Djihad et croisade: ça rime ! Le poème-sonnet du jour : "Les fabriques à tueurs," de ... Pierre
Puisque l'actualité l'impose, je remets ce poème écrit il y a 3 ans.
Phonétiquement, djihad rime avec croisade et c’est naturel puisque, à des siècles de distance, les buts sont identiques : réduire par la force et la violence tous ceux qui ont un autre dieu que le sien … ou bien qui n’en n’ont pas.
Que font les différents dieux qui, en théorie, sont bons et ont tous les pouvoirs pour empêcher les guerres, les massacres et la folie humaine ?
Au mieux, ils sont incompétents ou il s’en fiche comme de leur première auréole et il faut les licencier. Au pire, ils sont complices, voir organisateurs, et il faut les juger, les condamner et les bannir !
Mais là, à l’évidence, je brode car Dieu - les Dieux ! - n’existent pas puisque ce sont les hommes qui les ont inventés.
Images du net
Les fabriques à tueurs,
La machine est au point et elle est efficace !
Elle prend pour appui une belle invention,
Quelques écrits sacrés et leur exploitation :
Rien de vraiment nouveau malgré le temps qui passe.
Depuis que l’homme est homme on retrouve la trace
De tous les ambitieux - Ils ont été légion ! -
Qui ont pris pour levier une des religions
Pour asseoir leur pouvoir absolu sur les masses.
Le Coran ou la Bible ou bien d’autres écrits
Savamment détournés pour les faibles d’esprit,
Des promesses de ciel et dans les mains des armes,
Des objectifs ciblés allant jusqu’aux enfants :
Voila les ingrédients qui conduisent aux larmes,
Comment sachant cela peut-on rester croyant ?
Pierre Dupuis
Où est la différence au niveau de la barbarie ?
Le poème s’entrechoquant du jour : " Les trois macchabées, " de ... Rotpier !
Photos prises à l'insu des intéressés !
Les trois macchabées,
Trois macchabées dans un cimetière
jouaient aux osselets.
C’était une partie acharnée !
Il faut dire que l’enjeu était de taille :
pas une vulgaire médaille,
mais bel et bien le gros lot :
le gagnant passerait l’hiver dans le caveau
d’une ancienne et volcanique crémière !
La belle, de son vivant,
avait un tempérament
à réchauffer un régiment !
Aujourd’hui, il était encore notoire
qu’il ne se passait pas un soir
sans que l’on entendisse les bruits caractéristiques
d’os s’entrechoquant frénétiquement :
preuve d’une débauche d’énergie fantastique !
D’ailleurs, bon nombre de macchabées y avaient laissé
et y laissaient encore leur santé
et même parfois carrément leurs os !
L’heure était grave !
La partie était finie et l’on en était aux comptes.
Nul besoin d’expert pour départager :
l’un d’eux, un ancien vicomte,
avait un tas d’osselets bien supérieur
à ceux des deux autres joueurs.
Bons perdants, ces derniers s’en allèrent
en faisant une croix sur la belle crémière.
A peine avaient-ils les os tournés,
que le gagnant levait péniblement
sa brinquebalante ossature
mais bon dieu que c’était dur… que c'était dur !
L’équilibre était difficile à trouver
… il lui manquait les trois quarts d’un pied !
Le gredin avait triché !
Traînant la patte, notre ancien aristocrate
entreprit en ricanant de rejoindre la douce sphère
de l’active crémière !
Il avait fait une bonne affaire :
sacrifier les trois quarts d’un pied
pour en prendre quantité cet hiver,
voilà ce qui s’appelait bien jouer !
Et … tant pis s’il avait triché !
Moralité :
En amour, même chez les macchabées,
tous les coups sont permis pour gagner !
Et … à trop s’embarrasser de manières,
on laisse aux autres les belles crémières !
Rotpier
PS :
Et après tout ça, que diriez-vous d'un petit osso-buco pour le déjeuner de ce midi ?
Le dicton du jour : Mieux vaut déguster un osso-buco au
Vieux- Boucau que d'y laisser ses os !
Sinon, vous pouvez toujours jouer aux osselets !
Le Rotpier ... de veau si vous voulez !
Gendarmettes à l'honneur ! Humour : les petites (ou les grosses !) conneries du jour de Rotpier
Je vous rappelle cette citation :
La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri.
Chamfort (Maximes et pensées)
La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri, même en province.
Rotpier (valeur ajoutée à la citation)
Le dicton de présentation :
Mieux vaut tourner sept fois sa langue dans la bouche de sa voisine avant que de s’exprimer : cela évite d’énoncer des conneries ! N’ayant pas de voisine à portée de langue …………………… !
Statue dans mon jardin
Si tout n’est pas bon,
ne m’en veuillez pas : je me rôde, hein !
Aujourd'hui, c'est juste une question que je me pose :
Quand une gendarmette à ses règles, est-elle plus sévère ou plus coulante au moment de sanctionner une infraction ?
Il me semble important de le savoir. J'ai déjà posé la question mais le tampax et je n'ai toujours pas eu de réponse.
Si par le plus grand des hasards une gendarmette venait à me lire, je lui serais très reconnaissant de bien vouloir me répondre franchement.
Et à l'avance je crie: " Vive la franche ! "
Tout bien pesé ... c'est tout pour aujourd'hui !
Et pis c’est tout !
Bonne méditation !
Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Signé Rotpier, qui n'est pas un grand vénérologue mais juste un petit rébussologue ... ce qui n'est déjà pas si mal ... Ah! queue l'on fait ce queue l'on peut !
Ultime aide :
Je pourrais vous faire un autre dessin mais ce serait trop vous dévoiler le noeud de l'affaire et je pourrais me faire censurer !
Et pis c'est tout !
Réponse :
Il y a Post-it et posthite, si au bureau on confond les deux on a plutôt l'air d'un gland !
Bon, d'accord, il était un peu tordu !
Juste une petite précision pour bien comprendre,
Définition du dictionnaire: pour:
posthite : [MÉDECINE] Inflammation du prépuce.
Prépuce : Repli de la peau qui entoure le gland de la verge.
Et pisse c'est tout !
Qu'il dit l'animal !
"San Francisco" de Maxime Leforestier : Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
San Francisco
C'est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et l'on vient s'asseoir autour du repas
Tout le monde est là, à cinq heures du soir
San Francisco s'embrume
San Francisco s'allume
San Francisco, où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi
Nageant dans le brouillard
Enlacés, roulant dans l'herbe
On écoutera Tom à la guitare
Phil à la kena, jusqu'à la nuit noire
Un autre arrivera
Pour nous dire des nouvelles
D'un qui reviendra dans un an ou deux
Puisqu'il est heureux, on s'endormira
San Francisco se lève
San Francisco se lève
San Francisco ! où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi
C'est une maison bleue
Accrochée à ma mémoire
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clef
Peuplée de cheveux longs
De grands lits et de musique
Peuplée de lumière, et peuplée de fous
Elle sera dernière à rester debout
Si San Francisco s'effondre
Si San Francisco s'effondre
San Francisco ! Où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi
Bon partage !
Rotpier
Meilleurs vœux à tous pour l'année 2015 ! ... Et, ne dites pas que je suis trop sonnet ! ... Pierre
Image du net !
Afin d'être bien entendu il est parfois
nécessaire de sonnet six fois
... qu'il en soit ainsi ma foi ...
Sonnet premier :
L'œil du poète,
Regardez bien l'œil du poète
il ne voit pas pareil que vous,
quand vous ne voyez qu'un chien loup
lui devine une brave bête !
Quand vous croisez la sous-préfète
vous êtes presque au garde à vous,
lui l'imagine sans dessous
prête à faire des galipettes !
Il n'a pas la même vision,
non plus la même perception
du monde et des scènes de vie.
C'est ainsi vous n'y pouvez rien,
offrez lui votre sympathie
... car le poète le vaut bien !
.
Sonnet second :
Le poète n'est pas naïf,
Je ne suis qu'un petit jongleur,
un simple bâtisseur de rimes,
parfois je prends un pseudonyme
quand je tourne autour du valseur !
Je peux être très louangeur
bien que cela soit rarissime,
quelque fois je frôle l'abîme
et je peux me faire écorcheur !
Mais de nos jours la poésie
a épuisé son ambroisie
et souvent dessus on s'assoit !
Je remets à l'heure les pendules
car je suis loin d'être crédule:
les poètes ne sont plus rois !
Sonnet troisième :
Le poète est un partageur de rêves,
Mais il arrive qu'il y ait
quelque oreille très attentive,
plus sensible, plus réceptive
qui trouve au vers un bel effet !
Cela me donne un coup de fouet,
alors là je me remotive:
ô ma muse soit créative
allez au travail vite fait !
Pas question de coincer la bulle,
quitte à jouer les funambules
en tutu et te déhancher !
.
Mais ne va pas rêver de gloire,
cela serait bien illusoire
raidis-toi pour ne pas flancher !
Sonnet quatrième :
La mansuétude du poète à l'égard des barbares,
Et si nous sommes les derniers,
qu'on nous raille et qu'on nous fustige
au point d'en avoir le vertige
il faudra les prendre en pitié !
A jeter les vers au fumier
c'est eux-mêmes qu'ils désobligent,
c'est tous leurs rêves qu'ils affligent,
leurs cerveaux seront anémiés !
Une amputation sensorielle,
une existence matérielle,
c'est tout ce qui leur restera !
Ils seront fous de jalousie,
ils nous traiteront en judas
... les dépeceurs de poésie !
Sonnet cinquième :
Alea jacta est,
Ils auront pour nous de la haine
tout en ne sachant pas pourquoi,
mais qu'importe dans ces cas là
tous les ignorants se déchainent !
S'ils ne nous mettent pas de chaîne,
nous serons mis en un endroit
où nos voix ne porteront pas :
nous connaîtrons la quarantaine !
Toutes les formes de culture
seront qualifiées d'impostures :
rien d'autre que le rationnel !
Pas de place pour l'hérésie,
un objectif obsessionnel :
éradiquer la poésie !
Sonnet sixième :
Le poète est un passeur d'idées,
Car sous son allure anodine
le poème a de l'ascendant,
répété inlassablement
il fait son trou et s'enracine.
Tranquillement, tout en sourdine,
en boucle et sans relâchement
ses mots empreignent sûrement
les cerveaux et ils y trottinent !
Pour peu qu'un musicien s'en mêle,
rimes et notes s'entremêlent
et si le thème est liberté
l'ensemble prend de l'envergurel
personne ne peut l'arrêter :
" Tremblez féroces dictatures ! "
Pierre Dupuis
Image du net !
Regardez bien l'œil du poète,
il vous invite - bougez-vous ! -
ne restez pas au garde-à-vous
et écartez les trouble-fête !
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Avant que vous ne mettiez vos neurones en branle, souffrez très chers amis que je vous félicitasse pour vos régulières participations et pour la sagacité que vous déployez aux seules fins de résoudre mes rébus dominicaux ne sont pas toujours, tant s'en faut, une sinécure.
J'y vois là une preuve de l'inestimable opiniâtreté que vous portez en vous. C'est tout à fait remarquable et j'en reste très souvent bien ébaubi.
Aussi, permettez-moi de vous confier ceci : " Vous travaillâtes si bien cette année que vous m'épatâtes ! "
Il va de soit que cet éloge appuyé mais néanmoins sincère s'insère dans le contexte de ce dernier rébus de l'année. Il vous donnera une piste substantielle sur l'orientation et le sens de ce rébus un tantinet long et pas si facile que cela à décortiquer.
Je vous prie de croire, chers amis, à l'assurance de ma considération distinguée et aussi à mon admiration la plus vive que vous ne considérerez pas, je l'espère, comme obséquieuse.
Rotpier
Et pis c'est tout !
Réponse :
Tous les gendarmes n'utilisent pas de discours ampoulés pour s'exprimer, ce qui prouve que même chez eux on peut s'extraire du milieu dans lequel on évolue !
Remarque : Avec, bien sûr, le petit jeu de mot presque traditionnel dans mes rébus : " Ampoulés " et " Gendarme " ou ... poulets !
Très bonne année 2015 à tous ceux qui viennent se frotter à mes rébus en mettant en branle leurs neurones ... ce qui vaut bien autre chose !
Qu'il dit l'animal !