fort déchaînée.
.
J’ai profité
en vérité
de la vue basse
de la bécasse !
Un croche-pied
très bien placé
et une chute
sans parachute !
De haut en bas :
la loi des tas !
Newton oblige
quelle voltige !
Bien éclaté
sur les rochers,
son corps en loques
qui se disloque !
Un scénario
bien comme il faut :
joli montage
et … l’héritage !
Rotpier
"Crépuscule de la religion catholique et basculement vers un autre obscurantisme," : le poème du jour de ... Pierre
Les religions sont à l’origine d’une grande partie des guerres, passées ou présentes, dans le monde.
Elles ne sont pas méphistophéliques en elles-mêmes, ce sont ceux qui les manipulent et qui s’en servent comme levier pour asseoir leurs ambitions de pouvoir qui les déforment et qui les rendent ainsi.
.
Pierre
.
Crépuscule de la religion catholique
et basculement vers un autre obscurantisme,
De lourds nuages s’amoncellent
sur cette vieille religion,
prélude à sa disparition
par manque flagrant de fidèles.
Dans les fins fonds de nos campagnes
les clochers craquent de partout,
les vieux murs tiennent peu ou prou,
où sont les rêves de cocagne ?
Les presbytères sont en vente
et les jardins et les vergers :
plus de curés à y loger,
plus de bonnes, plus de servantes !
Approche de l’apocalypse
et du grand jugement dernier,
l’église on ne peut plus le nier
s’en va doucement vers l’éclipse.
Plus de rêve d’hégémonie
du pape et de ses cardinaux
traînant devant les tribunaux,
hérétiques ou bien impies !
Dans l’hexagone et hors frontières
combien ont-ils, au nom de dieu,
ordonné de crimes odieux
et de croisades meurtrières ?
Les non croyants ? Tous des barbares !
Et ceux des autres religions ?
A écraser sans rémission :
pas de quartier et haut la barre !
L’inquisition et la torture
étaient d’efficaces moyens
( Vous aimerez votre prochain ! )
pour assurer leur dictature !
« Ajoutez la ruse à la ruse !
Écoutez bien les délateurs ! » :
Le manuel de l’inquisiteur
n’était pas le livre des muses !
Le procès et puis la torture
étaient les moyens employés
pour briser toute volonté
et on y mettait la mesure !
Pas question pour les basses classes
d’être autre chose que chrétiens,
aussi enchaînés que des chiens,
des poissons au fond d’une nasse !
Entre les seigneurs et l’église
- qui s’entendaient comme larrons ! -
les manants baissaient bas le front
pour ne pas qu’on les brutalise !
Avec ces méthodes abjectes
ils tenaient les populations
plus durement que ne le font
aujourd’hui les pires des sectes !
En me regardant bien en face,
vous les maîtres du Vatican,
dites-moi que les Talibans
ne sont pas sur vos propres traces !
Vous n’étiez pas du tout plus tendres
et seules les révolutions
ont permis aux populations
de choisir et de désapprendre !
Vous avez prôné l’intégrisme
avant de reculer un peu,
vous étiez la copie de ceux
qui préconisent l’extrémisme !
A quelques siècles de distance,
cardinal ou ayatollah,
même ambition, même combat :
une grande soif de puissance !
Avec l’Islam jusqu’au-boutiste
les croisades ont changé de camp,
salafistes ou talibans
ont opté pour l’obscurantisme !
Les punitions sont différentes,
on n’allume plus de bûcher,
la rafale façon boucher
est devenue très concurrente !
A la grenade ou à la bombe,
à pied ou au fourgon piégé,
des kamikazes enragés
provoquent de vraies hécatombes !
Des nations entières basculent
sous la coupe d’ayatollahs
et certains lancent des fatwas
qu’exécutent des groupuscules.
Où s’arrêtera leur folie,
leur soif infinie de pouvoir ?
On ne peut vraiment pas savoir
mais les signes se multiplient.
Plus d’épées, plus de cimeterres,
terminées les expéditions,
quelques atomes en fusion :
bonjour, bonsoir, adieu la terre !
En suivant cette dynamique
combien nous reste-t-il de temps
avant le prochain lancement
de l’apocalypse atomique ?
Cette hypothèse est bien plus fiable
que le calendrier maya,
un bouton et alléluia
… bien le bonjour monsieur le Diable !
Pierre Dupuis
Déjà publié mais toujours d'actualité
pour des siècles et des siècles à moins que
... cela ne se termine comme écrit !
;
Suite à la perte de quelqu'un qui m'a beaucoup marqué et beaucoup donné, le poème du jour : " Cortège " ... de Pierre
Il a été tour à tour, mon professeur technique, mon exemple, mon maître. Puis, mon collègue et mon ami.
Il vient de s’en aller. Je suis très triste.
Pierre
Image du net modifiée par moi-même
Cortège,
En cortège derrière
le dernier qui s’en va,
que tu sois Paul ou Pierre
tu y penses déjà :
« Le prochain … ce sera moi ? »
Doucement tu chemines
et l’ombre des cyprès,
voyant que tu rumines
t’enveloppe de près
… t’enveloppe de près en murmurant :
« Il est possible que ce soit toi ! »
Et soudain tu frissonnes
et tu presses le pas,
tu rejoins la colonne
évitant le faux-pas
et tu te dis :
« J’ai le temps … j’ai encore le temps
… le temps de ne pas être devant. »
Pourtant
… pourtant … tu sens
… tu sens
que l’ombre des cyprès t’enveloppe déjà !
Pierre Dupuis
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus assomptionnel et exeptionnel de ... Rotpier !
A la demande générale ( 1 personne = Durdan ! ) voici un petit rébus court !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
Mieux vaut être bourré que con: ça dure moins longtemps !
Réponse :
Qui croise un zébu parlant à un barbu dans un bar a bu !
Qu'il dit l'animal !
Poésie loufoque du jour : "Mon chat, Malo" de ... Rotpier
Comme nous sommes à la mi-août ... vive la mi-août ... et pis c'est tout !
Chat alors !
Image du netMon chat, Malo,
J’avais un chat, un chat tout rose,
un chat marrant nommé Malo,
il picolait et la cirrhose
rendait tout mou mon chat Malo !
Non, ce n’était pas un chat teint :
sa couleur était naturelle
et le rose lui allait bien
comme il va aux joues des pucelles !
Arlette trouvait mon chat beau,
moi pas le sien bien qu’il fut rose !
Elle me traitait de chameau
de bon à rien, de pas grand-chose !
Son allure était peu féline
bien qu’il ne fut point bilboquet !
Il a, me disait ma cousine,
une démarche « chat loupé ! »
Il partait souvent en cavale
avec son pote, un chat pelé,
sous les injures en rafale
des grenouilles de bénitier !
Un autre chat, gros comme un clou,
créchant du coté de Montrouge,
les rejoignait à pas de loup,
un chat peu rond tout à fait rouge !
Il aimait bien faire le clown,
juché sur le bord d’un pupitre
au milieu de mon living-room
et nous avions droit au chat pitre !
Des voyous l’ont pris en otage,
ils en voulaient à mon pognon !
Ils m’ont envoyé ce message :
« Si tu tiens à ton chat : rançon ! »
Hélas, je n’avais pas d’oseille
et comme je n’ai pas payé,
ils m’ont envoyé ses oreilles :
c’est là que j’ai beaucoup pleuré.
Pour les sauver de la poubelle,
je les ai piquées au formol :
sur mon buffet, elle sont belles
bien calée dans un petit bol !
Vous rigolez à perdre haleine
alors que je pleure à tout va,
vous me faites beaucoup de peine :
je vais me soigner au calva !
Cette histoire sans queue ni tête,
je la porte comme une croix,
je n’aurais jamais cru, c’est bête,
vous voir autant pliés ma foi !
La croix des templiers du chateau de Gisors (27)
située à 12 Km de chez moi !
Vive la Bretagne, vive les bretons ! La petite chanson de jour : « De Pluméliau à Remungol, » de … Rotpier
Allez, dernier devoir de vacances bretonnes et c’est une petite chanson !
Préambule :
C’est une vieille chanson du siècle dernier que l’on chantait entre Pluméliau et Remungol, certains s’en souviennent peut-être ?
C’est une histoire d’amour un peu tumultueuse mais tout à fait vraie puisque je l’ai inventée ! … Mais je vous laisse la découvrir et trouver l’air pour la chanter !
Image du net
De Pluméliau à Remungol,
J’arrivais droit de Pluméliau
j’avais mis mon plus beau chapeau
je voulais aller voir Nicole
une fille de Remungol.
Refrain :
De Pluméliau à Remungol
entre gars et fille on rigole
et après deux ou trois bécots
ça fini en bête à deux dos !
J’ l’avais rencontrée au marché
où elle vendait des poulets
des patates et du cerfeuil
et elle m’avait tapé dans l’œil !
(Refrain)
Il faut dir’ qu’ell’ s’était penchée
pour me faire voir ses poulets
c’est à ce moment que j’ai vu
que sous sa robe elle était nue !
(Refrain)
Je n’ai pas tâté ses poulets
mais j’ lui ai dit qu’après l’ marché
je tâterais bien autre chose
elle m’a dit : « Allez, chiche, ose ! »
(Refrain)
Je l’ai aidé à remballer
sans arrêter de reluquer
elle ne prenait pas la mouche :
elle était loin d’être farouche !
(Refrain)
En revenant à Remungol
elle a arrêté la carriole
dans un chemin près de l’Evel
je l’ai retâtée de plus belle !
(Refrain)
Elle m’a dit presque aussi tôt :
« Je suis pour la bête à deux dos
je suis à point, allez fait vite,
ne traîne pas je veux la suite ! »
(Refrain)
Le cheval s’est bien rincé l’œil
ainsi qu’un petit écureuil
qui tout en mangeant des noisettes
applaudissait nos galipettes !
(Refrain)
En se relevant ell’ m’a dit :
« Au revoir on se voit mardi
tu m’aideras pour la carriole
et on r’ fera des cabrioles ! »
(Refrain)
J’étais mordu, j’étais accro
le mardi je suis parti tôt
pour lui donner un coup de main
et bien autre chose en chemin !
(Refrain)
En arrivant à Remungol
j’ai vu tout près de la carriole
un gars qui aidait ma Nicole
à charger poulets et bricoles !
(Refrain)
Comme je suis un gars jaloux
je n’ai pas apprécié du tout
mais elle m’a dit en riant :
« Je n’ai pas trop de deux amants !
(Refrain)
Quand c’est un matin de marché
j’ai besoin d’aide pour charger
et quand le marché est fini
il faut recharger tout l’ fourbi !
(Refrain)
Comme je n’ai pas les moyens
de payer pour avoir quelqu’un
j’embauche et je paie en nature :
pas de papiers, pas de factures !
(Refrain)
Et si cela ne te plait pas
j’ai déjà repéré des gars
qui voudraient tâter mes poulets
et en plus ils ne sont pas laids ! »
(Refrain)
L’autre gars un nommé Roger
m’a dit : « On ne va pas se tuer
elle a un tel tempérament
qu’il lui faut au moins deux amants !
(Refrain)
Elle est plus chaude qu’un réchaud
et si elle était une auto
ell’ n’aurait pas besoin c’est clair
d’avoir le plus petit starter !
(Refrain)
On la partage et puis c’est tout
un seul n’en viendrait pas à bout
pas moyen de la contenter
on y laisserait la santé ! »
(Refrain)
Je lui ai dit : « Top-là mon gars
c’est entendu on fait comm’ ça
on va vivre à trois à la colle
toi, moi et la chaude Nicole ! »
(Refrain)
Et cela marche du tonnerre
nous avons évité la guerre
il faut toujours des compromis
pour éviter les lourds conflits !
(Refrain)
Si les Grands en faisaient autant
au niveau des cinq continents
notre aventure avec Nicole
serait vraiment un cas d’école !
(Refrain)
Et puis à bien y réfléchir,
à bien compter sans coup férir :
pas d’inflation chez les cocus
à part qu’ils seraient tous connus !
(Refrain)
Aux sommets internationaux
les chapeaux se porteraient haut
casquettes, képis ou bicornes
pendouilleraient en haut des cornes !
Refrain terminal :
De Pluméliau à Remungol
entre gars et fille on rigole
c’est comme ça crénom de nom
que naissent les petits bretons !
Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
C’est connerie du Rotpier : n'ayons pas peur des mots ! Il est court ( le rébus ! ) et se termine par un mot que vous ne trouverez pas dans les dicos mais qui donne toute la finesse à ce rébus car, n'ayons pas peur de le dire aussi : je frôle parfois le génie sans toutefois ne jamais le rattraper ! ... Amen !
2ème ligne, dernière image : le garçon " - - - - - " ...au présent ! (l'autre aussi ! )
4ème ligne, dernière image : si ce n'est pas un océan, c'est ............ !
5ème ligne, 1ère image : il ne faut pas prendre la fille !
6ème ligne, 3ème image : les musulmans disent qu'il est grand ... moi, je ne sais pas, je ne l'ai jamais fréquenté ! Et ... c'est à partir de là que commence le mot qui n'est pas dans le dico et qui fait que je frôle le génie !
Et pis c'est tout ! ... A vous de mener le combat !
Réponse :
Confondre les pêches Melba et les peshmergas c’est confiner à l’abskurde !
Qu'il dit l'animal !
Pierre Perret : "Blanche" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Un grand moment de tendresse dans ce monde de bruts !
Comment l'amour creva mon horizon sans joie
Elle s'appelait Blanche et c'était une flamme
Mais oserai-je un jour chanter ce refrain-là
En entrant dans le lit je l'ai sentie nerveuse
Sur le drap de couleur sa chair devint rosée
Sa peau me criait vient et sa bouche fiévreuse
Murmurait pas encore refusant mes baisers
Blanche oh ma Blanche
Sauvage au rouge coeur
La courbe de tes hanches
Je m'en souviens par coeur
Blanche était un volcan c'était plus qu'une flamme
Un brasier que nul homme n'avait pu allumer
Moi j'ignorais ses dons je ne sais rien des femmes
Et je n'ai su qu'après que j'étais le premier
Que ma plume aille droit s'il faut que je l'écrive
Tandis que ses seins ronds échappaient à mes mains
Que ses cuisses fuyaient comme deux truites vives
Moi fou déconcerté je n'y comprenais rien
Blanche oh ma Blanche
Ton regard suppliant
D'animal pris au piège
Je le revois souvent
Je me suis fait pêcheur pour attraper ces truites
Je me suis fait sculpteur pour mouler ses seins blancs
J'ai dû lutter des heures avec cette petite
Furie qui aiguisait sur moi ses jeunes dents
J'ai chevauché ainsi ma plus belle pouliche
Alors que je traînais mon ennui dans Paris
Je cherche en vain depuis cette orchidée de riche
Qui dans ma pauvre chambre un beau soir a fleuri
Blanche oh ma Blanche
Sauvage au rouge coeur
Le piment de tes lèvres
Est resté en mon coeur
Bon partage !
Rotpier