Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Réponse :
Un gars qui baille souvent, qui porte systématiquement une marinière et qui a le bout chaud sans arrêt, a-t-il une chance sur mille d'avoir un QI supérieur à celui d'une moule ?
Là est toute la question et si vous ne vous marée pas, je vous colle au piquet !
Qu'il dit l'animal !
Jean Ferrat : "Ma môme" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Ma môme
Ma môme, elle joue pas les starlettes
Ell'e met pas des lunettes
De soleil
Elle pose pas pour les magazines
Elle travaille en usine
À Créteil
Dans une banlieue surpeuplée
On habite un meublé
Elle et moi
La fenêtre n'a qu'un carreau
Qui donne sur l'entrepôt
Et les toits
On va pas à Saint-Paul-de-Vence
On passe toutes nos vacances
À Saint-Ouen
Comme famille on n'a qu'une marraine
Quelque part en Lorraine
Et c'est loin
Ma môme elle a vingt-cinq berges
Et j' crois bien que la Sainte Vierge
Des églises
N'a pas plus d'amour dans les yeux
Et ne sourit pas mieux
Quoi qu'on dise
L'été quand la ville s'ensommeille
Chez nous y a du soleil
Qui s'attarde
Je pose ma tête sur ses reins
Je prends doucement sa main
Et j' la garde
On s' dit toutes les choses qui nous viennent
C'est beau comme du Verlaine
On dirait
On regarde tomber le jour
Et puis on fait l'amour
En secret
Ma môme, elle joue pas les starlettes
Elle met pas des lunettes
De soleil
Elle pose pas pour les magazines
Elle travaille en usine
À Créteil
Bon partage !
Rotpier
Le poème du jour : " Le heurtoir, " de ... Pierre
Elle attendait
… elle était là
… suspendue au bon vouloir
... au bon vouloir
d’un simple heurtoir … bleu…
Photo de Marie
Le heurtoir,
Elle était là … juste derrière !
Phalanges de craie,
elle attendait.
Elle attendait,
redoutant l’ultime marche arrière,
… non croyante … elle priait !
L’épreuve était douloureuse :
allait-il venir ou pas ?
Elle n’était plus qu’une amoureuse
qui avait jeté sur ses ans l’omerta.
A peine quelques cheveux blancs
et une allure fière.
Une existence sans vraiment de cadeaux,
un âge où la vie peut encore se refaire,
après … rideau !
Pas de judas au travers de la porte :
tout dépendait du heurtoir !
Allait-il rester sonorité morte
ou bien retentir comme battoir ?
Elle s’était promise une chose :
ne pas entrebâiller l’huis !
Attendre, attendre jusqu’à l’overdose
… attendre que ce soit lui !
Elle était là, presque dans le noir,
phalanges de craie,
elle attendait.
Elle attendait
… se demandant si son cœur tiendrait
au tout premier coup de heurtoir.
Elle était là
… suspendue au bon vouloir
au bon vouloir d’un simple heurtoir … bleu,
bleu comme le pâle azur de ses yeux.
Pierre Dupuis
Le poème du jour : "Quand il est l'heure" ... un poème de Pierre !
Image du net modifiée par mes soins
Les années qui passent pèsent
lourd sur le plateau " passif "
de la grande balance de la vie...
.
Quand il est l'heure,
Regarde-toi bien dans la glace
et souviens-toi des petits vieux
dont tu trouvais les yeux chassieux
et disais : " Oh ! C'est dégueulasse ! "
Oui c'est fou comme le temps passe,
tu trouves les jeunes vicieux,
méchants et irrévérencieux
quand ils se moquent de ta face !
Il est temps pour toi de partir
car ton passif va s'alourdir
et faire pencher la balance !
Ta mine est couleur mâchefer,
n'oppose pas de résistance :
pars sans freiner des quatre fers !
Pierre Dupuis
Image du net
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Réponse :
Il parait qu'après l'affaire du Carlton, DSK va travailler en free-lance comme tireur d'élite pour le RAID histoire de se redonner un semblant de virginité par la bande !
... Avec tous les jeux de mots en prime !
Qu'il dit l'animal !
Jacques Brel : "Chez ces gens-là" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Je vous suggère de suivre les paroles une fois
et une autrefois de suivre la vidéo pour admirer
la façon qu'avait le grand Jacques de vivre
pleinement ses interprétations !
.
Lui qui est comme un melon
Lui qui a un gros nez
Lui qui sait plus son nom
Monsieur tellement qu´y boit
Tellement qu´il a bu
Qui fait rien de ses dix doigts
Mais lui qui n´en peut plus
Lui qui est complètement cuit
Et qui s´prend pour le roi
Qui se saoule toutes les nuits
Avec du mauvais vin
Mais qu´on retrouve matin
Dans l´église qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qui a l´œil qui divague
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne pense pas, Monsieur
On ne pense pas, on prie
Et puis, y a l´autre
Des carottes dans les cheveux
Qu´a jamais vu un peigne
Qu´est méchant comme une teigne
Même qu´il donnerait sa chemise
A des pauvres gens heureux
Qui a marié la Denise
Une fille de la ville
Enfin d´une autre ville
Et que c´est pas fini
Qui fait ses p´tites affaires
Avec son p´tit chapeau
Avec son p´tit manteau
Avec sa p´tite auto
Qu´aimerait bien avoir l´air
Mais qui a pas l´air du tout
Faut pas jouer les riches
Quand on n´a pas le sou
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n´vit pas, Monsieur
On n´vit pas, on triche
Et puis, il y a les autres
La mère qui ne dit rien
Ou bien n´importe quoi
Et du soir au matin
Sous sa belle gueule d´apôtre
Et dans son cadre en bois
Y a la moustache du père
Qui est mort d´une glissade
Et qui r´garde son troupeau
Bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands flchss
Et ça fait des grands flchss
Et puis y a la toute vieille
Qu´en finit pas d´vibrer
Et qu´on attend qu´elle crève
Vu qu´c´est elle qu´a l´oseille
Et qu´on n´écoute même pas
C´que ses pauvres mains racontent
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n´cause pas, Monsieur
On n´cause pas, on compte
Et puis et puis
Et puis il y a Frida
Qui est belle comme un soleil
Et qui m´aime pareil
Que moi j´aime Frida
Même qu´on se dit souvent
Qu´on aura une maison
Avec des tas de fenêtres
Avec presque pas de murs
Et qu´on vivra dedans
Et qu´il fera bon y être
Et que si c´est pas sûr
C´est quand même peut-être
Parce que les autres veulent pas
Parce que les autres veulent pas
Les autres ils disent comme ça
Qu´elle est trop belle pour moi
Que je suis tout juste bon
A égorger les chats
J´ai jamais tué de chats
Ou alors y a longtemps
Ou bien j´ai oublié
Ou ils sentaient pas bon
Enfin ils ne veulent pas
Parfois quand on se voit
Semblant que c´est pas exprès
Avec ses yeux mouillants
Elle dit qu´elle partira
Elle dit qu´elle me suivra
Alors pour un instant
Pour un instant seulement
Alors moi je la crois, Monsieur
Pour un instant
Pour un instant seulement
Parce que chez ces gens-là
Monsieur, on ne s´en va pas
On ne s´en va pas, Monsieur
On ne s´en va pas
Mais il est tard, Monsieur
Il faut que je rentre chez moi.
Bon partage !
Rotpier
Le poème du jour : "Les joueurs de cartes," ... de Pierre
Je vous propose un autre petit exercice poétique
à partir d'un tableau de ... Paul Cézanne, encore lui !
Image du net
Poème brossé autour du tableau de
Paul Cézanne : " Les joueurs de cartes "
peint en 1890-1892 du coté d'Aix en Provence.
Les joueurs de cartes,
Celui qui ne fréquente pas
le lieu et son arrière-salle
peut rester dans la plus totale
ignorance de ces deux là.
Ils sont là, pesamment assis,
chapeau bien visé sur la tête,
veste sur le dos sans manchettes
les avant-bras sur le tapis.
Ils se fondent dans le décor,
à vrai dire ils en font partie
pour eux c'est une garantie :
le calme vaut son pesant d'or.
Le jeu les a rendu taiseux,
déjà pas bavards d'habitude
on devine l'infinitude
de la concentration des deux.
Ils ont fait le vide autour d'eux
et on respecte leur silence,
on évite les turbulences :
on les sait assez chatouilleux.
Sans être vraiment soupe au lait
ils sont capables de colères
qui même pour être éphémères
les rendent sur l'instant mauvais.
On se souvient d'un soir de mai,
de jeunes gens venus en bande
mener joyeuse sarabande
... repartis en pissant du nez !
Ils ne jouent pas pour de l'argent,
le perdant paiera la chopine,
du vin rosé pas de la fine,
ils ne sont pas bien exigeants.
Leurs mouvements sont mesurés,
là aussi ils sont économes,
on croirait de vrais métronomes
tant leurs gestes sont réguliers.
De rares battements de cils,
à peine une esquisse de moue,
parfois un grattement de joue
toute autre expression en exil.
Cela durera jusqu'au soir,
jusqu'à la fin de la partie
sans parole, sans répartie,
sauf à marmonner un bonsoir.
Is reviendront un autre jour
et on leur cèdera la place,
coup de menton pour rendre grâce :
pourquoi faire de longs discours ?
Ils recommenceront le jeu,
bien calés sur leurs lourdes chaises
au calme et ils en sont fort aise :
des taiseux restent des taiseux.
Epilogue :
C'est avec un plaisir certain
que j'ai composé ce poème
à vous de dire ou non " Je l'aime ! " :
vous avez les cartes en main !
Pierre Dupuis
Ça ne Carlton pas fort pour DSK ! ... L'actualité vue par le Rotpier !
Ça ne Carlton toujours pas fort pour DSK !
Allez, encore deux petites remarques sur DSK puisque c'est sa fête aujourd'hui !
La seule excuse pour DSK, c'est d'avoir un service trois pièces du type kalachnikov et de ne pas pouvoir le contrôler ! Une sorte de terroriste sexuel !
Il faut quand même aussi relever que l'histoire de sa rencontre avec Dodo la saumure et ses morues de luxe ne manque pas de sel même si après consommation il ne reste que l'amer !
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier