Georges Moustaki et Barbara: " La longue dame brume " ... les chansons ou les musiques que j'aime ... Rotpier
" Barbara et Georges Moustaki"
"La longue dame brune"
Pour une longue dame brune, j'ai inventé
Une chanson au clair de la lune, quelques couplets.
Si jamais elle l'entend un jour, elle saura
Que c'est une chanson d'amour pour elle et moi.
Je suis la longue dame brune que tu attends.
Je suis la longue dame brune et je t'entends.
Chante encore au clair de la lune, je viens vers toi.
Ta guitare, orgue de fortune, guide mes pas.
Pierrot m'avait prêté sa plume ce matin-là.
A ma guitare de fortune j'ai pris le la.
Je me suis pris pour un poète en écrivant
Les mots qui passaient par ma tête comme le vent.
Pierrot t'avait prêté sa plume cette nuit-là.
A ta guitare de fortune, tu pris le la,
Et je t'ai pris pour un poète en écoutant
Les mots qui passaient par ta tête comme le vent.
J'ai habillé la dame brune dans mes pensées
D'un morceau de voile de brume et de rosée.
J'ai fait son lit contre ma peau pour qu'elle soit bien,
Bien à l'abri et bien au chaud contre mes mains.
Habillée de voile de brume et de rosée
Je suis la longue dame brune de ta pensée.
Chante encore au clair de la lune, je viens vers toi.
A travers les monts et les dunes, j'entends ta voix.
Pour une longue dame brune, j'ai inventé
Une chanson au clair de la lune, quelques couplets.
Je sais qu'elle l'entendra un jour, qui sait demain,
Pour que cette chanson d'amour finisse bien.
Bonjour, je suis la dame brune, j'ai tant marché.
Bonjour, je suis la dame brune, je t'ai trouvé.
Fais-moi place au creux de ton lit, je serai bien,
Bien au chaud et bien à l'abri contre tes reins.
Bon partage !
Rotpier
Grand angle sur le poème du jour : " Objectif : photos ! " de ... Pierre
.
Attention les amoureux ! En vacances, soyez discrets !
Ne bougez plus ......... clic clac !

Photo de Jean-François Simon
Objectif : photos !
Allez-y les mouflons ,
allez-y les linottes
Faites de jolis bonds,
lancez de belles notes !
Nous sommes à l’affût,
en ordre de bataille,
les diaphragmes tendus
et quelque soit la taille !
Protégés du soleil
nos objectifs espionnent,
tous les sens en éveil :
que la photo soit bonne !
Et vous les amoureux,
trouvez bonne cachette,
un cliché sulfureux
peut faire une manchette !
A moins qu’une photo
jamais ne vous dérange,
pour la bête à deux dos :
préférez une grange !
La légende du jour : "La sulfureuse légende de Verneiges" de ... Rotpier !
Localisation dans la Creuse
Localisation plus précise avec le nom de la petite rivière: la Verneigette
( Propice à un joli contrepet ... qui m'est venu spontanément ! )
Image du net
A Verneiges, charmant petit village au nord-est de la Creuse.
La sulfureuse légende de Verneiges
ou
Les propriétés cachées de la Verneigette
J’ai la faculté de percer
les anciens secrets des campagnes,
des bords de mer et des montagnes :
je me suis longtemps exercé.
Vous allez peut-être tiquer
mais il n’y a pas de mensonge,
tout cela relève du songe
… un songe assez alambiqué !
Il y a longtemps de cela
dans un village de la Creuse
une légende sulfureuse
se fabriqua et s’installa.
Il y avait une maison
où vivait une vieille femme
que l’on aurait jetée aux flammes
sans la moindre des oraisons !
Toutes les femmes alentour
médisaient d’elle après la messe,
sur les marchés et les kermesses
tenant de venimeux discours !
Accusée de jeter des sorts
alors qu’elle était guérisseuse
d’une maladie dite honteuse
qui s’attrapent lors des rapports.
C’était un modeste logis
à deux pas de la Verneigette,
petite rivière sujette
à sortir parfois de son lit.
Son eau claire avait le pouvoir
de soigner la blennorragie,
une très sale maladie
que l’on chope sans le savoir !
Bien d’autres noms lui sont donnés :
chaude lance, pécole ou chtouille,
mais c’est la même qui gratouille
tous ceux qui se font couillonner !
( Pour ménager les puritains
j’ai choisi une rime en « ouille »
sans « C » pour éviter la brouille :
je suis un sage c’est certain ! )
La vieille gardait le secret
car il assurait sa pitance,
tous ses moyens de subsistance
et aussi ses dons aux pauvrets.
Des bourgeois venaient de fort loin,
même des gens de la noblesse,
ce qui prouve que pour les fesses
les barrières n’existent point !
Et pour eux c’était le prix fort
leurs bourses étaient bien garnies
… pas celles là ! Je vous en prie !
Vous allez me causer grand tort !
Pour les pauvres c’était gratuit
ou alors quelques victuailles,
un lapin ou une volaille
ou tout simplement un merci !
Et la vieille ne chômait pas :
souvent il y avait la queue !
Ils avaient tous une peur bleue
de devenir tout raplapla !
Un rituel très bien rôdé :
dans une très grande cuvette
remplie d’eau de la Verneigette
le gars plongeait tout le paquet !
Avec le sablier en main
- surtout pas plus de trois minutes ! -
au son d’une petite flûte
la panoplie prenait son bain !
Ensuite essuyage au plumeau
accompagné d’une formule
que je vous livre sans scrupule :
je sais que vous n’en direz mot !
« Oh ! Toi l’eau de la Verneigette,
soigne celui qui a fauté,
qui par malheur s’est trop frotté
à une fille peu proprette !
Car :
« Trempette dans la Verneigette :
quand on ressort la - - - - - - - - - - - - ! »
( Deux consonnes à permuter
pour compléter ce bel adage
qui glissé dans un bavardage
déclenche un fou rire assuré !
Je vous laisse le déchiffrer,
c’est un contrepet très facile,
il n’est peut-être pas gracile
mais pas non plus des plus soufrés !
Très en avance sur son temps
elle avait, sans effronterie,
l’art de la contrepèterie
qui est souvent très percutant ! )
Vous avez tous les éléments
pour soigner une bonne chtouille
et si un copain se gratouille
aidez-le naturellement !
Une vigoureuse ablution
et c’est reparti de plus belle,
la médecine naturelle
est une bonne solution !
Pourquoi ne pas aller plus loin ?
Pensons à l’essor de la Creuse,
une bonne idée ça se creuse
et ça se peaufine avec soin !
Il se pourrait bien, pourquoi pas,
que les propriétés thermales
de la rivière sur les mâles
soient supérieures au Viagra ?
Verneiges-les-Bains sonne bien,
c’est un nom qui coule de source,
de quoi arrondir bien des bourses :
c’est l’avenir c’est certain !
Si jamais l’affaire se fait
n’oubliez pas mon pourcentage,
ce n’est pas du tout un chantage
mais j’ai horreur d’être refait !
J’avais un aïeul à Evaux
qui s’est fait avoir de première :
c’est lui qui a mis en lumière
les propriétés de ses eaux !
Il pensait se les faire en or
mais il était bien trop crédule
et fut la cible de crapules
qui l’ont roulé sans un remords !
Pour avoir l’exclusivité
de cette affaire très juteuse
- un nouvel élan pour la Creuse ! -
contactez-moi sans hésiter !
Pour l’heure je m’en vais tester
les données de mon hypothèse
et si j’en ressors très à l’aise
il sera temps de négocier !
Rotpier
Image du net
Image du net
A Verneiges, charmant petit village au nord-est de la Creuse.
La sulfureuse légende de Verneiges
ou
Les propriétés cachées de la Verneigette
J’ai la faculté de percer
les anciens secrets des campagnes,
des bords de mer et des montagnes :
je me suis longtemps exercé.
Vous allez peut-être tiquer
mais il n’y a pas de mensonge,
tout cela relève du songe
… un songe assez alambiqué !
Il y a longtemps de cela
dans un village de la Creuse
une légende sulfureuse
se fabriqua et s’installa.
Il y avait une maison
où vivait une vieille femme
que l’on aurait jetée aux flammes
sans la moindre des oraisons !
Toutes les femmes alentour
médisaient d’elle après la messe,
sur les marchés et les kermesses
tenant de venimeux discours !
Accusée de jeter des sorts
alors qu’elle était guérisseuse
d’une maladie dite honteuse
qui s’attrapent lors des rapports.
C’était un modeste logis
à deux pas de la Verneigette,
petite rivière sujette
à sortir parfois de son lit.
Son eau claire avait le pouvoir
de soigner la blennorragie,
une très sale maladie
que l’on chope sans le savoir !
Bien d’autres noms lui sont donnés :
chaude lance, pécole ou chtouille,
mais c’est la même qui gratouille
tous ceux qui se font couillonner !
( Pour ménager les puritains
j’ai choisi une rime en « ouille »
sans « C » pour éviter la brouille :
je suis un sage c’est certain ! )
La vieille gardait le secret
car il assurait sa pitance,
tous ses moyens de subsistance
et aussi ses dons aux pauvrets.
Des bourgeois venaient de fort loin,
même des gens de la noblesse,
ce qui prouve que pour les fesses
les barrières n’existent point !
Et pour eux c’était le prix fort
leurs bourses étaient bien garnies
… pas celles là ! Je vous en prie !
Vous allez me causer grand tort !
Pour les pauvres c’était gratuit
ou alors quelques victuailles,
un lapin ou une volaille
ou tout simplement un merci !
Et la vieille ne chômait pas :
souvent il y avait la queue !
Ils avaient tous une peur bleue
de devenir tout raplapla !
Un rituel très bien rôdé :
dans une très grande cuvette
remplie d’eau de la Verneigette
le gars plongeait tout le paquet !
Avec le sablier en main
- surtout pas plus de trois minutes ! -
au son d’une petite flûte
la panoplie prenait son bain !
Ensuite essuyage au plumeau
accompagné d’une formule
que je vous livre sans scrupule :
je sais que vous n’en direz mot !
« Oh ! Toi l’eau de la Verneigette,
soigne celui qui a fauté,
qui par malheur s’est trop frotté
à une fille peu proprette !
Car :
« Trempette dans la Verneigette :
quand on ressort la - - - - - - - - - - - - ! »
( Deux consonnes à permuter
pour compléter ce bel adage
qui glissé dans un bavardage
déclenche un fou rire assuré !
Je vous laisse le déchiffrer,
c’est un contrepet très facile,
il n’est peut-être pas gracile
mais pas non plus des plus soufrés !
Très en avance sur son temps
elle avait, sans effronterie,
l’art de la contrepèterie
qui est souvent très percutant ! )
Vous avez tous les éléments
pour soigner une bonne chtouille
et si un copain se gratouille
aidez-le naturellement !
Une vigoureuse ablution
et c’est reparti de plus belle,
la médecine naturelle
est une bonne solution !
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rébus : Le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
2ème ligne, 1ère image : c'est ce qui n'est pas grisé qu'il faut prendre... et pis c'est tout !
3ème ligne, dernière image: le serpent fait toujours "s" !
4ème ligne, 3ème image : la sale bête pique et ça fait mal !
Dernière ligne, derère image: 5 centimes d'euro, ce n'est pas grand chose mais un " - - - " c'est un " - - - " !
Si vous êtes en vacances, prenez le temps de planter votre tente avant de vous mettre au travail !
Et pis c'est tout !
Réponse :
A part en camping un homo passe plus de temps derrière sa tente que dessous !
Avec bien sûr un petit jeu de mots avec tente et tante !
Qu'il dit l'animal !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
2ème ligne, 1ère image : c'est ce qui n'est pas grisé qu'il faut prendre... et pis c'est tout !
3ème ligne, dernière image: le serpent fait toujours "s" !
4ème ligne, 3ème image : la sale bête pique et ça fait mal !
Dernière ligne, derère image: 5 centimes d'euro, ce n'est pas grand chose mais un " - - - " c'est un " - - - " !
Si vous êtes en vacances, prenez le temps de planter votre tente avant de vous mettre au travail !
Et pis c'est tout !
Qu'il dit l'animal !
Didier Barbelivien : "Elsa" ... ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Didier Barbelivien »
« Elsa »
La la lal la la lal la la lal la …
Elsa,
Elsa, les manèges de Berlin tournaient dans tes bras,
Elsa, la chanson des marins pleurait dans ta voix
Elsa, le soleil du matin s'allumait sur toi
Elsa, le printemps qui revient ne me guérit pas.
Je me souviens de ces yeux là, la la la, la la la
Moitié bleu moitié lilas, la la la, la la la
Beaux comme un air d'opéra, la la la, la la la
Je ne voyais plus que ça
Je me souviens de ces yeux là, la la la, la la la
Sur ton visage en delta, la la la, la la la
Même à des années de toi, la la la, la la la
Je vis mais je ne dors pas.
Elsa, les violons des tziganes se battaient pour toi
Elsa, le sourire des nomades subissait ta loi
Elsa, les nuits de Schéhérazade se moquaient du froid
Elsa, dans mes longues promenades quand je pense à toi.
Je me souviens de ces yeux là, la la la, la la la
Moitié bleu, moitié lilas, la la la, la la la
Même à des années de toi, la la la, la la la
Je vis mais je ne dors pas.
Elsa, les manèges de Berlin tournent dans le froid
Elsa, la chanson des marins n'a plus rien de toi
Elsa, le soleil ce matin ne brille pas pour moi
Elsa, le printemps qui revient ne me guérit pas.
Je me souviens de ces yeux là, la la la, la la la
Moitié bleu, moitié lilas, la la la, la la la
Beaux comme un air d'opéra, la la la, la la la
Je ne voyais plus que ça
Je me souviens de ces yeux là, la la la, la la la
Sur ton visage en delta, la la la, la la la
Même à des années de toi, la la la, la la la
Je vis mais je ne dors pas, la la la, la la la
La la la la la la la la la la la la la la
La la la la la la la la la la la la la la
Bon partage !
Rotpier
Le travail du bois: une de mes passions !
Bonjour !
Vous avez pu constater dans le poème de mardi dernier "Derrière la vielle porte" qu'en matière de bois et d'ébénisterie j'entrais dans les détails ... et pour cause : je connais très bien le sujet !
En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pourrez lancer un diaporama de quelques images illustrant une de mes passions: le travail du bois.
Je travaille avec des vieilles machines que j'ai reconditionné entièrement, mécanique, équipement électrique et peinture.
J'ai trouvé ces machines chez des anciens menuisiers qui les avaient mises de coté pour en acheter des plus modernes.
Je vous expose les différentes opérations du travail du bois et une réalisation: un bureau + l'habillage d'un aquarium + un chandelier ... un infime partie de ce que j'ai fabriqué !
Je travaille presque uniquement avec du chêne.
J'ajouterai plus tard d'autres nombreuses fabrications, j'ai fabriqué tous les meubles de ma maison à l'ancienne: tous les assemblages sont réalisé en tenons-mortaises !
Lien:
Après avoir cliqué sur le lien, cliquez sur "diaporama" ou bien sur les photos que vous pouvez visionner une à une !
Bonne visite dans mon atelier - capharnaüm !
Pierre
Bonjour !
Vous avez pu constater dans le poème de mardi dernier "Derrière la vielle porte" qu'en matière de bois et de menuiserie j'entrais dans les détails ... et pour cause : je connais très bien le sujet !
En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pourrez lancer un diaporama de quelques images illustrant une de mes passions: le travail du bois.
Je travaille avec des vieilles machines que j'ai reconditionné entièrement, mécanique, équipement électrique et peinture.
J'ai trouvé ces machines chez des anciens menuisiers qui les avaient mises de coté pour en acheter des plus modernes.
Je vous expose les différentes opérations du travail du bois et une réalisation: un bureau + l'habillage d'un aquarium + un chandelier ... un infime partie de ce que j'ai fabriqué !
Je travaille presque uniquement avec du chêne.
J'ajouterai plus tard d'autres nombreuses fabrications, j'ai fabriqué tous les meubles de ma maison à l'ancienne: tous les assemblages sont réalisé en tenons-mortaises !
Lien:
Après avoir cliqué sur le lien, cliquez sur "diaporama" ou bien sur les photos que vous pouvez visionner une à une !
Bonne visite dans mon atelier - capharnaüm !
Pierre
" Derrière la vieille porte, " : le poème du jour de ... Pierre
Un poème de 2007 déjà publié ...
" Tout est resté figé,
tout est resté en place ! "
Derrière la vieille porte,
Un loquet bricolé
un peu à la va-vite,
pas du tout fignolé :
une invite à visite !
Un peu comme un voleur
j’entrebâille la porte :
une vague lueur
que des ombres déportent
descend de tout en haut,
de l’antique verrière
dont les étroits carreaux
sont mangés par le lierre.
Une odeur de copeaux
un peu moisis domine,
la poussière au repos
agace les narines !
Un oiseau prend son vol
… deux … trois ! Je les dérange !
J’entends aussi au sol
des petits bruits étranges.
Et dans le clair-obscur,
là-bas, quelques yeux brillent !
Les toiles sur les murs
et les poutres fourmillent !
C’est un vrai paradis
pour légions d’araignées
rejoignant leurs abris
dans de larges saignées.
Dans ce vaste local,
des ombres se détachent :
des squelettes bancals
jouant à cache-cache !
L’éclairage manquant,
je retourne à la porte
et tire en grand l’ouvrant
que trois vieux gonds supportent.
Leur grincement râleur
me perce les oreilles :
l’huile, pour leur malheur,
a cessé ses merveilles !
Et … je découvre alors
que la vieille bâtisse
recèle un vrai trésor :
une antre d’ébéniste !
Image prise sur le net
Tout est resté figé,
tout est resté en place !
Un buffet étagé,
juste au milieu, rêvasse.
Il se sent estropié
sans sa belle rosace
qui gît là, à ses pieds,
et n’a jamais prit place !
Les grands squelettes noirs
ne sont que les machines
qui du matin au soir
sentaient bon la résine.
Une scie à ruban
dont la lame rouillée
entoure ses volants
qui semblent verrouillés.
Un gros tas de copeaux
sur la dégauchisseuse,
lui fait comme une peau
épaisse et granuleuse.
Le profil compliqué
du fer de la toupie
attend pour fabriquer
des profils en copie.
La mèche à mortaiser
semble toujours vaillante,
prête à réaliser
son action pénétrante !
Dans le fond l’établi,
de construction solide,
est encombré d’outils
semblants des plus valides !
Des valets, des rabots,
une grande varlope,
des gouges, des ciseaux,
une équerre cyclope.
Un compas d’épaisseur
et puis un autre à verges,
des tampons polisseurs
et une ardoise vierge.
Un pot de brou de noix
et de la cire en boite,
du vernis, un chinois
et aussi de la ouate.
De nombreux gabarits
aux formes travaillées,
de la toile émeri
dans des bandes taillée.
Des chiffons de coton
et d’autres en longue laine,
des pinceaux à poils longs :
au moins une dizaine !
Tout est resté figé,
tout est resté en place.
J’entends un bruit léger
et je fais volte-face !
Des cheveux en chignon
d’une blancheur parfaite,
un corsage en crépon,
pas du tout stupéfaite :
la vielle dame est là
et son pâle sourire :
« - Mon mari n’est plus là,
je voulais vous le dire.
Voilà vingt ans déjà
qu’il dort au cimetière,
mais rien n’a bougé là,
même pas la poussière.
Le vieux buffet attend
sagement sa rosace,
il attendra le temps
que je cède la place.
Peut-être bien qu’après,
un tout jeune ébéniste
tirera un long trait
sur ce silence triste ?
En repartant, Monsieur,
refermez bien la porte,
le loquet est très vieux
… à mon image en sorte. »
Pierre Dupuis
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
2ème ligne, avant-dernière image: pour les dames, c'est un " - - - - " mec ! ( l'autre itou ! )
6ème ligne, 2ème image : la première lettre va avec l'image précédente et le reste avec la suivante !
7ème ligne, 1ère image : c'est le volume qu'il faut prendre ! 2ème image, en direct "U" cocotte ! ( l'autre aussi ! )
8ème ligne, 1ère image : la fleur préférée des rois de France !
10ème ligne, 1ère image : en direct : "ti" ! Dernière image : la sale bête pique et donne la pyroplasmose aux toutous !
12ème ligne, 1ère image : quand son nez s'allonge, c'est qu'il " - - - - " ! Dernière image : elle est religieuse et bouffe son mec après l'amour !
Nota: C’est une affirmation que Michel Houellebecq pourrait défendre bec et ongle !
Et pis c'est tout !
Réponse :
Confondre le boson de Higgs et le boxon de X, un mec encore inconnu de la police, relève d’une sottise particulièrement élémentaire !
Pour les indices :
Michel Houellebecq pour « Les particules élémentaires » !
Et pour « Bon courage mes chers Watson ! » c’était élémentaire !
Qu'il dit l'animal !