Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
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... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Réponse :
J’ai omis de me protéger du soleil pendant l’été indien, résultat : je ressemble à un Peau-Rouge ! Moi qui croyais avoir plus d’une corde à mon arc je m’aperçois que je ne suis vraiment pas une flèche !
Ough ! J’espère ne pas vous avoir trop torturé les méninges !
Georges Brassens : " Trompettes de la renommée " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Georges Brassens »
« Trompettes de la renommée »
Pour faire écho à une connerie récente :
Les trompettes de la renommée
Je vivais à l'écart de la place publique,
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique...
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je dormais comme un loir.
Les gens de bon conseil ont su me fair' comprendre
Qu'à l'homme de la ru' j'avais des compt's à rendre
Et que, sous peine de choir dans un oubli complet,
J' devais mettre au grand jour tous mes petits secrets.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Manquant à la pudeur la plus élémentaire,
Dois-je, pour les besoins d' la caus' publicitaire,
Divulguer avec qui, et dans quell' position
Je plonge dans le stupre et la fornication ?
Si je publi' des noms, combien de Pénélopes
Passeront illico pour de fieffé's salopes,
Combien de bons amis me r'gard'ront de travers,
Combien je recevrai de coups de revolver !
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
A toute exhibition, ma nature est rétive,
Souffrant d'un' modesti' quasiment maladive,
Je ne fais voir mes organes procréateurs
A personne, excepté mes femm's et mes docteurs.
Dois-je, pour défrayer la chroniqu' des scandales,
Battre l' tambour avec mes parti's génitales,
Dois-je les arborer plus ostensiblement,
Comme un enfant de ch?ur porte un saint sacrement ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Une femme du monde, et qui souvent me laisse
Fair' mes quat' voluptés dans ses quartiers d' noblesse,
M'a sournois'ment passé, sur son divan de soi',
Des parasit's du plus bas étage qui soit...
Sous prétexte de bruit, sous couleur de réclame,
Ai-j' le droit de ternir l'honneur de cette dame
En criant sur les toits, et sur l'air des lampions :
" Madame la marquis' m'a foutu des morpions ! " ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente
Avec le Pèr' Duval, la calotte chantante,
Lui, le catéchumène, et moi, l'énergumèn',
Il me laisse dire merd', je lui laiss' dire amen,
En accord avec lui, dois-je écrir' dans la presse
Qu'un soir je l'ai surpris aux genoux d' ma maîtresse,
Chantant la mélopé' d'une voix qui susurre,
Tandis qu'ell' lui cherchait des poux dans la tonsure ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Avec qui, ventrebleu ! faut-il que je couche
Pour fair' parler un peu la déesse aux cent bouches ?
Faut-il qu'un' femme célèbre, une étoile, une star,
Vienn' prendre entre mes bras la plac' de ma guitar' ?
Pour exciter le peuple et les folliculaires,
Qui'est-c' qui veut me prêter sa croupe populaire,
Qui'est-c' qui veut m' laisser faire, in naturalibus,
Un p'tit peu d'alpinism' sur son mont de Vénus ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Sonneraient-ell's plus fort, ces divines trompettes,
Si, comm' tout un chacun, j'étais un peu tapette,
Si je me déhanchais comme une demoiselle
Et prenais tout à coup des allur's de gazelle ?
Mais je ne sache pas qu'ça profite à ces drôles
De jouer le jeu d' l'amour en inversant les rôles,
Qu'ça confère à ma gloire un' onc' de plus-valu',
Le crim' pédérastique, aujourd'hui, ne pai' plus.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Après c'tour d'horizon des mille et un' recettes
Qui vous val'nt à coup sûr les honneurs des gazettes,
J'aime mieux m'en tenir à ma premièr' façon
Et me gratter le ventre en chantant des chansons.
Si le public en veut, je les sors dare-dare,
S'il n'en veut pas je les remets dans ma guitare.
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je m'endors comme un loir.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Bon partage !
Rotpier
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... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
" Le baiser ", un ancien poème remanié de ... Rotpier !
Cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage ...
J'espère que cela roulera pour vous !
Image du net : Ah! Que c'est bon ! Touche mon pompon !
Le baiser,
Le baiser, le vrai !
Le vrai de vrai !
Pas le petit bécot
qu’on s’ fait dans le métro,
pas la petite touche
sur le coin de la bouche,
le truc du bout des lèvres
tout mou et des plus mièvres
qui fait autant d’effet
qu’un ersatz de café !
Ne parlons pas de ça,
ça c’est à mettre au tas !
Parlons du vrai de vrai,
de celui qui effraie
les nones du couvent
qui se touchent pourtant !
Celui d’ l’Hôtel de Ville,
figure de haut style,
capturé par Doisneau
avec son p’tit oiseau,
même un peu arrangé
il a fait saliver
avec application
bien des générations !
Laissons toute pudeur
et comme dit ma sœur :
« Quand il est l’heur’ c’est l’heure
il faut battre le beurre ! »
Le baiser qui dégèle,
celui qui interpelle,
qui vous coupe le souffle,
pas le baiser pignouf !
Le patin sans pantoufle
bien roulé sans esbroufe !
La superbe gamelle
et pas d’ la béchamel !
Foin du bécot chameau
plus mou que le mou d’ veau !
Pas le palot pâlot :
le gros méli-mélo !
La pelle que l’on roule
en se mettant en boule,
le baiser qui secoue
de la tête aux genoux,
qui dénoue le cordon
du p’ tit string pour de bon
et qui très bien mené
conduit tout droit au pied !
Bref !
Je parle du baiser,
du gros, du bon, du vrai
pas du baiser distrait
qui est plus ou moins frais !
Ce baiser-là, mon gars,
il faut le savourer
sans arrière pensée
et aller jusqu’au bout :
c’est cadeau avant tout !
Pas se prendre le chou
ne rien signer du tout,
mais si la raison tangue
au mélange des langues
c’est qu’ t’es bien accroché
et tu n’es pas couché !
Ça va finir au pieu
en ébats licencieux
pendant que Cupidon
qui porte bien son nom
mat’ ra sous tout les angles
en jouant du triangle
ce qui en fera deux
qui seront sur les lieux !
Rotpier
Le baiser de l'Hôtel de Ville de Doisneau, image du net *
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Réponse :
Je n’ai pas de contentieux avec Dieu puisque il n’existe pas, mais si par miracle il existait je n’aurais pas de compte en cieux non plus !
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
En écho au rébus passé : " La tête dans les étoffes, les mains sur les bonnets " ou , " Du beau, du bon, du beau bonnet ! " de ... Pierre !
Préambule :
C'était un billet du 07 mars 2014, Lejaby a été sauvé depuis : des saints se sont penchés sur lui !
Lejaby vacille !
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Image du net bidouillée par le Rotpier
Dans un grand élan de générosité, Pierre offre à tous un ancien poème de circonstance :
La tête dans les étoffes, les mains sur les bonnets,
ou
Du beau, du bon, du beau bonnet !
C’est une échoppe ancienne et regorgeant d’objets,
des fils en écheveaux, des dentelles très belles,
des rubans de couleur, du coton à surjet,
des boutons, des pressions, le tout en ribambelle !
On peut trouver aussi de très beaux canevas
dont les trames de fond sont des plus variées :
une femme, une chatte ou un terre-neuvas,
un pichet de vin blanc ou une mariée.
Mais il y a surtout les mannequins tronqués
au-dessus des genoux - culs-de-jatte d’office ! -
dont l’amène plastique a déjà défroqué
des curés chevronnés , des légions de novices !
Du petit quatre-vingt jusqu’au fabuleux cent,
de la taille A, B, C, aux bretelles croisée :
un échantillonnage à filer coup de sang
aux ados boutonneux encore à déniaiser !
En dessous du nombril, c’est nouveau festival
de formes, de couleurs parfois estomaquantes,
à filer, sans retour, bobo conjonctival
à des yeux trop rivés aux formes provocantes !
Pourtant tout est figé depuis bientôt deux ans :
le bonnetier est mort d’une crise cardiaque
en matant l’essayage en direct d’un C cent,
colossale entreprise, une vision orgiaque !
Des héritiers inscrits aux abonnés absents
et pas de remplaçant et pas de remplaçante,
des jours et des nuits, le temps déliquescent :
l’humeur des mannequins est devenue grinçante !
Toujours habitués aux caresses des yeux
et même - il faut le dire ! - à des mains baladeuses,
ils s’ennuient à mourir, finis les temps joyeux :
ils ont le teint cireux et les mines boudeuses !
Je rêve d’acquérir ce fabuleux étal,
d’obtenir un blanc-seing, des blancs seins aux iliaques,
faire de ce rayon un lieu transcendantal
où je vivrais très vieux : je ne suis pas cardiaque !
Pierre Dupuis