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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier
Articles récents

Mozart : "Requiem" ... les musiques que j’aime … de Rotpier

14 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier

 

Une fois par semaine,

je vous propose de partager ... les musiques que j'aime

... circonstances obligent  

 

Cette fois-ci :

 « Mozart »

 «  Requiem »

 

Je ne suis plus catholique mais ...

 

Bon partage !

 

Rotpier

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Vendredi 13 ... jour de chance ? Pas si sûr ! ... "la chance" un poème de ... Rotpier

11 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Humour

 

Demain: vendredi 13 ... jour de chance ,

... pas si sûr !

A trop jouer au con,

on finit par se prendre à son propre jeu !

Image du net

  Croisez les doigts, sauf …

les manchots ça va de soi !

( Petit clin d’œil à Brassens )

 La chance,
J’avais déjà croisé des tas de chats noirs,
des chattes aussi… vous savez … dans le noir !
J’étais passé, je ne sais combien de fois,
sous une échelle … sans avoir les foies!
J’avais dit, un nombre incalculable de fois,
« crotte et crotte ! » trois fois de suite un samedi soir !
Combien de hululements de chouettes
avais-je entendu dans la nuit noire ?
Je ne comptais plus les fois où, avec ou sans chandelles,
je m’étais retrouvé bon treizième à table,
au grand dam des maîtresses de maison
dont les yeux regardaient au plafond …
sans qu’elles ne fussent - en aucun cas, je vous l’atteste ! -
mes maîtresses !
Signe évident de détresse !
Malgré tout cela, je tenais une forme impeccable
et avais un compte en banque plus que respectable !
Vendredi dernier, un vendredi treize,
je me suis dit : « il faut absolument, mon garçon,
que tu joues à quelque chose :
c’est un jour de chance : ose ! »
Alors j’ai joué, sans façon,
à la roulette russe helvétique
( Un jeu à la con que l’on ne joue qu’à Bâle !
Sur six emplacements on met cinq balles ! )
Et, j’ai gagné, dans le crâne,
un joli petit trou … tout rond !
Belle farce ! … non ?
Moralité :
Ne vous fiez pas trop à la chance :
c’est une compagne quelque peu lunatique,
capable de vous faire un pied de nez fantastique,
pour peu que vous tiriez un peu trop sur … l’élastique !

                                                Rotpier

 

 

 

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14-18 ... la der des ders ... le rêve transformé en cauchemard ! ... le billet de Pierre

10 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Vous avez déjà lu ce billet et j'espère que vous aimerez le relire.

Je regroupe tout ce que j'ai écrit sur ce sujet ô combien douloureux ... 

 

C’était il y a 101 ans et …
Ils partaient la fleur au fusil !
 
 
Image du net
 
 
Après … 4 années d’enfer !  
h
 
 
Images du net
 
 
 
 
En premier : le poème « Verdun »
 
A Verdun,
 
 
 
Et la boue et les rats
 
et les gaz scélérats,
 
tous les jours la tuerie
 
tous les jours l’incurie.
 
 
 
De boyaux en boyaux
 
encombrés de boyaux,
 
de tranchées en tranchées
 
les jambes arrachées.
 
 
 
Et tous ces trous d’obus
 
et tous ces tirs au but
 
ces crêtes qui s’écrêtent
 
et ces corps sans leur tête.
 
 
 
Et ces grands officiers
 
aux orgueils outranciers,
 
aux visages tout glabres
 
et agitant leur sabres.
 
 
 
Et l’alcool avalé
 
et les  assauts zélés,
 
les discours, les harangues,
 
les cadavres exsangues.
 
 
 
La raison n’a plus cours
 
on attaque on y court
 
on tire on coupe on tranche
 
baïonnette à la hanche.
 
 
 
Et …
 
 
 
Et cet éclat d’obus
 
sur un coup droit au but
 
et l’horrible souffrance
 
et la mort pour la France
 
 
 
                                                            Pierre Dupuis
 
 
En second :
 

Le jugement guerrier,

 

 

Ils étaient partis à la guerre

une fleur au bout du fusil,

la der des ders - sûr, la dernière ! -

après ça ce serait fini.

 

Ils ont creusé profond la terre

tel les autres en face aussi,

pas question de se laisser faire :

c’était parti pour le gâchis !

 

Dégoûtés par le grand carnage,

certains ont dit « On n’y va plus ! »

arc-boutés et bien résolus.

 

Jugés pour manque de courage,

ils ont fini au champ d’horreur

une fleur à l’endroit du cœur.

 

 

                                   Pierre Dupuis

  

  

 

 

Image du net

.

 

En 3ème:

J’ai écrit ce poème  après avoir lu le Goncourt 2013 « Au revoir là-haut » de Pierre Lemaitre qui traite en partie de ce drame.

Si vous ne l’avez pas lu, je vous le conseille vivement et vous met un lien pour un résumé plutôt bien fait :   http://blogs.lexpress.fr/les-8-plumes/2013/11/26/au-revoir-la-haut-de-pierre-lemaitre-prix-goncourt-2013/

Guerre 14-18 (4)

Images du net

Gueule cassée

La mort a le grand avantage de ne point

laisser de séquelles à ceux qui la rencontre …

 

 

Souvenirs et regrets d’une gueule cassée,

Pourquoi donc ne suis-je pas mort

quand cet obus venu du nord

a emporté, mon sang se glace,

presque la moitié de ma face.

Je veux bien aller en enfer,

j’ai connu le feu et le fer,

que peut-il arriver de pire,

J’aimerais bien l’entendre dire !

Et les officiers sabre au clair,

les explosions et les éclairs,

les tranchées, les rats et la boue,

les vieilles barbes sur les joues !

Et les assauts et les reculs

et les sombres et froids calculs

pour gagner quelques hectomètres

et obligés de se soumettre !

Les gazés et les fusillés,

les braves qui avaient osé

dire à la maréchalerie :

« Assez de cette boucherie ! »

Les copains désarticulés

et tous les regards affolés

et la mitraille et la mitraille

laissant de fumantes entrailles !

.

Les infirmiers et les brancards,

les jeunes et les vieux briscards,

les chirurgiens coupant des membres,

les corps torturés qui se cambrent !

Et ceux d’en face tout comme nous,

terrés aussi aux fond des trous

et obligés sous la mitraille

de s’élancer vaille que vaille !

Les mêmes de chaque coté

à ordonner, à exiger,

d’aller se faire ouvrir les trippes

au nom des sacrés grands principes !

Pourquoi donc ne suis-je pas mort ?

J’aurais dû, j’en ai grand remords,

en terminer là-bas sur place

pour ne plus me voir dans la glace !

Mais que peut-on faire bon sang

quand on s’est vidé de son sang

et que l’on n’est plus qu’une loque,

une proie pour staphylocoques !

               Après …

Après, affronter les regards

avec les yeux plein de brouillard

des amis et de la famille

et pire encore ceux des filles !

Au début de la compassion,

ensuite de la répulsion

et parfois même une grimace

… ferais-je mieux, moi, à leur place ?

Pourquoi donc ne suis-je pas mort

quand cet obus venu du nord

a emporté, mon sang se glace,

presque la moitié de ma face ?

                                         Pierre Dupuis

  

 

 

 

  

Et pour terminer: 
la chanson de Gérard Berliner « Louise »
où la guerre de 14-18 est évoquée
 
 
 
Parole de Louise:
 
 
Louise, 
 
 
Mais qui a soulagé sa peine
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux

Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie

Le bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait

C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières

Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait

L'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairait

Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé

Les lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyait

Un soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter

Si je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris là

Et la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber

Y a cinquante ans c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
A une servante sans fiancé

Le deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidée

 

 

 

Bon partage,

 

 

 

Pierre

 

  

Et pour terminer: 
la chanson de Gérard Berliner « Louise »
où la guerre de 14-18 est évoquée
 
 
 

 

 

 
 

 

 
 
Parole de Louise:
 
 
Louise, 
 
 
Mais qui a soulagé sa peine
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux

Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie

Le bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait

C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières

Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait

L'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairait

Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé

Les lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyait

Un soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter

Si je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris là

Et la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber

Y a cinquante ans c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
A une servante sans fiancé

Le deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidée

 

 

 

Bon partage,

 

Pierre

 
 
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Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !

9 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier

Réponse pour le rébus :

Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !

Bravo à ceux qui avaient trouvé !

 

Et pis c’est tout !      

Réponse pour le rébus :

Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !

Bravo à ceux qui avaient trouvé !

 

Et pis c’est tout !      

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Rébus : Le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier !

7 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Rébus, #Humour

.

Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?

Juste comme ça, pour se dégourdir

un peu les neurones !

rebus 362 (1)

rebus 362 (2)

 

Petite aide au rébus

(les champions s'en passeront !) :

C'est une connerie du Rotpier ... qui n'en n'est pas un !

1ère ligne, 2ème image : Attention, passage de "  - - - - - " !  ( l'autre aussi ! ) 3ème image : il n'est pas moche le mec ... hein mesdames ? ( l'autre aussi ! )

2ème ligne, 2ème image : il ne faut pas prendre le mou ! 

4ème ligne, 3ème image :en direct : symbole de la " vie " ! 

5ème ligne, 3ème image : petite, la bête est lente !

6ème ligne, 1ère image : c'est la marque qu'il faut retenir ! 

Il est court mais il est vache pour les concernés et quand ils sont cernés c'est toujours ça de gagner pour les identifier ! ... Au boulot les champions !

Et pis c'est tout !

Réponse :

Un vieux beau au bout du rouleau n’est plus qu’un vieux beau vidé, c’est vache pour lui mais c’est ainsi !

Qu'il dit l'animal !

 

 

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"Jaurès", une chanson de Jacques Brel chantée par Ian : ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier

7 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #les chansons et les musiques que j'aime

 

Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :

« Ian »

« Jaurès »

C’est bientôt le 11 novembre et cette chanson du grand

Jacques évoque la grande boucherie de 14-18.

J’aurais voulu mettre l’originale mais elle n’est plus

disponible sur Youtube !

 

Jaurès,

Ils étaient usés à quinze ans
Ils finissaient en débutant
Les douze mois s'appelaient décembre
Quelle vie ont eu nos grands-parents
Entre l'absinthe et les grand-messes
Ils étaient vieux avant que d'être
Quinze heures par jour, le corps en laisse
Laissent au visage un teint de cendre
Oui notre Monsieur, oui notre bon Maître

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

On ne peut pas dire qu'ils furent esclaves
De là à dire qu'ils ont vécu
Lorsque l'on part aussi vaincu
C'est dur de sortir de l'enclave
Et pourtant l'espoir fleurissait
Dans les rêves qui montaient aux cieux
Des quelques ceux qui refusaient
De ramper jusqu'à la vieillesse
Oui notre bon Maître, oui notre Monsieur

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

Si par malheur ils survivaient
C'était pour partir à la guerre
C'était pour finir à la guerre
Aux ordres de quelque sabreur
Qui exigeait du bout des lèvres
Qu'ils aillent ouvrir au champ d'horreur
Leurs vingt ans qui n'avaient pu naître
Et ils mouraient à pleine peur
Tout miséreux, oui, notre bon Maître
Couverts de prêles, oui, notre Monsieur

Demandez-vous, belle jeunesse
Le temps de l'ombre d'un souvenir
Le temps de souffle d'un soupir :

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

Bon partage !

 

Rotpier

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Relation très tendue entre ... " La poutre et le pendu, " ... un poème très très ancien de ... Pierre !

5 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Un très ancien poème ... noir !

 

Pendu

Image du net

 

La poutre et le pendu,

Pourquoi en était-il arrivé là ?

Il ne le savait plus très bien.

Pas quelque chose de précis… non.

Plutôt une accumulation de petits riens

… aux yeux des autres !

Petits riens qui, un matin, pèsent lourd…

très lourd, dans la besace de la vie.

Il n’était pas pressé… non .

Il prenait son temps : méthodique,

très méthodique.

Allant jusqu’à me caresser pour se faire pardonner

de m’ajouter un nœud, un de plus,

un… pas très catholique !

Il flatta aussi la vieille caisse avant de la mettre en place

 et, tranquillement, se prépara.

Avec lui même il s’accorda ;

avec le chanvre, il s’encorda.

Puis, brusquement, laissant dans son sillage

la longue ligne droite de sa vie

toujours réglée toujours en ordre

il se paya  la fantaisie

de prendre le dernier virage

à fond la caisse et … à la corde !

.

Et moi…moi, au-dessus de lui,

à l’autre bout de lui,

je ne dis rien.

Je fais tranquillement, honnêtement,

mon travail de poutre : je tiens !

                                           Pierre Dupuis

Un très ancien poème ... noir !

 

Pendu

Image du net

 

La poutre et le pendu,

Pourquoi en était-il arrivé là ?

Il ne le savait plus très bien.

Pas quelque chose de précis… non.

Plutôt une accumulation de petits riens

… aux yeux des autres !

Petits riens qui, un matin, pèsent lourd…

très lourd, dans la besace de la vie.

Il n’était pas pressé… non .

Il prenait son temps : méthodique,

très méthodique.

Allant jusqu’à me caresser pour se faire pardonner

de m’ajouter un nœud, un de plus,

un… pas très catholique !

Il flatta aussi la vieille caisse avant de la mettre en place

 et, tranquillement, se prépara.

Avec lui même il s’accorda ;

avec le chanvre, il s’encorda.

Puis, brusquement, laissant dans son sillage

la longue ligne droite de sa vie

toujours réglée toujours en ordre

il se paya  la fantaisie

de prendre le dernier virage

à fond la caisse et … à la corde !

Et moi…moi, au-dessus de lui,

à l’autre bout de lui,

je ne dis rien.

Je fais tranquillement, honnêtement,

mon travail de poutre : je tiens !

                                Pierre Dupuis
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" Autoportrait," ... un poème de Pierre

3 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées

 

 

Préambule :

L’autoportrait est un exercice périlleux, peut-être encore plus à l’écrit qu’au pinceau.

Bien se connaître soi-même est pratiquement une gageure !

On croit savoir et un jour on s’aperçoit que non.

Mais, rien n’empêche  de relever le défit et d’essayer quand même.

Pierre Dupuis 

 

Autoportrait,

Je suis un poète atypique

passé par la case prolo,

quand je suis la cible de piques

on me les lance ex-nihilo !

Je pèche un peu en rhétorique

car j’ai quitté les cours très tôt,

j’ai un alibi authentique :

à seize ans j’étais au boulot !

J’ai quand même appris mes classiques

préférant Zola à Hugo,

pour ce qui est de la musique

je vais de Wagner à Renaud !

Mes inclinations poétiques

vont du bon Villon à Queneau

en passant par les élastiques

des souliers troués de Rimbaud !

Je suis large sur la rythmique :

je laisse faire mon stylo !

Certains esprits monolithiques

me qualifient de rigolo !

Réguliers ou acrobatiques

mes vers ne sont pas idéaux,

ils sont sérieux ou drolatiques,

polis ou taillés au couteau !

Ils sont peu souvent syntaxiques :

je cultive le quiproquo !

Mais ils sont rarement toxiques

sauf bien sûr contre les fachos !

De l’amour à la politique

je brosse un peu tous les tableaux,

qu’ils soient morbides ou phalliques,

si ça dérange peu me chaut !

Mes textes sont très éclectiques

rasant parfois le caniveau,

je m’accommode des critiques

… tout en préférant les bravos !

Certains me trouvent sympathique,

d’autres me traitent de charlot,

à ceux-là moi je fais la nique

avant de leur tourner le dos !

Tantôt tendre, tantôt caustique,

parfois gentil, parfois salaud,

érotique ou bien hérétique

et bien sûr très souvent cabot !

Quand la Camarde boulimique

m’intimera : " Viens mon coco ! "

je lui dirais sans polémique :

" Attends je range mon stylo ! 

Je ne te fais pas de supplique

après tout tu fais ton boulot,

ne prend pas cet air pathétique

toi qui a la mort dans la peau ! "

Chacun doit déposer sa chique

un peu plus tard, un peu plus tôt,

il n’y a là rien de tragique :

c’est juste effacer un tableau !

Un banquet sans chant ni musique

réunira dans mon caveau

des légions de vers boulimiques

qui gémiront : " Il n’est pas gros ! "

Ils repartiront faméliques

après m’avoir sucé les os

en quête d’un hypothétique

festin digne de commensaux !

La crémation dont la pratique

a vraiment le vent dans le dos

réduit de façon très drastique

les macchabées … maigres ou gros !

L’avenir est problématique :

pour ces vers-là c’est Waterloo !

Quant à ceux de la poétique,

éviteront-ils le tombeau ?

C’est un portrait très elliptique

que je vous sers sur un plateau,

gagnerais-je une pluie de piques

ou une envolée de chapeaux ?

                                                       Pierre Dupuis

Préambule :

L’autoportrait est un exercice périlleux, peut-être encore plus à l’écrit qu’au pinceau.

Bien se connaître soi-même est pratiquement une gageure !

On croit savoir et un jour on s’aperçoit que non.

Mais, rien n’empêche  de relever le défit et d’essayer quand même.

Pierre Dupuis 

 

Autoportrait,

Je suis un poète atypique

passé par la case prolo,

quand je suis la cible de piques

on me les lance ex-nihilo !

Je pèche un peu en rhétorique

car j’ai quitté les cours très tôt,

j’ai un alibi authentique :

à seize ans j’étais au boulot !

J’ai quand même appris mes classiques

préférant Zola à Hugo,

pour ce qui est de la musique

je vais de Wagner à Renaud !

Mes inclinations poétiques

vont du bon Villon à Queneau

en passant par les élastiques

des souliers troués de Rimbaud !

Je suis large sur la rythmique :

je laisse faire mon stylo !

Certains esprits monolithiques

me qualifient de rigolo !

Réguliers ou acrobatiques

mes vers ne sont pas idéaux,

ils sont sérieux ou drolatiques,

polis ou taillés au couteau !

Ils sont peu souvent syntaxiques :

je cultive le quiproquo !

Mais ils sont rarement toxiques

sauf bien sûr contre les fachos !

De l’amour à la politique

je brosse un peu tous les tableaux,

qu’ils soient morbides ou phalliques,

si ça dérange peu me chaut !

Mes textes sont très éclectiques

rasant parfois le caniveau,

je m’accommode des critiques

… tout en préférant les bravos !

Certains me trouvent sympathique,

d’autres me traitent de charlot,

à ceux-là moi je fais la nique

avant de leur tourner le dos !

Tantôt tendre, tantôt caustique,

parfois gentil, parfois salaud,

érotique ou bien hérétique

et bien sûr très souvent cabot !

Quand la Camarde boulimique

m’intimera : « Viens mon coco ! »

je lui dirais sans polémique :

« Attends je range mon stylo ! »

Je ne te fais pas de supplique

après tout tu fais ton boulot,

ne prend pas cet air pathétique

toi qui a la mort dans la peau !

Chacun doit déposer sa chique

un peu plus tard, un peu plus tôt,

il n’y a là rien de tragique :

c’est juste effacer un tableau !

Un banquet sans chant ni musique

réunira dans mon caveau

des légions de vers boulimiques

qui gémiront : « Il n’est pas gros ! »

Ils repartiront faméliques

après m’avoir sucé les os

en quête d’un hypothétique

festin digne de commensaux !

La crémation dont la pratique

a vraiment le vent dans le dos

réduit de façon très drastique

les macchabées … maigres ou gros !

L’avenir est problématique :

pour ces vers-là c’est Waterloo !

Quant à ceux de la poétique,

éviteront-ils le tombeau ?

C’est un portrait très elliptique

que je vous sers sur un plateau,

gagnerais-je une pluie de piques

ou une envolée de chapeaux ?

                                                       Pierre Dupuis
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Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !

2 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Rébus

 

Réponse pour le rébus :

Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !

Bravo à ceux qui avaient trouvé !

 

Et pis c’est tout !      

Réponse pour le rébus :

Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !

Bravo à ceux qui avaient trouvé !

 

Et pis c’est tout !      

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Rébus : Le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier !

1 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Rébus

 

 

.

Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?

Juste comme ça, pour se dégourdir

un peu les neurones !

Petite aide au rébus

(les champions s'en passeront !) :

rebus 361 (1)

rebus 361 (2)

 

C'est une grosse connerie du Rotpier sur toute la ligne !

1ère ligne, 2ème image :  " - - - " César qu'il dit le centurion ! 3ème image : la moitié du nom du personnage ! Dernière image : prendre la moitié de la marque !

2ème ligne, 3ème image :prendre la moitié de la marque !

4ème ligne, 2ème image : le serpent fait "s" ou "se" ... selon son humeur ! Dernière image : quand elle est petite la sale bête est lente !

6ème ligne, 4ème image : la boisson favorite des rosbifs !

 

Il est court alors on se dépêche : allez, tout le monde en voiture !

Et pis c'est tout !

Réponse :

Elle avait un arrière-train de première classe mais pour monter le billet coûtait la peau des fesses !

Qu'il dit l'animal !

 

 

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