Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
.
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Réponse :
Il n’est pas insensé de dire :
« Mazette, quelle avancée vraiment ! »
à une femme dégrafant
un 100 C avec le sourire !
Nota : C’est une taille qui vous convient ?
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
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... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
Devoir de vacances : "Epopée morvandelle" ou "Par monts et par vaux autour de Moux," le très long poème du jour de Pierre et de Rotpier !
Nota: C'est un gros pavé, ne démarrez pas si vous n'avez pas un peu de temps devant vous !
Préambule :
En première partie, je vous propose une balade en Morvan quelque peu fantaisiste. Si les lieux sont bien réels, les histoires que je brode autour le sont beaucoup moins … encore que … sérieux s’abstenir !
La seconde partie, la moralité, est plus philosophique et aussi plus sujette à contestation de la part de quelques bien-pensants…
Le chalet du trappeur, notre gîte.
L'étang.
Epopée morvandelle
ou
Par monts et par vaux autour de Moux,
Pour éponger un coup de mou
- Eh oui ! Parfois cela arrive ! -
ma femm’ m’a dit : « Allons à Moux
en Morvan ! » … Belle initiative !
« C’est tout près du lac des Settons,
légèrement en altitude,
un peu avant Château-Chinon,
ça changera nos habitudes ! »
Tout de suite j’ai dit « Banco !
c’est une région qui me botte,
viens que je te fasse un bécot
pas besoin d’enlever tes bottes ! »
Cela m’a regonflé à bloc
et j’ai sauté, je vous l’assure,
pile-poil à deux pieds dans mon froc
et puis j’ai lacé mes chaussures !
Je vois à vos yeux égrillards
que vous attendiez autre chose,
vous repasserez mes gaillards :
j’aime que les portes soient closes !
Un matin ce fut le départ,
il faut bien que les choses arrivent,
hors de question d’être en retard
c’était parti pour d’autres rives !
Juste un peu avant Avallon
nous avons quitté l’autoroute,
quelques monts et quelques vallons :
c’était le Morvan pas de doute !
Nous sommes passés à Saulieu,
Loiseau était dans les nuages,
c’est Berton qui tenait les lieux
… l’addition n’était pas plus sage !
Nous avons - bien nous en a pris ! -
seulement regardé la carte
et à la seule vue des prix
on a senti chauffer nos cartes !
Du coup on a mangé à Moux,
c’était beaucoup plus raisonnable,
moins bon aussi mais après tout
c’était quand même convenable !
Pas de mou de veau au menu
mais de la viande charolaise,
dans les près nous les avions vus
et les bestiaux broutaient à l’aise !
Nous avons croisé quelques gens
juste en arrivant au village
et leur bonjour très engageant
augurait un joli partage !
Même chez les adolescents
nous avons vu la différence :
bien moins de morveux en Morvan
que dans le reste de la France !
Au milieu du parc du Morvan
et des grands lacs de retenue
des vieux châteaux et des couvents
nous souhaitaient la bienvenue.
Du coté du lac des Settons
et niché en pleine nature,
attendait notre location :
un chalet de fort belle allure !
A ses pieds un petit étang
enchâssé entre deux collines
miroitait au soleil couchant
rêvant d’une brise coquine !
Son nom : « Le chalet du trappeur »
mais de castors pas une trace,
à croire qu’ils avaient pris peur :
tout comme moi devant ma glace !
Pas de bisons au rendez-vous
contrairement à toute attente
du coup j’ai chassé les bisous
ma femme en était très contente !
Des belges sont venus pêcher,
cinq copains des plus sympathiques,
« Le cowboy » ils m’ont appelé
en voyant mon chapeau mythique !
Ils avaient un équipement
pour la pêche au coup de première,
qu’ils rangeaient soigneusement dans
une remorque à montgolfière !
Eux par contre n’étaient pas fiers,
les belges aiment bien la France,
bien mieux que l’Angleterre et Blair
ou la City et la finance !
Comparé à leur plat pays
le Morvan c’est plein de granite,
un rocher qui même bien cuit
reste moins tendre que les frites !
De toute façon en venant
ils avaient oublié les moules,
se sont-ils vengés sur le blanc ?
… Je n’en sais rien … je perds la boule !
En visite à Château-Chinon
nous avons fait la promenade
que faisait un certain tonton,
une belle et longue balade !
Tout en laissant du temps au temps
nous avons visité la ville
aux souvenirs omniprésents
de l’homme à la force tranquille !
En nous rendant à Vézelay,
nous sommes passés par Bazoches
voir un château loin d’être laid :
Vauban n’était pas pour le moche !
Dans le parc assis sur un banc
j’ai bien détaillé la bâtisse,
je n’ai pas dit : « Merde à Vauban ! »
c’eut été de mauvais auspices !
( Le souvenir du grand Léo
est bien ancré dans ma mémoire,
il reste collé à ma peau
de façon presque péremptoire ! )
A la limite du Morvan
à Autun au théâtre antique
nous avons eu un coup de vent
ne venant pas de l’atlantique.
Nous oublierons avec le temps
comme il est écrit dans le livre :
« Autun en emporte le vent » :
les souvenirs on s’en délivre !
Ne rentrez pas en sécession
avec moi je vous en conjure
je vous donne mes plantations
de jeux de mots, je vous l’assure !
Margaret Mitchell nous avait
entraîné dans une tourmente
qui était loin d’être un navet
et pas du bonbon à la menthe !
En passant par le Mont Beuvray
nous sommes allés à Bibracte,
à l’oppidum il faisait frais,
ça soulageait ma cataracte !
Vercingétorix y avait
réuni les tribus gauloises,
qui ne faisaient pas dans leurs brais
et chantaient des chansons grivoises !
Un peu plus tard à Alésia
César leur a mis la pâtée,
en ce temps-là pas de média
pour filmer la déculottée !
A Vézelay Viollet-le-Duc
a restauré la basilique
au grand désespoir des grands-ducs
qui trouvaient les ruines pratiques !
J’ai mis deux cierges sans raison,
juste pour voir, j’aime les flammes,
je suis athée c’est mon blason,
mon seul drapeau, mon oriflamme !
Si j’admire les bâtisseurs
d’églises ou de cathédrales
je sais aussi tous les malheurs
des gueux aux heures féodales !
« Si dieu n’avait pas existé »
comme a écrit jadis Voltaire,
« il aurait fallu l’inventer »
… Ludovine vas-tu te taire !
Le Morvan c’est chouette allez oust,
viens faire un tour, quitte Versailles,
pas de danger que tu trésailles :
il y a des massifs pour tous !
Laisse Versailles à Macron,
c’est le genre de petit home
qu’il adore et pour qui il fond
… le château, pas le Jeu de Paume !
Il prendra le Grand Trianon
pour y installer sa Brigitte,
nous on sortira les bâtons
… pas de bois mais de dynamite !
Tu ne dépareilleras pas :
du rocher et de La Rochère,
ça se marient comme des bas :
le Morvan te siéra ma chère !
C’est le royaume du sapin,
il y en a plein les collines,
c’est d’ailleurs un bon gagne-pain
que l’on s’appelle ou non Corine !
Toutes les années pour Noël
on arrache et on expédie,
un véritable carrousel
merci merci petit Messie !
Sans rouler à tombeau ouvert
on a atteint Quarré-les-Tombes,
des sarcophages très divers
nous attendaient depuis des plombes !
Nécropole ou bien entrepôt
cela reste des hypothèses,
les historiens à ce propos
restent le cul entre deux chaises !
J’en aurais bien pris un pour moi
mais j’ai eu peur que l’on m’engueule,
pour mon enterrement ma foi
cela aurait eu de la gueule !
Je vois la tête des porteurs :
au lieu du sapin de la pierre !
Pour leurs dos un sacré malheur,
de quoi maudire tous les Pierre !
Et pas question de crémation
la pierre ne brûle pas vite,
c’est huit heures de combustion
pour que le calcaire s’effrite !
Alors bonjour la pollution
c’est très mauvais pour la planète
mais … qu’ouïs-je ? Faites attention !
Qui a craqué une allumette ?
Je ne suis pas encore fou
mais un jour ça viendra peut-être,
en attendant de moi à vous
j’ai encore toute ma tête !
Moralité philosophique … bien cuisinée ?
A trop cultiver le sérieux
on oublie tout à fait de rire,
on prend un sacré coup de vieux
et l’on s’éteint comme un lampyre !
Alors rillons encore un peu,
mijotons la bonne cuisine
des jeux de mots en maître queux
il ne faut pas que l’on lésine !
Et tant mieux si la sauce prend,
mieux vaut qu’ell’ ne soit trop grasse
mais si ell’ l’est de temps en temps
ne m’en veuillez pas trop de grâce !
Les coincés, les collets montés,
n’ont qu’à continuer leur route,
ils me trouvent trop effronté
et bien tant pis moi j’en rajoute !
Vous conviendrez que j’aurais pu
cuisiner d’autres rimes en « route »
je sais faire, j’y suis rompu :
j’aime beaucoup les doubles routes !
Bon prince je m’arrête ici
pour ceux n’aimant pas les épices,
pour les autres pas de souci,
ce n’est qu’un petit armistice !
Soyons fiers d’avoir hérité
de Rabelais, la truculence
et gardons cette faculté
de se moquer des idées rances !
Gloire à Alcofribas Nasier
qui a défié dans ses ouvrages
l’ordre bien pensant des curés
la faculté était en rage !
Religion et rigidité
vont de pair, c’est un héritage,
l’intégrisme et la charité
n’ont jamais fait très bon ménage !
Je respecte les religions
qui ne sont pas hégémoniques
et qui n’ont pas la prétention
de régenter la politique !
Elles sont rares car hélas
des individus s’en emparent
pour, aux quatre coins de l’atlas,
assouvir leurs rêves barbares.
Si l’on remonte dans le temps
l’actuelle église catholique
et ses croisades en orient
en sont un exemple typique.
En ajoutant l’inquisition,
- allons faisons bonne mesure ! -
où sont les méchants et les bons
… à vous la charge de conclure !
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
.
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Réponse :
Si vous ne voulez pas que votre enfant ait trop d’amis, élevez-le en enfant roi et le cercle desdits amis ressemblera à un désert.
Nota :
Je vous avais prévenu que c’était du sérieux !
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
Humour : les petites (ou les grosses !) conneries du jour de Rotpier ... avec un doux poème en prime !
Je vous rappelle cette citation :
Chamfort (Maximes et pensées)
Rotpier (valeur ajoutée à la citation)
Le dicton de présentation :
Mieux vaut tourner sept fois sa langue dans la bouche de sa voisine avant que de s’exprimer : cela évite d’énoncer des conneries ! N’ayant pas de voisine à portée de langue …………………… !
Aujourd’hui, vous avez droit à la grosse connerie du jour qui est trop longue pour être mise en rébus et à la ballade qui l’accompagne avec des rimes en « ouille » … ouille, ouille, ouille ! … Mais je n’ai pas trop dérapé alors que c’est un terrain très glissant !
La connerie du jour :
Est-ce que cela porterait atteinte à ma renommée si j’affirmais que les trompes de Fallope des femmes pygmées pourraient être qualifiées, au regard de leur petitesse, de trompettes de Fallope ?
Partant de cette première vision des choses, ne pourrait-on pas dire aussi que, si une de ces femmes était atteinte de syphilis, les dites trompettes pourraient être qualifiées de trompettes de la mort pour ses partenaires sachant que là-bas, la pénicilline ( et non pénis cilline ) est rare ?
Je sais, je ne sortirais pas grandi de tout cela, mais l’important c’est de sortir couvert, que l’on soit pygmées ou pas !
Je vous quitte car mon épouse, qui n’est pas pygmée, m’a promis une omelette aux champignons pour ce midi … je ne sais pas encore quels sont ceux qu’elle choisira !
La ballade de la chtouille … que l’on soit pygmée ou pas !
Si c’est la chtouille qui te gratouille
c’est que t’es pas sorti couvert,
ça va te fair’ mal ouille, ouille, ouille,
tes choses vont virer au vert !
Une drôle de ratatouille,
un repas rêvé pour les vers :
à se comporter en andouille
on crèv’ comm’ l’ami de Flaubert ! *
A tripoter les rimes en « ouille »
cela peut finir de travers,
ça peut se barrer en quenouille
… je ne remets pas le couvert !
Je ne souhaite pas d’embrouille,
non plus d’essuyer de revers
ni d’être pris par la patrouille :
je préfère me mettre au vert !
* Question subsidiaire :
Qui était l’ami de Flaubert mort de la syphilis ?
… C’était juste un petit mot en passant !
Pour ceux qui n'auraient pas trouvé :
Le Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
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Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Réponse :
Est-ce qu’une femme particulièrement adipeuse remue les oreilles et barrit fortement quand on lui ligature les trompes ?
C’était sauvage mais je vous avais prévenu !
Qu'il dit l'animal !
Léo Ferré : "Merde à Vauban" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Merde à Vauban »
« Léo Ferré »
… En souvenir de la visite du château de Bazoche
situé dan le Morvan et ayant appartenu à Vauban ! …
Merde à Vauban
Bagnard, au bagne de Vauban
Dans l'îl' de Ré
J'mang' du pain noir et des murs blancs
Dans l'îl' de Ré
A la vill' m'attend ma mignonn'
Mais dans vingt ans
Pour ell' je n'serai plus personn'
Merde à Vauban
Bagnard, je suis, chaîne et boulet
Tout ça pour rien,
Ils m'ont serré dans l'îl' de Ré
C'est pour mon bien
On y voit passer les nuages
Qui vont crevant
Moi j'vois s'faner la fleur de l'âge
Merde à Vauvan
Bagnard, ici les demoiselles
Dans l'îl' de Ré
S'approch'nt pour voir rogner nos ailes
Dans l'îl' de Ré
Ah ! Que jamais ne vienne celle
Que j'aimais tant
Pour elle j'ai manqué la belle
Merde à Vauban
Bagnard, la belle elle est là-haut
Dans le ciel gris
Ell' s'en va derrière les barreaux
Jusqu'à Paris
Moi j'suis au mitard avec elle
Tout en rêvant
A mon amour qu'est la plus belle
Merde à Vauban
Bagnard, le temps qui tant s'allonge
Dans l'îl' de Ré
Avec ses poux le temps te ronge
Dans l'îl' de Ré
Où sont ses yeux où est sa bouche
Avec le vent
On dirait parfois que j'les touche
Merde à Vauban
C'est un p'tit corbillard tout noir
Etroit et vieux
Qui m'sortira d'ici un soir
Et ce s'ra mieux
Je reverrai la route blanche
Les pieds devant
Mais je chant'rai d'en d'ssous mes planch's
Merde à Vauban
Bon partage !
Rotpier