Jacques Brel : " Orly " .... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Et je ne vois qu'eux deux
La pluie les a soudés,
Semble-t-il, l'un à l'autre
Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
Et je les sais qui parlent
Il doit lui dire « Je t'aime ! »
Elle doit lui dire « Je t'aime ! »
Je crois qu'ils sont en train
De ne rien se promettre
Ces deux-là sont trop maigres
Pour être malhonnêtes
Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
Et brusquement, il pleure
Il pleure à gros bouillons
Tout entourés qu'ils sont
D'adipeux en sueur
Et de bouffeurs d'espoir
Qui les montrent du nez
Mais ces deux déchirés
Superbes de chagrin
Abandonnent aux chiens
L'exploit de les juger
La vie ne fait pas de cadeau
Et nom de Dieu c’est triste
Orly, le dimanche,
Avec ou sans Bécaud !
Et maintenant, ils pleurent
Je veux dire tous les deux
Tout à l'heure c'était lui
Lorsque je disais "il"
Tout encastrés qu'ils sont
Ils n'entendent plus rien
Que les sanglots de l'autre
Et puis
Et puis infiniment
Comme deux corps qui prient
Infiniment, lentement,
Ces deux corps se séparent
Et en se séparant
Ces deux corps se déchirent
Et je vous jure qu'ils crient
Et puis, ils se reprennent
Redeviennent un seul
Redeviennent le feu
Et puis, se redéchirent
Se tiennent par les yeux
Et puis, en reculant
Comme la mer se retire,
Il consomme l'adieu
Il bave quelques mots
Agite une vague main
Et brusquement, il fuit
Fuit sans se retourner
Et puis, il disparaît
Bouffé par l'escalier
La vie ne fait pas de cadeau
Et nom de Dieu c'est triste
Orly, le dimanche,
Avec ou sans Bécaud !
Et puis, il disparaît
Bouffé par l'escalier
Et elle, elle reste là
Cœur en croix, bouche ouverte
Sans un cri, sans un mot
Elle connaît sa mort
Elle vient de la croiser
Voilà qu'elle se retourne
Et se retourne encore
Ses bras vont jusqu'à terre
Ça y est ! Elle a mille ans
La porte est refermée
La voilà sans lumière
Elle tourne sur elle-même
Et déjà elle sait
Qu'elle tournera toujours
Elle a perdu des hommes
Mais là, elle perd l'amour
L'amour le lui a dit
Revoilà l'inutile
Elle vivra de projets
Qui ne feront qu'attendre
La revoilà fragile
Avant que d'être à vendre
Je suis là, je la suis
Je n'ose rien pour elle
Que la foule grignote
Comme un quelconque fruit
Bon partage !
Rotpier
Juste pour satisfaire la curiosité de D. D. !
Voici, voila !
La friture est assez grosse ! ... 6 Kg pour celle-là !
Et pis c'est tout !
"Le gîte de l’eau de vie," un poème de vacances de ... Pierre
Bonjour à tous !
Me voici de retour après d’excellentes vacances en Bourgogne du coté de Dijon !
Premier devoir de vacances, sérieux … les autres le seront moins !
Photo de Pierre
Le gîte de l’eau de vie,
L’eau de vie ou la vie de l’eau,
sans eau il n’y a pas de vie,
ici rien ne part à vau-l’eau
et l’on y comble ses envies.
A condition … à condition,
d’aimer plus que tout la nature
le calme et non l’agitation,
les bois, les champs et les pâtures.
« L’eau de vie » n’est pas un alcool,
c’est un gîte en pleine campagne,
on ne s’y hausse pas du col :
un bon crémant vaut un champagne !
C’est un chalet en bord d’étang
avec une grande terrasse
qui permet en le surplombant
d’admirer toute sa surface.
Il est tout jeune et bien pensé,
on s’y sent tout de suite à l’aise,
confortable et bien agencé
… pas étonnant qu’à tous il plaise !
Bâti entièrement en bois
- pas des sections genre allumette ! -
le loup pourrait souffler cent fois
… même aussi fort qu’une tempête !
De la pièce de vie on voit
l’étang grâce à des baies immenses
et la vue se perd dans les bois
puis tout en haut le ciel commence.
On peut pêcher, se balader
ou bien ramasser toutes sortes
de champignons et les manger :
dans les sous-bois ils sont cohorte !
L’accueil est simple et chaleureux,
le naturel et l’expérience
forment un mariage heureux
et mettent très vite en confiance !
N’ayez aucune hésitation
vous serez ici très à l’aise,
entre service et discrétion :
un bel exemple de synthèse !
« L’eau de vie » est un élixir
concocté sans distillerie
que l’on goûte avec grand plaisir
… sans peur de la gendarmerie !
Mais rien n’empêche de goûter
- elle est sur place et elle est bonne ! -
à la prune de Jean-Mathé
qui n’est pas faite pour les nonnes ! *
Pierre DUPUIS
* Est-ce qu’elle aurait plu à John ?
Photo de Pierre
Blog en vacances + le poème " Mon ami le mur " de ... Pierre
Petit montage à partir d'une image du net !
Je serais absent jusque vers le 16, 17 ou 18 septembre !
( je pars samedi à l'aube ! )
Je serais quelque part entre Dijon et Montbard
où je boirais un coup , à votre santé !
Allez, quelques petites conneries sur Dijon que je n’ai pas eu le temps de mettre en rébus :
1ère connerie :
A Dijon, les mous tardent à prendre leurs décisions mais pas plus qu’ailleurs !
2ème connerie :
Il n’y a pas plus d’indigents à Dijon qu’ailleurs, tous cela n’est que moutarde en broche !
3ème connerie :
Si tu vois dix joncs à Dijon, regarde bien, il doit y avoir dix mecs au bout !
Et pis c’est tout !
Le Rotpier
Je vous laisse avec mon ami le mur que certains connaissent déjà : c’est un vieux pote à moi !
Et nous sommes encore là,
tous les deux ... pas encore écroulés ...
Mon ami le mur,
En lui faisant la courte échelle,
je n’étais pas très innocent !
J’avais vu que la demoiselle
avait un beau tempérament !
Le tissu de sa minijupe
était vraiment très riquiqui,
elle n’en était - pour sûr ! - pas dupe
et en dessous c’était exquis !
J’ai cultivé la maladresse :
j’ai fait semblant de la lâcher !
Ma main a glissé sous sa fesse
et c’était clair : sans la fâcher !
Poussant plus loin mon avantage,
j’ai découvert qu’elles étaient deux !
Quant à leur ligne de partage :
j’ai failli me crever les yeux !
Nous avons perdu l’équilibre,
le mur que nous voulions franchir
nous a glissé : « Vous êtes libres,
il vous reste à vous affranchir ! »
C’était un mur plein de sagesse
qui connaissait les amoureux
et à son pied la mousse épaisse
formait un lit des plus moelleux !
Nous cultivions l’obéissance
- il fallait bien obtempérer ! -
nous avons fait mieux connaissance,
j’ai même enlevé mon béret !
J’ai fait beaucoup de courte échelle
et le mur m’a toujours aidé,
quand je changeais de demoiselle
il ne semblait pas offusqué !
Mon vieux mur est toujours solide,
je viens le voir de temps en temps,
moi je ne suis plus si valide :
ma courte échelle a fait son temps !
A chacune de mes visites
il me dit invariablement :
« Tu n’amènes plus de petite,
ça me plaisait énormément ! »
Il est vraiment resté robuste
mais sa tête part à vau-l’eau :
Alzheimer ! Ce n’est pas juste !
Même les murs ont leurs fardeaux !
Un jour je viendrais le rejoindre
ne sachant plus très bien pourquoi,
en observant la lune poindre
nous n’auront plus le moindre émoi !
Il sera temps que je trépasse,
je ne veux pas de ces fauteuils
où l’on dépose, où l’on entasse
des corps déjà en demi-deuil !
J’aimerais bien que l’on m’enterre
au pied de mon fidèle ami,
un peu de mousse, un peu de terre :
qu’irais-je faire au paradis ?
Pierre Dupuis
Najat Vallaud-Belkacem, nouvelle ministre de l'Education Nationale : Les pensées de ... Rotpier
Je vous rappelle cette citation :
La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri.
Chamfort (Maximes et pensées)
La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri, même en province.
Rotpier (valeur ajoutée à la citation)
Le dicton de présentation :
Mieux vaut tourner sept fois sa langue dans la bouche de sa voisine avant que de s’exprimer : cela évite d’énoncer des conneries ! N’ayant pas de voisine à portée de langue …………………… !
Statue dans mon jardin
Si tout n’est pas bon,
ne m’en veuillez pas : je me rôde, hein !
Juste deux petites pensées sur notre nouvelle ministre de l'Education Nationale : Najat Vallaud-Belkacem
1ère Pensée :
Pour l’Education Nationale et ses personnels, j’espère que Najat ne sera pas à l’image du proverbe suivant : « Un serpent caché sous des fleurs » ! … elle qui en est une belle ... de fleur !
Ce serait le bouquet et je ne peux y croire un seul instant !
2ème pensée :
Si j’étais journaliste, je lui donnerais le diminutif suivant :
Navabel … la fin lui siérait à ravir !
Vive l’école de la République, la vraie, la laïque !
Et pis c’est tout !
Bonne méditation !
Rotpier
Rentrée scolaire : quelques petites pensées pour tout le monde, mais … tout particulièrement pour mes collègues enseignants. Par … Le Rotpier !
Je vous rappelle cette citation :
La plus perdue de toutes les journées
est celle où l'on n'a pas ri.
Chamfort (Maximes et pensées)
La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri ... même en province !
Rotpier (valeur ajoutée à la citation)
J’ai souvent été mort de rire
et pourtant je suis encore là !
Rotpier
Image du net !
Spécial rentrèe scolaire !
Quelques petites pensées pour tout le monde, mais … tout particulièrement pour mes collègues enseignants.
Chers collègues, vous qui allez retourner au charbon avec une majorité de mineurs, j’espère que les vacances (dans le nord ou pas) vous ont donné bonne mine et que vous allez exploiter le filon ! Que la veine soit avec vous et avec vos esprits hautement attentifs. Et n’oubliez surtout pas le plantage de piolet régulièrement : c’est un excellent dérivatif qui ne rend pas du tout chauve !
Rotpier
Les pensées du jour :
1ère pensée :
Quand on a été enseignant, on reste enseignant à vie, que l’on soit hémophile ou pas !
2ème pensée :
L’enseignement, c’est simple. C’est le principe des vases communicants : le savoir passe de l’enseignant à l’apprenant. Un petit bémol quand même … parfois, avec certains élèves, on se demande bien où placer l’entonnoir !
3ème pensée :
Quand un élève mérite un zéro, il faut le lui mettre … le zéro. Mais il ne faut surtout pas omettre ( ou au cm, à la rigueur ! ) de s’en entretenir avec l’ensemble de l’équipe pédagogique, même et surtout à voix basses, car il y a de fortes chances qu’il y ait con s’il y a bulle !
4ème pensée :
Ayons une petite pensée toute particulière pour la jeune collègue qui avait encore l'année dernière un concierge très avide. J'espère que son problème est maintenant réglé !
5ème pensée :
Il aimait si peu l’école qu’il collectionnait les colles !
6ème pensée :
Aux élèves : Délaissez le tableau et les cahiers au profit de la tablette et vous serez chocolat !
Le dicton (sérieux pour une fois !) :
A propos de la pédagogie :
Mieux vaut un prof ayant des connaissances moyennes et qui sait les faire passer à 50%, qu’un génie qui fait passer les siennes à 5% !
Courage à vous tous et méditez encore cette expression relevée dans je ne sais plus quelle revue pédagogique et désignant les parents d’élèves comme des « géniteurs d’apprenants *» ! Où commence et où s’arrête la connerie !
* authentique !
Saint Benoît qui vous protégeait en amont comme en aval vient de se faire la paire, fasse que le prochain ou la prochaine en fasse de même !
Pourrais-je bientôt ajouter une petite connerie sur son successeur ? Seul l’avenir le dira ! Un Edouard Lemagne m’arrangerait … je pourrais faire « Arrête ton char Lemagne » … par exemple ! Mais il ne faut pas rêver !
Très bonne rentrée à vous tous, moi, je pars en vacances bientôt du coté de Dijon vérifier s'il existe des chats-moines qui sirotent du Kir et si l'un d'eux ne se prénommerait pas Felix !
Rotpier
PS : J’espère que vous me direz plus tard : « Cher ami, vous parlâtes si bien que vous nous épatâtes ! »
Purée ! Cela me ferait bien plaisir et me redonnerait la frite !
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
Signé : Félix ... à la bonne vôtre !
Il n’y a pas plus de fakirs à Dijon qu’ailleurs, de chats-moines non plus, tout cela n’est que moutarde en broche !
Qu'il dit l'animal !
Michel Polnareff : " Le bal des Laze " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Je serai pendu demain matin
Ma vie n'était pas faite
Pour les châteaux.
Tout est arrivé ce soir de juin
On donnait une fête
Dans le château .
Dans le château de Laze
Le plus grand bal de Londres
Lord et Lady de Laze
Recevaient le grand monde
Diamants, rubis, topazes
Et blanches robes longues
Caché dans le jardin
Moi je serrais les poings
Je regardais danser
Jane et son fiancé.
Je serai pendu demain au jour
Dommage pour la fille
De ce château.
Car je crois qu'elle aimait bien l'amour
Que l'on faisait tranquille
Loin du château.
Dans le château de Laze
Pour les vingt ans de Jane
Lord et Lady de Laze
Avaient reçu la Reine
Moi le fou que l'on toise
Moi je crevais de haine
Caché dans le jardin
Moi je serrais les poings
Je regardais danser
Jane et son fiancé.
Je serai pendu demain matin
Ça fera quatre lignes
Dans les journaux.
Je ne suis qu'un vulgaire assassin
Un vagabond indigne
De ce château.
Dans le château de Laze
Peut-être bien que Jane
A l'heure où l'on m'écrase
Aura un peu de peine
Mais ma dernière phrase
Sera pour qu'on me plaigne
Puisqu'on va lui donner
Un autre fiancé
Et que je n' pourrai pas
Supprimer celui-là
Bon partage !
Rotpier
A Etretat ou ailleurs ! Le poème du jour : " La loi des tas " de ... Rotpier
Remarque :
Il est important de ne pas faire d’amalgame avec cette « Loi des tas » et une loi d’état : ce serait une grosse erreur !
.
La loi des tas
ou
Avec la complicité de Newton
ou
L’art d’occire Constance,
Chute de meuf
et je suis veuf !
J’étais sa chose
et ça repose !
Tout au début
ben … moi j’ai bu !
Oh ! Quelles cuites
j’ai pris de suite !
Un peu plus tard
même un pétard !
Quelle bombance
quand j’y repense !
Le tout discret,
tout en secret !
Loin de la ville :
j’ suis pas débile !
Au quotidien,
le mec très bien :
deuil de Constance
de circonstance !
Pour moi c’est dur
soyez-en sûr,
j’ai de la peine,
ma vie se traîne.
Je prie les cieux
mon bon monsieur ,
paix à son âme
ma bonne dame.
C’était un soir,
il faisait noir,
j’étais à l’aise
sur la falaise.
Mes yeux de chat
voyaient en bas
une marée
fort déchaînée.
.
J’ai profité
en vérité
de la vue basse
de la bécasse !
Un croche-pied
très bien placé
et une chute
sans parachute !
De haut en bas :
la loi des tas !
Newton oblige
quelle voltige !
Bien éclaté
sur les rochers,
son corps en loques
qui se disloque !
Un scénario
bien comme il faut :
joli montage
et … l’héritage !
Rotpier